• DOSSIER BIRMANIE AU 17 11 2012 - L'OCI appelle à sauver la minorité musulmane Rohingya de Birmanie d'un génocide (©AFP / 17 novembre 2012 11h59)


    DOSSIER BIRMANIE


    L'OCI appelle à sauver la minorité musulmane Rohingya de Birmanie d'un génocide 

    (©AFP / 17 novembre 2012 11h59)


    DJIBOUTI - L'Organisation de la Coopération islamique (OCI) a appelé samedi à Djibouti les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU à sauver d'un génocide la minorité musulmane Rohingya de Birmanie, considérée comme l'une des plus persécutées du monde.

    ( note vilistia - l'OCI est amenée dans le futur certainement à un avenir prometteur pour  défendre les musulmans - La  Ligue Arabe étant vouée à mourir sûrement ).

    A l'occasion de la visite historique que doit effectuer lundi le président américain Barack Obama à Rangoun, nous attendons des Etats-Unis qu'ils portent un message fort au gouvernement de Birmanie pour qu'il protège cette minorité, a déclaré Mahamoud Ali Youssouf, ministre djiboutien des Affaires étrangères et président en exercice de l'OCI.

    Rangoun avait refusé mi-octobre l'ouverture d'une représentation de l'OCI en Birmanie, où des violences entre bouddhistes de l'ethnie rakhine et Rohingyas ont fait au moins 90 morts en trois mois dans l'ouest du pays, et où les forces de l'ordre sont également accusées d'abus contre cette minorité.

    Ce qui se passe là-bas est un génocide, a estimé M. Ali Youssouf, s'exprimant lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion des chefs de la diplomatie des pays membres de l'OCI à Djibouti.

    Nous pensons que les Etats-Unis et les autres membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (...) devraient agir rapidement pour sauver cette minorité, soumise à une politique oppressive et à un génocide, a-t-il ajouté.

    Le secrétaire général de l'OCI, le turc Ekmeleddin Ihsanoglu, a lui aussi appelé la communauté internationale à agir pour faire cesser le nettoyage ethnique de cette minorité musulmane.

    Le dernier sommet de l'OCI, réuni en août à la Mecque (Arabie Saoudite), avait décidé de saisir l'Assemblée générale de l'ONU du cas de cette minorité, considérée comme l'une des plus persécutées du monde par les Nations-Unies.

    Parlant un dialecte similaire à celui qui est parlé au Bangladesh, les quelque 800.000 Rohingyas de Birmanie sont considérés par le gouvernement et de nombreux Birmans comme des immigrants illégaux et ne sont pas reconnus comme citoyens birmans.


    (©AFP / 17 novembre 2012 11h59)



    Les violences communautaires en Birmanie sont une tragédie internationale (©AFP / 15 novembre 2012 08h54)

     NEW DELHI - Aung San Suu Kyi a qualifié jeudi d'énorme tragédie internationale les violences meurtrières entre bouddhistes et musulmans dans l'ouest de la Birmanie et a appelé à mettre un terme à l'immigration illégale venant du Bangladesh.

    Interrogée sur la chaîne d'informations NDTV, l'ex dissidente birmane devenue chef de l'opposition, en visite en Inde, a déclaré ne pas s'être exprimée au nom de la minorité musulmane des Rohingyas qui vivent des deux côtés de la frontière, dans une volonté de promouvoir la réconciliation après les violences.

    Des affrontements entre bouddhistes et musulmans ont fait au moins 180 morts depuis juin dans l'Etat Rakhine (ouest de la Birmanie) et plus de 110.000 déplacés, principalement des Rohingyas, considérés par l'ONU comme l'une des minorités les plus persécutées de la planète.

    Des milliers de maisons ont été brûlées.

    N'oubliez pas que les violences ont été commises par les deux camps, c'est pourquoi je préfère ne pas prendre position et je veux aussi travailler à la réconciliation, a déclaré la prix Nobel de la paix, qui a déçu ses partisans à l'étranger avec sa réaction en demi-teinte aux violences ethniques.

    Y a-t-il encore beaucoup d'immigration illégale via la frontière (avec le Bangladesh)? Nous devons y mettre un terme sinon le problème n'aura jamais de fin, a-t-elle ajouté.

    Les 800.000 Rohingyas confinés dans l'Etat Rakhine, privés de nationalité par l'ancienne junte birmane, sont vus par la plupart des Birmans comme des immigrés illégaux du Bangladesh, un ostracisme qui alimente un racisme quasi-unanime à leur encontre.

