• TURQUIE - Que laisse le conseil d'Istanbul à Larsen et à Feltmann

    Damas /   L'agenda lancé par le Conseil d'Istanbul, en cas de son accès au pouvoir en Syrie, pour se faire commercialiser pose nombre de points d'interrogation sur son identité et ceux qui le promouvaient, d'autant que cet agenda verse dans l'intérêt d'Israël et des ennemis du projet de la résistance dans la région.

    28 Jan 2012


    "Le Conseil a parlé de son intention de réviser les accords signés entre la Syrie et le Liban, d'annuler le haut conseil syro-libanais, de faire le tracé des frontières entre la Syrie et le Liban, précisément dans la région occupée de Chabaa et de rompre avec Hezbollah, la résistance palestinienne et l'Iran, et de disposition de négocier avec l'entité sioniste", indique un rapport de SANA, lequel pose la juste question de savoir: que laisse le Conseil d'Istanbul à faire à Jeffrey Feltmann, à Thierry Rod-Larsen, à l'ambassade américaine à Beyrouth, à Samir Geagea et à Saad al-Hariri "qui travaillaient assidument pour rompre les liens entre la Syrie et les forces nationales libanaises et pour faire sortir le Liban du conflit arabo-israélien.

    "Arriver au pouvoir en Syrie sur les chars américains demande un prix fort élevé qui n'est point moins de changer l'identité de la patrie, d'estomper son rôle et de la transformer en outil impuissant entre les mains de l'étranger", indique le rapport.

    Sur un autre plan, et après la publication des rapports révélant que des équipes de renseignements turcs, français, israéliens et des pays du Golfe supervisent dans les territoires turcs des camps consacrés au recrutement et à la formation de mercenaires terroristes, la Turquie et les pays du Golfe ont tenu aujourd'hui à Istanbul une réunion afin d'examiner les actes commis par leurs bandes de terroristes contre le peuple syrien.

    Ils n'ont pas hésité à exprimer leur "préoccupation de l'augmentation du bilan des victimes civiles en Syrie", oubliant que les criminels qui perpètrent ces meurtres reçoivent les ordres de la part du conseil d'Istanbul en application d'un complot arabo-américano-occidental contre la Syrie et l'axe de la résistance.

    Le premier résultat de cette réunion était un nouveau cran d'escalade à l'encontre de Damas, à savoir la suspension de la mission d'observation arabe, ce qui confirme que des pays arabes, entre autres ceux du Golfe, continuent d'appuyer les bandes armées en Syrie.  

    Selon des analystes, cette complicité turco-golfe était mise à nue via la présence publique de diplomates turcs lors des réunions ministérielles arabes, durant lesquelles toutes les décisions hostiles à la Syrie ont été prises.

    La tenue de cette réunion suspecte intervient aujourd'hui après que Moscou a, de nouveau, affirmé son opposition au plan du conseil ministériel arabe, chapeauté par le Qatar et l'Arabie Saoudite et manipulé par les Américains et les Israéliens.

    A ne pas oublier ici les propos du ministre israélien de la Guerre, Ehud Barak, selon lesquels "les récentes décisions prises par la L.A. contre la Syrie étaient en harmonie avec la vision israélienne…les dirigeants arabes oeuvrent sur la même voie d'Israël contre la Syrie".

       A.A. & T. Slimani

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