Un groupe armé a assassiné ce jeudi 16 février le cheikh Mohammed Ahmad Sadeq, imam de la mosquée d’Anas Ben Malek dans le quartier d’al-Midane à Damas.
Le dignitaire religieux sunnite avait récemment fustigé dans un prêche les appels au sabotage de la Syrie par les opposants.
Il avait appelé les Ulémas de Damas à s’asseoir à la même table pour publier un communiqué appelant à stopper la violence quelle qu’en soit la source.
Le cheikh Sadeq, titulaire d’un doctorat en droit islamique, était marié et père de 4 enfants, une fille et trois garçons.
Samedi 11 février, des tueurs non identifiés avaient assassiné le général de brigade et médecin Issa al-Khawli, directeur de l’hôpital de Hamich, devant sa maison dans le Nord-Est de Damas. Le général était père de trois filles et d’un garçon.
Un rapport, publié, le 3 mars 2009, par la section des Droits de l’homme du département d’État US, avait levé un coin du voile sur les pratiques d’assassinats ciblés dans les pays musulmans.
D’après ce document, des agents israéliens et étrangers envoyés par le Mossad, en coopération avec les États-Unis ont tué au moins 350 scientifiques irakiens et plus de 200 personnalités académiques et professeurs d’université, ainsi que des centaines de pilotes, d’officiers et d’ingénieurs.
La principale mission de ces « escadrons de la mort », qui opérent en Irak depuis 2003, consiste à suborner les spécialistes irakiens et en cas de refus, à les éliminer.
Comme nous l’anticipions en décembre, alors qu’elle avait appliqué au départ le scénario de l’intervention militaire humanitaire qui avait fait ses preuves en Yougoslavie et en Libye, l’OTAN doit revoir sa copie en Syrie face au double véto.
Désormais il s’agit d’appliquer la même stratégie que pour l’Irak : affaiblir le pays en attendant la prochaine occasion d’attaquer.
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Mes respects les plus humbles au Docteur Bachar El Ja’afari de Syrie au CSUN.
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SYRIE - Sanctions contre la Syrie: l’UE pourrait revoir ses ambitions à la baisse
L'Union européenne pourrait revoir à la baisse ses ambitions de durcir ses sanctions contre le régime syrien, les discussions autour d'un nouveau train de mesures s'étant compliquées à la suite de réserves soulevées par certains Etats, a-t-on appris jeudi de sources diplomatiques.
Le nouveau train de sanctions - le douzième en date - doit être adopté formellement par les ministres européens des Affaires étrangères le 27 février à Bruxelles.
Mais alors que les représentants des 27 étaient parvenus la semaine dernière à un accord préliminaire sur un embargo sur les exportations de phosphate de Syrie, la délégation grecque s'est opposée à cette mesure, selon plusieurs diplomates.
Le phosphate joue un rôle non négligeable dans l'économie syrienne. Selon un diplomate européen, "l'Union européenne achète 40% des exportations syriennes de phosphate et une interdiction aurait un impact important".
Et l'idée de sanctionner la banque centrale continue de faire débat, plusieurs Etats ayant des liens commerciaux forts avec la Syrie redoutant "un arrêt complet de tout le commerce" avec Damas, a déclaré un diplomate.
En revanche, l'interdiction du commerce des métaux et pierres précieuses avec la Syrie est adoptée, a-t-il précisé. Les négociations vont se poursuivre d'ici à la fin du mois.
L'idée d'une interdiction des vols commerciaux a également été abandonnée, car elle pourrait empêcher les ressortissants étrangers de quitter le pays, ont estimé ces diplomates.
L'UE devrait ajouter de nouveaux noms de personnes qui doivent être interdites de visa et dont les avoirs sont gelés, comme c'est déjà le cas pour près de 150 individus et organisations liées au régime.
L'Europe a déjà imposé un embargo sur les ventes d'armes, une interdiction d'importer du pétrole brut syrien et celle de procéder à de nouveaux investissements dans le secteur pétrolier de ce pays.
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note michelle
Pas grave, messieurs..la Syrie a tout ce qu'il faut à l'Est.
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Al Manar
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Syrie – Plusieurs attentats terroristes en Syrie (17 février 2012)
Publié le 17/02/2012 à 19:41
Source : ALGERIA ISP
ALGERIA ISP / Selon Syrian Truth, à Darea, un groupe de terroristes ont déclenchés 2 explosifs à côté de l'hôpital El Amel ce qui a provoqué la blessure de 3 personnes.