    Il y a des querelles sur le fait de savoir s'ils sont de vrais citoyens en vertu de la loi ou s'ils sont arrivés en tant que migrants du Bangladesh, a-t-elle dit.

    La plupart des gens semblent penser qu'il n'y a qu'un seul pays impliqué dans ce problème frontalier. Il y a deux pays. Il y a le Bangladesh d'un côté et la Birmanie de l'autre et la sécurité à la frontière est sans aucun doute de la responsabilité des deux pays, a estimé Aung San Suu Kyi.

    Les violences communautaires dans l'ouest de la Birmanie et la situation de la minorité musulmane des Rohingyas seront au menu de la visite du président américain Barack Obama dans le pays la semaine prochaine, a déclaré mercredi la secrétaire d'Etat Hillary Clinton.

    Il va de soi que nous attendons des autorités birmanes qu'elles garantissent la sécurité et la protection de toutes les populations de la région et agissent promptement à la fois pour mettre fin aux violences et pour enquêter, et traduire les responsables en justice, a déclaré Mme Clinton.

    (©AFP / 15 novembre 2012 08h54)


    Les voisins de la Birmanie appelés à porter secours aux réfugiés rohingyas

    • L'ONU en posture - A t-elle accompagné la demande l'OCI :
    • La Birmanie refuse un bureau à l'organisation des pays musulmans

    On le sait, le gouvernement birman est une pôtiche de l'Occident. Les grandes manoeuvres ont commencé dans les  océans indien et Pacifique.

    Vilistia

    Violences en Birmanie: des milliers de déplacés affluent vers les camps


    DACCA - L'ONU a appelé jeudi les voisins de la Birmanie à accueillir les Rohingyas qui fuient les violences dans l'ouest du pays et à coopérer en matière de sauvetage en mer, alors qu'un bateau en partance pour la Malaisie a coulé dans le golfe du Bengale.


    Nous appelons les pays à garder leurs frontières ouvertes, à assurer un accès en toute sécurité et à fournir toute l'assistance possible, a déclaré Vivian Tan, porte-parole du Haut commissariat pour les réfugiés des Nations unies (HCR). Le plus important est qu'ils aient un endroit sûr pour accoster.

    Les affrontements entre bouddhistes de l'ethnie rakhine et les membres de la minorité musulmane apatride des Rohingyas ont fait près de 180 morts et plus de 100.000 déplacés, principalement des musulmans, depuis juin, dans l'Etat Rakhine (ouest de la Birmanie).

    Les Rohingyas sont considérés par l'ONU comme une des minorités les plus persécutées de la planète et par la plupart des Birmans comme des immigrés illégaux venus du Bangladesh.

    Ils sont quelque 800.000 à vivre en Birmanie. Mais des décennies de discrimination ont poussé des centaines de milliers d'autres à quitter le pays et les récentes violences risquent d'intensifier cet exil, selon les experts.

    Le Bangladesh, frontalier de l'Etat Rakhine, a longtemps été une destination de choix des Rohingyas, mais Dacca, qui estime en abriter déjà quelque 300.000, ne veut plus les accueillir. Ils se lancent donc de plus en plus dans la difficile traversée maritime vers la Malaisie.

    Selon l'ONG The Arakan Project, qui milite pour les Rohingyas, au moins quatre bateaux de réfugiés sont partis ces derniers jours vers le pays musulman.

    L'un d'entre eux, surchargé, a fait naufrage dimanche, selon la police bangladaise, et les autorités du Bangladesh ont demandé jeudi à des pêcheurs en activité dans le golfe du Bengale de rechercher quelque 130 passagers disparus.

    C'est une tragédie, a commenté James Lynch, coordinateur pour l'Asie du sud-est du HCR, consterné par ce naufrage. Des réseaux de trafiquants sans scrupule exploitent le désespoir de gens qui font face à la violence et à la pauvreté, leur promettant une porte de sortie qui finit trop souvent au fond de la mer.

    L'agence onusienne a également appelé les pays de la région à coordonner plus étroitement les opérations de sauvetage en mer.

    Selon le lieutenant Badruddoza, responsable des garde-côtes à Teknaf, à l'extrême sud-est du Bangladesh, aucune opération de recherche n'a été lancée après le naufrage, faute de précisions sur son lieu exact.

    Seuls six rescapés ont été retrouvés au Bangladesh, dont l'un, âgé de 24 ans, a été placé en détention. Selon The Arakan Project, sept autres passagers ont rejoint la Birmanie.

    Maintenant qu'ils sont constamment repoussés au Bangladesh, la Malaisie est devenue le nouvel eldorado des Rohingyas. Elle en compte déjà 24.000 enregistrés auprès du HCR, mais ils pourraient y être deux fois plus nombreux, selon les leaders rohingyas.

