• Ozar Hatorah: la communauté juive de Toulouse sous le choc - mars 2012

    Ozar Hatorah: la communauté juive de Toulouse sous le choc - mars 2012

    TOULOUSE (AP) — Les représentants de la communauté juive de Toulouse se déclaraient bouleversés lundi après la mort de trois enfants et d'un jeune professeur, tués par un homme armé devant une école de la ville, un choc "pour l'ensemble de la communauté française".

    Parmi les victimes, figurent le rabbin Jonathan Sandler, professeur de yiddish, et deux de ses enfants, âgés de trois et six ans, a précisé un enseignant d'Ozar Hatorah, Uriel Torjmane.

    Le troisième enfant tué est la fille du directeur de l'école Ozar Hatorah, Yaacov Monsonego. Elle était âgée de huit ans.

    Les trois enfants tués dans l'attaque possèdent la double nationalité israélienne et française, a précisé l'ambassade de l'Etat hébreu. Un adolescent de 17 ans a par ailleurs été blessé.

    "Lorsqu'on touche à un Juif, c'est à la Nation que l'on touche", a estimé Arié Bensemoun, président de la communauté juive de Toulouse, dénonçant "un drame à l'échelle de la nation française".

    C'est "une communauté souvent et durement touchée mais là, l'irréparable vient d'être commis avec des petits enfants massacrés", a dénoncé M. Bensemoun, qui ne demande "pas une protection cosmétique pour trois, quatre ou cinq jours, mais une sécurité absolue de (nos) écoles".

    Le rabbin Joseph Matusof, directeur de l'école Gan Rachi où étaient scolarisés les trois enfants tués (deux en maternelle et une en primaire), s'est dit "horrifié, bouleversé". "C'est choquant pour l'ensemble de la communauté nationale", a-t-il dit.

    Pour Jean-Paul Amoyelle, président des écoles Ozar Hatorah en France, "les juifs (toulousains NDLR) sont bien intégrés, nos élèves passent leur baccalauréat avec un très grand succès".

    "Là, vraiment, l'école juive était visée", a-t-il avancé à l'Associated Press. "Il y a en France une manière de répercuter ce qui se passe qui est très, très pernicieuse pour la tranquillité de la communauté juive en France. Il y a une mode de délibérer, d'atténuer les choses".

    "On a tué un jeune professeur à nous, c'était un ancien élève de l'école", a-t-il ajouté. Après des "études en Israël, il s'est marié, est venu avec ses enfants" en France, puis a été tué devant l'école.

    Alors, ça ce n'est pas quelque chose qu'il faut minimiser".

    Jonathan Sandler était arrivé de Jérusalem en septembre dernier avec sa famille, a confirmé Charlotte Elbaz, directrice en France du mouvement de jeunesse sioniste Bneï Akiva. AP

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    (AP / 19.03.2012 17h06)

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