A Homs, pour la deuxième fois en 3 jours, les terroristes ont fait sauter la ligne de transport du pétrole dans la région El Soltaniya à Baba Omrou.
A Raka, les forces de sécurité ont réquisitionné 58 fusils automatiques dans une camionnette.
A Daria, des terroristes ont déclenché un explosif blessant grièvement une femme accompagnée de sa fille.
A Dir Zour, un terroriste a été tué piégé par l'engin explosif qui voulait l'installer sur la route.
Une vidéo de terroristes
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Syrie – Le Venezuela, Hugo Chávez envoit 240 mille barils de carburant Mazout vert vénézuélien à la Syrie (17 février 2012)
Publié le 17/02/2012 à 19:20
Source : ALGERIA ISP
ALGERIA ISP / Selon Syrian Truth, dans un geste de soutien du Venezuela au gouvernement Syrien malgré les sanctions internationales imposées à la Syrie, il est prévu l'arrivéedans quelques jours d'une cargaison de carburant diesel vénézuélien dans le port syrien de Banias.
Les sources commerciales ont confirmé que la société d'état pétrolière du Venezuela a envoyé à bord du navire Nigra Hipolita semblable à la dernière cargaison envoyé en mois de novembre.
Le ministre du Pétrole Syrien Soufien El Alaoui a déclaré qu'une expédition estimée à 240 mille barils de carburant Mazout vert vénézuélien est sur le chemin de la Syrie.
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Selon ALGERIA ISP / Alors que les arabes se réunissent dans cette ligue occidentale (non arabe) sous la responsabilité de l'émir du Qatar qui veut à tout prix aider les terroristes et les mercenaires pour détruire la Syrie.
Franchement, nous tenons à remercier énormément monsieur Hugo Cháve : vous êtes un grand homme loin de ces présidents occidentaux et arabes du Golfe quil veulent devenir grands en massacrant des populations civiles et envahir des états. Vous, Hugo Chávez, vous êtes notre idole. Que dieu vous préserve et vous protége.
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La Chine affirme que sa position à l'égard de la crise en Syrie résistera à l'épreuve de l'histoire
17 Fév 2012
Pékin / La Chine a affirmé que sa position à l'égard de la crise en Syrie résistera à l'épreuve de l'histoire et que son vote contre la résolution adoptée par l'Assemblée Générale de l'ONU se conforme avec les objectifs l'organisation internationale.
Dans une conférence de presse aujourd'hui, le porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, Liu Weimin, a souligné que la position chinoise à l'égard de la crise en Syrie est ''fixe'', et que la Chine ne soutient pas une partie contre l'autre.
Et en ce qui concerne le soi-disant conférence ''amis de la Syrie'', Liu Weimin a souligne que la Chine estime que toutes les procédures de la communauté internationale et des Nations-Unies à l'égard de la crise en Syrie devraient aider à atténuer la violence, à renforcer le dialogue politique, à régler les conflits et à préserver la paix et la stabilité dans la région et non contribuer à aggraver la question.
L.Hindi / Gh.H.
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Un groupe terroriste vise un oléoduc à Baba Amro à Homs
17 Fév 2012 -17h
Gouvernorats / Un groupe terroriste armé a visé un oléoduc à Baba Amro à Homs provoquant un incendie sur les lieux de l'explosion.
Une source du ministère du pétrole a indiqué que la compagnie syrienne du transport du pétrole brut coordonne avec les milieux concernés afin de traiter la question.
Les groupes terroristes armés avaient visé durant les deux mois derniers nombre d'oléoducs et de gazoducs par des charges explosives. Le 5 du mois, ils avaient fait exploser le pipeline qui transportait le mazout de la raffinerie de Homs aux dépôts d'Adra dans la Banlieue de Damas.
Auparavant, les groupes terroristes ont dynamité le gazoduc Homs-Banias, l'oléoduc d'al-Qouriah à Deirezzor, la ligne du transport du mazout entre Homs et Hama, et le gazoduc qui nourrit les stations électrogènes de Zara et de Zezoune.
A Darayya, dans la Banlieue de Damas, une dame, Nabila al-Sadr, sa fille, Oula Chaban, et le chauffeur du taxi qu'elles avaient loué, Hassan Qahwaji, ont été blessés par l'explosion d'une charge explosive plantée par un groupe terroriste.
