• Le FMI salue la résistance de l’Afrique

    Le FMI salue la résistance de l’Afrique

    Le 23.04.2012

    Les ministres des Finances du G20 et les responsables du Fonds monétaire international (FMI) étaient réunis ce week-end à Washington. Un meeting sous tension du fait de la crise européenne…

    L’occasion néanmoins pour la directrice du FMI de saluer la résistance et la croissance de l’Afrique.

    Christine LAGARDE, Directrice générale du FMI
    « Et il y a clairement « une aspirance africaine » [en français] qui se dégage.

    J’ai mentionné dans cette salle, il y a quelques jours, les sombres nuages à l’horizon, et bien il y a manifestement aussi à l’horizon un espoir du côté de l’Afrique.

    Les prévisions pour l’ensemble du continent sont d’environ 4%. Si vous regardez toutes les prévisions de croissance dans le monde, vous trouverez dans le top 10, vous trouverez, si je me souviens bien, au moins quatre pays africains affichant des prévisions de croissance à deux chiffres. »

    Avec 5,4% de croissance prévue en 2012, l’Afrique subsaharienne dépasse effectivement la moyenne mondiale de 2 points. Si le continent tire la croissance globale, il reste cependant exposé à certains risques de ralentissement.

    Christine LAGARDE, Directrice générale du FMI :
    « Nous avons discuté longuement aussi, ce matin, des éventuels chocs qui pourraient affecter le continent africain.

    Et bien, sachez qu’on trouve en haut de la liste de ces chocs potentiels : l’augmentation du prix de l’essence et la volatilité en général du prix des matières premières.

    Et aussi, une rechute si jamais il y avait de nouveaux rebondissements de la crise européenne, compte tenu des liens entre les pays de la zone euro et les pays africains, notamment l’Afrique du Nord, l’Afrique du Sud et certains pays d’Afrique de l’Est. »

    Les pays davantage intégrées aux marchés mondiaux devraient être les premiers affectés en cas de nouvelle aggravation de la crise de la zone euro. 

    Christine LAGARDE, Directrice générale du FMI :
    « De toute évidence, nous avons conclu que ceux qui disposent de réserves suffisantes et de marges budgétaires devraient être en mesure de réguler leurs politiques macro-économiques pour soutenir la demande.

    Pour les autres pays qui n’ont pas une telle marge de manœuvre budgétaire, ils devront renforcer leur situation financière et rechercher un financement externe si nécessaire. »

    La Banque africaine de développement (BAD) a ainsi annoncé, ce week-end à Washington, qu’elle serait prête à apporter 45 millions de dollars au Malawi.

    Par ailleurs, avec 430 milliards de dollars du G20, les ressources financières du FMI ont été significativement augmentées.

    Or les ministres du G20 ont pris soin de préciser que ces ressources supplémentaires du Fonds, n’était pas destinées exclusivement à l’Europe mais à tous les pays membres du FMI qui en auraient besoin.

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