• Le vice-président américain critique l'UE pour son attitude face à Ankara

    Le vice-président américain critique l'UE pour son attitude face à Ankara

    Le Point.fr - Publié le 27/04/2012 à 20:18

    Joe Biden a vivement regretté vendredi que l'Union européenne ait jusqu'ici fermé la porte à la Turquie.

    Le vice-président des États-Unis Joe Biden a vivement regretté vendredi que l'Union européenne ait jusqu'ici fermé la porte à la Turquie en soulignant "l'influence sans égal" de ce proche allié de Washington.

    Joe Biden, qui participait à une réunion de levée de fonds pour la campagne de réélection du président Barack Obama, a affirmé face à des membres de la communauté américano-turque qu'Ankara avait été "l'un de (leurs) alliés les plus essentiels".

    Tout comme le président, j'ai été très, très critique envers certains de nos alliés européens pour ne pas avoir admis pleinement la Turquie dans l'Union économique, pour ne pas avoir admis pleinement la Turquie en tant que partie de l'Europe", a ajouté M. Biden dans un hôtel de Washington.

    "La façon dont nous considérons la Turquie est qu'il s'agit de la porte d'entrée, la charnière entre l'Orient et l'Occident. Elle a une influence sans égal", a-t-il encore dit.

    Avec le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, "nous avons les mêmes positions sur la Syrie. Nous souhaitons que la Turquie fasse preuve de leadership dans tout le reste de la région", a souligné Joe Biden.

    Sur le Printemps arabe, "personne ne sait si ce printemps se transformera en hiver à l'avenir.

    Personne ne sait ce qui va se produire. Mais avec le pouvoir turc, nous savons qu'il n'y a rien sur quoi nous ne coordonnons pas" nos actions, a-t-il encore dit.

    Le 5 avril, le ministre turc des Affaires européennes, Egemen Bagis, a averti les responsables européens pensant décourager la Turquie "en créant des difficultés" sur son chemin vers l'UE qu'ils ne réussiraient pas.

    "Aucun pays ne fait face à autant d'obstacles, de défis et de difficultés que mon pays" dans son processus d'adhésion, a-t-il regretté. Ces négociations ont commencé en 2005, mais butent en particulier sur la question chypriote.

    L'Autriche, la France et l'Allemagne sont réticentes à une pleine adhésion et soutiennent l'idée d'un partenariat.

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