    Kuala Lumpur ferme largement les yeux, sans pour autant offrir aux réfugiés du statut légal qui leur donnerait accès aux soins ou à l'éducation, selon les militants.

    La Malaisie doit se préparer à plus d'arrivées et fournir aux réfugiés l'accès aux services de base, a réclamé à cet égard Sharuna Verghis, co-fondatrice de l'organisation malaisienne Health Equity Initiative, qui aide les réfugiés.

    C'est une crise humanitaire. C'est pourquoi il faut une solution régionale et une partie de cette solution est que chacun doit faire sa part, a-t-elle ajouté, appelant la région à la générosité.


    (©AFP / 01 novembre 2012 13h09)


    Birmanie: les violences risquent de mener à des actes terroristes

    Les affrontements entre les deux communautés sont susceptibles de se transformer de violences classiques en actes terroristes armés, après des attaques contre les forces de sécurité avec des armes artisanales, a-t-il indiqué dans une déclaration postée sur le site internet du président.

    Il a précisé que 180 armes à feu artisanales avaient été saisies et que plusieurs personnes avaient été arrêtées pour les avoir fabriquées.

    Après des semaines d'accalmie dans l'Etat Rakhine placé sous état d'urgence depuis de premiers affrontements en juin, des violences ont de nouveau éclaté le 21 octobre entre bouddhistes de l'ethnie rakhine et musulmans de la minorité apatride des Rohingyas.

    Cette nouvelle vague de violences a fait 89 morts et 136 blessés, a précisé le gouvernement. Plus de 5.000 maisons ont également été détruites, faisant plus de 32.000 sans-abri.




    Beaucoup des victimes de ces affrontements ont été touchées par balle et les autorités ont reconnu avoir tiré dans la foule pour empêcher des attaques.

    Certaines organisations locales et internationales sont impliquées dans les violences ainsi que des organisations politiques, a d'autre part indiqué le gouvernement, sans préciser à quels groupes il faisait référence, mais promettant d'agir fermement contre ceux qui ont incité aux violences.

    Ces affrontements opposent, dans un des Etats les plus pauvres du pays, deux communautés entre lesquelles les tensions existent depuis des décennies et qui ont plongé dans la violence en juin, avec un bilan officiel total de près de 180 morts, un chiffre vraisemblablement sous-évalué, selon les organisations de défense des droits de l'Homme.

    Quelque 800.000 Rohingyas, considérés par l'ONU comme une des minorités les plus persécutées de la planète, vivent confinés dans l'Etat Rakhine. Le gouvernement et une grande partie des Birmans les considèrent comme des immigrés illégaux venus du Bangladesh voisins.

    Surin Pitsuwan, secrétaire général de l'Association des Nations d'Asie du sud-est (Asean) dont la Birmanie fait partie, avait mis en garde mardi contre un risque de déstabilisation de la région si le désespoir des Rohingyas les poussaient à se radicaliser.

    La Birmanie pense qu'il s'agit d'une affaire intérieure, mais votre affaire intérieure peut devenir la nôtre du jour au lendemain si vous ne faites pas attention, avait-il déclaré, notant que Naypyidaw avait refusé une offre de discussion avec l'ONU et l'Asean.

    Les premiers affrontements de juin avaient d'autre part déjà déplacé quelque 75.OOO personnes, en grande majorité des Rohingyas, dont la plupart vivent toujours dans des conditions misérables dans des camps autour de Sittwe, capitale de l'Etat Rakhine.

    Avec le nouvel afflux de plusieurs milliers de déplacés vers ces camps déjà surpeuplés, le Haut commissariat pour les réfugiés des Nations unies (HCR) avaient prévenu mardi qu'ils avaient dépassé leurs capacités en terme d'espace, d'abris et d'approvisionnement de base tel que nourriture et eau.

    Alors que des centaines de milliers de Rohingyas vivent déjà en exil, les ONG s'attendent dans les prochains mois à une augmentation des départs en bateau vers la Malaisie, nouvelle destination de choix de ces apatrides.

    Mercredi, la police bangladaise a indiqué qu'une embarcation à destination de la Malaisie, transportant notamment des Rohingyas, avait coulé dans le golfe du Bengale. Six personnes ont été secourues et environ 130 sont portées disparues.


    (©AFP / 31 octobre 2012 17h01)


    Violences en Birmanie: des milliers de déplacés affluent vers les camps

    SITTWE (Birmanie) - Des milliers de personnes fuyant une nouvelle vague de violences meurtrières entre bouddhistes et musulmans dans l'ouest birman affluaient vers les camps déjà surpeuplés de la capitale de l'Etat Rakhine, Sittwe, ont indiqué samedi des responsables à l'AFP.

