• DEBKAfile - La trêve à Gaza reportée. L’Egypte veut inclure le Sinaï. Téhéran nourrit la violence.

    DEBKAfile - La trêve à Gaza reportée. L’Egypte veut inclure le Sinaï. Téhéran nourrit la violence.

     Les efforts combinés égypto-israélo- palestiniens, via le Hamas, visant à négocier un cessez-le-feu précoce dans l’actuel cycle de violence palestino-israélienne se cognent à plusieurs obstacles déterminants, ce lundi 12 mars :


    les sources du renseignement de Debkafile révèlent une exigence du Caire pour que tout accord de trêve comprenne un engagement ferme du Hamas et du Jihad Palestinien, de retirer leurs forces du Sinaï et d’arrêter d’utiliser la Péninsule à des fins d’opérations terroristes contre Israël.


    Les dirigeants de la Junte militaire en Egypte sont résolus à faire bon usage de cette occasion qui leur est offerte, pour chasser les terroristes et restaurer leur contrôle sur le Sinaï.

     

    Cela dit, les dirigeants palestiniens, y compris le Hamas, feignent l’innocence, prétendant devant le médiateur égyptien, le Général Murad Muwafi, chef des renseignements, qu’ils ne disposent d’aucune présence armée dans le Sinaï et qu’ils ne se permettraient jamais de porter atteinte à la souveraineté de l’Egypte.

     

    Après quatre jours de violence à Gaza, cette impasse a mené les efforts de médiation dans le mur. Les sources militaires de Debkafile rapportent qu’accéder à l’exigence du Caire contraindrait les organisations terroristes palestiniennes à démanteler l’infrastructure logistique, opérationnelle et militaire qu’ils ont bâti dans le Sinaï.


    Le Hamas a, même, transféré toutes ses fabriques d’armes, y compris de missiles, de la Bande de Gaza où elles étaient vulnérables aux attaques israéliennes, vers des localisations sécurisées dans le nord du Sinaï, proches de ses installations d’entraînement.

     

    Cette tactique a bien fonctionné : la plupart des installations militaires du Hamas ont été mises hors de portée des bombardements de l’air force israélienne dans l’actuel cycle de violence, parce qu’aucune n’est demeurée dans la Bande de Gaza, excepté pour alimenter des positions d’avant-garde.

     

    L’ultimatum égyptien requerrait que le Hamas ramène son appareil militaire et de production d’armement dans la Bande de Gaza et que le Jihad Islamique évacue ses réseaux terroristes, chargés de commettre des attentats transfrontaliers, comme celui d’août dernier, tuant 8 Israéliens, alors qu’ils étaient, précisément, en train de préparer une suite de même acabit.

     

     

    Un autre obstacle sur la voie d’un cessez-le-feu, c’est le refus de l’Egypte de tenir des pourparlers directs, voire même indirects, avec le Jihad Islamique, le supplétif palestinien de Téhéran.

    Le Général Muwafi a lancé ses efforts de médiation en direction du Hamas, un exercice parfaitement inutile, puisque c’est le Jihad Islamique qui est en train de lancer des missiles.

     

    Mais, jusqu’à présent, ses dirigeants ne montrent aucun signe qui laisserait entendre qu’ils sont prêts à accepter une trêve, ce qui reste très improbable qu’ils fassent, aussi longtemps que Téhéran souhaitera que la violence se poursuive.

     

    L’affrontement à Gaza est, par conséquent, en train d’évoluer vers un conflit militaire entre Israël et l’Iran. Le Hamas, trouvant de plus en plus difficile de rester sur le banc de touche, a appelé toutes les factions palestiniennes lundi, à s’unir en serrant les rangs contre « l’agression sioniste ». Le Hamas s’est aligné sur la condition sine qua non du Jihad, qu’une trêve doit être conditionnelle à des garanties israéliennes d’interrompre ses éliminations ciblées contre les chefs terroristes recherchés.

     

     

    Jusqu’à présent, le Hamas tente encore de faire pression sur l’Egypte et Israël pour qu’ils acceptent ses termes en vue d’un cessez-le-feu.


    Leur échec conduirait inévitablement la faction dirigeante à Gaza à se jeter dans la bataille contre Israël. A moins que ces circonstances n’entraînent un changement radical, le million d’Israéliens confinés aux abris n’ont aucune raison de s’attendre à une réduction des attaques de missiles contre leurs maisons et leurs écoles – mais plutôt à tout l'inverse :


    - le conflit semble bien monter crescendo.

     

    DEBKAfile  Reportage exclusif  12 mars 2012, 12:55 PM (GMT+02:00) 

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    VILISTIA -DEBKAFILES - Rapports forces  politiques -militaires / israël- Palestine--Iran - mars 2012

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