• Des S-400 russes pour la Chine

    Des S-400 russes pour la Chine

    01/12/2014 - Brèves de crise 

     

    Des S-400 russes pour la Chine

    La signature d’un très important contrat d’armement entre la Russie et la Chine vient d’être annoncé. D’un montant de $3 milliards, il porte sur “au moins” six bataillons de missiles sol-air S-400 Triumf, ce qui est le premier cas d’exportation de ce système.

    Le S-400 est le successeur du S-300, dont il est dérivé, avec des capacités de portée, de précision et d’efficacité générale largement améliorées. Le S-400, encore plus que le S-300, est définitivement un missiles antimissiles (en plus d’être anti-avions, bien sûr), et il peut ainsi être considéré comme une arme stratégique de première importance. Dans tous les cas, au niveau de la communication (notamment grâce à la notoriété acquise par son prédécesseur S-300), c’est bien ainsi qu’il est perçu.

    Le contrat avec la Chine a été discuté depuis plusieurs années avec difficulté, notamment pour ce qui concerne le transfert de technologies impliqué de la Russie vers la Chine.

    Quoi qu’il en soit de la chronologie du point de vue technique, sa signature intervenant maintenant, dans les circonstances qu’on connaît, sera perçue d’un point de vue politique comme un signe de plus de l’évolution décisive des rapports stratégiques et politiques entre la Russe et la Chine, avec la Russie comme fournisseur d’armements avancés à la Chine.

    Il renforce la coopération vers une coordination de facto d’une défense aérienne s’étendant à diverses catégories de missiles, notamment les cruise missiles, les missiles balistiques de portée intermédiaires, et “toute autre menaces atmosphériques”.

    ( Selon Air Power Australia, les S-400 Triumf « are intended to destroy opposing stand-off jammer aircraft, AWACS/AEW&C aircraft, reconnaissance and armed reconnaissance aircraft, cruise missile armed strategic bombers, cruise missiles, Tactical, Theatre and Intermediate Range Ballistic Missiles, and any other atmospheric threats, all in an intensive Electronic Counter Measures environment».)


     

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