• Arménie : Valery Rachkine conseille aux autorités arméniennes d’expulser l’ambassadeur des États-Unis!

    Lifenews : Valery Rachkine conseille aux autorités arméniennes d’expulser l’ambassadeur des États-Unis!

    25 JUIN 2015

     

    Le vice-président du Comité central du KPRF, premier vice-président du Comité de la Douma d’Etat pour les nationalités Valery Rachkine a conseillé aux dirigeants arméniens de renvoyer l’ambassadeur américain Richard Mills pour incitation au désordre.

    http://kprf.ru/party-live/opinion/144152.html

    25/06/2015

    Cette déclaration a été faite après que les représentants de l’ambassade des Etats-Unis ont accusé les forces de l’ordre arméniennes d’utilisation démesurée de la force contre les manifestants.

    – En fait, dans l’ex-Union soviétique, il n’y a que deux Etats qui sont les vrais amis de la Russie – l’Arménie et la Biélorussie. Voilà pourquoi les Américains essayent à toute force d’arracher les derniers alliés de l’ex-Union soviétique, en essayant de lancer un nouveau coup d’Etat « de couleur » aux portes de notre pays – a déclaré aux « Izvestia » Rashkine. – Je souhaite que les Etats-Unis ne réussissent pas, mais à la place des autorités arméniennes, j’aurais déjà renvoyé l’ambassadeur-instigateur des États-Unis et serais allé négocier avec les manifestants, parce que leur indignation due à la détérioration de la situation socio-économique dans le pays est plus que justifiée.

    Il a été soutenu par un membre du Comité de la Douma pour les affaires internationales, Alexandre Babakov. Selon lui, la réaction de l’ambassade américaine interfère dans les affaires intérieures du pays.

    – Il n’y a rien de nouveau dans ces actions de l’ambassade des États-Unis vu les circonstances. Cette manière de réagir à des événements qui sont liés à la déstabilisation dans le pays jette une ombre sur eux. Je suis sûr que leur position ne peut pas changer radicalement la situation. Mais des institutions comme les ambassades doivent rester dans le cadre de leur compétence, – a-il-dit aux « Izvestia ».

    Les manifestations dans le centre d’Erevan, qui n’ont pas diminué depuis six jours, s’étendent à d’autres villes. Les manifestants exigent que la direction du pays abaisse le prix de l’électricité, dans le même temps ils refusent de former un groupe d’initiative pour rencontrer le président arménien Serge Sarkissian.

    Les manifestants soulignent que l’analogie avec le Maidan ukrainien n’est pas juste, parce que leur objectif n’est de ne pas renverser le gouvernement mais de réduire le coût des services de logement.

    Cependant, les experts notent que dans le cas d’Erevan, comme Kiev, on voit la main de Washington. Selon de nombreux analystes politiques, les Etats-Unis, à travers leurs ambassades, donnent le ton aux émeutes, et ne laissent pas s’instaurer un dialogue direct entre les parties en conflit. Ce scénario se répète successivement dans les pays post-soviétiques.

    Dans ce contexte, le voyage du secrétaire d’État adjoint, Victoria Nuland, en février de cette année en Arménie ne semble pas fortuit. Elle qui a soutenu les manifestants pendant le Maidan ukrainien, distribuant des cookies sur la place de l’Indépendance.

    Arrivée en Arménie, Nuland a rencontré des représentants de l’Etat et des ONG américaines.

    – Nous pouvons supposer que ce genre de contacts n’avait pas pour but d’appeler à la coopération avec le gouvernement – a dit Babakov.

    – Il ne faut pas se leurrer, presque toutes les « révolutions de couleur » ont commencé avec ce genre d’événements, mais ont pris un tour politique. Je pense que l’Arménie n’est pas à l’abri d’un tel scénario. Nous connaissons depuis longtemps le nombre d’organisations non-gouvernementales étrangères travaillant en Arménie. Il y a des centaines d’organisations, et la plupart d’entre elles tentent par divers moyens de soulever l’opinion publique en Arménie contre la Russie, faire pencher la société civile en Arménie en faveur d’un choix pro-occidental, – a déclaré le président du Comité du Conseil de la Fédération sur les affaires internationales Konstantin Kossatchev.

    – Il s’agit encore une fois de proposer à un pays souverain de choisir entre l’Est et l’Ouest, le Nord et le Sud, la Fédération de Russie et l’Union européenne. Nous savons comment ce choix a fait éclater l’Ukraine et continue de la déchirer. C’est un jeu politique injuste et inapproprié. Bien sûr, nous sommes préoccupés par ce qui se passe là-bas.

    Selon le politologue, directeur du Centre de services géopolitiques Valery Korovine, les «révolutions de couleur» dans l’ancienne Union soviétique ont toutes leur origine aux États-Unis.

    Selon l’expert, l’Arménie est incluse dans l’Union douanière et occupe une position stratégique pour les Etats-Unis, comme « elle est située dans l’isthme du Caucase, grâce auquel les Etats-Unis coupent la Russie de l’Iran. Ainsi, ils ne permettent pas l’accès de la Russie aux mers chaudes. En l’occurrence, l’Arménie est cruciale pour bloquer la Russie et créer dans le Caucase une section du cordon sanitaire qui nous entoure de tous les côtés « .

    Ayant déjà réussi à priver de leur souveraineté la Libye, l’Ukraine et d’autres pays, les ONG occidentales fonctionnent selon un scénario bien rodé. Leur but ultime – faire en sorte que les manifestations dégénèrent d’une manière radicale.

    Selon les analystes politiques, la possibilité d’un coup d’Etat en Arménie dépend de la fermeté de la direction actuelle. Si Erevan commence à douter de la justesse du choix de la CEEA (Communauté économique eurasiatique), c’est la fin de l’actuel gouvernement.

    Selon un sondage réalisé par Gallup International Association, environ 70% de la population de l’Arménie soutiennent la décision de se joindre à la CEEA, seulement 10% y sont opposés.

    Les participants de l’action du mouvement civil « Non au pillage » soulignent qu’à ce jour, ils ont une seule demande – annuler le décret du gouvernement, selon lequel le prix de l’électricité pour les ménages à partir du 1er août devrait croître de 17%. Les habitants d’Erevan font remarquer que les services publics sont déjà trop chers.

    Le mouvement de protestation, qui, selon les manifestants a été provoqué par la décision de la Commission de régulation des services publics en Arménie le 17 juin, a rapidement pris une couleur politique. A l’action pacifique sur la question sociale se sont joints des représentants de différents mouvements et partis d’opposition arméniens, en particulier, le Congrès national arménien, «patrimoine», «Arménie prospère» et d’autres. Et avec eux, sont apparus également des déclarations politiques contre le président sortant. Maintenant, dans la foule des manifestants on entend le slogan de démission du gouvernement.

    Le 23 juin les manifestants ont bloqué l’avenue Bagramian. Cependant, ils ont été dispersés par la police à l’aide de canons à eau. Les forces de l’ordre ont arrêté 237 participants du « Non au pillage. » Lors de la dispersion de la foule ont été blessés 11 policiers et 7 manifestants.*


    https://histoireetsociete.wordpress.com/author/histoireetsociete/


     

    « Grèce:Tsipras dégaine l'arme du référendum avant l'Eurogroupe de samediARMENIE TV direct manif 26 27 28 juin 2015 - la vieille civilisation dort 8h30 heure Paris »
    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks