• Irak: des employés de compagnies privées formeront l’armée

    Jusqu'à 763 employés de "compagnies privées" et 157 militaires américains participeront à la formation des forces de l'ordre irakiennes après le retrait des forces américaines fin 2011, sous réserve du feu vert du gouvernement irakien, a indiqué mercredi un responsable de l'armée américaine.

    Ces formateurs feront partie du programme dit Office of Security Cooperation - Iraq (OSC-I), sous autorité de l'ambassade américaine à Bagdad, a indiqué à l'AFP le lieutenant-colonel Tom Hanson, directeur de la communication de l'OSC-I.

    L'objectif est d'"aider les forces de sécurité irakiennes à construire leurs capacités, leurs compétences et à moderniser leur équipement", selon lui.

    Le chiffre de 763 employés privés maximum a été établi sur la base des ventes d'armes américaines à l'Irak, qui requièrent un entraînement spécifique, a-t-il expliqué. Mais tous ne seront pas forcément présents en même temps, a-t-il souligné.

    Leur tâche sera d'"apporter l'équipement aux Irakiens et de les aider à apprendre à s'en servir et de leur inculquer un minimum de compétence, qu'il s'agisse de chars, d'avions, de systèmes de contrôle du trafic ou de radars", a-t-il dit. Il ne s'agira pas forcément de citoyens américains.

    Quant aux 157 militaires américains, qui sont déjà présents en Irak, "la plupart d'entre eux gèrent des programmes, donc ils superviseront les employés privés", a-t-il indiqué.

    Ces militaires bénéficient d'une immunité juridique vis-à-vis de la loi irakienne, à l'instar des diplomates de l'ambassade, mais cela n'est pas le cas des employés privés.

    Le départ des troupes américaines d'Irak est prévu d'ici à la fin de l'année, conformément à un accord signé en 2008 entre les deux pays.

    Washington et Bagdad ont en vain négocié ces derniers mois afin de maintenir un contingent de quelques milliers d'hommes pour former des soldats irakiens.

    Ces discussions ont buté sur le statut juridique des troupes américaines après 2011. Washington exigeait une immunité totale pour ses militaires, les mettant à l'abri de toute poursuite judiciaire en Irak, ce que Bagdad refusait.

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