Par ailleurs, trois personnes ont été blessées dans l'explosion d'une charge explosive près de l'hôpital d'al-Amal dans la localité de Jassem à Daraa.
A Hama, un terroriste a fait exploser une charge explosive lors du passage d'un bus des forces du maintien de l'ordre près de rond- point d'al-Iskan sans faire des blessés.
Le correspondant de Sana a fait savoir que le terroriste a été abattu par les services compétents.
Il a indiqué par ailleurs que les unités du génie avaient désamorcé une charge explosive planté dans le même endroit.
Un autre groupe terroriste a tiré sur un mini bus transportant des ouvriers de la boulangerie automatique à Mhardé, dans la banlieue de Hama, alors qu'ils étaient de retour de leurs travails près du village Kherbet Dams, en faisant un martyr et un blessé.
Par ailleurs, un élément des forces du maintien de l'ordre est tombé martyr et deux autres ont été blessés par le feu d'un groupe terroriste dans la banlieue de Homs.
Une source au gouvernorat a souligné au correspondant de Sana qu'un groupe terroriste a ouvert le feu sur l'hôpital national à al-Qsseir faisant un martyr, Khalf al-Saleh, parmi les forces du maintien de l'ordre, et deux blessés.
Selon la même source, deux citoyens sont tombés martyrs et huit autres ont été blessés par le tir d'un sniper qui ciblait les passants dans la rue d'Iskandaron près du quartier Job al-Jandali à Homs.
Par ailleurs, des groupes terroristes ont tiré sur les forces du maintien de l'ordre dans la localité d'al-Hossein dans la banlieue de Homs, et agressé les biens privés et publics.
A Deir Ezzor, deux citoyens, Abdlallah al-Hafez de 60 ans et Ahmad al-Raafé de 20 ans, ont été blessés par le feu d'un groupe terroriste près du quartier al-Jabilé.
Une source au gouvernorat a indiqué au correspondant de Sana que des bâtons de dynamites ont été lancés, dans la rue d'al-Joura, sans faire des blessés.
Par ailleurs, une charge explosive a explosé alors que le terroriste Mouhsein Ali Al-Nazzal essayait de la planter près d'un conteneur à al-Boukamal.
Les services compétents saisissent un camion transportant des armes dans la banlieue de Raqqa
Les services compétents ont saisi aujourd'hui près d'al-Rassafa, dans la banlieue de Raqqaa un camion transportant des armes.
Une source du gouvernorat a indiqué au correspondant de Sana que plus de 58 kalachnikovs ont été saisis dans le camion, et que les services compétents se mettaient à la recherche des caches d'armes secrets.
L.Hindi / Gh.H.
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La Russie est prête à trouver une solution qui serait accepté de tous dans le cadre des Nations-Unis
17 Fév 2012 17h
Moscou / La Russie a affirmé que l'essence de la résolution de l'Assemblée Générale de l'ONU sur la Syrie était de caractère unilatéral et porte la responsabilité de ce qui se passe en Syrie à une seule partie, soit le gouvernement syrien.
''La Russie est prête à trouver dans le cadre des Nations-Unies une formule qui sera acceptée par tous pour surmonter la crise en Syrie sous condition de donner la priorité aux intérêts du peuple syrien, à la paix et à la sécurité dans la région'', a affirmé le ministère russe des affaires étrangères dans un communiqué publié par sur son site électronique.
Le communiqué fait savoir que la Russie avait voté contre la résolution dont la formule est la même que celle contre laquelle elle avait opposé le veto au Conseil de Sécurité, rappelant qu'elle avait informé les responsables chargés de la résolution à l'assemblée générale de l'ONU de sa disposition à parvenir à une formule équilibrée et leurs a présenté ses modifications et ses remarques sur le texte du projet.
Les experts arabes participant à la 3e conférence du Club international de discussion Valdaï ( note Vilistia: le club Valdaï est un club russe réunissant intellectuels / homme d'affaires, et etc. Un Club pas fréquenté par Mickey et CO ) sont partagés sur la position de Moscou autour du règlement de la crise syrienne.
Selon Taha Abdel Alim, analyste du quotidien égyptien Al Ahram, le soutien au président Bachar al-Assad nuit à la réputation de la Russie dans le monde arabe.
"Le soutien apporté par Moscou au régime syrien porte atteinte à l'image de la Russie dans les pays arabes", a déclaré M. Alim dans une interview à RIA Novosti. Selon lui, de nombreuses personnes sont persuadées que "la Russie soutient un régime qui tue ses propres citoyens".
D'après M. Alim, le règlement de la crise passe par le déploiement d'un contingent de paix en Syrie, comme le propose la Ligue arabe. "Des pays comme l'Algérie, l'Egypte, le Maroc et la Russie pourraient envoyer leurs militaires pour une opération de paix", a-t-il indiqué.
La professeur de l'Université du Caire Nourhan el-Sheikh considère pour sa part que la position russe est perçue avec compréhension dans les pays arabes, notamment en Egypte.
"Le problème ne réside pas seulement dans les intérêts de la Russie en Syrie. Il réside en premier lieu dans le respect des principes fondamentaux de la politique mondiale", estime Mme el-Sheikh.
Selon elle, beaucoup apprécient l'attachement de Moscou à la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays de la région. Cependant, a souligné Mme el-Sheikh, les médias occidentaux cherchent à faire croire que des intérêts mercantiles poussent la Russie à soutenir le régime de Damas.
Le rédacteur en chef adjoint du quotidien égyptien Al-Massiya, Mohamed Salam, dénonce lui aussi l'attitude tendancieuse de certains médias.
"Aujourd'hui, il faut parler en premier lieu du rôle des Etats-Unis et de l'Occident dans le financement des organisations non-gouvernementales dans les pays arabes. Il s'agit d'une ingérence ouverte dans les affaires intérieures de ces derniers", a déclaré M. Salam à RIA Novosti.
Il a rappelé qu'un procès judiciaire se déroulait en Egypte contre ces ONG accusées d'avoir fomenté des troubles dans le pays.
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Manifestation contre le régime syrien au Caire
Les salafistes égyptiens n’ont pas tardé à rejoindre la manifestation.
“Nous exhortons le peuple égyptien à soutenir nos frères syriens dans leur djihad (guerre sainte, ndlr) contre le régime d’Assad”, ont indiqué les islamistes dans leur déclaration.
******* TUNIS - Le Conseil national syrien, principale instance de l'opposition syrienne, n'aura pas de représentation officielle à la Conférence des amis du peuple syrien qui doit se tenir le 24 février en Tunisie, a indiqué vendredi le chef de la diplomatie tunisienne.
Il n'y aura certainement pas de représentation officielle du CNS à la conférence, a déclaré Rafik Abdessalem lors d'une conférence de presse, reconnaissant que le sujet faisait débat. Chaque chose en son temps, a ajouté le ministre, souhaitant la constitution d'un groupe d'opposition qui ait une représentativité réelle.
La Tunisie a accueilli le premier congrès de l'opposition syrienne en décembre dernier mais n'a pas officiellement reconnu le CNS.
M. Abdessalem a confirmé que la Russie et la Chine, les deux pays qui s'opposent à la condamnation du régime syrien, étaient invités à cette conférence, qui devra adresser un message clair aux autorités pour qu'elles cessent la répression, les tueries et les assassinats.
Il n'y a pas lieu d'exclure ces deux pays, a-t-il déclaré, précisant que tous les membres de la Ligue Arabe, de l'Union européenne, quelques pays de l'Organisation de la conférence islamique, et les pays ayant de l'influence dans la région: Etats-Unis, Chine, Russie, Brésil, Inde devraient participer à la réunion.
Il s'agit d'appliquer le maximum de pression sur le gouvernement syrien pour qu'il cesse de tuer son peuple, a-t-il dit, répétant l'opposition de Tunis à toute intervention étrangère. La Tunisie ne sera jamais une plateforme d'intervention militaire dans un pays arabe, a-t-il martelé.
Il ne s'agit pas de porter préjudice à la souveraineté syrienne ni à son unité, a-t-il ajouté. Nous agissons dans le cadre des positions prises par la Ligue arabe, a-t-il dit.
Revenant sur la décision controversée début février par Tunis d'expulser l'ambassadeur --en réalité un chargé d'affaires-- syrien, il a indiqué qu'elle avait été prise après plusieurs avertissements et qu'elle s'appuyait sur des fondements éthiques.
Nous ne pouvions en aucun cas nous cantonner dans le mutisme et le silence, a-t-il déclaré, rappelant que l'expulsion du représentant syrien avait été décidée au lendemain d'un bombardement de Homs qui avait fait plus de 230 morts selon des militants syriens.
La situation en Syrie est critique et personne ne peut accepter de telles violations contre les droits de l'homme, a-t-il répété.
