• SANA- SYRIE - Nouvelles - 31 août 2012

    SANA- SYRIE - Nouvelles - 31 août 2012

    Al-Mouallem: La Syrie accueille favorablement la proposition irakienne sur la formation d'un groupe de contact de pays non-alignés pour régler la crise

    31 Août 2012

     

    Téhéran / Le vice-président du conseil des ministres, ministre des affaires étrangères, M. Walid al-Mouallem a affirmé que la Syrie accueillait favorablement la proposition irakienne sur la formation d'un groupe de contact comprenant des pays membres du mouvement du non-alignement pour parvenir à un règlement de la crise dans le pays.

    Dans une déclaration aux journalistes faite à l'issue de sa rencontre à Téhéran avec le premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, le chef de la diplomatie syrienne a souligné que ses entretiens avec M. al-Maliki avaient porté sur les relations "fort bonnes" entre les deux pays et la nécessité de les renforcer davantage.

    L'entretien a aussi porté sur la proposition irakienne de former un groupe de contacte des pays non-alignés visant à contribuer dans la solution de la crise en Syrie, a-t-il indiqué

    L.H / Gh.H.


    Al-Halaqi: Damas est attachée à une issue pacifique à sa crise s'appuyant sur le dialogue entre Syriens

    30 Août 2012

    Téhéran / Le président du conseil des ministres, Dr. Wael al-Halaqi, a affirmé que la Syrie est soucieuse de parvenir un règlement pacifique de sa crise actuelle se basant sur le dialogue national entre les Syriens.

    Dans une allocution prononcée devant le 16ème sommet des pays non-alignés, réuni à Téhéran, Dr Al-Halqi a évoqué que la Syrie fait face, depuis de plusieurs mois, à des actes terroristes soutenus de l'étranger à l'encontre des citoyens syriens et des institutions nationales parallèlement aux explosions terroristes et aux massacres terrifiant les habitants dans diverses régions syriennes.

    "Le plus captivant, c'est que certains pays qui prétendaient soutenir un règlement pacifique et le plan Annan sont toujours déterminés à mettre en échec toute action politique visant à mettre fin, d'une manière pacifique, à la cris en Syrie", a-t-il fait noter, soulignant que ces pays imputent la responsabilité de l'échec du plan Annan et de la mission d'observation onusienne en Syrie.

    Il a ajouté que lesdits pays cherchaient à déployer tout effort possible pour perpétuer la crise via la diffusion de fausses informations d'intox, visant à dénigrer la position du gouvernement syrien et la réalité des faits afin de porter préjudice à aux autorités et à l'institution de l'armée arabe syrienne.

    Il a indiqué que des gangs terroristes soutenus de l'extérieur exploitent les événements survenant en Syrie et commettent des actes d'assassinant contre les citoyens et les militaires et perpètrent des massacres.

    "Les événements ont prouvé que les prétentions et les allégations de certains pays sur un soi-disant règlement pacifique et politique de la crise en Syrie loin de la violence ne sont qu'un slogan creux visant à tromper l'opinion publique syrienne et mondiale", a-t-il mentionné.

    Il a affirmé que les pays qui soutiennent le terrorisme, lui fournissent fonds et armes, ainsi qu'une couverture médiatique politique, l'incitant à refuser le dialogue et faire l'apologie de la violence et du terrorisme et imposant aussi des sanctions économiques contre le peuple syrien font partie du problème en Syrie.

    Dr, al-Halaqi a, dans ce sens, souligné que la Syrie condamne les sanctions économiques imposées à certains pays, affirmant que le peuple syrien est le plus lésé des sanctions, faisant noter que ces sanctions constituent une violation flagrante de la charte des NU, de la loi internationale et de l'ordre commercial multilatéral et des principes de relations d'amitié entre les Nations.

    Il a, d'autre part, regretté les propos du président égyptien, Mohamed Mursi, ancien président du mouvement des pays non-alignés, sur la Syrie, "Lui et aucune autre partie extérieure n'ont le droit de parler de la légitimité en Syrie car celle-ci est du ressort du peuple syrien", a-t-il souligné.

    "Nous aspirons à un rôle pionnier de l'Egypte pour mettre fin à la spirale de la violence et à l'effusion de sang syrien sans qu'elle soit complice dans cette effusion", a-t-il insisté.

    Le président du conseil des ministres, Wael al-Halqi a qualifié d' "essentiel et central" le rôle joué par le Mouvement Non-aligné qui a réalisé des succès marquants dans les questions internationales auxquels s'intéressent les pays membres, notamment les questions de décolonisation, de discrimination, du désarmement et de développement.

    Il a souligné que la communauté internationale s'était mise d'accord sur la lutte contre le terrorisme qui constitue une menace sur la stabilité des pays du monde, mais que la définition de la notion du terrorisme et des moyens de le combattre était restée prisonnière de la politique de double standard et des conflits politiques.

    "En dépit des appels de la communauté internationales à déployer les efforts internationales pour lutter contre le terrorisme, nous voyons que les membres permanents de conseil de sécurité qui avaient déclenché des guerres en Afghanistan et en Irak sous prétexte de la lutte contre le terroriste soutiennent actuellement le terrorisme en Syrie", a-t-il indiqué.

    Il a aussi dit : "L'affrontement du concept de l'ingérence humanitaire et la responsabilité de la protection constituent un défi sérieux devant le mouvement dont les principes reposaient sur la consécration du respect de la souveraineté, de l'indépendance et de l'intégrité territoriale des Etats.

    "La non-ingérence dans les affaires intérieures des pays, l'interdiction de recourir à la force et le règlement pacifique des confits, se repose sur l'unité des membres du mouvement et sur sa capacité de traiter les conflits", a-t-il ajouté.

    Il a ajouté que la poursuite de l'accomplissement par le mouvement de son rôle qu'il s'était assigné dépend grandement de son unité, de la solidarité de ses membres et de sa capacité de faire face aux enjeux internationaux de la manière de servir les intérêts du mouvement et de ses pays membres.

    Il a affirmé que le mouvement confirme toujours la nécessité urgente pour édifier un régime politique et économique qui réaliserait la démocratie dans les relations internationales, le développement, la justice, la paix et le désarmement global. 

    Al-Halqi: Ce qui se passe en Syrie est un acte terroriste organisé soutenu par des forces extérieures et des pays arabes et régionaux

    Le président du conseil des ministres, Dr Wael al-Halaqi a affirmé que ce qui se passe en Syrie est un acte terroriste organisé soutenu par des forces extérieures, dont en tête les Etats-Unis, l'Union Européenne, certains pays arabes, tels que le Qatar et l'Arabie Saoudite et des pays régionaux comme la Turquie.

    "Nous appelons à se mettre à la table du dialogue national à laquelle participent toutes les parties politiques nationales pour parvenir à des résultats qui répondent aux ambitions du peuple syrien", a affirmé Dr al-Halqi dans un entretien accordé à la chaîne al-Alam en marge des réunions du sommet du mouvement des pays non-alignés tenu à Téhéran. Il a souligné que les résultats seraient mis dans un référendum national pour être approuvés par le peuple, propriétaire de la légitimité en Syrie.

    Répondant à une question sur le contenu de l'allocution du président égyptien, Mohammad Mursi, à l'égard de la Syrie à l'ouverture dudit sommet, M. al-Halqi a affirmé que ce contenu ne touche pas la réalité de ce qui se passe en Syrie, constitue une ingérence inacceptable dans les affaires syriennes et se contredit avec les principes du mouvement des pays non-alignés dont le respect de la souveraineté des pays.

    L.H.R. B & T. Slimani


    Khamenei à al-Halaqi : Les Etats-Unis et Israël sont derrières la crise en Syrie .. La Syrie a le droit de se défendre 

    Recevant aujourd'hui Dr Wa'el al-Halaqi, président du Conseil des ministres, le guide suprême de la révolution islamique en Iran, l'Ayatollah Sayyed Ali Khamenei, a affirmé que les Etats-Unis et Israël sont derrière la crise en Syrie



    Araghchi: Les participants au sommet de non-alignement insistent sur le règlement pacifique de la crise en Syrie

    31 Août 2012

    Téhéran / Le ministre adjoint iranien des affaires étrangères, Abbas Araghchi, a affirmé que la majorité écrasante des dirigeants et des représentants des pays non-alignés soutiennent le règlement politique de la crise en Syrie et le dialogue entre les Syriens.

    Dans une interview accordée à la chaîne al-Aalam en marge des réunions du 2ème jour du sommet des pays non-alignés, M. Araghchi a fait savoir que la communauté internationale est parvenue à une décision de condamnation de l'envoi des armes, du soutien des personnes armées et des tentatives de pousser les choses en Syrie vers un conflit intérieur car cela met en danger la région et la communauté internationale.

    Il a fait savoir que la cause palestinienne avait eu la place la plus saillante au projet du communiqué final, ajoutant qu'un communiqué spécial sur la Palestine sera publié parallèlement au communiqué final, lequel condamne les violations de l'occupant israélien des droits palestiniens et de leurs biens et propriétés.

    L.H / Gh.H


    Khamenei réitère l'opposition de l'Iran à toute ingérence étrangère en Syrie

    31 Août 2012

    Téhéran / L'Ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de la révolution islamique iranienne, a réitéré l'opposition de son pays à toute ingérence étrangère dans les affaires syrienne internes.

    Recevant à Téhéran le président libanais, Michel Souleymane, en marge des travaux du sommet de non-alignement, l'Ayatollah Khamenei a fait savoir que le seul chemin pour régler la crise en Syrie réside dans l'empêchement de l'envoi des armes aux groupes terroristes.

    Il a, d'autre part, souligné l'importance du Liban dans la région, faisant noter que des étrangers tentaient de faire passer les problèmes des pays de la région au Liban mais que les parties libanaises pourraient avorter ces actions via la résistance. 

    L.H / Gh.H.


    Des ulémas d'al-Al-Qods appellent au dialogue et à la concorde en Syrie et à l'éloignement de tous de la voie de la violence

    30 Août 2012

    Al-Qods occupée / Des Ulémas et des dignitaires religieux de la ville occupée d'al-Qods ont appelé à l'engagement du dialogue et à la réalisation de la réconciliation nationale entre Syriens.

    Dans une conférence de presse qu'ils ont tenue au quartier du Cheikh al-Jarrah dans la ville sainte occupée pour lancer leur initiative d'aide au peuple syrien, les dignitaires d'al-Qods ont affirmé que ce qui se passe en Syrie ne sert que les ennemis des deux nations arabe et islamique.

    "Ce qui se passe en Syrie n'est point l'œuvre des Syriens qui demandaient la réforme, mais des ennemis qui avaient mobilisé pour atteindre leur objectif des outils auxquels ils avaient donné la charge de tuer et de semer la sédition entre les enfants du pays", affirment les dignitaires d'al-Qods.

    Cheikh Salaheddine bin Ibrahim, l'un des Ulémas de la Mosquée d'al-Aqsa, a affirmé que la mobilisation contre "al-Cham" n'avait pas de précédent, et que ceci avait poussé Robert Fisk de dire n'avoir jamais connu telles mensonges et telle bassesse.

    Cheikh Ibrahim s'est indigné que des pays dites arabes acceptent d'être le fer de lance de la rancune de certains pays tel que Qatar et que des cheikhs, tel que Youssof al-Qardaoui, s'impliquent dans l'effusion du sang des innocents.

    "Qardaoui a corrompu des Musulmans et il porte la responsabilité du sang versé", a dit cheikh Ibrahim, affirmant que le rôle qu'avait porté al-Qardaoui a fait ce que les chars des ennemis des musulmans n'avaient réussi à faire.

    Cheikh Ibrahim a aussi critiqué l'information de tromperie, dont la chaîne qatari al-Jazeera qui, a-t-il assuré, assume elle aussi la responsabilité du sang versé.

    Gh.H.

         

    Al-Mouallem: la délégation syrienne s'est retiré du sommet de non-alignement durant l'allocution de Murssi 

    30 Août 2012

    Téhéran /  Le ministre des affaires étrangères et des expatriés, Walid al-Mouallem a affirmé que la délégation syrienne participant aux travaux du sommet du mouvement de non-alignement à Téhéran, s'est retiré de la réunion du sommet durant la prononciation de l'allocution de l'ancien président du sommet Mohammad Murssi, et ce en signe de protestation contre son contenu qui constitue une sortie des traditions de la présidence du sommet et une ingérence dans les affaires internes syriennes, et de refus de la provocation à la poursuite de l'effusion du sang syrien qu'avait compris l'allocution.


    La délégation a regagné sa place au terme de l'allocution de Mursi pour poursuivre les travaux du sommet.


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