• 2012 - Personne ne veut prendre la Géorgie sous sa tutelle- elle était bonne pour attaquer la Russie c'est tout .

    Personne ne veut prendre la Géorgie sous sa tutelle
    28.09.2012, 16:29
           

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    Collage : La Voix de la Russie
    A la veille des élections au parlement de Géorgie les débats sont relancés sur la ligne extérieure du pays. Ainsi, le président en exercice M. Saakachvili et le Mouvement national uni cherchent activement à intégrer la Géorgie dans les structures de l’OTAN et de l’UE.

    Les travaillistes optent pour une autre voie. Ils proposent de se concentrer sur la politique intérieure et de renoncer à l’OTAN au nom de la conservation de l’intégrité du pays.

    Chaque année le Trésor de Géorgie dépense plus d’un million de $ aux activités du ministère de l’Intégration dans les structures européennes et nord-atlantiques.

    Le pouvoir en place voit dans la coopération avec l’OTAN presqu’une panacée contre tous les maux. C’est ce qu’a estimé le nouveau ministre de l’Intégration Tornike Gordadzé. Les citoyens de Géorgie ne partagent pas son avis, dit le chef de l’Institut de l’Eurasie à Tbilissi, Goulbaat Rtskhiladzé :

    La sécurité de la Géorgie ne peut pas être garantie par la seule orientation vers l’OTAN :

    • La Géorgie, plus précisément sa direction, s’est engagée dans la voie d’autodestruction. Quant au peuple, cette idée n’est pas aussi populaire, comme le dit la direction. Nous avons effectué un sondage national.
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    • Plus concrètes deviennent ces questions, plus négative est l’attitude des gens envers l’OTAN.
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    • Les gens ne veulent pas de bases militaires de l’OTAN dans le pays.
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    •  Ils raisonnent que cela recèle plus un danger pour la Géorgie, qu’apporte du bien.
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    • Au-delà de 80 % d’interrogés s’expriment pour l’intégrité territoriale, et non pour l’adhésion à l’OTAN.

    L’Amérique même cherche à prendre ses distances par rapport à la Géorgie, ajoute M. Rtskhiladzé. Puisque la politique des dirigeants actuels fait déjà promouvoir les idées de Washington au Caucase.

    L’Union Européenne est un autre vecteur de la politique extérieure de la Géorgie. Les Européens semblent faire des démarches importantes en vue d’un rapprochement avec la Géorgie.

    Or le programme « Partenariat oriental », lancé en 2009, laissent plutôt la Géorgie et d’autres ex-républiques soviétiques patienter à la porte de l’UE. L’unique raison pour accepter l’adhésion de la Géorgie à l’UE est d’affaiblir les positions de la Russie au Caucase, est persuadé Felix Stanevskiï, en charge de la section du Caucase à l’Institut de la CEI :

    • Les pays est-européens font activement promouvoir l’entrée de la Géorgie dans l’UE. Un groupe de pays rêvent de voir la Géorgie dans l’UE, comptant que cela affaiblira les positions de la Russie en Europe.

    Ce qui fait qu’on est en présence d’une situation paradoxale en Géorgie. Tbilissi officiel dit être prêt à coopérer à tous les niveaux avec les structures de l’OTAN et de l’UE, mais ni l’un, ni l’autre partenaire ne veut prendre sous sa tutelle un nouveau canard boiteux.


     note:

    Voici un pays qui a servi de Comptoir, de base militaire pour attaquer la Russie sans plus et endetté par l'Occident. Un pays qui pouvait s'en sortir seul au départ. Un gâchis car la Russie ne peut l'aider actuellement sans être accusée de vouloir se l'accaparer.

    vilistia


     

     

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