• L’échec des discussions entre la Croix-Rouge et Damas rapproche la probabilité d’une intervention extérieure.

    L’échec des discussions entre la Croix-Rouge et Damas rapproche la probabilité d’une intervention extérieure.

    L’échec des discussions entre la Croix-Rouge et Damas rapproche la probabilité d’une intervention extérieure.

    Les médecins en Jordanie se voient refuser l’entrée en Syrie  

     Le Porte-Parole de la Croix-Rouge Internationale à Genève, a rapporté, samedi soir 25 février, que les pourparlers avec le Gouvernement Assad, pour évacuer les civils blessés du quartier bombardé de Baba Amr à Homs « n’avaient donné aucun résultat ».


    Les évacuations, qui avaient commencé vendredi, ont cessé après à peine une journée.

    Ces discussions se poursuivront dimanche.


    Les sources militaires de Debkafile révèlent que le régime a interrompu l’opération d’assistance après avoir décidé qu’il s’agissait des trois coups du lever de rideau, avant l’instauration du plan américano-européo-arabo-turc visant à installer des abris sûrs dans les régions durement bombardées de Syrie, permettant ainsi de les soustraire au contrôle du gouvernement central.


    En même temps, si Assad imaginait que maintenir la Croix-Rouge hors de portée permettrait de faire avorter ce plan, il s’est lourdement trompé ; plus les discussions avec la Croix-Rouge seront bloquées, plus il devient probable que ce plan soit imposé unilatéralement et plus tôt que prévu.


    Un peu plus tôt, le 25 février, DEBKAfile rapportait que :


    Sous la protection des Etats-Unis, de la Turquie, de la Grande-Bretagne, de la France, de l’Italie, du Qatar et des Etats-Arabes Unis, les premiers convois de la Croix-Rouge ont pu rejoindre Homs vendredi 24 février.


    Ils ont commencé à évacuer des victimes blessées qui n’ont, jusqu’à présent, reçu aucun traitement, et à apporter de l’aide médicale à la ville dévastée et assiégée par les troupes de Bachar al-Assad.


    Ce corridor du CICR marquait la première étape d’une intervention étrangère dans la crise syrienne.

     

    Les sources militaires de Debkafile révèlent en exclusivité que cela n’a pu advernir qu’après l’avertissement de Washington et Ankara lancé à Assad, par des canaux confidentiels, que si ses troupes interféraient sur cette route d’urgence médicale vers Homs, des avions de chasse militaire américains et turcs décolleraient de leurs bases aériennes dans l’Est de la Turquie et apporteraient une couverture aérienne à ces convois médicaux, ouvrant ainsi la voie à un plan arabo-occidental visant à résoudre la crise syrienne.


    La réponse d’Assad à cet avertissement reste, à cette heure, inconnue.

      

    Tôt samedi, le Président américain a prononcé sa dénonciation la plus sévère du régime Assad, jusqu’à présent.


    La communauté internationale doit continuer à envoyer le message au Président de Syrie qu’il doit démissionner, et doit utiliser « tout instrument disponible pour empêcher le massacre d’innocents. Il est temps que la transition commence et que ce régime change ».

     

    La Secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, s’exprimant devant la Conférence des Amis de la Syrie à Tunis, vendredi, a déclaré : “Je suis convaincue que les jours d’Assad sont comptés, mais je regrette qu’il doive y avoir encore et toujours plus de morts avant qu’il s’en aille”.

     

    A aucun moment n’a transpiré la manière dont devait se dérouler la sortie du dictateur syrien, mais il était clair, dans les paroles de Clinton, que Washington ne s’attendait pas à ce qu’il s’en aille sans combattre.

     

    Nos sources du renseignement rapportent que vendredi, c’est l’insistance de deux correspondants étrangers blessés qui a signifié la demande de protection internationale de Homs :

    Paul Conroy du Sunday Times et Edith Bouvier, du Figaro, disant qu’ils ne pourraient quitter la ville en état de guerre que s’ils étaient évacués par la Croix-Rouge Internationale.

     

     

    Ils ont été blessés dans le même bombardement du quartier de Baba Amr à Homs qui a tué, la semaine passée, Marie Colvin et Rémi Ochlik, réfugiés dans leur centre de presse clandestin.


    Les conditions de vie des 20 000 à 30 000 personnes prises au piège à Baba Amr empirent d’heure en heure, affirme le porte-parole de la Croix-Rouge à Londres, alors que des négociations délicates se déroulent entre le CICR et le gouvernement de Damas.


    Elles ont pour but d’obtenir la protection d’Homs et un couloir aérien, par lequel évacuer les blessés vers la Turquie et de livrer des produits de première nécessité, lui accordant le statut de « refuges sûrs », libérés de la présence de l’armée syrienne.

     

     

    Au stade préliminaire de ce plan, les responsables occidentaux parlent de coopération entre le Croissant Rouge syrien et la Croix-Rouge internationale. Si elle avait lieu, elle pourrait signifier la volonté d’Assad de concéder une place aux efforts internationaux – ou, au moins, de les tolérer sans trop de résistance.

     

    La création d’une zone sécurisée à Homs, initialement, pour offrir une aide médicale et humanitaire aux populations en détresse, pourrait servir de précédent pour d’autres zones de Syrie et ainsi diminuer de façon conséquente, le contrôle du régime sur le pays. C’est, de toute évidence, bien plus que ce qu’Assad est déterminé à accepter, jusqu’à présent.

     

    Il n’y avait, cependant, aucun signe de cessez-le-feu samedi soir ; aucun relâchement dans les bombardements militaires de Homs ni dans les assauts sauvages contre d’autres secteurs du pays, alors qu’on rapportait quelques 200 morts au cours des dernières 48 heures.

     

    Un groupe de médecins arabes attendant, en Jordanie, avec des fournitures médicales, s’est vu refuser l’entrée en Syrie.


    Ils ont lancé une grève de la faim, jusqu’à ce que les autorités syriennes les laissent entrer. Les décisions formelles de la Conférence de Tunis, telles que formulées par Clinton, se sont focalisées sur les pressions diplomatiques et des sanctions visant à mettre Assad à genoux.

    Des diplomates arabes, menés par le Ministre saoudien des affaires étrangères, Saoud Al-Faiçal, ont fait exception à cette ligne de conduite, en exigeant une action directe et un effort international déterminant, afin d’armer et de renforcer les rebelles contre Assad, qui sont, désespérément, désarmés face aux forces d’Assad.

     

    http://www.debka.com/article/21770/


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    « Combats entre forces des deux Soudans à Kordofan - 26 Février 2012Pour entraîner l’Iran dans des pourparlers nucléaires, Obama fait tout pour éviter de chasser Assad. »
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