DEBKAFILES - La sorcière Clinton en TROTO boit de trop

Clinton: La Syrie est au bord de la catastrophe, alors que les rebelles progressent. La région en danger.

 Hillary Clinton avertit d’une catastrophe pour la région ( note perso : elle va poser ces bombes elle-même !!!!! )

“Il reste encore une chance de sauver l’Etat syrien d’un assaut catastrophique qui pourrait être très dangereux, non seulement pour la Syrie, mais pour la région entière », a déclaré la Secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton à Tokyo, dimanche 8 juillet.

Elle n’a pas souhaité développer, mais a souligné un peu plus tôt : « … L’opposition devient plus efficace dans la défense d’elle-même et passe à l’offensive contre l’armée syrienne ».

Les sources militaires de Debkafile remarquent que le langage dépassant toutes les bornes qu’elle a employé intervient à un moment-charnière pour le conflit syrien :

• les rebelles conquièrent de plus en plus de territoire et ne se contentent pas d’encercler Damas, mais combattent à l’intérieur même de la capitale.

• Pour sauver sa peau, le régime Assad, qui contrôle encore l’armée à l’extérieur de Damas, pourrait, dans un geste de désespoir, ouvrir ses arsenaux et déployer ses armes de destruction massive, dans une tentative de déloger les rebelles, tout en répandant les flammes vers d’autres parties de la région, à commencer par Israël.

Des sources du Golfe persique ont révélé dimanche qu’à l’intérieur de la capitale, l’armée syrienne ne déplace plus de troupes au moyen de convois militaires, par crainte d’en faire la cible d’attaques rebelles.

Ils transitent désormais dans des véhicules civils banalisés. Certains officiers préfèrent rester sur la base par crainte d’être assassinés ou kidnappés en retournant à leur domicile.

Clinton n’a pas expliqué de quelle façon les rebelles se sont soudain montrés capables, au cours des tous derniers jours, de développer leurs capacités d’ubiquité, d’augmenter leurs effectifs et le niveau de leur organisation militaire – ni où ils ont pu se procurer des armes nécessaires pour leur offensive systématique contre l’armée syrienne.

Selon les sources militaires et du renseignement de Debkafile, la Turquie, l’Arabie Saoudite et le Qatar ont substantiellement augmenté le flux de munitions en direction des rebelles. Ils parviennent à joindre les rebelles à l’intérieur même de la Syrie, de même que les futurs combattants entraînés dans les installations militaires turques.

• Leurs effectifs se sont, en outre, élevé à 50 000 hommes armés qui sont efficacement organisés en 17 brigades. 260 unités militaires combattent à l’intérieur du pays, chacune constituée d’un à deux bataillons, dont la plupart regroupent de 1000 à 1500 hommes – tout dépendant du théâtre de guerre où elles opèrent. Certaines brigades comportent jusqu’à 3000 hommes.

Aux environs de la première semaine de juillet, l’armée rebelle a mis en place un système logistique efficace :

1.L’Armée Syrienne Libre a réussi à établir une présence géographique dans toutes les provinces de la Syrie, restreignant les contacts entre les régions à fortes minorités (Kurdes et Druzes) qui restent en dehors du conflit, et la région alaouite, favorable au régime.

2.  Un Commandement régional est devenu opérationnel dans toutes ces provinces (260). Il est équipé de communications de haute-technologie, relayant entre elles les provinces et relié au Haut-Commandement de l’ASL en Turquie.

3.  Un réseau de trafic d’armes clandestin bien organisé a transféré des armes d’un centre de commandement à l’autre, autant que requis pour les attaques localisées contre l’armée syrienne et les forces de sécurité. Ce « pipeline » est alimenté par des fournisseurs turcs, saoudiens et qataris, à travers la Jordanie, l’Irak, le Liban et la Turquie.

4.   Un “conseiller militaire” est en poste dans chaque centre de commandement provincial. Il s’agit, habituellement, d’experts des forces spéciales détachés principalement, des armées britanniques, françaises, saoudiennes et qataries.

Jusqu’au mois dernier, les rebelles combattaient essentiellement pour sanctuariser une bande de terre stratégique, allant d’Idlib dans le nord à Deraa, vers le Sud, dans le but de  confiner les forces du régime à Damas et ses affidées alaouites dans l’ouest et le centre, et les couper du reste du pays.

Cet objectif a, désormais, été abandonné. Aujourd’hui, les forces anti-Assad se concentrent sur un unique objectif : le renversement du régime.

DEBKAfile Reportage spécial 8 juillet 2012, 12:26 PM (GMT+02:00)

http://www.debka.com/article/22162/Clinton-Syria-on-brink-of-catastrophe-as-rebels-advance-The-region-in-danger