• SYRIE - Les terroristes ont ciblé le PSNS

    SYRIE - Les terroristes ont ciblé le PSNS

    Tandis qu’I-Télé nous entretient longuement de l’agression du faux-témoin Anouar Malek en France, en Syrie les amis locaux de la chaîne de désinformation continue de Canal+ continuent chaque jour d’assassiner des Syriens, et pas seulement des soldats et des policiers :

    hier le docteur Ali Haider, président du Parti social national syrien (PSNS, nationaliste pan-arabe syro-libanais, associé jusqu’à présent au Baas) a annoncé le meurtre de son fils Ismaïl par un groupe armé, un ami de la victime ayant également péri dans l’attaque, survenue mercredi 2 mai sur une route à l’ouest de Hama.

    Il s’agit là d’un assassinat évidemment ciblé, voulant toucher un des leaders politiques syriens opposés à tout ce que représentent ces bandes : l’obscurantisme wahhabite-salafiste, le terrorisme aveugle et religieux, l’ingérence et la déstabilisation étrangères.

    Dans un entretien téléphonique avec la télévision syrienne, Ali Haidar a déclaré que le sang de son fils, n’est pas plus cher que le sang des autres martyrs syriens qui sont tombés sur le champs national ou qui tomberont.

    Pour ramener la paix et la stabilité, Haidar s’est dit prêt à se sacrifier et à sacrifier le reste de sa famille, et il a appelé ceux qui portent des armes à revenir à la nation, et a appelé à une grande réconciliation nationale.

    Le PSNS participe aux élections législatives du 7 mai, associé au Parti de la Volonté populaire (ex-Parti communiste syrien) au sein du Front populaire du Changement et de la Libération (voir notre article « Et si on parlait un peu des législatives… », mis en ligne le 2 mai). Ali Haidar avait d’ailleurs été reçu par le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, à Moscou fin avril.

    On rapprochera ce meurtre de celui, survenu en octobre dernier, de Sariah Hassoun, dont le seul crime était d’être le fils de cheikh Ahmad Badr el -Dine Hassoun, Grand mufti sunnite de Syrie, et ferme soutien de la Syrie telle qu’elle est (voir notre article « Plus qu’un crime, une faute : le fils du Grand mufti de Syrie assassiné », mis en ligne le 3 octobre).

    Drapeau du PSNS

    Le « crime » de Bassel Rayya

    La folie meurtrière de ces « dingues de Dieu » (clairement pas « fous de démocratie ») n’épargne aucune catégorie de Syriens, pourvu qu’il s’agisse de personnalités non engagées dans la dissidence :

    - ainsi on apprend que Bassel Rayya, joueur de l’équipe nationale de basket-ball, a succombé aujourd’hui 3 mai à ses blessures, après avoir été criblé de six balles par une commando, la semaine dernière à Sahanaya, dans la banlieue de Damas.

    Il est vrai que Bassel (né en 1979 avait pris la parole, en novembre dernier, à un rassemblement pro-régime à Damas : il y avait notamment déclaré que la conscience politique du peuple syrien déjouerait toutes les conspirations étrangères, et que la désinformation des médias étrangers n’empêcherait pas ce peuple de poursuivre dans la voie des réforme. 

    Au moins les tueurs subventionnés par le Qatar ont de la suite dans leurs idées, et de la mémoire.

    En parlant de mémoire, nous n’avons malheureusement pu trouver que cette minuscule photo de ce sportif, tué pour avoir défendu son pays, comme un soldat.

    Telle qu’elle est, elle témoigne de sa jeunesse.

     

    http://www.infosyrie.fr/

    __________________________________________

     

    « SYRIE - De l’effet globalement positif des observateurs de l’ONUALERTE - Syrie: pour le chef des observateurs, l'armée doit faire le premier pas »
    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    Tags Tags : , , , ,