• Le Pentagone armera l’Asie centrale jusqu’aux dents (Presse) - A suivre

    Par ailleurs, cela affaiblira les forces armées afghanes, ce qui pourrait affecter la stabilité de plusieurs pays de la CEI. La Russie est également préoccupée par le fait que, premièrement, les bases américaines puissent finalement demeurer en Afghanistan et, deuxièmement, qu’elles fassent leur apparition dans les pays d’Asie centrale après 2014.

     5.12.2011
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    Photo: EPA
         
    Le sort du nombre excessif d’armes qui pourraient gratuitement "atterrir" dans les pays d’Asie centrale après le retrait des troupes de l’Otan d’Afghanistan en 2014 inquiète particulièrement la Russie, écrit lundi le quotidien Nezavissimaïa gazeta. Il est très probable que les fournitures d’armements en grandes quantités dans les pays d’Asie centrale, principalement de qualité meilleure par rapport à la Russie, permettront à ces pays de renforcer et de moderniser leurs armées.


    Cela infligerait un préjudice significatif aux intérêts de la Russie qui a pour l’instant des plans à long terme de coopération militaire et militaro-technique avec les anciennes républiques soviétiques d’Asie centrale.

    Selon les informations émanant de sources militaires et diplomatiques russes, le thème du transfert de l’excès des armements d’Afghanistan a été discuté fin novembre à huit clos par les gouvernements tadjik et ouzbek pendant la visite à Douchanbé et Tachkent du général Vincent Brooks, chef du commandement central de l’armée de terre américaine. Il était avant tout question du transfert à l’Ouzbékistan et au Tadjikistan d’une quantité importante d’équipements, d’appareils et de canaux de reconnaissance virtuelle, y compris des drones, de transmetteurs numériques, d’équipements individuels munis de navigateurs GPS, de véhicules blindés, de véhicules blindés de transport de troupes, de systèmes de défense antiaérienne, de chars et de systèmes d’artillerie doté de moyens de suivi topographique spatial, ainsi que d’armes légères munies de dispositifs de visée nocturne.
     
    Selon certaines sources, le Pentagone a probablement décidé que ces armes de haute technologie ne convenaient pas à l’armée afghane en raison des lacunes dans sa formation et de ses liens avec les talibans. Quant aux pays postsoviétiques, de toute évidence leurs armées pourront se familiariser avec ces armes sans problèmes.

    Au départ, aucune réaction ouverte du gouvernement ouzbek ou tadjik n’a suivi la proposition de Vincent Brooks. Seulement une semaine plus tard, la presse a rapporté que pendant l’entretien avec un représentant du Pentagone, le ministre ouzbek de la Défense Kaboul Berdiev a exprimé son intérêt pour l’obtention de ces types d’armement et de matériel. 

    Le Tadjikistan garde le silence, mais selon les sources diplomatiques et militaires, le ministre russe de la Défense Anatoli Serdioukov, lors d’une récente rencontre avec son homologue tadjik Cherali Khaïroulloev à Moscou, a exprimé sa préoccupation face au rééquipement des troupes tadjiks en armes aux normes de l’Otan.
     
    Moscou a une nouvelle fois promis à Douchanbé une aide militaire préférentielle et le réarmement de l’armée tadjike en nouveaux types de matériels.

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