• PAPA Hollande en avocat des droits de l'homme et de la démocratie face à Kabila

    PAPA Hollande en avocat des droits de l'homme et de la démocratie face à Kabila

    KINSHASA - Le président François Hollande s'est fait l'avocat des droits de l'homme et de la démocratie lors d'un entretien franc et direct samedi avec le président de la République démocratique du Congo Joseph Kabila, a-t-on appris auprès de la présidence française.


    M. Hollande, venu à Kinshasa pour participer au sommet de la Francophonie, a tout particulièrement insisté sur la nécessité que le procès des assassins du journaliste et militant des droits de l'homme congolais Floribert Chebeya se tienne et que ses agresseurs soient condamnés, a-t-on précisé dans l'entourage du président français.

    Une audience cruciale du procès en appel des huit policiers, accusés de l'assassinat en 2010 de M. Chebeya, a été reportée au 23 octobre, une dizaine de jours après le sommet de la Francophonie.

    Dans la perspective des élections locales qui se tiendront en 2014 en RDC, François Hollande a également estimé que la réforme attendue de la Commission électorale (Céni) tout comme la création d'une commission des droits de l'Homme, adresseraient des signaux positifs à la communauté internationale.

    S'il y a eu des progrès, encore trop timides, ces derniers jours, il y a un processus en RDC et je souhaite qu'il soit conduit jusqu'à son terme, a-t-il déclaré à la presse, à l'issue de son entretien avec le président congolais.

    • Les ministres français Laurent Fabius (Affaires étrangères), Yamina Benguigui (Francophonie) et Pascal Canfin (Développement) assistaient à cet entretien d'une trentaine de minutes.


    Le président français a également condamné les agressions extérieures dans l'est de la RDC où l'armée congolaise est opposée à des groupes armés qui sèment la terreur, soulignant la nécessité d'accroître l'efficacité des actions des Nations unies et d'un renforcement du mandat de la mission de l'ONU, la Monusco.

    Selon l'entourage du président français, qui avait hésité à se rendre en RDC, il était indispensable de s'y rendre et d'organiser cette rencontre avec Joseph Kabila pour être écoutés, entendus et porter le message des droits de l'Homme.

    Dans la foulée de cet entretien, François Hollande a rencontré cinq personnalités de l'opposition parlementaire et des représentants d'ONG de défense des droits de l'Homme en RDC. La France est aux côtés des défenseurs des droits de l'Homme, leur a-t-il dit, toujours selon son entourage.

    Le président français, arrivé samedi matin pour participer au 14e sommet de la Francophonie à Kinshasa, devait repartir le soir même, après le dîner de gala offert par le président congolais Joseph Kabila.

    (©AFP / 13 octobre 2012 16h02)

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    note vilistia

    PAPA Hollande n'a que cette phrase à la bouche : "droits de l'homme" !

    Et le mot magique : "Démocratie"

    Qui peut lui passer un balai pour nettoyer devant sa porte ?



    François Hollande place les droits de l'Homme au coeur de sa visite à Kinshasa

    KINSHASA (Sipa) — François Hollande a placé son message de défense des droits de l'Homme au coeur de sa visite en République démocratique du Congo (RDC). Le président français a plaidé pour "la démocratie, le pluralisme, le respect de la liberté d'expression" -dans un pays qui met à mal ces valeurs- samedi au sommet de la Francophonie.

    "La francophonie doit porter la démocratie, les droits de l'Homme, le pluralisme, le respect de la liberté d'expression, l'affirmation que tout être humain doit pouvoir choisir ses dirigeants", a affirmé le chef de l'Etat français, lors d'un discours prononcé devant le président de la RDC, Joseph Kabila, dont la réélection en 2011 a été entachée de fraudes dénoncées par la communauté internationale.

    "J'ai voulu me rendre personnellement ici à Kinshasa au sommet de la Francophonie" pour "témoigner du soutien de la France au peuple congolais", a-t-il lancé, très applaudi. Le peuple congolais aspire "à la paix, à la sécurité, à la démocratie", a-t-il poursuivi.

    "Je voulais venir ici à Kinshasa pour exprimer une nouvelle fois ma confiance dans l'avenir de l'Afrique, qui est la jeunesse du monde", a-t-il ajouté, reprenant un thème qu'il avait largement développé la veille, lors de la première étape de son voyage, à Dakar. Le chef de l'Etat a présenté le Sénégal comme un "exemple" pour sa transition démocratique.

    A l'inverse, il a suscité l'hostilité de la part des autorités de RDC en jugeant inacceptable la situation dans ce pays en la matière, lors d'une conférence de presse mardi dernier.

    "Si l'on veux être écouté et entendu, c'est indispensable de porter le message des droits de l'Homme", justifie-t-on dans l'entourage de François Hollande, pour expliquer sa décision de venir au sommet de la Francophonie.

    Samedi matin, le chef de l'Etat a entamé la deuxième journée de son voyage africain par une rencontre avec le président Joseph Kabila. L'entretien, d'une demi-heure, a été "franc et direct", selon une source proche du président -même si la poignée de main entre les deux hommes a été brève et sèche.

    Quand le parti de Joseph Kabila met en avant les "avancées démocratiques" en RDC, dans une brochure distribuée à tous les participants au sommet de la Francophonie, François Hollande a largement relativisé, alors qu'il s'exprimait sous le regard de Joseph Kabila. "S'il y a eu des progrès, encore trop timides, ces derniers jours, il y a un processus en RDC. Je souhaite qu'il soit conduit jusqu'à son terme", a-t-il concédé.

    François Hollande a notamment évoqué le procès des assassins du militant des droits de l'Homme Floribert Chebeya, tué en juin 2010. "La France ne relâchera pas la pression pour que le procès se tienne et que les auteurs soient jugés et punis", souligne la même source dans l'entourage du chef de l'Etat.

    Juste après cet entretien, le président français a rencontré sept représentants d'organisation non gouvernementales et cinq personnalités issues de quatre groupes parlementaires d'opposition, à la Résidence de France à Kinshasa. Il leur a assuré que la France "mesure la difficulté de leur action" et "la précarité de leur situation", selon une source dans l'entourage de François Hollande.

    Dans l'après-midi, après une visite de l'Institut français, François Hollande devait donner une conférence de presse à 17h30 à Kinshasa (18h30, heure de Paris), puis s'entretenir avec Etienne Tshisekedi, ancien Premier ministre de la RDC et l'un des principaux opposants au régime en place.

    Sa compagne Valérie Trierweiler, qui était du voyage, a de son côté rencontré samedi matin les représentants d'une association s'occupant d'enfants des rues, et devait ensuite visiter l'hôpital pédiatrique Kalembelembe de Kinshasa.

    Le premier voyage africain de François Hollande en tant que chef d'Etat devait se conclure par un dîner officiel, en présence de Joseph Kabila.

    AP-sc/sb


    (Sipa / 13.10.2012 17h24)



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