• Attentats : La politique iranienne du prix à payer

    Attentats : La politique iranienne du prix à payer.

    La politique iranienne du prix à payer

    Les récents attentats terroristes sont probablement une tentative iranienne de redéfinir les règles du jeu contre Israël.

    Publié le : 

    14.02.12, 12:22 / Israel Opinion

    A la suite de l’élimination d’un expert nucléaire à Téhéran, j’ai écrit que peu importe de savoir qui est réellement derrière cela – ce qui importe vraiment, c’est que les Iraniens soient convaincus qu’il s’agit bien du Mossad israélien.

    La seule question qui subsistait alors, consistait à savoir quand ils essaieraient de prendre leur revanche, et c’est ce qui arrive à présent.

     

    En février 1992, Israël a assassiné le Directeur-Général du Hezbollah, à l’époque, Abbas Moussawi. L’opération fut un succès, mais, elle engendra une réponse violente du groupe chi’ite, qui s’est illustrée, entre autres choses, par l’attentat à la bombe contre l’ambassade israélienne à Buenos-Aires (1992).

     

    Les règles du jeu entre Israël et le Hezbollah étaient redéfinies :

     Prendre pour cible le ventre mou de l’organisation déclencherait automatiquement des attentats contre le ventre mou d’Israël :

    les missions israéliennes et les installations juives partout à travers le monde…  .

     

    Cette équation a dissuadé Israël de tenter de frapper des personnages centraux du Hezbollah, jusqu’à la Seconde Guerre du Liban (2006), 

    - puisque son Directeur Général Hassan Nasrallah est devenu une cible légitime, à cette époque [et vit, depuis, lors dans un bunker entouré de 150 gardes du corps pour un tarif mensuel de 2 millions de $ cons&crés à sa seule sécurité personnelle].

    En 2008, le Commandant de la branche militaro-terroriste, Imad Moughniyeh était assassiné en plein cœur de Damas par des agents du Mossad et d’autres forces supplétives, selon des rapports et médias étrangers.

     

    Les récents attentats constituent une tentative iranienne de redéfinir, une fois encore, les règles du jeu –exactement comme le fit Moughniyeh au début des années 1990, lorsqu’il envoya ses hommes faire sauter l’ambassade israélienne dans la capitale Argentine [puis les locaux de l’association caritative AMIA, en 1994].


     Jusqu’à présent, c’est Israël qui gagne.

     

    Le Hezbollah a juré de venger la mort de Moughniyeh, “même si cela devait prendre 100 ans », pourtant les derniers évènements ne devraient pas être isolés des derniers développements en Iran.

    Il n’est pas étonnant que les disparitions subites de scientifiques – qui retardent les progrès du programme nucléaire iranien et provoquent un grand embarras pour le régime de Téhéran

    – aient poussé le régime des Ayatollahs à utiliser le même modus operandi pour attaquer Israël, puisqu’ils sont persuadés que c’est Israël qui les a éliminés. 

    L’attentat en Inde, où un motocycliste a collé un engin explosive magnétique à un véhicule était une tentative (infructueuse, D.ieu merci) d’imiter le modus operandi utilisé pour éliminer des scientifiques iraniens.*

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    Les Etats-Unis ont démenti leur implication dans ces assassinats ciblés, tentant ainsi de protéger leurs concitoyens des représailles iraniennes. Israël n’a pas répondu à ces accusations, à l’exception notable du faible démenti du Président Shimon Peres.

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    Par-dessus le marché, certaines personnalités politiques israéliennes ont fait des allusions à ce sujet, en risquant de stimuler la motivation de l’Iran à prendre sa revanche.

    Israël, également, à l’instar des Etats-Unis, aurait dû diffuser un démenti décisif. Nous ne devrions pas avoir à nous montrer toujours plus forts et plus courageux.

    La morale de toute cette histoire, c’est que la guerre secrète attribuée à Israël contre l’Iran et le Hezbollah se poursuit à plein régime.

    A l’heure qu’il est, Israël gagne par K.O, mais nous ne devrions pas sous-estimer la détermination et les capacités de l’adversaire. Ce à quoi nous avons assisté, jusqu’à présent, ne peut être que le début de la partie.

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    http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4189465,00.html

    Ronen Bergman  / Adaptation : Marc Brzustowski

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