• Turquie - Trois nouveaux Turcs demandent l'asile en Grèce après le putsch raté

    Trois nouveaux Turcs demandent l'asile en Grèce après le putsch raté

     AFP

    29/08/2016

    Trois Turcs arrêtés en Grèce la semaine dernière pour entrée illégale, y ont demandé l'asile, affirmant être en danger dans leur pays pour leurs liens avec le mouvement güléniste, auquel Ankara impute le putsch manqué de juillet, a indiqué lundi leur avocat.

    Les trois hommes, deux professeurs et un ingénieur, âgés d'une quarantaine d'année, sont arrivés en bateau sur l'île de Rhodes (sud-est de l'Egée) lundi dernier après avoir payé un passeur, selon leur avocat, Me Achilleas Konstantinidis. Arrêtés par la police et sous le coup d'une décision administrative d'expulsion pour entrée irrégulière en Grèce, ils ont formellement demandé l'asile vendredi, a précisé l'avocat auprès de l'AFP. Leur requête est suspensive quant à leur expulsion, a-t-il affirmé.

    Quatre autres Turcs, deux universitaires et leurs enfants selon les médias grecs, ont aussi été arrêtés pour entrée irrégulière la semaine dernière à Alexandroupolis, près de la frontière terrestre gréco-turque. Aucun détail n'était disponible lundi sur leur sort.

    Les trois de Rhodes, qui restaient lundi détenus sur l'île, affirment avoir fui la purge du régime turc contre le mouvement güléniste, a indiqué Me Konstantinidis. Ils nient toute implication dans la tentative de renversement du président Recep Tayyip Erdogan, a-t-il ajouté.

    Deux d'entre eux ont indiqué qu'ils étaient déjà dans le collimateur des autorités turques pour avoir travaillé avec des écoles affiliées au mouvement de Fethullah Gülen, un prédicateur installé aux États Unis et ex-allié du président Erdogan, qu'il accuse d'être le cerveau du putsch avorté du 15 juillet.

    Ces demandes d'asile s'ajoutent à celles déposées en juillet par huit militaires turcs qui avaient gagné Alexandroupolis le 16 juillet en hélicoptère. La Turquie a requis leur extradition, les accusant de participation au putsch, ce qu'ils nient.

    Leur sort relève de la justice grecque, a répété dimanche le ministre grec des Affaires étrangères, Nikos Kotzias, après un entretien privé en Crète avec son homologue turc Mevlut Cavusoglu, le premier depuis la tentative de coup d'État.

    Parmi les premiers pays à afficher un soutien au régime Erdogan après le putsch, la Grèce entend préserver la coopération avec son voisin, avec lequel elle entretient des relations délicates depuis des décennies, en particulier pour éviter une reprise des flux de réfugiés sur ses îles au départ des côtes turques.


     

    « RUSSIE SIBERIE OBLAST KEMEROVO ville construite par cosaques Novokouznetsk regards vidéos DOCUMENTS SEMITES - c'est quoi un sémite »
    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks