• DEBKAfile -Netanyahou à Obama : nous ne pouvons attendre plus longtemps, l’Iran n’a pas un, mais dix Fordow

    DEBKAfile -Netanyahou à Obama : nous ne pouvons attendre plus longtemps, l’Iran n’a pas un, mais dix Fordow

     Un sombre Binyamin Netanyahu, seul face à la menace iranienne

    Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a galvanisé les 14 000 chers délégués du lobby pro-israélien à plusieurs reprises – particulièrement lorsqu’il leur a fait la promesse, lundi soir 5 mars, que : « Jamais plus notre peuple n’aura à vivre à l’ombre d’un risque majeur d’anéantissement ».

     

    Un peu plus tôt, le Président Barack Obama et lui-même ont rompu avec la rhétorique classique et ont pu avoir un bref échange privé, au cours de leur longue rencontre de trois heures, à laquelle assistaient leurs conseillers pour en passer aux faits de leurs argumentaires, et savoir comment et quand mettre un terme à la course de l’Iran vers la bombe nucléaire.

     

     

    Les sources de Debkafile à Washington dévoilent quelques-uns de leurs commentaires.

     

    Tout en réitérant publiquement qu’il restait encore une fenêtre permettant une résolution diplomatique du problème, Obama a admis en privé à Netanyahou, que le site souterrain d’enrichissement d’uranium de Fordow ne pouvait plus être détruit par des bombes et des missiles ;


    - les Commandants de l’armée américaine affirment que tout ce qui peut être fait, consisterait à bloquer les conduits d’aération de cette installation souterraine et d’étouffer lentement son personnel à l’intérieur. Du temps pour plusieurs frappes serait nécessaire pour le réaliser.  

     

    Netanyahou : l’Iran ne construit pas un Fordo, mais dix. Nous ne pouvons plus attendre plus longtemps.


    En d’autres termes, le discours sur de possibles fenêtres d’ouverture et consistant à donner du temps supplémentaire est tout-à-fait discutable.

     

    Obama : Nous ne disposons pas de renseignement prouvant que l’Iran ait pris la décision finale de poursuivre sur la voie de l’arme nucléaire.

     

    Netanyahou : le temps qui reste s’épuise.

     

    Les sources de Debkafile à Washington réfutent les reportages des medias disant que le Premier ministre aurait assuré au Président qu’Israël n’avait pas encore décidé d’attaquer les sites nucléaires iraniens, signifiant par là qu’il aurait offert au Président le temps qu’il veut pour constater si la diplomatie et les sanctions fonctionnent.

     

     

     Nos sources rapportent, au contraire, qu’il a insisté sur le fait qu’Israël opère sur la base d’un calendrier bien plus court que celui dont disposent les Etats-Unis.

     

    Puis, dans son discours devant l’AIPAC, il a remis les pendules à l’heure directement, en déclarant qu’Israël « ne pouvait pas se permettre d’attendre plus longtemps » et a loué le Président pour avoir affirmé qu’Israël était tout-à-fait habilité à « se défendre lui-même et par ses propres moyens ». Le véritable sujet du débat, c’est : que représente : « ne plus avoir beaucoup de temps » ? Mais une chose est claire : Israël n’attendra pas au-delà de 2012 ni la fin des élections présidentielles américaines de novembre.

     

    “Israël a attendu six ans que les sanctions arrêtent l’Iran », a-t-il déclaré devant l’auditoire de l’AIPAC, mais elles ont échoué.

     

    Il a produit en public deux documents datant de 1944, en réponse au point de vue largement répandu, selon lequel Israël est trop court dans ses capacités à détruire les installations nucléaires iraniennes et que l’attaque aurait des conséquences désastreuses pour la région et le monde.

     



    L’un de ces documents était un appel du Congrès Juif Mondial au Département d’Etat américain, pour que les Américains bombardent les voies ferrées menant au camp de la mort d’Auschwitz.

    Le second était un rejet de l’appel du CJM, expliquant que de détourner une puissance aérienne de grande ampleur hors du front primordial américain déclencherait «  des actions encore plus revanchardes de la part des Allemands ».


    Netanyahou a suscité des acclamations nombreuses, quand il a déclaré : « En tant que Premier ministre israélien, je ne laisserai jamais mon peuple vivre à nouveau dans l’ombre de l’anéantissement ! Plus Jamais ça ! ».

     

    La visite du Premier Netanyahou à Washington n’a pas résolu les divergences entre Israël et l’Administration Obama, à savoir si, quand et par quelle force militaire devrait se réaliser la mission de mettre à bas l’Iran nucléaire.

     

     

    Par conséquent, aucun communiqué conjoint ni aucune déclaration n’a suivi leur rencontre à la Maison Blanche, à laquelle assistait également le Conseiller à la Sécurité Nationale de la Maison Blanche, Tom Donilon et le conseiller à la sécurité du Premier ministre, Yaakov Amidror.

     

     

    Mais il a fait une puissante déclaration aux Juifs Américains leur demandant de se rassembler derrière sa conviction qu’une bombe nucléaire entre les mains de l’Iran met en péril, non seulement la survie d’Israël, mais, s’il n’en était pas empêché, qu’elle permettrait à Téhéran de l’employer dans une forme ou une autre d’arme de terreur contre toute nation dans le monde.


    On doit, par conséquent, s’attendre à une attaque israélienne contre l’Iran à un moment ou un autre, au cours de ces prochains mois.  Avant d’en terminer avec ses cinq jours dans la capitale américaine, Netanyahou rencontre le porte-parole du Congrès, John Boehner et d’autres dirigeants du Congrès, dans l’espoir d’obtenir un soutien à sa stratégie face à l’Iran nucléaire.

     

    DEBKAfile Reportage spécial 6 mars 2012, 8:28 AM (GMT+02:00) 

    http://www.debka.com/article/21797/


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