LIBAN - « La Promesse la Plus Belle » : Une nouvelle victoire réalisée

Sarah RAAD
« La banlieue sera reconstruite, même plus belle qu’avant », une promesse qui a été lancée par le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah au lendemain de la guerre de juillet 2006.

Une fois de plus, la promesse de Sayed fut tenue.

Et voilà arrivé le jour où la société Waad, chargée de reconstruire tous les immeubles détruits, a achevé son projet de reconstruction et vient de livrer les derniers appartements reconstruits à leurs propriétaires.

A cette occasion, le Hezbollah a organisé un important rassemblement dans la localité qu'on appelait jadis le bloc sécuritaire du Hezbollah. Cette zone surpeuplée a été fortement bombardée en juillet 2006 :

L’armée sioniste a détruit tous les bâtiments abritant ou non des sièges du Hezbollah.

Plusieurs personnalités religieuses, sociales, et politiques importantes ont assisté à la célébration: des hommes de la religion, des députés, des ministres, des chefs de quelques partis nationaux, et d'autres…Ajoutant les centaines des partisans fidèles à la Résistance.

Sous le slogan « la promesse la plus belle », la célébration a débuté par une récitation des Versets du Saint Coran.
Suivie par l'hymne national libanais et celui du Hezbollah.
Ensuite, un court-métrage a été diffusé via un écran géant montrant les énormes dégâts dans la banlieue sud de Beyrouth suite à la guerre, ainsi que les énormes efforts de Waad dans sa reconstruction.

Puis, la parole était donnée au directeur de la société Waad, Hassan Jechi.
Pour terminer enfin avec la séance attendue par tout le public: le discours du secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah.

Jechi : Le projet Waad était une nouvelle image de la résistance

Dans son allocution, l’ingénieur Hassan Jechi a expliqué les circonstances du projet de reconstitution Waad :

« Cinq ans étaient suffisants pour reconstruire 5700 unités résidentielles et commerciales, dont 270 complètement détruites. Le processus de reconstruction a débuté en 2007 ».

« Le coût total des travaux de reconstruction est estimé à 400 millions de dollars américains, sous forme de paiement monétaire, des donations, et des matériaux de construction », a-t-il précisé.

A propos des obstacles qui ont ralenti le projet, Jechi a cité : « La zone de reconstruction  était surpeuplée et d’une petite superficie. Un grand nombre de travailleurs, parmi lesquels on compte les ingénieurs, les menuisiers, les forgerons, les électriciens, et autres étaient ensemble sur place.

Ceci a nécessité des efforts énormes en coordination avec les différentes municipalités pour faciliter le passage des camions et des véhicules transportant les matériaux de construction. Et n’oublions pas que la plupart des immeubles étaient anciens ».

Enfin, le directeur de Waad a terminé par le remerciement de tous les responsables et les travailleurs dans ce projet, ainsi que toutes les personnes et les comités qui ont déployé des efforts majeurs pour le réaliser. Il a remercié également les pays qui ont fourni d’aides dans le processus de la reconstruction, surtout la République Islamique d’Iran.

Al-Husseiny : Environ 4000 familles se sont retournées à leurs résidences

Dans le même contexte, et dans une interview à notre site, la responsable médiatique au projet Waad, Rajaa al-Husseiny a dévoilé que « le projet de reconstruction a pris fin depuis février dernier, mais la construction de l’infrastructure nous a obligés d’attendre jusqu’ à ce mai pour annoncer officiellement la fin de ce projet ».

« Le premier bâtiment a été remis à ses propriétaires en 2008, les autres en des périodes successives et les 7 derniers bâtiments ont été livrés fin février dernier », a-t-elle souligné.

La responsable médiatique a signalé que « 268 bâtiments complètement détruits, dont 5700 unités résidentielles et commerciales, ont été livrés. Environ 4000 familles se sont retournées à leurs résidences ».

Et de conclure : « La société Waad, affiliée à Jihad elBinaa (société appartenant au Hezbollah), a ajouté aux immeubles de nouveaux critères et services qui n’existaient pas auparavant :

la construction parasismique, la mise en place de générateurs électriques, des puits artésiens, la mise en place d’ascenseurs, et des garages de voitures supplémentaires aux sous-sols de plusieurs immeubles… ».

Les résidents : Les responsables étaient dignes de notre confiance

Du côté des résidents, ils ont exprimé une joie sans égal de retourner à leurs maisons dans une période courte.
L’un d’entre eux, Mohammad Koeik, a affirmé que « c’est une première, la société Waad a réalisé un exploit difficile à accomplir par des grands pays. Les responsables étaient dignes de notre confiance ».
« Après Dieu, on remercie Waad et bien sûr Sayed Hassan Nasrallah qui ont assuré notre retour avec dignité à nos maisons », a-t-il ajouté.

Assahli : Quand on promet, on gagne

Pour sa part, le député Nawar Assahli, membre du bloc de fidélité à la Résistance, a qualifié d’« historique » ce jour-là.
« Sayed Nasrallah a promis aux peuples de la banlieue sud qu’il va reconstruire les immeubles et les quartiers, même mieux qu’avant.

Aujourd’hui cette promesse est devenue une réalité », a-t-il indiqué à moqawama.org.
« Le Chef de la Résistance avait promis de gagner la guerre contre l’ennemi sioniste, on a lutté contre l’une des premières armées du monde, l’armée israélienne, et on a gagné. Toujours les promesses de Sayed Hassan Nasrallah deviennent des vérités », a-t-il réitéré.
Et de poursuivre :

« De grandes nations et pays n’arrivent pas à reconstruire de telle manière les quartiers complètement détruits. Dans notre cas, et après seulement cinq ans, la banlieue sud est reconstruite, selon des normes internationales ».
« C’est un message à tout le monde, au monde arabe, au monde musulman et également à l’entité sioniste : Quand on promet, on gagne », a-t-il conclu.

Une nouvelle victoire est inscrite sur la liste des victoires de la Résistance Islamique.
La réalisation des promesses de Sayed Hassan Nasrallah, la confiance du peuple à la direction de la Résistance, la volonté et la complémentarité entre les deux ailes civile et militaire de la Résistance, sont les principaux traits de cette victoire inouïe.