• Il est probable de voir une panne générale du système financier européen qui affecterait durement les économies européenne et mondiale

    On a récemment vu ce qui s’est produit pour l’Italie. Berlusconi a été menacé de dégager et un salarié de la Firme de Wall Street a pris les commandes du pays… sans la moindre élection «démocratique».

    La presse financière américaine a expliqué ce week-end que les Européens, étant dans l’incapacité de résoudre leurs problèmes, on peut dès lors craindre une contagion de la situation européenne outre-Atlantique. C’est ainsi que le Standard & Poor’s 500 est à 1.215,65 points et cela cadre parfaitement avec les points de Trader Noé.

    Si la Grèce et l’Italie font moins la Une des journaux depuis l’arrivée de gouvernements dirigés par des techniciens de Goldman Sachs, bien évidemment adoubés par les marchés, l’Espagne est revenue à l’avant-plan, ainsi que la France, deuxième économie européenne.

     

    A la fin de la semaine dernières, Madrid a dû accepter des taux proches de 7% pour emprunter des titres à 10 ans sur le marché, un seuil jugé ingérable dans la durée pour les pays très endettés.

    On a récemment vu ce qui s’est produit pour l’Italie. Berlusconi a été menacé de dégager et un salarié de la Firme de Wall Street a pris les commandes du pays… sans la moindre élection «démocratique».

    Pendant ce temps, Paris continue de bénéficier de sa précieuse note AAA, mais les taux français commencent à grimper dangereusement. A tel point que l’écart des taux obligataires entre la France et l’Allemagne vient de dépasser les 200 points de base.

    Le conseil des financiers américains

    Pour de nombreux analystes américains, la BCE ne peut plus s’obstiner à suivre la ligne allemande de non-intervention. Elle doit agir énergiquement comme le fait aux Etats-Unis la Réserve fédérale (Fed). Incroyable déclaration de Frederick Dickson, stratège en chef chez DA Davidson : « Il est probable de voir une panne générale du système financier européen qui affecterait durement les économies européenne et mondiale ». Il a exhorté les Européens à permettre à la BCE d’acheter massivement de la dette des pays en difficulté.

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    Les économistes américains ont été subitement «éclairé»! Ils commencent à dénoncer les politiques d’austérités unilatérales. Ils s’en prennent vertement à l’ancienne leader de la jeunesse communiste Angela Merkel (qui aurait changé de casquette), l’accusant « de ne rien (avoir) compris ». Comment appliquer des politiques d’austérité dans des pays qui ont 15% de chômage et où la croissance est en berne ? Solution de ces grands génies de Wall Street : faire tourner la planche à billet, comme chez eux.

    En tout cas, les Américains ont tout à redouter d’un gros problème sur leur marché obligataire. Cette inquiétude est d’autant plus grande que la « super-commission » bipartite du Congrès américain, chargée d’identifier 1.500 milliards de dollars d’économies d’ici au 23 novembre, semble pour l’heure incapable de s’entendre. Il y a urgence, insiste Candi Wolff, analyste chez Citigroup: « Le Congrès a dû remarquer ce qui se passe avec la crise de la dette en Europe, en particulier en Grèce et en Italie. Nous devons agir énergiquement pour éviter une crise similaire ici ». La vérité est que le Congrès n’a aucun pouvoir face au cartel bancaire.

    Les politiciens sont à la solde de la Haute finance comme avait si bien décrit Jean Gabin dans ce film qu’il faut revoirLe Président.

    Donc, tout est question de timing dans le scénario de ces individus qui ont tant réclamé cette « bonne crise majeure », nécessaire pour introduire leur Nouvel Ordre Mondial.

    Liesli

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    « Qui emportera le leadership dans la région Asie-Pacifique ?Russie-En Ossétie du Sud, Moscou a empêché l'élargissement de l'Otan (Medvedev) 2008 »
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