• Pascal Lamy - La zone euro "sur le chemin de la sortie de crise" ? Les Peuples attendront-ils en regardant ? vidéo


    La zone euro "sur le chemin de la sortie de crise" ? Les Peuples attendront-ils  en regardant ?


    Interrogé sur les déclarations de François Hollande sur la crise - le président jugeait en octobre que "le pire est passé" - Pascal Lamy s'est montré moins optimiste.

    "Non, je crois que l'Europe est en train d'entamer le chemin de la sortie de la crise.

    Il y a encore beaucoup à faire... Je n'entends plus ce que j'entendais il y a six mois : "est-ce que la zone euro va péter ?"

    26/03/2012

    Pascal Lamy fait campagne

    ... Contre le protectionnisme des candidats à la présidentielle

    ... et la souveraineté des peuples
     

    Depuis quelques jours, Pascal Lamy, président de l’Organisation Mondiale du Commerce, se fait présent sur divers medias. Récemment, Mediapart a relayé ses propos dans un long article intitulé « Pascal Lamy : Ce que l’Europe a raté.

    Encore une fois, il faut s’interroger sur cette « offensive médiatique » pendant la campagne des présidentielles, alors que « La 59ème édition du Club Bilderberg se tiendra prochainement et très probablement à Haïfa au nord d’Israël.

    Le planning mondialiste étant en cette année 2012 des plus chargés, cette réunion très sélect sera cette fois avancée ». (source ici )

    Nul n’ignore en effet que Lamy participe très régulièrement au Bilderbergmeeting (2000, 2001, 2003 et 2005). Bien que réputé socialiste, il a été président de la Commission Prospective du MEDEF jusqu'en septembre 1999.

    Il a, en outre, défendu très régulièrement l’idée d’un gouvernement mondial, sensé régler les problèmes du monde, en s’affranchissant de « l’encombrante démocratie qui favorise le protectionnisme ambiant » (NDLR).

    Dans l’article « Bilderberg : Du lobby au gouvernement mondial » [1], j’évoquais une émission TV au cours de laquelle Pascal Lamy parle de cette nécessité d’une gouvernance mondiale si l’on veut sortir de la crise.


     (minute 2°51 de cette video)

    Dans un long article publié sur Mediapart, il revient sur le protectionnisme des gouvernants et candidats français

    « Ce spectacle électoral transpartisan, puisque la tentation protectionniste se manifeste sur tout l’arc-en-ciel politique hexagonal, de la droite extrême à la gauche radicale, « est très lié à la culture française, à l’histoire et à la situation géographique du pays, et à un rapport bien français de la politique à l’économie », analyse le directeur général de l’OMC » affirme-t-il .

    Il s’en prend également à la gouvernance actuelle de l’Europe, qui ne peut agir « dans l’intérêt général ».

    « le conseil se veut gouvernement » et « la Commission européenne a perdu le monopole d’initiative qu’elle doit exercer en tant que représentante de l’intérêt général des Européens ».

    Ou encore :

    «  La matrice anthropolitique européenne est parlementaire. Le conseil européen (qui réunit chefs d’Etat et de gouvernement – ndlr), c’est la chambre haute, le Sénat. Le Parlement européen, c’est la chambre des peuples.

    Et la Commission, c’est le gouvernement. » Une architecture institutionnelle que les Français ont toujours eu du mal à accepter parce qu’elle ne colle pas à leur propre organisation des pouvoirs. »

    L’on a ainsi confirmation que Pascal Lamy plaide sans relâche pour une gouvernance européenne, qui serait le premier pas vers une gouvernance mondiale.

    Dans l’article publié par Philippe Riès, Pascal Lamy critique la campagne présidentielle, disant que tous les candidats prônent un protectionnisme plus ou moins prononcé et énonce que :

    « l’effet le plus dommageable du show politique …. en France, « est de détourner l’attention du problème essentiel, qui est celui de la compétitivité française »"

    La question est :

    Devons-nous voir un hasard dans cette présence médiatique de Pascal Lamy au moment où le Bilderberg doit se tenir plus tôt que d’habitude, pendant la campagne des présidentielles.


    Nous n’avons pas manqué de faire le lien avec l’offensive médiatique menée parallèlement par DSK, dont il partage les vues économiques et qui, dans sa conférence à Cambridge a travaillé les mêmes thématiques, d’une façon différente, ce que j’évoque dans « Les trilemmes de DSK ».

    Ce même DSK qui s’apprêtait, avec Jean-Claude Juncker, l’autre Bilderberger, à débattre de la « crise de la dette » à Bruxelles ce mardi 27 septembre, s’il n’en avait été empêché par des eurodéputées féministes qui décidément l’ont installé dans leur collimateur – ce dont on ne peut leur faire reproche.

    Rappelons que Jean-claude Junker , patron de l’Eurogroupe , avait également fait état de la nécessité de rogner la souveraineté de la Grèce pour la sortir de la crise.

     « En mai 2011, dans un entretien à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, Jean-Claude junker a demandé à ses "amis grecs" de créer "une agence de privatisation indépendante du gouvernement, dans laquelle siègeraient des experts étrangers".

    Par ailleurs, en juillet 2011, dans un entretien publié au lendemain de l’acceptation par l’Eurogroupe du déblocage d’une tranche d’aide internationale de 12 milliards d’euros pour la Grèce, Jean-Claude Juncker dit qu’il a bon espoir que les mesures convenues avec Athènes contribuent à résoudre les problèmes du pays. « La souveraineté de la Grèce sera énormément restreinte », déclare-t-il au magazine allemand Focus.

    « Pour la vague de privatisations à venir, il leur (aux Grecs) faudra, par exemple, une solution qui se fonde sur le modèle de la ‘Treuhand’ allemande », explique Juncker, faisant référence à l’organisme qui avait vendu 14.000 firmes est-allemandes de 1990 à 1994.

    Même discours, porte-paroles différents, mais qui tous ont été présents plus ou moins souvent, aux réunions du Bilderberg.

    Est-ce légitime ou pas de se questionner : Ces effets médiatiques sont-ils commandités par le Bilderberg, afin de favoriser l’instauration graduelle de ses thèses neo-libérales dont l’intention finale est de priver les peuples de leur souveraineté ? 

    "Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l'entité adéquate pour le faire"

    (Newsweek International, 1er février 1999)

    Source Agoravox 


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