• Le Nigeria et ses voisins relancent une force mixte pour lutter contre le groupe islamiste Boko Haram

    Le Nigeria et ses voisins relancent une force mixte pour lutter contre le groupe islamiste Boko Haram

    N'DJAMENA - Cinq pays membres de la Commission du Bassin du Lac-Tchad (CBLT) ont décidé lundi à N'Djamena de relancer une force mixte de sécurité dans la région afin de lutter notamment contre le groupe islamiste Boko Haram.


    Les chefs d'Etats ont demandé sur le plan de la sécurité au secrétaire exécutif (de la Commission)de prendre en urgence toutes les mesures nécessaires pour la redynamisation de la force mixte multinationale de sécurité du Bassin du Lac-Tchad comprenant le Cameroun, le Nigéria, le Niger, le Tchad et la République Centrafricaine, indique le communiqué final du 14e sommet de la CBLT, sans citer Boko Haram.

    Cette force, créée en 1998, na jamais existé de fait mais la menace de la secte Boko Haram oblige les pays à la mettre en place, a expliqué à l'AFP un expert.

    Le sommet demande au Niger d'organiser dans les meilleurs délais une réunion regroupant les ministres de la Défense et les chefs dEtat major et demandent à chaque pays membre de participer à la force multinationale avec au minimum un bataillon équipé, selon le communiqué final.

    Le commandement devient rotatif en commençant par la République fédérale du Nigeria pour une durée de six mois, selon le texte.

    Le secrétaire général du ministère tchadien des Affaires étrangères tchadien Moussa Mahamat Dago a déclaré à l'AFP que la mise en place effective de cette force mixte est une décision historique importante par rapport à la situation de l'heure.

    Elle permettra de faire face à l'insécurité engendrée notamment par la secte Boko Haram.

    Dans la matinée, le président tchadien Idriss Deby Itno avait déclaré: Notre bassin conventionné est exposé à l'insécurité à cause de la menace permanente de la secte Boko Haram.

    L'heure est désormais à l'action car nous ne pouvons pas entreprendre les actions de sauvegarde du lac Tchad sans éradiquer cette secte de Boko Haram.

    Il faut mener une action commune et concertée pour enrayer l'insécurité dans notre sous-région, avait exhorté pour sa part le président centrafricain François Bozizé.

    Fin janvier le responsable de la lutte contre le terrorisme pour l'Union africaine (UA), Francisco Caetano Jose Maderia, en visite au Nigéria avait mis en garde contre une expansion du groupe islamiste nigérian Boko Haram vers d'autres pays d'Afrique.

    Boko Haram a mené de nombreuses attaques, essentiellement dans le nord du Nigeria, ayant fait plus de 1.000 morts depuis la mi-2009. Son opération la plus meurtrière a fait 185 morts à Kano, la grande métropole du nord, le 20 janvier.

    Lundi, l'attaque d'un kamikaze contre le convoi d'un officier supérieur de la police a fait onze morts dans l'est du Nigeria, s'inscrivant dans une vague de violences qui secouent le géant d'Afrique et sont généralement attribuées à Boko Haram.


    (©AFP / 30 avril 2012 22h57)

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