Syrie: les médias américains s'attendent à une guerre civile

Les médias américains s'attendent à une guerre civile en Syrie et rendent la Russie coupable de l'aggravation du conflit dans ce pays secoué depuis près de 11 mois par un mouvement contestation sans précédent.

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WASHINGTON, 16 février - RIA Novosti

"Aucun accord international sur la Syrie n'est en vue pour le moment. Les forces de sécurité ne font que renforcer la campagne militaire dans les zones de concentration de l'opposition. Les pays du Golfe continueront à financer l'opposition, tandis que la Russie et l'Iran soutiendront le régime syrien (…), accélérant la transition vers une guerre civile à grande échelle", d'après la CNN.

La situation dans ce pays proche-oriental devient hors de contrôle, assurent les médias répétant les phrases employées lors de la couverture des événements en Egypte et en Libye.

1/ La CNN diffuse les images d'un garçon pleurant sur le corps sans vie de son frère,

2/ Fox News a mis en ligne les photos des funérailles de civils ainsi que les clichés de manifestations et de cadavres ensanglantés.

On peut constater que même les chaînes américaines ne se spécialisant habituellement pas dans la problématique internationale ont focalisé leur attention sur le thème de la Syrie.

"Les militaires mènent des attaques contre des quartiers pacifiques. Les violences les plus atroces ont été commises dans la ville de Homs", résume la CNN.

Cependant, l'administration américaine continue à s'abstenir de toute déclaration équivoque. Le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney a déclaré début février que Washington accordait une priorité au règlement politique.

Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime en place. Selon l'Onu, la répression de la révolte y aurait déjà fait plus de 5.400 morts. En outre, près de 2.000 policiers et militaires syriens ont été tués par des insurgés.

Craignant que le scénario libyen ne soit réédité en Syrie, la Russie et la Chine, pays détenteurs du droit de véto au Conseil de sécurité de l'Onu, ont bloqué le 4 février et pour la deuxième fois l'adoption d'une résolution sur la Syrie.

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