Ce qui se passe là-bas est une révolution légale pas très différente de ce qui s'est passé en Tunisie, une révolution pour la dignité et la liberté, a-t-il dit pour justifier le choix de son pays pour accueillir la conférence du 24 févier.
Lavrov : Non à l'ingérence dans les affaires d'un pays souverain…les peuples ont seuls le droit de décider de leur sort
17 Fév 2012 14h 13
Moscou / Le ministre russe des Affaires Etrangères, Serguei Lavrov, a déclaré qu'il ne fallait pas s'ingérer dans les affaires des pays souverains et que les peuples ont seuls le droit de décider de leur sort.
Dans un message, lu par le vice ministre russe des Affaires Etrangères, Mikhaïl Bogdanov, devant les participants au forum de Valdaï tenue à Sushi en Russie, Lavrov a souligné la nécessité de ne pas exploiter les récents développements relatifs au soi disant "printemps arabe" pour s'ingérer dans les affaires d'un pays souverain.
"Ces développements ne devraient pas faire détourner les regards du conflit arabo-israélien et des autres conflits qui pourrissent depuis longtemps le climat politique dans la région", a ajouté le chef de la diplomatie russe.
K.W
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HOMS – SYRIE – NOEUD PETROLIER
Renverser le régime d’Assad pour installer comme en Libye des Islamistes/Frères Musulmans /Al Qaeda reconvertis à l’idéologie des pétro dollars est donc devenu une priorité.
Le président al-Assad reçoit un message du président mauritanien et affirme que les réformes vont de pair avec le rétablissement de la sécurité
17 Fév 2012 / 14h11
Damas / Le président Bachar al-Assad a reçu un message du président mauritanien Mohammad Weld Abdel Aziz, relatif aux développements en cours en Syrie.
Le message a été remis par le premier ministre mauritanien, Moulay Weld Mohammad Laqzaf, au cours de sa rencontre ce matin à Damas avec le président al-Assad.
Au cours de cet entretien, le président al-Assad a fait un exposé de la situation en Syrie et de la campagne qui vise à semer le chaos dans le pays par tous les moyens. Il a également passé en revue la série de réformes politiques entreprises par l'Etat et qui va de pair avec le rétablissement de la sécurité et de la stabilité dans le pays.
Pour sa part, le premier ministre Laqzaf a considéré que la stabilité de la Syrie était indispensable pour celle de la région toute entière. "La Syrie est visée pour la rendre en miettes et pour faire éclipser son rôle historique dans la région", a-t-il ajouté.
K.W.
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14:41 17/02/2012
Syrie: Moscou prêt à rechercher une solution dans le cadre de l'ONU
La Russie est prête à rechercher une solution à la crise en Syrie dans le cadre de l'ONU, a déclaré vendredi le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch dans un communiqué mis en ligne sur le site du ministère.
"Nous sommes prêts à coopérer avec nos partenaires internationaux dans le cadre de l'ONU en vue de trouver une formule de règlement de la crise en Syrie qui serait acceptable pour tout le monde. Mais il faut déployer ces efforts au nom des intérêts du peuple syrien, de la paix et de la sécurité dans la région", a indiqué M.Loukachevitch.
L'Assemblée générale de l'ONU a adopté jeudi soir une résolution condamnant les autorités syriennes pour la répression militaire de l'opposition armée, et exhortant le régime de Bachar el-Assad à mettre fin à la violence.
La Russie et la Chine ont voté contre cette résolution reprenant les formules du projet de résolution ayant fait l'objet de leur veto au Conseil de sécurité des Nations unies le 4 février dernier.
Le document rejeté le 4 février "était unilatéral et rejetait toute la responsabilité de la situation sur le gouvernement syrien", a expliqué le diplomate
Les délégués de la Russie, de la Chine, de l'Iran, du Venezuela et de la Corée Démocratique : La résolution onusienne sur la Syrie cherche à imposer des solutions extérieures de la crise
16 Fév 2012
New York /
L'Assemblée générale des Nations Unies a voté en majorité sur un projet de résolution sur la situation en Syrie, présenté, au nom du groupe arabe, par le vice délégué de l'Egypte auprès de l'ONU. /137/ pays membres ont voté pour le projet, /12/ contre et /17/ se sont abstenus.
Parmi les pays qui ont voté contre le projet figurent la Russie, la Chine, l'Iran, le Venezuela, la Corée Démocratique et la Bolivie.
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La résolution appelle le gouvernement syrien à stopper ce qu'elle a signalé comme répression et violation des droits de l'homme et recommande la désignation d'un envoyé spécial de l'ONU en Syrie. Elle ignore en revanche les crimes commis par les groupes terroristes contre les citoyens et les forces de maintien de l'ordre et de l'armée et contre les biens publics et privés. Elle n'évoque pas en plus le rôle des pays qui appuient les terroristes en armes et en fonds.
Le délégué permanent de la Russie auprès de l'ONU, Vitali Tchourkine, a affirmé que la solution de la crise en Syrie exigeait le respect de deux principes essentiels à savoir arrêter la violence par toutes les parties et entamer un processus politique mené par les Syriens eux-mêmes.
Dans son allocution au cours de la séance de l'Assemblée générale des Nations Unies pour le vote sur le projet de résolution sur la Syrie, Tchourkine a souligné que cette résolution cherchait à imposer des solutions extérieures et à isoler la direction syrienne, ce que la Russie trouve inconvénient.
Il a affirmé que la Russie allait poursuivre ses efforts pour aider la Syrie à sortir de la crise actuelle en collaboration avec toutes les parties qui prennent en considération les intérêts du peuple syrien et respectent la paix et la sécurité régionales.
Pour sa part, le délégué de la Chine a indiqué que sont pays était pour une solution pacifique de la crise en Syrie parce que l'attisement de la crise va faire davantage de victimes innocentes.
A son tour, le délégué de la Corée Démocratique a fait noter que toute question relative à un pays membre de l'ONU, devrait être débattue conformément aux principes du respect de la souveraineté, de l'intégrité des territoires du pays et du non ingérence dans les affaires intérieures de ce pays.
"Etant donné que la Syrie est membre de l'ONU, elle ne devrait pas être l'exception de ceci", a ajouté le délégué de la Corée Démocratique.
Par ailleurs, le délégué du Venezuela, a affirmé que les puissances impérialistes et leurs alliés proposaient de renverser le régime politique en Syrie même si cela va coûter davantage de sang des Syriens.
"Ces puissances cherchent à reprendre le même scénario adopté en Libye en dépit ses éventuelles répercussions graves sur la paix et la sécurité mondiales", a ajouté le délégué vénézuélien.
Il a souligné que le projet de résolution onusienne nie le droit de l'Etat syrien à protéger son peuple et à garantir la paix et la sécurité dans le pays. "La résolution n'appelle pas les composantes de l'opposition syrienne à se distancier de l'opposition armée ni les pays à faire usage de leur influence pour empêcher les crimes commis constamment par les groupes terroristes", a-t-il martelé.
De son côté, le délégué de l'Iran, a affirmé que toute tentative de s'immiscer dans les affaires intérieures de la Syrie ne ferait qu'envenimer davantage la crise au double plan politique et social ce qui aurait des répercussions négatives sur la région.
Il a appelé à une focalisation sur le processus politique susceptible de renforcer l'unité nationale et de garantir la sécurité du pays et la prospérité du peuple syrien.
NEW YORK (Nations unies), 17 février - RIA Novosti
Moscou qualifie la résolution de l'Assemblée générale de l'Onu de tentative d'isoler les autorités syriennes et d'imposer la forme du règlement politique, a déclaré le représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies, Vitali Tchourkine.
"Le projet de résolution reflète des tendances qui nous inquiètent, à savoir essayer d'isoler les autorités syriennes, renoncer à tout contact avec eux, imposer la forme du règlement politique", a déclaré le diplomate russe, avant de qualifier le document de "non équilibré". La résolution a été adoptée jeudi soir par 137 voix pour, 12 contre et 17 abstentions.
La Russie a voté contre car ses amendements n'ont pas été inclus dans le texte. Moscou avait notamment proposé d'appeler toutes les forces de l'opposition syrienne à prendre leurs distances avec les groupes armés recourant à la violence et à mettre fin aux attaques contre les établissements publics.
La Chine n'a pas non plus soutenu le document.
Les décisions de l'Assemblée générale sont prises à la majorité simple des 193 membres et ne peuvent pas être bloquées.
Elles n'ont cependant qu'un caractère déclaratif.
Le 4 février, la Russie et la Chine, pays détenteurs du droit de véto au Conseil de sécurité, ont pour la deuxième fois bloqué l'adoption d'une résolution sur la Syrie.
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