• Myanmar/carnage des Musulmans : les propos illogiques du président

    Myanmar/carnage des Musulmans : les propos illogiques du président

    mercredi, 22 août 2012 17:56

    Myanmar/carnage des Musulmans : les propos illogiques du président

     
    IRIB- En dépit des vastes protestations des musulmans du monde entier contre le massacre de leurs coreligionnaires  au Myanmar, les rapports confirment que l’armée birmane coopère avec les extrémistes bouddhistes pour tuer les musulmans.

    Par ailleurs, le président birman, Thein Sein a rejeté le carnage des musulmans birmans par les Bouddhistes tout en appelant les musulmans birmans des immigrés bangladeshis. Thein Sein a aussi balayé d’un revers de main la formation d’une Commission d’enquête sur le carnage de 10.000 musulmans Birmans.

    Dans la foulée, le mercredi 22 août, le ministère birman des Affaires étrangères, a émis un communiqué où il a jugé fausses les accusations lancées contre le gouvernement selon lesquelles les musulmans birmans font l’objet de  discrimination et de  pression.

    La diplomatie birmane, pour laquelle les événements de Rakhine sont une question intérieure, a mis en garde contre toute ingérence étrangère à ce propos.

     Dans la conjoncture où le gouvernement birman prend de telles positions illogiques, les dirigeants de 57 pays membres de l’Organisation de Coopération islamique ont demandé, lors de la session finale du sommet de la Mecque, que l’Assemblée générale de l’ONU examine le carnage des musulmans au Myanmar.

    Le sommet de la Mecque a dénoncé le nettoyage ethnique des musulmans au Myanmar ainsi que le refus du gouvernement de reconnaître les droits civiques de cette minorité.  

    Toujours dans ce contexte, l’ONU a pour sa part  estimé que les Musulmans rohingyas constituaient la minorité la plus opprimée du monde. Elle s’est ensuite dite préoccupée quant aux dangers qui menacent la vie de quelque 800.000 musulmans rohingyas vivant au nord de la province de Rakhine.

    Les musulmans rohingyas, dont les droits civiques ne sont jamais reconnus par le gouvernement, sont considérés comme ennemis par les Bouddhistes birmans. Cette politique a fait que la plupart des Birmans prennent cette minorité pour les clandestins bangladeshis.

    Bien que le président du Myanmar ait démenti l’implication de son Etat dans les récents crimes, les experts juridiques sont pourtant d'avis que même si les responsables du pays ne sont directement pas impliqués dans les crimes des Bouddhistes extrémistes, ils devront, quand même, répondre, juridiquement, pour n’avoir pas empêché ce carnage, déclenché le 8 juin.

    Les autorités birmanes suggèrent cette idée qu’un groupe de musulmans ont d’abord attaqué les maisons des Bouddhistes avant d’en tuer et blesser un certain nombre, or pour les musulmans, les récents crimes visant cette minorité, puisent dans les politiques discriminatoires du gouvernement qui ont donné lieu à la haine des Bouddhistes envers les musulmans.

    A noter que le gouvernement birman a fait un black-out total sur les récents événements en ne permettant pas aux journalistes et reporters d’entrer dans ce pays. Le gouvernement est aussi accusé d'avoir l'intention  d'annuler la nationalité des musulmans birmans.


     

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