Iran, l’avertissement des États-Unis

Iran, l’avertissement des États-Unis

Le 05.04.2012

AL QARRA – En ce qui concerne le nucléaire iranien, le temps de la diplomatie n’est pas illimité….tel est le clair avertissement lancé par Hillary Clinton. Selon elle, les États-Unis envisageront «toutes les options» et maintiendront une forte pression sur un Iran jugé récalcitrant à négocier sur son programme nucléaire.

Hillary Clinton :
« Je souhaite encourager à nouveau le gouvernement iranien à saisir cette opportunité pour commencer à s’intéresser aux inquiétudes de la communauté internationale sur la possible dimension militaire du programme nucléaire iranien ».

Pourtant, par la voix de son ministre des affaires étrangères Ali Akbar Salehi, L’Iran a déclaré ne pas souhaiter renoncer à ses acquis dans le domaine du nucléaire.

Par ces diverses mises en garde, Hillary Clinton explique clairement qu’une fois passé le temps diplomatique, le risque serait d’entrer dans une autre phase.

Langage diplomatique oblige, la secrétaire d’Etat n’en indique pas la teneur exacte. Mais la menace est implicite… l’option militaire est dans tous les esprits.

Hillary Clinton Secrétaire d’Etat :
« Nous ne sommes pas là pour le simple plaisir de discuter. Nous voulons un échange sérieux, qui aboutisse à des résultats concrets. »

Les déclarations de Hillary Clinton traduisent un durcissement de la position américaine.

Début mars, le président Barack Obama avait pourtant repoussé toute idée d’intervention militaire, raillant même les républicains partisans acharnés d’une confrontation armée avec l’Iran.

Mais l’administration américaine doit de plus en plus composer avec Israël, pour qui la phase diplomatique de négociation est close depuis longtemps. Tel Aviv brandit ainsi régulièrement la menace d’une intervention unilatérale contre l’Iran.

Dans un souci d’apaisement, Hillary Clinton a récemment déclaré que cette intervention n’aura aucun profit, et que les Etats-unis ont la capacité d’obtenir la résolution du problème.

Mais à quelques mois de l’élection présidentielle américaine, la marge de manœuvre de l’administration Obama semble, dans le dossier iranien, de plus en plus mince…

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note Michelle

La cheftaine s'ébroue sans plus .

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