• *IRAN /USA : Tout faire pour fermer la fenêtre de tir d'Israël contre les installations nucléaires - mars 2012

    IRAN /USA : Tout faire pour fermer la fenêtre de tir d'Israël contre les installations nucléaires - mars 2012

    gbu-31-bomb-blu-117-B-penetrator (Copier)

     Comme une épée de Damoclès? 

     Le lendemain matin du jour où Binyamin Netanyahou a promis, devant la convention de l’AIPAC pro-israélien, qu’il saurait parer à la menace d’anéantissement d’Israël par un Iran nucléarisé, et l’accord passé, au cours de leurs échanges à la Maison Blanche, avec le Président Barack Obama de s’en tenir à leurs désaccords, Catherine Ashton, pour l’Union Européenne, s’est, soudain, littéralement jetée dans la rédaction frénétique d’une proposition à Téhéran, demandant à relancer les négociations sur le nucléaire avec les six grandes puissances, restées longtemps au point mort.


    Elle a proposé son offre, au nom de la Chine, de la France, de l’Allemagne, de la Fédération de Russie, du Royaume-Uni et des Etats-Unis.

     

    Poursuivant le même scénario qu’Ashton, Téhéran a fait connaître sa volonté de permettre aux inspecteurs internationaux de visiter la base militaire de Parchin, que l’on soupçonne fortement d’abriter les tests d’explosion nucléaire.

     

    Juste après ce message de coopération bilatérale, Téhéran tergiversait en annonçant :

     

    « Considérant le fait qu’il s’agit d’un site militaire, en autoriser l’accès requiert un processus qui prend énormément de temps et cela ne pourra pas, non plus, être autorisé de façon répétée.


    Malgré cela, cette autorisation sera apportée, dès que l’Agence Internationale à l’Energie Atomique soumettra le plan de travail adopté pour les problèmes que cela concerne ».

     

    Lundi 5 mars, le Directeur Général de l’AIEA, Yukiya Amano s’est refusé à exprimer clairement le soupçon que les Iraniens avaient besoin de ce temps pour transférer les preuves d’activité nucléaire loin de Parchin.

    " Mais, je peux vous dire que nous sommes au courant qu’il y a des activités à Parchin et que cela nous amène à penser qu’il est préférable de s’y rendre le plus tôt possible, plutôt que trop tard », a laissé entendre Amano."

     

     

    Debkafile avait rapporté par le passé que cette base militaire était utilisée pour les tests secrets d’explosions nucléaires et de déclencheurs de têtes nucléaires.

     

    Nos sources à Washington ajoutent que le renseignement américain savait certainement ce qui se trame là-bas. Ainsi que le Président Obama, lorsqu’il s’est exprimé devant la convention de l’AIPAC et qu'il a promis « d’empêcher, et pas seulement de contenir » l’acquisition par l’Iran d’une bombe nucléaire. Mais aussi Netanyahou, lorsqu’il a rencontré le Président à la Maison Blanche, lundi.

     

    Pourtant, la question de Parchin n’est apparue à aucune de ces occasions.

     

    Le Premier Ministre savait qu’il n’y avait aucun point réel à discuter, puisqu’Obama avait déjà fermement lancé le processus de négociation diplomatique avec l’Iran et les six grandes puissances – probablement à Istanbul, le mois prochain, comme Téhéran l’a proposé – sans attention particulière pour toute autre considération. Il serait permis à Téhéran de montrer ses muscles militaires avant de se joindre à la table des négociations en position de force, en tant que puissance nucléaire.

     

     (Le 18 février, Debkafile a révélé en exclusivité que cet accord avait été passé avant de relancer ces pourparlers).

    Netanyahou s’est exprimé en toute connaissance de cause, lorsqu’il a déclaré : « Israël doit être seul maître de son destin » et « La pression (sur l’Iran) s’accroît, mais le temps restant s’amenuise ».  

     

    Il a fait savoir clairement qu’il n’avait aucune confiance dans l’option diplomatique, qui n’avait apporté aucun changement probant. Comme par le passé, Téhéran emploierait des « tactiques de Bazaar » pour esquiver, amender, tergiverser et marchander, tout en utilisant ces pourparlers comme couverture la plus sûre pour pouvoir continuer en toute impunité les mêmes processus mis en discussion.

     

    Ainsi, quelques heures à peine après l’impasse des échanges entre Obama et Netanyahou, Washington et Téhéran ont donné un coup de cravache à leur stratagème diplomatique, de façon à contrecarrer les plans militaires israéliens.

    L’hypothèse de travail est qu’Israël ne se risquerait pas à attaquer l’Iran alors qu’il s’est enfermé dans un processus de négociations internationales.


    Mais Netanyahou a déjà résisté à cette diversion en faisant cette promesse.

    Israël pourrait, par conséquent, saisir sa chance, lorsque le processus diplomatique, inévitablement, roulera sur les bosses de ce cheminement escarpé, puis sera, à nouveau bloqué.

     

    Le Secrétaire américain à la Défense, Léon Panetta, a fait écho au Président Obama, en s’exprimant devant la conférence de l’AIPAC, mardi : il a promis que les Etats-Unis lanceraient une action militaire pour empêcher l’Iran d’acquérir l’arme nucléaire, si jamais, comme c’est probable, la diplomatie échoue.

     

    “L’action militaire est la dernière alternative, lorsque tout le reste a échoué”, a t-il expliqué au groupe d’intérêt pro-israélien. « Mais, ne vous y trompez pas, nous agirons si nous devons le faire ».

     

    Il a, par précaution, éludé toute référence au moindre calendrier. Aussi n’y a-t-il aucune garantie que l’Iran ne soit pas déjà en possession de l’arme atomique, à l’époque où Washington s’apprêterait à déterminer si, oui ou non, la diplomatie a, bel et bien, échoué.

     

    Des bombes américaines anti-Bunker, du ravitaillement en vol pour Israël, tout en poursuivant le processus diplomatique envers l’Iran.

      
    gbu-31-bomb-blu-117-B-penetrator (Copier)

     

    La bombe anti-bunker GBU-31 américaine

     

    Des sources américaines ont dévoilé mardi 6 mars, que le Président Barack Obama avait décidé de permettre à Israël de disposer de systèmes d’armement adaptés à des opérations de longue distance et à des frappes contre des cibles souterraines.


    Ils comprennent quatre avions KC-35 de ravitaillement, doublant ainsi leur nombre déjà présent dans l’inventaire de l’armée de l’air israélien, et des bombes GBU-31, dotés de munitions d’attaque directe-JDAM, du type de celles utilisées par les bombardiers américains, particulièrement ceux stationnés sur des porte-avions.


    Ces nouvelles arrivent en même temps que l’annonce que Catherine Ashton, pour l’Union Européenne a proposé à l’Iran que reprennent les négociations nucléaires longtemps bloquées avec les Six Puissances mondiales.

     

    DEBKAfile Reportage spécial 6 mars 2012, 9:25 PM (GMT+02:00)

     http://www.debka.com/article/21799/


    *********************************************

    « VIEUX ET JEUNES 1Syrie - Désinformation massive (Afrique Asie, mars 2012) - Pierre PICCININ (Historien - Politologue) »
    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    Tags Tags : , , , ,