Israël / Gaza ..Traité provisoire cessez-le feu 19 h GMT 21 11 2012 -
Centres de presse frappés à Gaza : condamnation de Reporters sans frontières
(©AFP / 18 novembre 2012 18h29)
PARIS - L'organisation Reporters sans frontières (RSF) a condamné dimanche les frappes qui ont touché plusieurs médias à Gaza et exigé l'arrêt immédiat de ces attaques par Israël.
Au moins neuf journalistes auraient été blessés, plusieurs médias, locaux et internationaux, empêchés d'opérer, a affirmé RSF dans un communiqué reçu à Paris.
Des bureaux de plusieurs médias locaux et internationaux ont été touchés par la salve de missiles, a indiqué RSF, citant Sky News Arabia, les chaînes de télévision allemande ARD et arabe MBC, Abu Dhabi TV, Al-Arabiya, Reuters, Russia Today et l'agence de presse Ma'an.
Ces attaques représentent une obstruction à la liberté de l'information, a déclaré Christophe Deloire, directeur général de l'organisation, cité dans le communiqué. Même si les médias visés sont proches du Hamas, cela ne légitime en rien ces attaques, a-t-il poursuivi.
RSF demande qu'une enquête claire soit menée sur les circonstances de ce raid aérien. Nous rappelons aux autorités israéliennes que les médias disposent, selon le droit humanitaire, des mêmes protections que les civils et ne sauraient être considérés comme des objectifs militaires, a ajouté Christophe Deloire.
La chaîne publique de télévision russe Russia Today (RT) a annoncé dimanche que le bureau à Gaza de son antenne en langue arabe avait été détruit dans la nuit par un raid israélien contre deux centres de presse.
L'armée israélienne a confirmé l'attaque, expliquant avoir visé l'antenne sur le toit parce que le Hamas l'utilisait également pour ses communications opérationnelles.
Selon RSF, des avions israéliens ont largué vers 02h00 plusieurs missiles sur la tour Al-Shawa Wa Hassri, dans le quartier de Rimal à Gaza, qui abrite des médias locaux et internationaux.
Une quinzaine de journalistes et de photographes, portant la mention +TV Press+, étaient alors sur le toit de l'immeuble en train de couvrir les frappes, a affirmé l'organisation.
RSF rapporte que cinq missiles ont détruit les locaux de la télévision Al-Quds, considérée comme proche du mouvement islamiste Hamas. RSF indique encore que, selon la chaîne, six journalistes ont été blessés, quatre reporters d'Al-Quds ainsi qu'un photographe freelance de l'agence Ma'an et un journaliste de l'agence de presse palestinienne (SAFA).
Un des journalistes d'Al-Quds, Khadar Al-Zahar, a eu la jambe amputée, dit RSF, et son pronostic vital serait engagé.
Toujours selon RSF, deux missiles se sont ensuite abattus vers 7h00 sur le bâtiment Al-Shourouk, connu comme l'+immeuble des journalistes+. Le bilan fait état de trois blessés graves, tous collaborateurs de la chaîne de télévision Al-Aqsa, précise l'organisation.
09h51
En direct : le QG du gouvernement du Hamas à Gaza détruit par une frappe israélienne
Publié le17/11/2012 | 09:00 , mis à jour le17/11/2012 | 09:51
Des Palestiniens inspectent les ruines d'une maison dans le camp de Jebaliya dans le Nord de la bande de Gaza, samedi 17 novembre 2012.
(HATEM MOUSSA / SIPA)
GAZA - Une frappe aérienne de l'armée israélienne a touché, dans la nuit de vendredi16 à samedi 17 novembre, le quartier-général du gouvernement du Hamas à Gaza. Le bâtiment a été complètement détruit.
"Le quartier-général du cabinet a été visé par quatre frappes et le gouvernement souligne qu'il reste sur ses positions et se tient aux côtés de son peuple", explique, dans un communiqué, le gouvernement islamiste du territoire palestinien. "Le quartier-général a été complètement détruit et des maisons voisines ont été endommagées suite au bombardement barbare d'Isaël", affirme de son côté un responsable du mouvement palestinien.
Selon des sources médicales, une autre frappe a touché la maison du ministre de l'Intérieur du Hamas, Ibrahim Salah, dans le camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, faisant au moins 35 blessés. "Ces six dernières heures, l'IDF (l'armée israélienne) a ciblé 85 nouveaux sites terroristes", a précisé l'armée sur son compte Twitter officiel.
Vendredi, des roquettes tirées de la bande de Gaza ont visé Tel-Aviv et pour la première fois Jerusalem tandis qu'Israël poursuivait les raids aériens à Gaza dans le cadre de l'opération Pilier de défense entamée il y a quatre jours. Au total, 34 Palestiniens ont été tués et près de 300 blessés, selon un porte-parole des services de santé du Hamas. Trois Israéliens ont été tués jeudi dans la chute d'une roquette tirée sur le sud d'Israël depuis Gaza.
Les Brigades d'el-Qassam : Un avion de combat d'Israël s'écrase à Gaza
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16/11/2012 mise à jour le 17 11 201 05 h
Les brigades d'el-Qassam, la branche armée du mouvement du Hamas; ont confirmé qu'elles ont touché un avion de guerre israélien avec un missile sol-air, le vendredi soir 16/11; ce qui a entrâiné son crash et que les résistance cherchent ses débris dans l'ouest du centre de la Bande de Gaza. Les brigades d'el-Qassam ont déclaré dans un communiqué dont le CPI a reçu une copie, qu'elles ont fait chuter un avion de combat israélien qui lançait un raid sur Gaza et que les résistants cherchent actuellement ses débris limités dans la région ouest du centre du secteur.
Le communiqué a ajouté que les avions de guerre de l'occupation israélienne bombardent Gaza sévèrement afin de paralyser l'accès aux débris.
- Plus tard, la direction de l'armée de l'occupation israélienne a officiellement annoncé la perte de deux pilotes et le contact avec eux et avec l'avion ciblé par les brigades d'el-Qassam.
Il est à noter que c'est la deuxième fois où les brigades d'el-Qassam annoncent le ciblage d'un avion militaire, en plus de la chute d'un drone israélien qui a été diffusé aux médias sous un silence ferme du côté occupant israélien.
La chaine 2 sioniste confirme qu'un avion de chasse sioniste a été abattu au dessus de Gaza.
Plusieurs manifestations ont eu lieu dans plusieurs pays arabes et en Iran contre l'offensive aérienne israélienne à Gaza:
- des milliers de personnes étaient au Caire devant la mosquée Al-Azhar et sur la place Tahrir, à Tunis au moins 3000 manifestants se sont rassemblés dans le centre-ville, des rassemblements à l'appel du pouvoir se sont tenus à travers l'Iran, des milliers de personnes ont défilé au Liban dans des camps de réfugiés palestiniens.