Riabkov: Moscou tenait à traiter la crise en Syrie sur une base politique réaliste

Moscou / Le vice ministre russe des affaires étrangères, Serguei Riabkov, a affirmé le refus absolu par son pays des prétentions de la secrétaire d'Etat américaine, Helary Clinton, concernant la position de la Russie vis-à-vis de la situation en Syrie.

"La Russie ne soutenait aucune partie dans la crise syrienne et sa position se limite à faire prévaloir le traitement de la crise sur une base politique et réaliste", a-t-il indiqué dans une déclaration faite aujourd'hui.

M. Riabkov a regretté que certains responsables européens ne parviennent pas à comprendre des choses "simples et normales" concernant la crise en Syrie.

"Si nos confrères européens continuaient à utiliser des termes comme partisans, adversaires et clients, cela signifie qu'ils ont des pensées rétro et désuètes",

Il a tenue à souligner que la question russe vis-à-vis de la situation en Syrie se borne à la mise en œuvre d'un règlement de la crise sur une base politique et réaliste et non pas dans le soutien des personnalités politiques.

Gatilov: Accusations de Clinton contre Moscou-Pékin de bloquer l'issue de la crise en Syrie sont inexactes

Le vice-ministre russe des AE, Guennadi Gatilov, a exprimé le refus de son pays des accusations de la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, contre la Russie et la Chine de bloquer la solution de la crise en Syrie.

"Ces accusations se contredisent avec le document final de la conférence de Genève sur la Syrie tenue le 30 juin dernier", a souligné, Gatilov, dans une déclaration aujourd'hui rapportée par l'agence Interfax,

"Ce qui nous inquiète, c'est que ce genre de déclaration s'oppose à l'esprit du document issu de la conférence de Genève, à laquelle avait pris part notamment la secrétaire d'Etat américaine", a ajouté M. Gatilov.

Il a tenu à souligner que Moscou estime que les thèses d'imposer une exclusion aérienne et d'établir des corridors humanitaires en Syrie "ne sont pas constructives", appelant à s'impliquer davantage au travail pour mettre en exécution le document de Genève.

Il a affirmé que les organisations internationales opérant en Syrie ne soutiennent pas ces thèses, de même, le Conseil de sécurité n'adopterait en aucune façon telle ce genre d'option. "Il est clair que le Conseil de sécurité n'adoptera pas de telle résolution et surtout après le scénario exécuté en Libye", a-t-il insisté.

L.H / T. Slimani /  Gh.H.

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