    Depuis le passage de Hillary Clinton et de Juppé (en larbin de Mickey via l'UE)... Ca Pête !

    La Chine les dérange.

    http://asie-info.fr/2012/07/06/le-port-en-eau-profonde-de-dawei-a-nouveau-fragilise-56283.html

    http://www.courrierinternational.com/article/2012/01/13/les-investisseurs-occidentaux-reviennent-a-rangoon


    Violences en Birmanie: des milliers de déplacés affluent vers les camps


    Après plusieurs semaines d'accalmie dans un Etat placé sous l'état d'urgence depuis de premiers affrontements en juin, des violences ont de nouveau éclaté cette semaine entre bouddhistes de l'ethnie rakhine et Rohingyas, une minorité musulmane apatride considérée par l'ONU comme faisant partie des plus persécutées de la planète.

    Selon les médias d'Etat, depuis dimanche dernier, 67 personnes ont été tuées dans plusieurs communes et une centaine blessées. Près de 3.000 maisons ont également été incendiées.

    Quelque 75.000 personnes avaient été déplacées par les violences de juin, en grande majorité des Rohingyas, qui vivent toujours dans des conditions misérables juste à l'extérieur de Sittwe dans des camps où ils manquent de nourriture et de soins.

    Et la nouvelle vague d'affrontements a poussé des milliers d'autres à fuir.

    Environ 6.000 personnes sont arrivées à Sittwe par bateaux, a indiqué samedi un porte-parole du gouvernement Rakhine, Hla Thein.

    Mais elles n'ont pas été autorisées à rejoindre les camps, et certaines sont toujours sur des bateaux, d'autres sont sur une île en face de Sittwe.

    Le gouvernement local prévoit de les relocaliser à un endroit adéquat, a ajouté Hla Thein, évoquant Maungdaw, un des trois districts rohingyas dans le nord de l'Etat.

    Pour l'instant, nous sommes au courant de 3.200 nouveaux déplacés qui sont arrivés dans et autour des camps de déplacés de Sittwe, a indiqué de son côté en début de journée Vivian Tan, porte-parole du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). 2.500 autres seraient en chemin.

    Un autre porte-parole du gouvernement rakhine, Win Myaing, a d'autre part assuré que les forces de sécurité avaient pris le contrôle des zones potentiellement explosives dans la région et que la situation était calme.

    Des blessés rakhines, interrogés à l'hôpital de Sittwe, ont affirmé que l'armée avait ouvert le feu sur eux lors des incidents.

    Je suis allé voir quand j'ai entendu qu'il y avait un clash entre les Kalars et les Rakhines, a indiqué Zaw Chit Than, employant un vocable extrêmement péjoratif pour désigner les Rohingyas. Mais on n'a pas pu y aller car les soldats nous en ont empêchés.

    La meilleure façon de régler ce problème est que le gouvernement ne les garde pas en Etat Rakhine, a-t-il ajouté, au diapason de l'opinion publique locale. Nous voulons les envoyer n'importe où, mais pas en terre Rakhine.

    Des personnes dans les deux communautés ont été tuées par balle, a indiqué de son côté à l'AFP Win Myang, précisant que l'armée avait dû tirer sur la foule quand les tirs de semonce n'avaient pas suffi à la disperser.

    Au total, plus de 150 personnes ont été tuées dans les violences communautaires depuis juin, selon un bilan officiel qui est probablement sous-évalué.

    Human Rights Watch craint que le bilan des morts ne soit beaucoup plus élevé en se fondant notamment sur les déclarations de témoins fuyant les scènes de carnage, a indiqué l'organisation dans un communiqué sur les dernières violences.

    Amnesty International a pour sa part demandé que les autorités interviennent pour protéger tout le monde et briser le cycle de discrimination et de violences.

    Chris Lewa, de l'organisation The Arakan project, qui défend les Rohingyas, a décrit samedi une région qui a plongé dans le non-droit.

    La violence se propage dans le sud et l'est (de l'Etat) avec l'objectif clair d'expulser tous les musulmans, pas seulement les Rohingyas, a-t-elle estimé en jugeant que l'actuelle vague de violences confessionnelles est bien plus meurtrière qu'en juin.


    (©AFP / 27 octobre 2012 13h21)


    « ALERTE AFP : Mariage pour tous pour les mafieux aussi ! 17 11 2012L'ATTRAPE COCUS DE LA GAUCHE- Le buzz escroquerie du site Allain Jules »
    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks