• SYRIE 12 -NOUVELLES DU FRONT - 16 mars 2012 -17h

    SYRIE 12 -NOUVELLES DU FRONT - 16 mars 2012 -17h

     Quand la France martyrisait la Syrie -1916

    Anticipant le démembrement de l’empire ottoman qui a suivi la Première guerre mondiale, dès mai 1916, la France et la Grande-Bretagne négocient en secret le partage du Moyen-Orient (accords Sykes-Picot). Sur une partie de cette région – qu’on appelait alors le Levant – la France se réserve la possession d’un territoire aux frontières arbitraires correspondant à la Syrie et au Liban d’aujourd’hui.

    LA SUITE..........................

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    INFOSYRIE- La Russie douche une fois de plus la France

    Valentina Matvienko a "rassuré" Juppé : la Russie ne bouge pas d'un iota sur la Syrie

    Valentina Matvienko a "rassuré" Juppé : la Russie ne bouge pas d'un iota sur la Syrie

    Les commentateurs occidentaux qui avaient tenté de se remonter le moral en sautant sur la critique formulée jeudi Sergueï Lavrov par rapport au « gros retard » pris par le gouvernement syrien dans les réformes, devront, une fois de plus, se calmer :

    -en visite ce vendredi 16 mars au Quai d’Orsay, la présidente du Conseil de la Fédération de Russie – l’équivalent de notre sénat – Valentina Matvienko a nié, dans un entretien au Monde, toute inflexion de la position de son pays sur la Syrie :

    « Sergueï Lavrov a eu tout à fait raison de dire que le pouvoir syrien aurait dû entendre plus tôt les aspirations des gens aux réformes et au changement » dit la n°3 russe.

    « Mais cela ne signifie pas qu’on accepte l’idée d’une ingérence étrangère, d’une pression extérieure unilatérale sur la Syrie« .

    Un spectre hante les relations internationales, celui de Kadhafi

    Et, on le sait mais Valentina Matvienko l’a quand même reprécisé au Monde, à ses lecteurs et, au-delà, à Alain Juppé, ce n’est pas la seule différence d’appréciation de la Russie avec les Occidentaux :

    « La communauté internationale doit prendre des mesures, dit-elle, pour que, sans conditions préalables, toutes les parties arrêtent la confrontation armée, le sang versé.

    Ensuite, il faut créer les conditions du dialogue pour que tout le monde s’assoit à la table des négociations« .

    C’est cette exigence de souligner les responsabilités de l’opposition radicale et armée, à côté de celles du gouvernement, qui est une des principales pierres d’achoppement entre Moscou et ceux d’en face :

    « C’est une route à deux sens (que la recherche d’une solution pacifique) il faut une volonté de part et d’autre » martèle Mme Matvienko.

    L’émissaire russe à Paris est revenue indirectement sur l’opposition syrienne, en évoquant le risque d’une insurrection islamiste en Syrie.

    A Infosyrie, nous considérons que, de fait, cette insurrection islamiste a éclaté dès l’été dernier, mais Valentina Matvienko est dans son rôle en mettant en garde ses interlocuteurs contre les conséquences d’un soutien prolongé à la soi disant opposition démocratique type CNS.

    C’est, une fois encore, le précédent libyen qui est évoqué pour étayer cette muse en garde :

    « La situation en Libye ne peut éveiller que l’inquiétude. Ca ne ressemble pas à un processus de paix, mais à une guerre civile. Veut-on la même chose en Syrie ? Non !« . Et Mme Matvienko enfonce le clou, avec une netteté et une logique qui ont bien dû agacer Alain Juppé :

    « Quoiqu’on pense de Kadhafi, c’était tout de même le chef de l’Etat. Les images de violences et d’acharnement contre lui étaient insupportables, moyenâgeuses ! 

    » Oui, décidément, Juppé a dû être très agacée par sa visiteuse !

    Comme en écho à sa collègue, le chef de la diplomatie russe a suspecté les Occidentaux de vouloir faire échouer la mission de bons offices de Kofi Annan, actuellement en cours :

    « Les pays membres du Conseil de sécurité devraient demander à l’opposition syrienne de ne pas se livrer à des provocations qui aggraveraient la situation, et de coopérer complètement avec Annan« .

    Sergueï Lavrov a vite précisé son propos, s’étonnant – ou feignant de s’étonner – de l’attitude des dirigeants du CNS « qui avaient fait état de l’échec de la mission de l’envoyé spécial de l’ONU, deux jours seulement après sa première visite à Damas« .

    Une attitude « irresponsable » a ajouté Lavrov. Pas si irresponsable de leur point de vue, cependant :

    l’échec de cette mission, le blocage de la situation, c’est bien la dernière carte du CNS. Une carte qu’ils risquent cependant d’avoir beaucoup de mal à abattre.

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    INFOSYRIE.Fr - Vous avez dit « réfugiés » ?
     
    Depuis plus de vingt ans, la Syrie a accueilli un million et demi d'Irakiens, chassés de leur pays par la politique des prédécesseurs de Barack Obama et d'Hillary Clinton

    Depuis plus de vingt ans, la Syrie a accueilli un million et demi d'Irakiens, chassés de leur pays par la politique des prédécesseurs de Barack Obama et d'Hillary Clinton

    La dernière tendance en date de la désinformation est la réactivation du thème des « réfugiés syriens fuyant la répression« , très en vogue l’été dernier :

    - ils sont aujourd’hui 30 000 clament à l’unisson nos journaux, à la suite de l’OSDH, auxquels ils ajoutent pour faire bonne mesure le chiffre encore plus invérifiable de 200 000 personnes déplacées par les violences à l’intérieur du pays.

    -La Turquie est un peu plus précise, sinon crédible, qui annonce un total de 14 700 Syriens actuellement sur son territoire, dont un millier seraient arrivés jeudi 16 mars – il était de 7 000 à 8 000 quelques semaines auparavant. Cet afflux ayant d’ailleurs servi à Erdogan pour de nouveaux effets de manche anti-syriens. Le gros des autres réfugiés se trouvent au Liban.

    Syrie, terre d’asile massif

    Disons tout d’abord qu’on aimerait bien voir mieux à quoi ressemblent ces « réfugiés » :

    - un guérilléro ASL ou salafiste, chassé d’Idleb ou de Homs, ce n’est pas une femme, un vieillard, un enfant, même si ça « étoffe » les statistiques.

    Ensuite, et on l’a constaté après le premier exode de juin-juillet au moment des combats pour Jisr al-Choughour, un certain nombre – plusieurs milliers tout de même – des quelque 15 000 réfugiés « revendiqués » alors par le gouvernement turc ont fini par regagner la Syrie (voir nos articles « Près de 6 000 réfugiés syriens ont regagné leur pays » et « Les réfugiés de Turquie continuent de rentrer« , mis en ligne les 7 et 13 juillet).

    Enfin, vouloir faire pleurer dans les chaumières occidentales sur le sort des réfugiés de l’opposition syrienne, qui a promu une insurrection sanglante, c’est manquer, non seulement d’honnêteté, mais de recul historique :

    - plus d’un million d’Irakiens – 1 500 000 selon certaines estimations -, souvent des chrétiens, se sont réfugiés en Syrie depuis 2003, fuyant le chaos et l’insécurité et y ont rebâti une nouvelle vie.

    Des centaines de milliers de Palestiniens ont fait de même, à l’ouest du pays.

    Les premiers étaient des victimes directes de la folle politique des néoconservateurs américains, une politique qu’ils ont tenté d’appliquer à la Syrie. Les seconds étaient des victimes directes de l’Etat d’Israël, auquel le Qatar fait nombre de « risettes » diplomatiques.

    Mais il n’est pire désinformateur que celui qui ne veut pas se souvenir…

    D'autres réfugiés irakiens de Syrie...

    D'autres réfugiés irakiens de Syrie...

     

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    Al Jazeera : fabrication de fausses manifestations à Salihiya et Meydan à Damas!  

    IRIB-On disait autrefois : « A force de mentir, les gens finiront par te croire ».

     

    Concernant la crise syrienne, ce dicton est devenu une réalité pratiquée par les chaînes satellitaires dans leur guerre médiatique.


    A la tête de ces chaînes de provocation arabes, la chaîne qatarie Al Jazeera, qui est allée jusqu’à inventer et fabriquer des manifestations au cœur de la capitale syrienne Damas.

    Lundi matin, Al Jazeera a diffusé des images sur de soi-disant manifestations de l'opposition dans les quartiers de Salihiyah et de Meydan au centre de Damas.

    Quelques minutes plus tard, cette « nouvelle » a été démentie par les résidents des deux régions, les médias et la télévision officielle syrienne, qui étaient présents avec leurs SNGs sur place.

    Démentant toutes les fabrications d’Al Jazeera, le propriétaire d'un magasin à Salihiyah, Mohammed Darwich, a souligné que « toutes les allégations sur des protestations dans la région ne sont pas crédibles ».

    Dans une interview avec le site en ligne Alintiqad, Darwich a précisé que « la Syrie est le sujet central de la guerre médiatique menée par les chaînes arabes et occidentales hébraïques, qui tentent de déformer l'image de la société syrienne unie, nationale, et forte ».

    Tout en espérant que « tous les Arabes cessent de regarder ces chaînes qui sont la cause du problème dans le monde arabe », le vendeur a expliqué ce qui s'est réellement passé près de son magasin :

    « C’est une vraie fabrication! Al Jazeera a filmé par téléphone portable un groupe de saboteurs à six heures du matin, tandis que les magasins ouvrent leurs portes à neuf heures ».

     

    « Mais heureusement, les médias syriens sont venus sur place de bon matin pour recueillir les avis des gens à la place de Youssef el Azama à Salihiya », a-t-il dit.Pour sa part, le citoyen Bachar Rahmé de la même région a accusé à la fois Al Jazeera et Al Arabyia de fourvoyer l'opinion publique à travers les fabrications médiatiques.Cependant, il a indiqué que la Syrie restera inébranlable, et que ces chaînes ne réussiront pas à falsifier les faits.

     

    « Elles ne seront pas en mesure de tourner les faits malgré tous leurs stratagèmes. La Syrie va bien et elle le restera », a-t-il martelé.

     

    Signalant qu'« Al Jazeera est toujours à la recherche de lacunes dans la société syrienne pour présenter de tels événements », M. Rahmé a affirmé que « ces chaînes déploient tous les efforts en inventant ces événements à Damas, pour porter atteinte à cette ville ».

     

    De même, Mohammed Ghamidi a considéré que « la Syrie est confrontée à une campagne systématique de désinformation visant à saper sa stabilité et sa réputation à travers les médias ».

    Sur le niveau officiel, le membre du Conseil du Peuple syrien (le Parlement) Dr. Mohammed Habach, a reconnu l’existence « des tensions et des douleurs dans la Syrie », tout en insistant qu’« aucun citoyen syrien ne souhaite que les tragédies soient transférées à la capitale Damas ».Dans une interview avec Alintiqad, le député a indiqué que « la capitale est paisible et sa situation est acceptable ».

     

    « Il s’agit toutefois d’une intimidation irréaliste par rapport à la situation à Damas », a confirmé Dr.Habach, en ajoutant : « C’est vrai qu'il y a des protestations le vendredi, mais dans la plupart des cas, elles se terminent paisiblement ».

    Estimant qu’« il est inutile d’effrayer les gens à Damas », le député, qui « regarde toujours les chaînes satellitaires étrangères », a jugé que « beaucoup des nouvelles diffusées ne sont pas vraies ».« J'espère que les médias et les journalistes seront plus précis, clairs et courageux dans ce qu'ils rapportent», a conclu le député syrien.

     

    Source: Al intiqa

     

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    Vendredi, 16 Mars 2012 13:17
    Thierry Meyssan, journaliste français


    http://french.irib.ir/plugins/content/jw_allvideos/includes/download.php?file=media/k2/videos/176384.mp3

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    INFOSYRIE. fr - Asma, Bachar, Louboutin & New Order
    Une nouvelle pièce accablante au dossier du régime syrien

    Une nouvelle pièce accablante au dossier du régime syrien

    Au lendemain du premier anniversaire du début de la crise syrienne, les médias français en semblent réduits à faire mousser des non événements comme la fermeture des ambassades des monarchies du Golfe en Syrie – elles avaient déjà rappelé leurs ambassadeurs depuis des semaines – ou les désormais fameux courriels du couple présidentiel.

    Le Figaro, presqu’aussi inconsolable que Libération de la non-chute de Bachar al-Assad, consacre même une bonne partie de sa une du 16 mars à ces terrifiantes révélations sur la vraie nature de Bachar et Asma : le premier donc est un fan du groupe musical electro britannique New Order – et en plus il ne piratait pas, il achetait leurs morceaux sur iTunes ! – et la seconde raffole des chaussures du styliste français Louboutin.

    Du point de vue des Frères musulmans et des salafistes – et du Figaro apparemment – ce sont certainement de nouvelles pièces accablantes à ajouter au dossier du régime. Mais on doute que l’homme de la rue syrien – ou français – soit bouleversé.

    De toute façon, que le Figaro et d’autres médias atlantistes en soient à donner une telle publicité à ces courriels, livrés sur la place publique par un bidule d’opposition à l’intitulé d’autant plus grotesque qu’il est ronflant – le « Conseil syrien de la révolution » – en dit assez long sur le désarroi de l’anti-bacharisme médiatique français, au terme d’un an d’une propagande aussi mensongère qu’effrénée.

    Autre signe éclairant, selon nous : l’AFP et à sa suite un certain nombre de médias d’ici reconnaissent l’importance – quitte à la minorer encore – de la mobilisation des partisans du président hier 15 mars :

    « Démonstration de force du régime au 1er anniversaire de la révolte » titre ainsi, en ce 16 mars, l’AFP qui reconnait « des dizaines de milliers » de manifestants et cite l’estimation de Sana : « des millions de Syriens« .

    - De même les télévisions française se sont cru obligées de diffuser des images, assez impressionnantes, de ces rassemblements :

    - de quoi mettre la puce à l’oreille des plus critiques des téléspectateurs français qui, en quelques secondes, ont eu une démonstration de ce qu’on leur avait peut-être menti, depuis des mois.

    Damas, le 15 mars

    Damas, le 15 mars

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     Bogdanov: la position de la Russie vis-à-vis de la Syrie est ferme parce qu'elle est fondée sur des principes

    16 Mar 2012

    Moscou / Le représentant spécial du président russe pour les affaires du Moyen Orient, vice ministre russe des Affaires Etrangères, Michael Bogdanov, a affirmé la fermeté de la position russe vis-à-vis de la Syrie, soulignant que cette position était fondée sur des principes stables.

    Dans une conférence de presse tenue aujourd'hui à Moscou, Bogdanov a indiqué que la Russie ne permettrait la réédition d'aucun scénario militaire contre la Syrie à l'instar de ce qui s'était passé en Libye.

    Réitérant son rejet de l'ingérence étrangère dans les affaires de la Syrie, Bogdanov a souligné que c'était le peuple syrien qui devrait lui-même, décider de son avenir et du sort de son pays.

    Le représentant spécial du président russe, a fait noter que la Russie était en communication avec toutes les parties syriennes, dont le gouvernement et l'opposition. Il a appelé les puissances ayant d'influence sur l'opposition syrienne à la convaincre de prendre part au dialogue national pour trouver une issue pacifique à la crise en Syrie.

    Le ministère russe des Affaires Etrangères fustige les campagnes médiatiques d'anticipation à l'encontre de la Syrie

    Moscou / Le vice ministre russe des Affaires Etrangères, Guinadi Gatilov, a vivement critiqué aujourd'hui, la prestation des médias arabes et occidentaux qui se livrent à l'anticipation en ce qui concerne les efforts déployés pour régler la crise en Syrie.

    Gatilov a clarifié que ces médias arabes et occidentaux annoncent l'échec de certains efforts avant même leur commencement. 

    K.W.

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      Reçu par le Pape, le patriarche Gregorios III Laham affirme la nécessité de réactiver le dialogue pour rétablir la paix en Syrie

    15 Mar 2012

    Beyrouth  /  Reçu par le Pape Benoît XVI, le patriarche d'Antioche, de tout l'Orient, de l'Alexandrie, et d'al-Qods pour les Grecs Melkites Catholiques, Mgr Gregorios III Laham, a affirmé la nécessité de réactiver le dialogue pour rétablir la paix en Syrie et au Moyen-Orient, soulignant que la paix est la seule garantie de la coexistence dans la région.

    Un communiqué publié par le bureau du patriarcat indique que le patriarche Laham a souligné que les Chrétiens doivent être auteurs de paix et constructeurs des ponts de dialogue entre les fils et les filles du monde arabe pour un meilleur avenir.

    Le communiqué souligne que le patriarche Laham avait fait une tournée en Europe clôturée par la visite du Pape en Italie pour examiner avec lui les questions dans la région à l'ombre des tensions actuelles. 

     A. Chatta / K.W.

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    La Syrie reçoit /18/ tonnes d'aides humanitaires et médicales iraniennes

    16 Mar 2012

    Damas / Le ministère de la Santé et l'organisation du Croissant rouge syrien ont reçu ce soir à l'aéroport de Damas, /18/ tonnes d'aides humanitaires et médicales et des médicaments, envoyés par la république islamique iranienne.

    L'Ambassadeur d'Iran à Damas, Mohammad Rida Chibani, a déclaré que ces aides seraient suivies d'autres, soulignant que la Syrie faisait face à un complot tramé par les USA et l'entité sioniste et que son pays resterait comme toujours aux côtés de la Syrie.

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    Pour sa part, le directeur du soin de santé au ministère de la Santé, Ahmad al-Abboud, a affirmé que ces aides seraient distribuées à ceux qui en ont besoin, présentant les remerciements au gouvernement iranien pour sa solidarité avec le peuple syrien dans les circonstances actuelles.

    De son côté, le directeur de l'organisation du Croissant rouge syrien, Marwan Abdallah, a fait noter que l'envoi de ces aides humanitaires était suite à une coordination avec le Croissant rouge iranien. Il a précisé qu'elles seront distribuées via les branches de l'organisation dans toutes les régions. 

    K.W.
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    Syrie - Nombreux terroristes tués et arrêtés dans la banlieue d'Idleb
    Publié le 16/03/2012 à 10:26
    Source : SANA - L'agence de presse arabe syrienne
    Syrie - Nombreux terroristes tués et arrêtés dans la banlieue d'Idleb

    Gouvernorats / Les services spécialisés se sont accrochés aujourd'hui avec un groupe terroriste armé entre les villages de Kafar Nebol et de Hzazine au mont d'al-Zawia, faisant nombreux tués parmi les terroristes et arrêtant d'autres.

    Citée par le correspondant de SANA, une source du gouvernorat a souligné l'arrestation des terroristes dangereux Abdel Majid al-No'man, Mo'taz Ghazi al-Jadou', Ahmad Ali Naanaa et Alaa Mohamed Saloum.

    La même source a ajouté que les services compétents avaient saisi leurs armes englobant des kalachnikovs, des mitrailleuses, des RPG, des appareils de communication, des uniformes militaires et des tentes.

    A Maaret al-No'man les services compétents se sont accrochés avec un groupe terroriste armé qui agressaient les citoyens, faisant trois tués et nombre de blessés parmi ce groupe.

    Sur un autre plan, les services compétents ont découvert hier une cache pour fabriquer les charges explosives dans la ville d'Idleb, où 31 charges ont confisquées, alors que ces services avaient récupéré 14 voitures gouvernementales et des voitures utilitaires, volées par les groupes terroristes armés.

    De même, les services compétents ont saisi aujourd'hui sur l'autoroute de Homs une voiture chargée de grandes quantités d'armes, dont certaines fabriquées en Israël.

    Citée par le correspondant de SANA, une source bien informée au gouvernorat a fait noter que les armes ont été récupérées : 4 RPG, 5 obus de mortiers fabriqués en Israël, 3 roquettes anti-blindées, 14 grenades fabriquées en Israël, une mine anti-véhicules, un fusil de précision fabriqué en Amérique, un fusil belge et nombreuses roquettes RPG.

    A. Chatta & T. Slimani

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    Syrie - Deux terroristes avouent avoir planté des engins explosifs à Alep
    Publié le 16/03/2012 à 10:29
    Source : SANA - L'agence de presse arabe syrienne
    Syrie - Deux terroristes avouent avoir planté des engins explosifs à Alep

    Damas / Les terroristes Abdel Rahman et Ibrahim Acharif ont avoué avoir planté avec un groupe terroriste des engins explosifs à Alep, ce qui a coûté la vie à plusieurs citoyens, assassiner un autre citoyen et voler une voiture par la force.

    Dans des aveux diffusés par la télévision syrienne, le terroriste Abdel Rahman, né à Alep en 1992 et tailleur de pierre, a déclaré que son oncle était en prison et, après avoir été libéré, il l'a présenté à un homme connu sous le nom d'Abou Zakkour en lui demandant de travailler avec lui.

    Au cours de la première réunion, Abou Zakkour lui a donné un disque flash contenant des fatwas d'al-Qaïda et des instructions pour fabriquer des explosifs, ainsi que 10.000 L.S. par acheter un moto.

    Dans leur deuxième réunion, Abou Zakkour a donné à Abdel Rahman un pistolet 7mm équipé d'un silencieux et d'une quinzaine de balles, en plus de deux engins explosifs, et plus tard, il lui a demandé de planter des explosifs dans le quartier d'al-Fardous et de les faire sauter après la prière de vendredi.

    Abdel Rahman, avec son cousin Ibrahim, son frère (appelé lui aussi Ibrahim) et Ahmad Dakhil ont planté des explosifs vendredi matin, et plus tard, une fois les gens ont commencé à se réunir, Dakhil a fait exploser les dispositifs, tuant un policier, une femme et deux enfants et détruisant un véhicule de police.

    Le lendemain, Abou Zakkour a livré à Abdel Rahman un fusil à pompe-action avec sept balles, un fusil AK-47 avec deux chargeurs, un pistolet 9mm et 10.000 SYP, en lui demandant de distribuer les armes à ses collègues.

    Abou Zakkour lui a également demandé d'enlever le propriétaire d'une scierie, et il est allé un lundi avec ses complices dans le but de le faire.

    "Nous avons attaché les gardiens de la scierie. Le propriétaire est arrivé avant le temps habituel. A ce moment-là, nous avons eu peur…nous nous sommes cachés et nous avons essayé de fuir, mais il nous a suivis. Nous avons tiré sur lui, mon frère l'a tué", a dit le criminel Abdel Rahman.

    Il a avoué avoir volé ensuite une voiture et caché les armes chez son oncle Hussein Dakhil, sauf les deux pistolets.

    "Mon cousin Imad Acharif m'a donné 500 mille L.S. en billets contrefaits qui ont été passés en contrebande du Liban. La fausse monnaie est venue de l'oncle Hussein Acharif, qui est actuellement détenu dans la prison de Roumieh au Liban", a dit le terroriste.

    À son tour, Ibrahim Acharif, cousin de Abdel Rahman, qui est un étudiant, a déclaré que son cousin lui a demandé de l'aider dans l'enlèvement de la propriétaire de la scierie, et qu'il est allé avec lui en compagnie de son frère et de Ahmad Dakhil, relatant les événements décrits par Abdel Rahman.

    Ibrahim a déclaré que lui et Ahmad s'étaient cachés dans une salle où ils avaient ligoté le gardien de la scierie, et ils ont sauté par la fenêtre quand ils ont entendu le tir et se sont enfuis, puis ils ont essayé de voler une voiture mais le conducteur a réussi à s'enfuir.

    Ils ont arrêté une autre voiture et forcé le conducteur à s'en aller par la force. De son côté, Hammoud Hadj Mohamad, le père de l'enfant Fayçal qui est décédé dans l'explosion de la charge piégée plantée par les deux terroristes et leurs complices, a dit qu'un vendredi, il a donné de l'argent à son fils de 13 ans pour acheter du salep pour ses frères, et dix minutes plus tard, ils ont entendu le son d'une explosion.

    Mohamad s'est précipité vers le lieu de l'explosion et il a trouvé que son fils a été blessé et transporté à l'hôpital où il est décédé plus tard.

    À son tour, le père de l'enfant martyr Ibrahim Hussein Hammoud a déclaré que son fils était allé avec son ami Fayçal pour acheter du salep quand les deux ont été blessés dans l'explosion et qu'ils ont succombé à leurs blessures à l'hôpital.

    A.A./ L.A.

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    La Syrie, bientôt contre-“modèle libyen”?

    15/03/2012 - Bloc-Notes  

    Avez-vous remarqué que nous n’avons aucune nouvelle de BHL ?

    Dès mai dernier, une fois si parfaitement réussie la libération de la Libye, BHL se lançait sur le sentier de la paix vers la Syrie…

    Et puis, plus rien. BHL n’est pas venue, triomphalement et en fanfarre, col échancré d’une éblouissante chemise blanche, lunettes de soleil style “forces spéciales” postmodernistes et humanitaristes, pour embrasser les insaisissables dirigeants du Conseil National Syrien (CNS, ou SNC in English), en secret et en présence des photographes.

    Cette absence de BHL est un signe, car l’homme est rusé, et il sait quand voilà “une affaire qui marche”, et quand, on contraire, voilà un bâton merdeux qui ne l’aidera pas du tout dans les salons…

    Par conséquent, son absence sur le front signifierait bien que l’affaire syrienne n’est vraiment pas la reprise du “modèle libyen”.

    Par ailleurs, des signes attestent que BHL à du flair. On s’arrêtera à deux nouvelles dans ce sens, qui permettent de commencer à mesurer la difficulté de nous faire prendre la Syrie pour la Libye.

    PressTV.com annonce, le 14 mars 2012, que trois dirigeants importants du bloc CNS ont quitté leur position dans ce bloc.

    Leurs commentaires sont sévères.

    Il s’agit d’un cas intéressant, qui démarque l’affaire syrienne du “modèle libyen”, dans la mesure où le CNL de Libye avait plus ou moins réussi à maintenir une unité de façade jusqu’à la chute de Kadhafi, entérinant la narrative de la réussite du “modèle” par le fait acquis de la prise de pouvoir par le CNL.

    La suite (le désordre se développant jusqu’à la menace de partition, l’établissement de pouvoirs concurrents, etc.) a joué un rôle extrêmement faible puisque l’attention du système de la communication avait abandonné l’affaire libyenne après avoir bouclé sa narrative, la Libye étant classée comme “succès” extraordinaire de l’humanitarisme interventionniste du bloc BAO.

    • D’autre part, il y a l’affaire Aljazeera, avec le départ de journalistes chevronnés, la dénonciation des méthodes de la chaîne revue et corrigée par le gouvernement du Qatar, particulièrement en Syrie.

    La chose est désormais aggravée par la diffusion de vidéos montrant des montages faits par l’opposition syrienne, sur le terrain, pour Aljazeera et d’autres chaînes (BBC, CNN, Al Arabiya).

    Russia Today ne manque pas, ce 14 mars 2012, de donner quelques détails sur les falsifications en cours, notamment avec les aventures d'un expert en la matière, l'excellent “Danny”…

    Les conditions générales de l’affaire syrienne, la présence des Russes et des Chinois comme acteurs actifs et hostiles au bloc BAO, l’absence d’une résolution de l’ONU autorisant une intervention quelconque pouvant être exploitée par le bloc BAO ;

    la connaissance désormais avérée d’acteurs arabes pas vraiment recommandables du point de vue de la vertu démocratique (l’Arabie), et le rôle démesuré du Qatar ; l’entrée dans le jeu d’un négociateur représentant officiellement l’ONU (donc le bloc BAO) et la Ligue Arabe et échappant complètement à l’archétype de la personnalité manipulée (Kofi Annan), tout cela contribue également à rendre extrêmement difficile la reproduction du “modèle libyen”.

    Plus encore, la position de la crise syrienne, ses liens avérés avec la crise iranienne, en font un cas très délicat à manipuler.

    Les conditions internes de la crise étant de plus en plus chaotiques et antagonistes, ce risque d’une extension à une crise internationale majeure rend encore plus aléatoire la stratégie du bloc BAO.

    Au contraire de la crise libyenne, la crise syrienne s’inscrit effectivement dans le schéma de la crise haute, ce qui est une position très dangereuse.

    On pourrait alors observer qu’on avance de plus en plus vers ce qui pourrait être un contre-“modèle libyen”, c’est-à-dire une crise qui mettrait à mal les entreprises du bloc BAO au nom du faux masque humanitariste et décrédibiliserait toute la campagne lancée depuis l’affaire libyenne.

    Tout l’avantage supposé (qui reste à démontrer) de la stratégie de l’interventionnisme humanitariste établie avec le “modèle libyen” pourrait alors se retourner complètement et apparaître comme un désavantage dangereux, conduisant à l’implication des acteurs de cette stratégie dans une affaire pouvant avoir des ramifications extrêmement risquées.

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    Nasrallah : Le seul règlement de la crise syrienne est politique

    15 Mar 2012

    Beyrouth  /  Sayyed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, a indiqué que le seul règlement de la crise en Syrie est politique via l'abandon des armes.

    Dans une allocution prononcée aujourd'hui lors d'une cérémonie de la sortie des sessions d'alphabétisation d'al-Nour pour adultes, Sayyed Nasrallah a fait noter que les derniers développements avaient prouvé que le pari sur la chute du régime, la dissidence de l'armée, les guerres confessionnelles en Syrie, l'intervention militaire et les sanctions économiques, n'ont rapporté aucun résultat.

    "Il y a un peuple en Syrie qui veut la réforme et rejette la division et la guerre civile," a-t-il souligné.

    Il a en outre ajouté : "Dès le début des événements en Syrie nous espérions que la Syrie surmonte sa crise pour l'intérêt de son peuple et de sa position nationale".

    Le secrétaire général du Hezbollah a aussi réaffirmé que le règlement en Syrie n'est autre que politique et ses mécanismes sont une affaire typiquement syrienne, exprimant son étonnement de voir certains au Liban comment se comportaient avec la question syrienne.

    "Nous, en tant que peuple Libanais, Etat et pays, portons un grand intérêt au calme, à la stabilité, à la sécurité et au règlement politique en Syrie", a-t-il souligné.

    Nasrallah a, d'autre part, conseillé les Syriens qui portent l'arme à l'abandonner et à aller vers les mécanismes du règlement politique, surtout que la direction syrienne est disposée à la réforme, évoquant la nouvelle constitution syrienne qui n'a aucune similitude dans les pays de la région. "La mise en vigueur de la constitution a besoin de mécanismes, de compréhension et de coopération, et pas du tout des hostilités, de guerres et d'intervention militaire étrangère", a-t-il précisé.

    Sayyed Nasrallah a condamné les massacres diffusés par la télévision arabe syrienne et perpétrés par les groupes terroristes armés.

    Quant à l'affaire palestinienne, Nasrallah souligné la nécessité de libérer tous les détenus dans les geôles israéliennes.

    Nasrallah a encore souligné la dernière agression israélienne contre Gaza et qui avait fait des dizaines de martyrs et de blessés, dont des enfants et des femmes.
    Sayyed Nasrallah a fait savoir que ceux qui planifient à émietter la région veulent un chaos total dans la région.

    "L'opportunité est à saisir aujourd'hui devant nos peuples et notre nation pour récupérer nos droits et notre souveraineté sur nos terres, pétrole et eaux", a-t-il fait noter.

    Au sujet bahreïnien, Sayyed Nasrallah a évoqué la manifestation imposante qui avait eu lieu la semaine dernière avec la participation des centaines de milliers des Bahreïnis, soulignant que cette manifestation avait confirmé l'option pacifique et les revendications du peuple bahreïni.

    A. Chatta & T. Slimani  

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    Etudiants syriens en Chine, en Russie, au Belarus, en Iran, en Iran, en Espagne et adhèrent à la marche mondiale pour la Syrie

    15 Mar 2012

     

     Capitales  /  Dans le cadre de leur participation aux actions de la marche mondiale pour la Syrie, les branches des étudiants syriens en Chine, en Russie, au Belarus, en Iran, en Iran, en Espagne et au Liban ont observé en collaboration avec la communauté syrienne des sit-in de solidarité avec la mère patrie face aux complots extérieurs visant sa sécurité et sa stabilité.

    En Chine, la branche de l'union nationale des étudiants syriens en Chine a organisé un sit-in de solidarité devant l'ambassade de Syrie à Pékin en soutien à la Patrie et en refus de toutes les pressions et les complots régionaux et internationaux qui la visent.

    Les participants ont affirmé leur refus de toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Syrie et dénoncé la campagne de désinformation lancée par certaines chaînes médiatiques et organisations internationales contre leur pays.

    Ils ont affirmé leur soutien aux réformes en cours et remercié la Chine pour ses positions soutenant la Syrie.

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    A Moscou les membres de la communauté et les étudiants syriens en Russie ont observé un sit-in devant l'ambassade de Syrie, confirmant leur condamnation des appels hostiles lancés par les pays occidentaux et leurs alliés des cheikhs et des monarchies du Golfe.

    Les participants au sit-in ont apprécié les positions de la Russie soutenant la Syrie.

    L'ambassadeur de Syrie à Moscou, M. Riyad Hadad, a indiqué dans une allocution prononcée devant les participants au sit-in que les fils du peuple syrien fidèles à la patrie appuient leur direction et leur armée intrépide.

    De même, la Ligue de la communauté syrienne et la branche de l'Union nationale des étudiants en Russie et dans la communauté des pays indépendants CEI ont affirmé dans deux communiqués leur appui la mère patrie et aux démarches de réforme visant à développer la Syrie.

    D'autre part, les membres de la communauté syrienne et arabe résident à Minsk ont observé un sit-in de solidarité avec la Syrie pour exprimer leur refus de toute ingérence étrangère dans les affaires syriennes et leur soutien aux réformes réalisées dans le pays.

    Ils ont exprimé leur gratitude des pays amis de la Syrie dont la Russie et la Chine pour leurs positions à l'égard de la Syrie et leur refus des tentatives de l'ingérence étrangère dans ses affaires.

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    A Téhéran, la branche de l'Union des étudiants et la communauté syrienne en Iran ont observé eux aussi un sit-in de solidarité avec la mère patrie, et ce, au siège du centre culturel syrien à Téhéran.

    Les participants au sit-in ont hissé des drapeaux de la patrie et affirmé leur soutien au processus de réforme sous la direction du président Bachar al-Assad, tout en condamnant la campagne d'incitation médiatique véhiculée par certaines chaines médiatiques tendancieuses et organisations internationales contre la Syrie.

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    En Espagne, les membres de la communauté de Syrie à Madrid ont observé un sit-in de solidarité devant leur ambassade dans la capitale espagnole, pour exprimer leur tenue aux côtés de la mère patrie et leur soutien au programme des réformes sous la direction du président Bachar al-Assad.

    Les participants au sit-in ont affirmé que le peuple syrien s'attache à l'unité nationale face à toutes les tentatives qui visent la sécurité et la stabilité de la Syrie.

    Au Liban, la branche de l'Union nationale des étudiants syriens et les membres de la communauté syrienne au Liban ont organisé une marche imposante pour proclamer leur soutien à l'armée arabe syrienne qui se sacrifie pour rétablir la sécurité et la stabilité dans le pays.

    Bulletin français


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    Le ministère des Affaires étrangères et des émigrés s'est dit favorable à la visite de l'équipe technique formée par Annan

    15 Mar 2012

    Damas / Le ministère des Affaires étrangères et des émigrés a accueilli favorablement la visite en Syrie de l'équipe technique formée par l'émissaire spécial des Nations Unies, Kofi Annan, pour discuter de certaines questions liées à sa mission en Syrie.

    ''Cette réponse favorable de la part de la Syrie s'inscrit dans le cadre de ses efforts pour faire réussir la mission d'Annan'', a expliqué le ministère.

    L.H / Gh.H.
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    Lavrov : La Russie poursuivra son appui à la mission de l'émissaire des Nations Unies en Syrie
    15 Mar 2012

     Moscou / Le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, a affirmé l'engagement de son pays à poursuivre l'appui à la mission de l'émissaire spécial du secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, en Syrie.

    Un communiqué du ministère russe des AE souligne que Lavrov a exprimé de nouveau son appui aux efforts de l'émissaire susmentionné, soulignant que son pays entendait l'aider d'une manière efficace

    Le communiqué indique qu'Annan a informé Lavrov de l'action qu'il entreprenait avec toutes les parties pour trouver des solutions ''acceptables'' afin de parvenir à un règlement politique en Syrie.

    De son côté, le vice ministre russe des AE, Guinadi Guatilov a indiqué qu'Annan a présenté des propositions importantes au sujets desquelles des concertations efficaces s'étaient engagées avec toutes les parties syriennes.

    Gantchev: La direction russe prend des positions constantes à l'égard de la situation en Syrie

    Le président de l'Union des écrivains en Russie, Valéry Gantchev, a affirmé que la direction russe prend des positions de principe constantes à l'égard de la situation en Syrie afin d'éviter toute agression contre ce pays.

    Dans un entretien avec le correspondant de Sana en marge de l'exposition de tableaux artistiques organisée à Moscou, Gantchev a souligné que l'opinion publique russe exprime sa solidarité et son respect du peuple syrien ami.

    ''J'ai une confiance inébranlable que le peuple syrien remportera dans cette épreuve provisoire actuelle et affrontera toutes les tentatives de l'agression étrangère'', a-t-il affirmé.

    Il a souligné que cette exposition incarne l'amitié ferme, la vision commune entre les deux peuples russe et syrien et la preuve sur la convergence spirituelle entre eux.

    De son côté, l'ambassadeur de Syrie à Moscou, Ryad Hadad, a souligné dans une allocution à l'ouverture de l'exposition, que les tableaux sont la production des files de la Syrie qui expriment leurs sentiments sincères.

    Notons que l'exposition comprend des tableaux et des images qui représentent la vie actuelle de la Syrie, la réalité des événements passés et les crimes perpétrés par les groupes terroristes armés dont la destruction et l'incendie des bâtiments et des installations publiques et privées, et des millions de Syriens qui expriment, dans des marches, leur solidarité avec leur direction face aux actes d'agression, de mensonge et de désinformations médiatiques sanglantes.

    Cette exposition a été organisée par l'ambassadeur syrien, l'union des écrivains russes et le comité russe pour la solidarité avec la Syrie. 

    L.H / Gh.H. & R.B

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    INFOSYRIE.fr - Les fausses pudeurs syriennes d’Alain Juppé

    Alain Juppé : pas la peine de jouer les responsables responsables, quand, sur la Libye et la Syrie, on a suivi - ou précédé - les injonctions de Washington et voulu être  le meilleur élève de la classe OTAN

    Alain Juppé : pas la peine de jouer les responsables responsables, quand, sur la Libye et la Syrie, on a suivi - ou précédé - les injonctions de Washington et voulu être le meilleur élève de la classe OTAN

     

    « Le peuple syrien est profondément divisé et si nous donnons des armes à une certaine fraction de l’opposition en Syrie, nous allons organiser une guerre civile entre les chrétiens, les alaouites, les sunnites et les chiites, ça pourrait être une catastrophe plus grande que ce qui existe aujourd’hui« .

     

    Cette analyse, frappée au coin du bon sens, même si la « division » se fait plutôt entre une grosse majorité plus ou moins silencieuse et quelques milliers de desperados pas tous syriens, nous la devons, une fois n’est pas coutume, au chef de notre diplomatie sous influence atlantiste, Alain Juppé himself.

    L’homme du Quai d’Orsay s’exprimait sur les ondes de France Culture. Si l’on est optimiste ou indulgent, on dira qu’Alain Juppé est, en dépit de ses orientations géopolitiques et de son entêtement psychologique, un homme malgré tout lucide et responsable.

    Si l’on est moins tendre, c’est notre cas, on observera que le ministre français des Affaires étrangères s’aligne une fois de plus sur la position américaine, les responsables gouvernementaux et militaires à Washington ayant exprimé ces dernières semaines leur craintes quand à l’hétérogénéité et l’extrémisme des groupes armés en Syrie.

     

    Et Alain Juppé, avec ses hypocrites « couloirs humanitaires« , est juste plus dissimulé et contourné que l’émir du Qatar ou le souverain séoudien qui crient eux leur volonté d’armer les bandes rebelles.

    Pas d’états d’âme sur le désastre libyen

    De toute façon, si certaines informations publiées voici trois mois par le Canard Enchaîné et le Point sont vrais, alors Alain Juppé est un menteur :

    si des hommes des services français forment, ou ont formé, des hommes de l’ASL en Turquie, cette soudaine pudeur militaire du ministre sonne faux. Car il aura prêté la main au démarrage de la guerre civile, ou de la guérilla civile qu’il prétend redouter.

    Et d’ailleurs, chassez le naturel juppéen il revient au galop :

    le bras droit de Nicolas Sarkozy s’en prend plusieurs fois, au cours de cet entretien sur France Culture, à la Russie à qui il ne pardonne visiblement pas ses vétos au Conseil de sécurité, et qu’il accuse de vendre « beaucoup d’armes » au régime syrien :

    - une attaque qui ne manque pas de sel – ou de culot – de la part d’un des principaux exécutants de l’agression de l’OTAN en Libye, décidée par ses « patrons » Sarkozy et BHL.

    Oui, mais justement, Alain Juppé reste « droit dans ses bottes » d’ingérent à ce sujet : « Elle (la Russie) nous reproche l’intervention en Libye, elle estime que nous sommes au-delà de notre mandat en Libye, ce que je ne pense pas« .

    Vraiment M. Juppé ? TOUS les analystes, même mal disposés envers feu le colonel Kadhafi, s’accordent à dire que la France et l’OTAN sont allés au-delà du cadre fixé par la résolution 1973 du Conseil de sécurité.

    Quant au bilan de l’opération, plus « évolutif » et catastrophique que jamais, il devrait inciter Alain Juppé à plus de modestie et d’autocritique.

    Mais la modestie et l’autocritique, ce sont des qualités qui manquent cruellement à ce faux grand politique, qui a toujours entendu plier les réalités politiques, nationales et internationales, à ses analyses.

    Ou à ses intérêts de carrière. Alain Juppé a dit espérer « que la Russie est en train d’évoluer« .

    Pourquoi la Russie évoluerait-elle plus que Juppé, alors que c’est l’analyse russe qui s’est révélée la plus juste ?

    Les groupes armés sont déjà armés, Alain "Tartuffe" Juppé !

    Les groupes armés sont déjà armés, Alain "Tartuffe" Juppé

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    Lavrov : C'est le peuple syrien, seul, qui décide de son avenir loin de toute ingérence étrangère 

    14 Mar 2012

    Moscou /  M. Sergueï Lavrov, ministre russe des affaires étrangères, a affirmé que le peuple syrien seul qui décide de son avenir loin de toute ingérence étrangère, appelant au lancement d'un dialogue global sans conditions préalables pour résoudre la crise en Syrie, à cessez-le-feu immédiat par toutes les parties sous une supervision internationale non alignée et à la fourniture de l'aide humanitaire.

    Dans une allocution prononcée devant une séance de la Douma, M. Lavrov a fait noter que la Russie défend les principes de la justice et du droit souverain des Syriens à leur option démocratique.

    Il a indiqué que la Russie œuvrera avec toutes les patries que ce soit la direction syrienne, les groupes de l'opposition, la Ligue arabe, les acteurs régionaux et internationaux ou le Conseil de sécurité pour régler la crise en Syrie, appelant au soutien de la mission de l'envoyé du secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, en Syrie.

    "La Russie communique quotidiennement avec la direction syrienne pour acclamer la situation dans le pays, mettre au point une ligne commune pour impliquer toutes les parties syriennes concernées du règlement de la crise", a-t-il indiqué, ajoutant que la Russie n'a aucune influence sur les factions et les groupes armés qui luttent contre l'Etat.

    De même, M. Lavrov a fait savoir que le monde connaît actuellement des développements sociaux et historiques qui aboutiraient à la formation d'un système international multipolaire, soulignant que la Russie doit adopter des positions fortes dans cet ordre mondial conformément au respect des principes de la loi internationale.

    M. Lavrov a exprimé l'inquiétude de la Russie vis-à-vis des développements dans le monde, notamment le recours à la force pour contourner la loi internationale et les grandes violations des résolutions du Conseil de sécurité comme ce qui s'était passé en Libye, en Irak et en Afghanistan.

    M. Lavrov a affirmé que son pays poursuivra sa politique extérieure à partir de ses intérêts nationaux non plus des diktats extérieurs.

    Un député à la Douma met en garde contre les plans visant à une intervention militaire en Syrie et en Iran

    Sur un autre plan, le député à la Douma, Andreï Klimov, a met en garde contre les plans visant à une intervention militaire en Syrie et en Iran sous prétexte des droits de l'homme.

    Dans une déclaration faite aujourd'hui, M. Klimov a fait noter que la Douma exprime son inquiétude devant la question liée au soutien des droits de l'homme dans nombre de pays de l'Union européenne qui pratiquent "l'humanité agressive" sous prétexte de la défense des droits de l'homme dans d'autres pays. 

    Matvienko : les Syriens ont le droit de choisir un gouvernement qui satisfasse la société syrienne dans son ensemble

    La présidente du Conseil de la Fédération de Russie, Valentina Matvienko, a indiqué que la position de Moscou quant à la question syrienne était connue et se résumait par le droit du peuple syrien de choisir un gouvernement qui satisfasse toute la société syrienne.

    Lors d'un point de presse fait aujourd'hui à Moscou, Mme Matvienko a souligné que ce processus devait être mené exclusivement dans le cadre de la loi et par un dialogue entre le gouvernement syrien et l'opposition sans aucune ingérence extérieure.

    Elle a annoncé que les membres du Conseil de la Fédération se rendraient en Syrie la semaine prochaine pour mener des consultations en vue d'évaluer la situation et voir les perspectives de la solution, notant qu'il s'agirait de la deuxième visite pour les membres du Conseil de la Fédération de Russie en Syrie.

    Bogdanov : Issue de la crise syrienne via le dialogue interne et le respect de la souveraineté

    Le représentant spécial du président russe pour les affaires du Moyen-Orient, vice ministre des AE, Mikhaïl Bogdanov, a affirmé le devoir de régler la crise en Syrie via un dialogue politique interne et à l'ombre du respect catégorique de la souveraineté de la Syrie.

    Dans un communiqué publié aujourd'hui à Moscou, le ministère russe des AE, a indiqué que Bogdanov a mis en évidence, lors de sa rencontre à Moscou avec Riyad Haddad, ambassadeur de Syrie en Russie, l'attachement de Moscou à l'arrêt immédiat de la violence en Syrie d'où qu'elle vienne et à la garantie de l'aide humanitaire pour les habitants en se basant sur les mécanismes et les infrastructures onusiens.

    Bulletin français

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    La haute commission des élections discute des préparatifs nécessaires pour élire les membres de l'Assemblée du peuple

    15 Mar 2012

    Damas / La haute commission des élections a discuté, lors d'une réunion tenue aujourd'hui sous la présidence du conseiller, Khalaf al-Azawi, des préparatifs nécessaires pour élire, le sept mai prochain, les membres de l'assemblée.

    La haute commission a formé les sous commissions aux gouvernorats pour surveiller l'opération des élections, et décidé de demander au ministère de l'intérieur d'assurer tous les impératifs nécessaires dont l'installation d'appareils et de tableaux électroniques aux places des gouvernorats pour que les citoyens regardent et surveillent les opérations du scrutin des votes et l'annonce des résultats des élections.

    Notons que le président Bachar al-Assad avait promulgué un décret fixant le 7/ 5/ 2012 comme date pour l'élection des membres de l'Assemblée du peuple.

    L.H / R.B.
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    Syrie: Damas compte sur le succès de la mission de Kofi Annan
    Kofi Annan
     
    14:54 15/03/2012
    LE CAIRE, 15 mars - RIA Novosti

    Damas espère que la mission de Kofi Annan en Syrie sera couronnée de succès, a déclaré jeudi au Caire le porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères Jihad Maqdissi.

    "Le succès de la visite de Kofi Annan est dans l'intérêt de la Syrie, et notre attitude envers sa mission est positive", a indiqué M.Maqdissi dans une interview accordée à l'agence Mena.

    Dans le même temps, le diplomate souligne que le gouvernement syrien n'est pas "le seul responsable de ce processus". Selon lui, la communauté internationale "doit agir de façon conjointe et coordonnée" afin de contribuer au règlement syrien.

    Dans ce contexte, M.Maqdissi rappelle que certains pays continuent toujours d'armer l'opposition et "de maintenir la pression médiatique" autour de la Syrie.

    Le week-end dernier, l'ex-secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan, s'est entretenu à deux reprises avec le président syrien Bachar al-Assad à Damas.

    Les entretiens étaient axés sur la nécessité "d'un arrêt immédiat des violences et des meurtres, d'un accès aux organisations humanitaires et d'un dialogue".

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    Syrie : défaite amère de l’Occident, mauvaise foi, foutaise et manipulations

    Publié le 15 mars 2012

    Allain Jules

    Bashar al-Assad et sa femme Asma

    Puisque l’incroyable structure mythomane dite Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) n’arrive plus vraiment à donner les nouvelles du front qui n’existent plus vraiment en Syrie, à moins de parler des victoires de l’armée syrienne, la presse occidentale trouve des sujets aussi ridicules que pathétiques pour brandir la flamme de la haine contre la Syrie et la famille Assad. 

    Comme le dit le dicton, “à l’impossible nul n’est tenu”, mais, les Occidentaux, en Syrie, veulent le beurre, l’argent du beurre et la crémière. Ce que nos Gouvernements n’accordent pas aux citoyens désarmés, ils demandent au pouvoir syrien de l’accorder à des terroristes, des groupes armés et des extrémistes religieux sunnites qui promettent des pogromes aux chrétiens, aux chiites, aux alaouites, aux ismaélites etc. D’ailleurs, ils ont commencé hors des frontières syriennes en commettant un attentat dans une mosquée chiite belge.

    Coincés et acculés dans leur exercice de propagande, tristes d’avoir prêché dans le désert de leur tête, les occidentaux commencent à s’en prendre à la famille Assad. Le frère, la femme ou la sœur, tout y passe. Ah, le dictateur Bachar ! Ah la dépensière Asma, épouse Bachar al-Assad la….sunnite !  Bref, un vide sidéral qui en dit long sur la panique qui s’empare de l’Occident désemparé et empêtré dans ses propres mensonges.

    Les grands sabots, que dis-je, les ragots sont de sortis.

    Des drones seraient utilisés par Assad, son épouse fait des achats par Internet chez Harrod’s à Londres, les e-mails du couple ont été dévoilés et tutti quanti. Mais, faut-il dire ici que, si Assad a des drones, c’est qu’Israël les lui a vendu ?

    Pas envisageable n’est-ce pas ? Fabrication syrienne, donc ? Iranienne ? Les achats de l’Anglaise Asma Assad à Londres, ne représentent même pas 10 000 euros mais, il faut en parler.

    Quand aux e-mails, quel est l’intérêt d’un couple qui a des téléphones portable de recourir aux mails alors que les SMS sont plus pratiques ? De l’enfumage toujours, de l’enfumage encore.

    Demain, lorsque les médias “mainstream” feront leur marché dans les méandres des poubelles, ils décèleront le menu des repas de la famille Assad. Pour information, vous ne serez pas surpris de découvrir un menu très gastronomique, avec comme apéritif, du sang, digestif, encore du sang.

    En entrée, de la moelle de bébé, en plat de résistance, de la chair humaine et en désert, du cœur humain. Oui, la défaite est amère.

    L’Occident ne peut que faire de la mauvaise foi,  jouer sur des manipulations mais, il sera impossible de cacher les rassemblements du jour, du vrai peuple, en Syrie.

    Pour les vidéos :

    INFOSYRIE – Par centaines de milliers les Syriens commémorent un an de résistance – Vidéos

    http://goo.gl/S28kN


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     A. Gresh : Syrie, médias et mensonges

    jeudi 15 mars 2012 - 09h:01

    Alain Gresh - Le Monde diplomatique


     
    Ce qui m’a frappé dans cette émission, c’est la volonté de la Radio suisse romande de s’interroger sur le travail des journalistes en Syrie, volonté qu’on aimerait trouver chez nos confrères du service public français.

    La Radio suisse romande a consacré son émission « Babylone » du mercredi 14 mars à « Syrie : ce qu’on en sait, et comment ? ». J’y ai participé aux côtés de Gaëtan Vannay, chef de la rubrique internationale de la RTS-Info (radio) et auteur de reportages en Syrie, Pierre Piccinin, historien, politologue, auteur de reportages en Syrie, et Nadia Boehlen, porte-parole d’Amnesty International section Suisse.

    On trouvera ci-dessous le podcast de l’émission qui me semble d’autant plus salutaire que nous vivons une époque de désinformation sur la Syrie, à laquelle la chaîne de télévision Al-Jazeera, qui fut pourtant pendant de longues années une chaîne excellente et professionnelle, participe activement (lire Ibrahim Al-Amine, « Al-Jazeera’s identity crisis », Al-Akhbar in English, 13 mars 2012).

    Ce qui m’a frappé dans cette émission, c’est la volonté de la Radio suisse romande de s’interroger sur le travail des journalistes en Syrie, volonté qu’on aimerait trouver chez nos confrères du service public français.

    Écouter à la source

    mercredi 14 mars 2012 - Blog du Monde diplomatique

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    Des millions de Syriens sur les places de la patrie affirment leur rejet d'une intervention étrangère

    15 Mar 2012

    Gouvernorats / En message au monde entier, des millions de Syriens ont proclamé aujourd'hui leur attachement à son unité nationale et à sa stabilité et leur rejet des diktats et des ingérences étrangères.

    Sur invitation des jeunes de Syrie, des millions de Syriens ont afflué dès le matin sur les places de la patrie pour participer à "la marche mondiale pour la Syrie".

    Rassemblés sur les places des omeyyades à Damas, de Sabé Bahrat à Deir Ezzor, de Saadallah al-Jaberi à Alep, d'al-Muhafaza à Lattaquié, d'al-Muhafaza aussi à Raqqa, du Président à Hassaké, d'al-Barid à Daraa, d'al-Baladeya à Misyaf, à la corniche de Tartous, ainsi que dans les villes de Salhabb à Hama, d'Az-Zahraa, d'An-Nezha, d'al-Hadara, de Chayrat à Homs, drapeaux nationaux arborés et banderoles saluant les sacrifices de l'armée arabe syrienne qui préserve la dignité et la stabilité de la patrie, les participants ont scandé des slogans affirmant le rejet de toute immixtion dans les affaires syriennes et le soutien au programme de réforme globale initié par le président Bachar al-Assad.

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    Ils ont affirmé leur attachement à leur direction face au complot dont la Syrie fait l'objet, condamné la conspiration ourdie contre la Syrie par certaines parties arabes et dénoncé les crimes commis par les groupes terroristes contre les civils et les militaires.

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    Ils ont aussi condamné les campagnes médiatiques tendancieuses menées par des médias en vue de semer la zizanie entre les Syriens.

    Les participants ont par ailleurs exprimé leur gratitude à l'égard des positions de Moscou, de Pékin, et des pays amis qui ont soutenu la Syrie face à la conspiration.

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    Ils ont par contre dénoncé les décisions de la Ligue arabe qui s'est transformée estiment-ils en outil des agendas étrangers visant les richesses de la région.

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    A.A. / Gh.H.

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    INFOSYRIE - Un an…

    Par Droits réservés,



    Le 15 mars 2011 à Deraa, une manifestation est violemment dispersée par les forces de l’ordre : à l’origine de celle-ci, semble-t-il, l’arrestation et la détention d’enfants qui auraient été pris à bomber sur un mur des slogans hostiles à Bachar al-Assad.

    Quoi qu’il en soit, dans les jours qui viennent, le mouvement se développe à Deraa, et les autorités, peu habituées à cette irruption de la rue, perdent leur sang froid : les premiers manifestants sont tués.

    Fin mars le mouvement s’étend à d’autres villes et la contestation prend un tour ouvertement politique et anti-régime. Au point que Bachar al-Assad prononce le 30 mars sa première allocution en relation avec le mouvement, dont il dénonce l’instrumentalisation par une « minorité« .

    Par la suite, à l’été, c’est Hama, ravagée trente ans plus tôt par l’insurrection des Frères musulmans et son implacable répression par le père de l’actuel président, qui semble cristalliser la révolte contre le régime, avec  des manifestations importantes – même si elles n’ont pas eu l’importance numérique qu’on leur a généreusement attribuées en Occident – et des exactions commises contre des policiers. Et une coloration résolument extrémiste sunnite.

    C’est que, assez vite, sur le mouvement, politique et social, « civil », mis en avant par les opposants et la presse occidentale, s’est greffée une insurrection armée, elle aussi à coloration islamiste : les premiers policiers et soldats tombent dès avril sous les balles de ces groupes, très vite soutenus, en armes, et en argent, par les monarchies du Golfe, le clan Hariri libanais.

    Début juin, la tuerie de Jisr al-Choughour, qui voit un bâtiment des forces de l’ordre assailli par plusieurs centaines d’hommes armés, et une centaine de policiers massacrés, marque un tournant :

    l’opposition armée se développe, via des renforts étrangers, ou celui de déserteurs de l’armée : on commence à parler de l’ASL à la fin de l’été, et à en parler en grand et en bien, comme s’il s’agissait d’une troupe nombreuse et organisée, soucieuse uniquement de « protéger » les opposants civils des chabihas et soldats de Bachar. Une fiction qui dure encore à ce jour…

    Un combat médiatique (très) inégal

    Car très vite aussi, la guerre est devenue médiatique, et le régime perd très tôt cette bataille là.

    Il est vrai que sur ce terrain, il y a un net déséquilibre des forces : dans la foulée des expériences tunisienne et égyptienne, la cyber-dissidence « démocratique » règne sans partage sur la toile, et ses efforts sont relayés par la quasi-totalité de nos médias, qu voient d’un très bon oeil cette contestation branchée, politiquement occidentalisée aussi, qui ne met pas en avant la lutte armée ni les Frères musulmans, mais nous refait le coup des révolutions « orange » à l’ukrainienne » ou « de Jasmin » à la tunisienne. L’opposition voit ses thèses – ses  mensonges aussi – relayés par de puissants médias arabes au premier rang desquels la chaîne qatarie al-Jazeera qui traite le régime syrien comme elle traitait les Américains lors de la deuxième guerre d’Irak.

    La formule « contestation démocratique et pacifique +Facebook » sert de grille d’analyse à toute la presse écrite, internet et audiovisuelle française, de Libération au Figaro.

    Une officine complètement opaque, dont il faudra attendre longtemps pour savoir qui la dirige vraiment, l’OSDH, liée aux Frères musulmans et au gouvernement britannique, devient d’ailleurs la source quasi-unique de nos médias pour tout ce qui concerne la situation en Syrie :

    c’est une soviétisation – ou une hollywoodisation – de l’information qui n’osera évidemment jamais dire son nom et qui, à quelques exceptions près, est toujours en vigueur sur ce sujet, un an après, avec le manichéisme, les simplifications et les mensonges que cela implique quotidiennement.

    L’entrée en lice, le 31 mai, d’Infosyrie ne suffisant évidemment pas à inverser le rapport de forces dans ce domaine..

    De la médiatisation à l’internationalisation, il n’y a même pas un pas :

    les Etats-Unis, suivis aussitôt sinon précédés – comme en Libye – par la France et la Grande-Bretagne, ont vu très vite tout le parti qu’ils pouvaient tirer de cette crise, qui déstabilise un Etat arabe ennemi d’Israël et, surtout, allié de l’Iran.

    Et qui fait oublier opportunément les revers en Irak et en Afghanistan, et aussi la chute de dictateurs liés  à l’ami américain comme Moubarak et Ben Ali.

    C’est le début, très tôt, d’une gigantesque campagne de diffamation diplomatique et médiatique du bloc occidental contre le régime de Damas, assortie très vite de menaces à peine voilée d’intervention militaire « humanitaire » à la libyenne.

    Dans cette soi disant défense des populations civiles contre un tyran, selon un schéma qui a servi huit ans plus tôt à agresser et dévaster l’Irak, et sert « en temps réel » à attiser la guerre civile et à renverser un régime en Libye, Washington, Paris et Londres peuvent compter sur le soutien enthousiaste non seulement de Doha et de Ryad, heureux de voir vaciller un régime laïc et plus ou moins chiite, mais d’Ankara où Erdogan retourne spectaculairement sa veste et traite l’allié de la veille en ennemi du genre humain, par ambition géopolitique.

    La Ligue arabe, malgré les dissensions, les réserves de certains membres, se joint au bal anti-Bachar, à l’instigation des Qataris et Séoudiens, gros contributeurs de l’organisation pan-arabe.

    A défaut de se faire directement sur le terrain, l’agression s’exerce d’abord au sein du Conseil de sécurité des Nations-Unies, d’où est sortie l’intervention de l’OTAN contre Tripoli : le 3 août,un texte est adopté par le Conseil, qui condamne « les violations généralisées des droits de l’homme t l’usage de la force contre les civils par les autorités syriennes« . Une rhétorique qui ne variera (presque) plus, et le début d’un harcèlement diplomatique incessant de Damas par les Occidentaux, via l’ONU.

    Un régime désorienté

    Face à un tel nombre d’ennemis, et si puissants, le régime semble naviguer à vue.

    Il semble notamment impuissant à enrayer la montée en force des groupe armés qui à Hama, Rastan, Deir Ezzor, Idleb et surtout Homs prennent le contrôle de quartiers, et multiplient raids et embuscades contre les militaires et policiers.

    Contre les civils mal pensants aussi, même si en France, on n’en parle pas volontiers : l’assassinat du fils du Grand Mufti – sunnite – de Syrie, soutien du régime et dénonciateur des bandes armées se réclament de l’Islam, est, parmi beaucoup d’autres, un signe sanglant de l’existence de cette « face cachée » de l’opposition syrienne.

    Bachar al-Assad s’efforce alors de lancer des réformes trop longtemps différées : ouverture, en juillet, d’un dialogue national avec ceux des opposants qui veulent bien lui parler et aussi avec les Syriens de base, via l’ouverture de cahiers de doléance et d’états-généraux locaux ; annonce d’une mise à l’étude d’un nouveau texte constitutionnel qui permettrait un vrai – même si limité – pluralisme politique et consacrerait la fin du monopole du Parti Baas et de ses alliés ; levée – assez théorique vu les circonstances – de l’état de siège en vigueur depuis des années ; amnistie et libérations de personnes arrêtées dans le cadre ; attribution de la nationalité syrienne à des dizaines de milliers de Kurdes etc.

    Mais l’Occident politique et médiatique ne tient aucun compte de ces gestes et déclarations :

    - par intérêt géostratégique, par intérêt politique particulier (Sarkozy), par doxa idéologique bobo, par conformisme tout simplement, tout ce qui pense ou s’exprime sur la Syrie, en France notamment, n’attend plus dans ce pays qu’une révolution à la tunisienne, et réclame une intervention à la libyenne si la première tarde trop.

    Une désinformation à l’échelle d’une planète – ou d’une hémisphère

    C’est que la Syrie est révélatrice de l’alignement et de la mauvaise foi militante d’une classe médiatique qui donne pourtant des leçons de déontologie et de pluralisme au monde entier.

    En France, le discours sur le sujet est tout simplement unique, monolithique, de la « gauche » à la droite ». La désinformation est d’un simplisme, d’un manichéisme grotesques, qui pourrait, devrait être contre-productif par sa grossièreté même. Pour faire simple, l’ »information » sur la Syrie est biaisée par deux péchés – deux mensonges – fondateurs :

    1) La crise syrienne serait la révolte d’un peuple pacifique et quasi-unanime contre un dictateur et ses troupes de choc. Les analyses les plus « affinées » élargissent ce soutien à la minorité alaouite et à quelques chrétiens, mais c’est le bout du monde.

    2) L’opposition syrienne serait largement pacifique et d’inspiration démocratique, et le rôle voire l’existence de groupes armés sera assez longtemps minoré ou nié, puis, quand le concept ASL/déserteurs se popularise, ces groupes sont présentés comme des sortes de milices d’auto-défense de la population, chargées de la protection de manifestants désarmés.

    Les pertes de l’armée, les assassinats de civils pro-régime ou supposés tels, l’orientation confessionnelle et les soutiens – et le recrutement – étrangers de ces groupes seront toujours très largement ignorés par la presse mainstream.

    Ce sont sur ces deux postulats – aussi mensongers l’un que l’autre, le cours des événements le démontrera – que repose – aujourd’hui encore – le discours médiatique – et gouvernemental – français sur la Syrie.

    Les deux atouts (maîtres) de Bachar

    Finalement, Bachar et son régime vont disposer, quand même, de deux ou trois atouts-maîtres, et même décisifs.

    -d’abord, le régime continuera de bénéficier du soutien, avéré ou passif, d’une majorité de la société syrienne :

    les minorités alaouite, chrétienne, kurdes, bien sûr – peut-être 30% de la population -mais aussi la « majorité silencieuse » des 65 à 70% de sunnites du pays, peu tentés par le chaos et l’orientation « Frères musulmans » (dans le meilleur des cas) que leur promet la composition du « Conseil national syrien » soutenu par les Occidentaux et les pétro-monarques et hébergé par la Turquie.

    Bref, en dehors d’une petite minorité sunnite  radicalisée, le peuple syrien refuse de suivre le mouvement, et les mobilisations populaires les plus impressionnantes demeurent le fait de partisans du régime.

    -ensuite, bien sûr, la Syrie va bénéficier assez vite du soutien déterminant des Russes, bientôt rejoints par les Chinois, qui ne sont plus dupes des déclarations publiques ni des manoeuvres souterraines des Euro-américains depuis l’affaire libyenne. Les escales « techniques » de navires de guerre russe à Tartous, et surtout le barrage aux résolutions bellicistes et ingérentes à l’ONU vont matérialiser aux yeux de tous cet appui russe :

    le double véto »historique » sino-russe du 4 février 2012, et l’élection triomphale de Poutine un mois plus tard sont, à cet égard, des « bornes » dans l’histoire de la crise.

    Il faudrait aussi parler de l’inconséquence et des divisions de l’opposition radicale, Burhan Ghalioun et ses amis du CNS apparaissant vite, aux yeux d’une majorité de Syriens, pour ce qu’ils sont :

    - des revanchards et des islamistes instrumentalisés par Washington, prônant une agression étrangère contre leur pays et dans l’immédiat y soutenant par tous les moyens une ébauche de guerre civile.

    - Au point de susciter des dissidences notables, de Haytham Manaa à Michel Kilo. Le plus grand littérateur syrien vivant, Adonis, récuse publiquement le confessionnalisme et la violence extrémiste de cette opposition manufacturée par l’étranger.

    Fort de ces données, Bachar al-Assad reprend progressivement la main politiquement, parvenant malgré tout à tenir son référendum constitutionnel et à y associer un nombre honorable – compte tenu de circonstances assez extrêmes – de Syriens.

    - Et militairement : longtemps différée, pour des raisons diplomatiques et médiatiques, la contre-offensive générale de l’armée syrienne se déclenche au lendemain du double véto et de la visite à Damas du chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.

    En quelques semaines, l’armée reconquiert les zones d’insurrection, reprend le contrôle de la frontière libanaise, et sécurise l’axe stratégique Deraa/Damas/Homs/Hama/Idled/Alep. La reprise, le 1er mars, de Bab Amr, dont les opposants et leurs amis non arabes avaient fait la « capitale de la Révolution« , est, là aussi, un tournant décisif. A Bab Amr, les bande armées avaient instauré une loi implacable, ponctuée de meurtres et placée sous le signe de l »épuration politique et communautaire, et pris le reste de la population en otage, assurées qu’elles étaient de leur « impunité médiatique ».

    Beaucoup reste à faire

    C’est le moment de revenir sur les origines et le fond de l’affaire : il y avait certes « quelque chose de pourri dans le royaume de Syrie« , qui n’était d’ailleurs pas uniquement de la responsabilité de Bachar. Corruption, tyrannie plus ou moins brutale de certains cadres et notables du régime, fossilisation du Baas, inégalités criantes consécutives à la libéralisation économique du régime après l’arrivée au pouvoir de Bachar al-Assad en 2000, autant de maux pas propres à la seule Syrie, et qui s’expliquent par l’héritage qu’a trouvé le jeune président quand il est arrivé dans son palais présidentiel: une sorte de soviétisme politique et intellectuel arabe, conforté et officiellement justifié par trente ans de guerre plus ou moins froide avec Israël, et un contexte régional de plus en plus agité par l’interventionnisme américain, l’agressivité israélienne et la rivalité Iran-Etats du Golfe. C’est ce qui explique la « psychorigidité » d’un régime qui a dû se réformer dans l’urgence et le chaos.

    Et puis il y a ce qui échappe malgré tout au pouvoir : une démographie mal maîtrisée, affectant comme partout ailleurs les populations les plus pauvres, et aggravant donc la question sociale. une question sociale qui se double en Syrie d’une question communautaire, même si, contrairement à ce qu’on raconte souvent, tous les sunnites ne sont pas pauvres, et tous les alaouites ne sont pas riches.

    Rien ne sera plus comme avant, même si Bachar al-Assad reprend la main : il faudra que les Syriens se réconcilient entre eux, oublient peurs et méfiances nées de cette année de sang et de peur. Il faudra que le régime poursuive sa mue démocratique, sans se laisser déborder par les uns et les autres. Et puis il faudra que l’essentiel du peuple syrien continue  être vigilant vis-à-vis des tentatives de déstabilisation et d’ingérences étrangères. Washington n’a pas renoncé, et l’arrivée possible d’un Mitt Romney à la Maison-Blanche ne va certainement dans le sens d’un apaisement.

    Beaucoup reste à faire, mais le plus dur est peut-être passé. Et ce sera l’honneur de la Syrie et de la majorité des Syriens d’avoir fait front, pendant cette très longue année, à une des plus formidables campagnes de pression et de déstabilisation jamais suscitées par les néo-conservateurs, sionistes et gauchistes du monde entier. Le combat continue.

     

    Infosyrie, le 15 mars 2012


     

    Obsèques de trois martyrs de l'armée et des forces de sécurité à Damas

    15 Mar 2012

    Damas / Les obsèques de trois martyrs de l'armée et des forces de sécurité, tués par des groupes terroristes alors qu'ils accomplissaient leur devoir national à Idleb, à Homs et à la banlieue de Damas, ont eu lieu aujourd'hui à Damas, à l'hôpital militaire de Tichrine.

    Les martyrs sont le caporal Mohammad Moutei Abdel Salam et les conscrits Mohammad Abdel Rahman Nasser et Adel Mahmoud Sultan. Les trois sont originaires d'Alep.

    Les familles des martyrs ont affirmé leur confiance en la capacité du peuple syrien à surmonter la crise grâce à son unité nationale et aux sacrifices de l'armée arabe syrienne.

    Elles ont d'autre part dénoncé le terrorisme programmé perpétré par les groupes armés contre les civils et les militaires syriens.

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    Gantchev: La direction russe prend des positions constantes à l'égard de la situation en Syrie

    15 Mar 2012

    Moscou / Le président de l'Union des écrivains en Russie, Valéry Gantchev, a affirmé que la direction russe prend des positions de principe constantes à l'égard de la situation en Syrie afin d'éviter toute agression contre ce pays.

    Dans un entretien avec le correspondant de Sana en marge de l'exposition de tableaux artistiques organisée à Moscou, Gantchev a souligné que l'opinion publique russe exprime sa solidarité et son respect du peuple syrien ami.

    ''J'ai une confiance inébranlable que le peuple syrien remportera dans cette épreuve provisoire actuelle et affrontera toutes les tentatives de l'agression étrangère'', a-t-il affirmé.

    Il a souligné que cette exposition incarne l'amitié ferme, la vision commune entre les deux peuples russe et syrien et la preuve sur la convergence spirituelle entre eux.

    De son côté, l'ambassadeur de Syrie à Moscou, Ryad Hadad, a souligné dans une allocution à l'ouverture de l'exposition, que les tableaux sont la production des files de la Syrie qui expriment leurs sentiments sincères.

    Notons que l'exposition comprend des tableaux et des images qui représentent la vie actuelle de la Syrie, la réalité des événements passés et les crimes perpétrés par les groupes terroristes armés dont la destruction et l'incendie des bâtiments et des installations publiques et privées, et des millions de Syriens qui expriment, dans des marches, leur solidarité avec leur direction face aux actes d'agression, de mensonge et de désinformations médiatiques sanglantes.

    Cette exposition a été organisée par l'ambassadeur syrien, l'union des écrivains russes et le comité russe pour la solidarité avec la Syrie.

    L.H / R.B.

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     Les forces nationalistes jordaniennes : L'unité du peuple syrien s'est manifestée aujourd'hui

    15 Mar 2012

    Amman / Le rassemblement des forces nationalistes en Jordanie a souligné que le peuple syrien a fait preuve aujourd'hui d'unité nationale et démontré son appui à sa direction et à son armée face aux forces hégémoniques et conspiratrices mondiales, entre autres les Etats-Unis et les pays du Golfe

    Dans un communiqué publié à l'occasion des marches mondiales "pour la Syrie", le rassemblement a appelé les Syriens à "goûter ce moment historique dans la vie de la Syrie", affirmant que les forces nationalistes jordaniennes se tiennent avec fierté aux côtés de la Syrie, peuple, régime, direction et armée.

    Il a souligné que la Syrie fait face à un plan "universel" visant la nation arabe et dont elle va certainement triompher grâce à la sagesse de la direction du président Bachar al-Assad, à l'appui des Syriens à sa direction et au courage de l'armée arabe syrienne.

    A.A. / Gh.H.

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    Medelci : la position de l'Algérie à l'égard de la crise syrienne est fondée sur le principe de la non-ingérence aux affaires intérieures des pays 

    15 Mar 2012

    Moscou /  Le ministre algérien des affaires étrangères, Morad Medelci, a affirmé que la position de son pays à l'égard de la crise syrienne est fondée sur le principe de la non-ingérence dans les affaires des autres pays et le respect des principes et de la loi internationale à cet effet.

     

    Dans une entretien avec la chaîne "La Russie aujourd'hui", Medelci a souligné que son pays œuvre pour le respect de la loi internationale et qu'il a des réserves quant à toute ingérence étrangère dans n'importe quel pays, soulignant à cet effet l'identité des position de l'Algérie et la Russie à l'égard de la crise syrienne.

     Il a fait noter que l'analyse russe de la situation en Syrie est basée sur les réalités, précisant que le problème de la violence en Syrie est multilatéral et que le gouvernement n'est pas le principal auteur. 

    L.A

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    Le comité international de la paix et du pacifisme à Athènes condamne les agressions israéliennes contre Gaza

    14 Mar 2012

    Athènes  /  Le comité international de la paix et du pacifisme à Athènes a condamné les agressions israéliennes contre la bande de Gaza, qui ont fait 20 martyrs et des dizaines de blessés.

    Le comité a affirmé son appui à la lutte des Palestiniens pour établir leur Etat indépendant avec al-Qods pour capitale.

    Le comité a réclamé la reconnaissance immédiate de l'Etat palestinien et la cessation des crimes de l'occupant israélien contre le peuple palestinien. 

     A. Chatta & T. Slimani

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    Les Syriens expriment leur affection pour la patrie dans la marche mondiale pour la Syrie

    15 Mar 2012

    Damas / Sur l'invitation des jeunes syriens, des centaines de milliers de syriens ont afflué aujourd'hui sur les places de la Patrie dans des marches auxquelles participent toutes les composantes du peuple syrien.

    Il s'agira d'une geste réaffirmant leur loyauté et leur appartenance à leur pays en dépit des pressions exercées sur eux.

    Dans ces places, des banderoles ont été déjà hissées, sur lesquelles est écrit en plusieurs langues "Je suis Syrien et je participerai à la marche internationale".

    Les étudiants syriens en Chine organisent un sit-in de solidarité avec la Patrie

    La branche de l'union nationale des étudiants syriens en Chine a organisé un sit-in de solidarité devant l'ambassade de Syrie à Pékin en soutien à la Patrie et en refus de toutes les pressions et les complots régionaux et internationaux qui la visent.

    Les participants ont affirmé leur refus de toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Syrie et dénoncé la campagne de désinformation lancée par certaines chaînes médiatiques et organisations internationales contre leur pays.

     
    Ils ont affirmé leur soutien aux réformes en cours et remercié la Chine pour ses positions soutenant la Syrie.

    A.A. / L.A.

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    Le Croissant Rouge syrien reçoit des assistances médicales de l'Iran 

    15 Mar 201

    Damas /  L'Organisation du Croissant Rouge Syrien a reçu aujourd'hui des assistances médicales et des médicaments de l'Iran, et ce en soutien de ses efforts humanitaires.


    Le directeur de l'organisation, Marwan Abdallah, a indiqué que les branches de l'organisation distribueront les matières sur ceux qui en ont besoin dans tous les Mohafazats, précisant que d'autres assistances arriveront dans les jours qui viennent.
    L.A.

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    Des sénateurs russes en Syrie la semaine prochaine

    Des sénateurs russes en Syrie la semaine prochaine
    14:49 14/03/2012
    MOSCOU, 14 mars - RIA Novosti

    Une délégation du Conseil de la Fédération (sénat russe) se rendra la semaine prochaine en Syrie pour évaluer la situation dans la région, a annoncé mercredi à RIA Novosti la présidente du Conseil, Valentina Matvienko.

    "La délégation comprendra des sénateurs des républiques du Caucase du Nord ainsi que les présidents des parlements de ces sujets de la fédération", a-t-elle indiqué.

    Au cours de son déplacement, la délégation conduite par le vice-président du Conseil, Ilias Oumakhanov, envisage de s'entretenir avec des représentants du pouvoir et de l'opposition.

    Une délégation du Conseil de la Fédération avait déjà visité ce pays proche-oriental en septembre dernier.

    Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime en place. Selon l'Onu, la répression de la révolte y aurait déjà fait plus de 7.500 morts. En outre, plus de 2.000 policiers et militaires syriens ont été tués par des insurgés.

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    .SYRIE: démission de trois personnalités de la coalition de l’opposition

     BEYROUTH – Trois personnalités du Conseil national syrien (CNS) ont annoncé avoir présenté leur démission, révélant au grand jour les divergences au sein de cette principale coalition de l’opposition.

    La démission des opposants Haitham al-Maleh et Kamal al-Labwani et de la militante pour les droits de l’Homme Catherine al-Telli, annoncée sur leur page Facebook, intervient au moment où l’opposition est critiquée par les militants et la communauté internationale pour son manque d’unité.

    Un responsable du CNS contacté par l’AFP a confirmé sous couvert de l’anonymat leur démission pour divergences avec le Conseil. 

    M. Labwani s’en est violemment pris au CNS, estimant que les trois personnalités démissionnaires ne voulaient plus être complices du massacre du peuple syrien à travers les atermoiements, la tricherie, les mensonges, la surenchère et la monopolisation des décisions.

    Il a même accusé le CNS, privilégié par les pays occidentaux et arabes comme interlocuteur de l’opposition, d’être lié à des agendas étrangers qui cherchent à prolonger la bataille en attendant que le pays soit entraîné dans une guerre civile.

    Joint par téléphone par l’AFP, il a accusé Burhan Ghalioun, chef du CNS de s’accrocher à sa chaise comme Bachar al-Assad, le président contesté dont les forces répriment dans le sang la révolte populaire, et d’adopter un comportement anti-démocratique sans élections ou transfert du pouvoir.

    Il ne supporte pas la critique, comme Bachar al-Assad. Si on s’oppose à lui, il dit qu’on est avec le régime, a-t-il affirmé, ajoutant qu’il menaçait de démissionner à chaque fois qu’est abordée la question d’élire un autre président que lui à la tête du Conseil.

    Il a en outre reproché aux Frères musulmans, qui font partie du CNS, de détourner les fonds financiers et les moyens du CNS, notamment des armes, pour bâtir leur propre base populaire.

    M. Maleh a justifié de son côté sa décision en évoquant le manque d’harmonie au CNS ainsi que le monopole des opinions par Burhan Ghalioun.

    Mme Telli a dénoncé l’inefficacité du Conseil à cause de certaines personnalités et courants politiques.

    Les trois personnalités avaient déjà annoncé fin février la création au sein du CNS d’un groupe de travail pour la libération de la Syrie, critiquant l’inaction du Conseil.

    Le CNS est critiqué pour ne pas assez coordonner son action avec les militants sur le terrain, d’avoir tardé à se prononcer pour l’armement des rebelles qui combattent les forces du régime depuis des mois et pour la grande influence des Frères musulmans sur le conseil.

    La fragmentation de l’opposition est l’une des principales causes avancées par les pays occidentaux pour justifier leur réticence à armer l’Armée syrienne libre (ASL)

    Mardi, le Qatar, pays critique du régime de Damas, a appelé les pôles de l’opposition à mettre de côté leurs divergences et se concentrent sur la manière d’aider leurs frères à l’intérieur de la Syrie

    Créé en août 2011 à Istanbul, le CNS, qui réclame le départ de M. Assad, apparaît comme le plus large et le plus représentatif des groupes hostiles au régime.
    Composé de 230 membres, dont près d’une centaine vivent en Syrie, il est une coalition des plus importants partis de l’opposition partagée entre islamistes, libéraux et nationalistes.

    (©AFP / 14 mars 2012 20h32)

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    Syrie: un réajustement constructif de la position russe (Washington)

    Victoria Nuland
    21:52 14/03/2012
    WASHINGTON, 14 mars - RIA Novosti

    Des "divergences tactiques" demeurent entre Washington et Moscou quant à la Syrie, mais la Maison Blanche se félicite des derniers propos du chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, sur le comportement de Bachar al-Assad, a indiqué Victoria Nuland, porte-parole du département d'Etat.

    "Nous avons encore des différences tactiques concernant l'approche à adopter pour mettre fin à la violence en Syrie, mais nous essayons de surmonter ces divergences", a déclaré devant les journalistes Mme Nuland.

    Intervenant mercredi devant les députés à la Douma (chambre basse du parlement), M.Lavrov a déploré que le président syrien Bachar al-Assad n'ait pas réagi à temps aux recommandations de Moscou.

    Selon le ministre, M.Assad a adopté des lois "utiles" destinées à renouveler le système politique en le rendant plus pluraliste, mais "tout cela a été fait avec un retard important".

    "C'est également avec retard qu'on propose d'initier un dialogue, alors que la confrontation armée acquiert sa dynamique propre, et cette inertie peut engloutir tout le monde", a-t-il constaté.

    Début février, M.Lavrov et le directeur du Service russe de renseignement extérieur Mikhaïl Fradkov ont mené des négociations avec Bachar el-Assad à Damas. Selon M.Lavrov, lors des entretiens, le président syrien s'est déclaré prêt à dialoguer avec toutes les forces politiques présentes dans le pays.
      
    Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est secouée par un mouvement de cntestation du régime en place. Selon l'Onu, la répression de la révolte y aurait déjà fait plus de 7.500 morts.

    En outre, plus de 2.000 policiers et militaires syriens ont été tués par des insurgés. L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) parle de plus de 8.500 morts.

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    La Syrie n'utilise pas les armes russes contre les manifestants
     
    14.03.2012, 15:28
    Photo: EPA
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    La Russie ne fournit pas à la Syrie les armes utilisées contre les manifestants pacifiques, a déclaré Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères de Russie.

    « Nous ne fournissons pas en Syrie les moyens de combat qui sont utilisés contre les manifestants, les citoyens pacifiques et qui entraînent, malheureusement, l'extension du conflit », a-t-il dit à la Douma d'Etat.

    « Nous vendons à la Syrie les armes indispensables pour assurer la sécurité nationale », a expliqué le ministre.

    Il a souligné que la Russie accomplissait ses engagements contractuels à l'égard de la Syrie, notamment en matière de la coopération militaire.

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    Syrie: arrêt des terroristes perpétrant des meurtres à Homs
     
     
    14.03.2012, 21:44
    Photo: EPA
       

    Les forces de sécurité syriennes ont réussi à capturer plusieurs terroristes, perpétrant des meurtres atroces d’habitants à Homs syrienne. Parmi les arrêtés il y a des mercenaires d’autres pays arabes.

    Il y a deux jours la télévision a montré les victimes du carnage – les corps de 47 femmes et enfants, découverts dans l’une des maisons. Sur la plupart des corps étaient visibles des blessures à l’arme blanche.

    Le Conseil national syrien en émigration avait  accusé l’armée syrienne de massacres. Par ailleurs, l’agence informationnelle SANA a révélé mercredi de nouveaux crimes des extrémistes à Homs.

    12 corps ensanglantés ont été trouvés dans l’un des appartements.

    Des dizaines d’autres cadavres ont été de même cachés dans une ferme abandonnée au nord du quartier Achira.


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    Syrie : el-Assad annonce des législatives pour le 7 mai
     
    Mercredi 14 Mars 2012 modifié le Mercredi 14 Mars 2012 - 10:08

    Le président syrien Bachar el-Assad a annoncé mardi la tenue d'élections législatives le 7 mai prochain.
     
    Le scrutin, qui devait se tenir en septembre 2011, avaient été reporté en raison du processus de réformes annoncé par le président dans la foulée de la contestation sans précédent contre son régime.
     
    Parmi ces réformes figurent notamment une nouvelle loi des partis et une nouvelle Constitution mettant fin à la primauté du parti Baas au pouvoir.
     
    La nouvelle loi fondamentale avait été plébiscitée le 27 février lors d'un référendum qualifié de «plaisanterie» par Washington.
     
    Mercredi 14 Mars 2012 - 09:07

    Atlasinfo.fr

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    INFOSYRIE.fr -

    Le Hamas, le Hezbollah et la Syrie : l’Orient (très) compliqué…

     

    Cheikh Hassan Nasrallah, une autorité morale de la résistance arabe, que le Hamas, malgré les pressions et les dérives, ne peut tout simplement pas contourner

    C’est une rencontre importante qui est intervenue ce mercredi au Liban, même si la presse française est plutôt discrète à ce sujet :

    - une délégation du Hamas palestinien a été reçue par cheikh Sayed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah libanais. La délégation du Hamas comprenait le vice-président du bureau politique Moussa Abou Marzouk.

    Selon le quotidien libanais (pro-syrien) As Safir, les deux parties ont discuté des développements dans la région notamment à Gaza et en Syrie. Et c’est bien là l’intérêt particulier de cette rencontre. Hamas et Hezbollah sont deux tendances importantes de l’Islam politique au Proche-Orient, deux acteurs majeurs du conflit israélo-arabe.

    Dont l’un, le Hamas, est sunnite, tandis que le Hezbollah est chiite. Jusqu’il y a peu, les deux forces politiques étaient réunies par l’ennemi commun, l’Etat hébreu et Tsahal. La différence d’obédience religieuse ne pesait pas face à l’esprit de résistance arabe.

    De la prise de distance au reniement

    Mais le printemps arabe et la crise syrienne ont modifié la donne  :

    le Qatar et l’Arabie Séoudite ont fait pression sur le Hamas, traditionnellement allié au régime syrien, pour qu’il prenne ses distances d’avec Damas.

    Et puis il y a eu ce dynamisme électoral des mouvements islamistes sunnites, Frères musulmans en Egypte et en Jordanie, Ennahda en Tunisie, sans parler de l’arrivée au pouvoir en Libye de radicaux sunnites eux aussi liés à la Confrérie.

    Le Hamas lui-même peut être considéré comme une branche palestinienne des Frères musulmans.

    Face à une telle pression politique, le Hamas, coincé à Gaza entre une Egypte massivement acquise aux Frères musulmans et aux salafistes et Israël plus intransigeant que jamais, avait une marge d’autonomie réduite.

    Les promesses et les largesses des pétro-monarchies ont fait le reste : la nouvelle tombait, en  janvier, que le Hamas fermait son bureau politique à Damas, officiellement pour raisons de sécurité.

    Mais, amis ou ennemis de la Syrie telle qu’elle est, personne n’était dupe. On apprenait à un peu plus tard, début février, le déménagement au Qatar, non seulement du chef en exil (jusque-là syrien) du mouvement, Khaled Mechaal – qui niait encore à Noël tout départ de Damas de son mouvement et toute installation personnelle à Doha -, mais encore du siège politique de l’organisation.

    Le Hamas, aspiré comme malgré lui par la vague du radicalisme sunnite, avait été sommé de s’aligner sur l’opposition syrienne type CNS, dominée comme on sait par les Frères musulmans, ou au moins de rompre ses liens anciens et solides avec Bachar al-Assad.

    C’était chose faite officiellement avec éclat le 24 février dernier, le Premier ministre du gouvernement Hamas de la bande de Gaza, Ismaël Haniyé, déclarant, depuis Le Caire, son soutien au peuple syrien dans sa lutte « pour la liberté et la démocratie« .

    Ces mots avaient été évidemment soufflés à Haniyé par la direction de la Ligue arabe, sous emprise qatarie.

    Ils résonnaient d’autant plus fort qu’ils avaient été prononcés  lors d’un rassemblement, au Caire, de soutien aux Arabes de Jérusalem et… au peuple syrien, comme si les deux peuples se trouvaient dans la même situation d’oppression et d’occupation étrangère. Et Haniyé avait écouté sans broncher les très explicites slogans scandés par la foule après sa péroraison : « Ni Iran, ni Hezbollah, Syrie islamique ! Dégage Bachar, espèce de boucher ! »

    Le chef du gouvernement Hamas de Gaza savait pourtant mieux que quiconque que le « boucher » al-Assad avait toujours soutenu la résistance palestinienne et le Hamas en particulier, dont plusieurs responsables, dont Khaled Mechaal, étaient résidents quasi-permanents de Damas, avant de déménager, ces dernières semaines au Caire.

    De même, Ismaël Haniyé ne pouvait ignorer que la Syrie accueillait sur son sol des centaines de milliers de Palestiniens, réfugiés de 67 et de 73 et leurs descendants. Quant au Hezbollah, il demeurait le mouvement frère – ou cousin très proche – du Hamas, au sein de cette famille « recomposée » de la résistance arabe  anti-israélienne, un mouvement auréolé dans tout le monde arabo-musulman de sa résistance victorieuse à Tsahal au sud Liban en  2006.

    Enfin l’Iran était un soutien financier et politique important du Hamas.

    Bref, ce discours du vendredi au Caire apparaissait bien comme un reniement, certes motivé peut-être par de hautes considérations politiques, mais néanmoins choquant, même au regard des traditions de retournement d’alliance qui ponctuent l’histoire des nations arabes.

    Et, de fait, tout le monde n’était pas d’accord, à la direction du Hamas, pour avaliser ce virage à 180 degrés, dicté voire payé par des monarchies arabes, nettement moins en pointe dans le soutien aux Palestiniens que la Syrie et le Liban, pays de la ligne de front.

    Le poids de réalités récentes

    Ce sont peut-être ces dissensions, ces hésitations qui expliquent la rencontre, trois semaines après la tonitruante sortie de Haniyé au Caire, des dirigeants du Hamas avec Nasrallah, ferme allié, lui, de Damas dans la tourmente, et principal artisan de la neutralité « amicale » du Liban avec la Syrie.

    Tout chiite qu’il soit, cheikh Hassan Nasrallah jouit, on l’a dit d’un grand prestige dans tout le monde musulman, tout comme le Hezbollah, puissante force politico-religieuse, et militaire, une des rares forces à avoir fait plier l’armée israélienne.

    En délicatesse avec le gouvernement syrien – bien que conservant encore un certain nombre de locaux à Damas – la direction du Hamas ne souhaite pas pour autant rompre les ponts, ni avec le Hezbollah ni avec l’Iran : Ismaël Haniyé s’est d’ailleurs rendu début février à Téhéran pour « négocier son virage » politique, voyage au résultat encore incertain.

    Au fait, que se sont dit Moussa Abou Marzouk et Sayed Hassan Nasrallah ce mercredi à Beyrouth ?

    Eh bien, selon des sources cités par le quotidien As Safir, « les deux parties sont convenues que la crise syrienne ne serait pas résolue par les voies militaires, soulignant la nécessité d’une solution politique, conformément à l’initiative russe soutenue par la Chine et l’Iran ». 

    Voilà qui sonne plutôt comme un recentrage du Hamas par rapport au récent discours de son Premier ministre.

    Concernant Sayed Nasrallah, il aurait informé la délégation du Hamas que les « autorités syriennes se sont engagées à s’ouvrir sur les différentes compositions de l’opposition nationale, si ces dernières sont prêtes à une solution politique et refusent de parier sur l’étranger », Nasrallah insistant sur « la nécessité d’élaborer un accord politique semblable à l’accord libanais de Taëf (qui a mis fin à la guerre civile libanaise) ».

    Hamas et Hezbollah ont également discuté, selon As Safir, du développement des relations entre les Frères musulmans et le Hezbollah et l’Iran, « à la lumière des tentatives occidentales et arabes d’encercler les mouvements islamiques et de mettre à échec leur expérience au pouvoir« .

    Une telle formulation suggère là encore un rapprochement du Hamas avec ses fondamentaux géo-politiques, sinon avec Damas. Mais qui croire ? Mechaal est toujours hôte du Qatar, et Marzouk du Caire, semble-t-il.

    Peut-être ce voyage libanais d’une partie de la direction du Hama s’explique-t-il par la récente évolution des rapports de force, en Syrie et dans la région :

    - en Syrie, Bachar a pris l’ascendant sur la révolte armée, et contenu l’agitation plus politique ; il n’a perdu aucun de ses alliés arabes, russes et chinois et s’efforce avec succès de reprendre l’initiative politique vis-à-vis de son opinion. Dans le même temps, l’opposition radicale et exilée se déchire, et peine à dégager un leader, une coalition et un programme crédibles.

    Par ailleurs le Qatar pourrait perdre un peu de son influence sur la région, avec sa perte, d’ici la fin de ce mois, de la présidence de la Ligue arabe.

    Et puis le Hamas, engagé ces derniers jours dans une énième confrontation armée avec Israël, a besoin d’alliés lui aussi, des alliés plus présents que l’émir du Qatar et le roi d’Arabie Séoudite.

    Enfin Khaled Mechaal, chef historique du mouvement, a annoncé fin janvier sa volonté de ne pas être candidat à la direction du mouvement, déclenchant une ébullition de tendances et de personnalités. Là encore, la rencontre Hamas-Hezbollah s’inscrit sans doute dans cette ébullition.

    Il est bien trop tôt et il serait imprudent de dire ce qui va sortir de tout ça :

    - le Hamas semble en tous cas concentrer en lui toutes les contradictions et incertitudes d’une région durablement déstabilisée par les révoltes arabes, le conflit israélo-palestinien, la rivalité entre l’Iran et le Golfe, la montée du radicalisme sunnite sans oublier les manoeuvres et manipulations des Occidentaux.

    Puisse-t-il toutefois se rappeler que, malgré ses fautes, le régime syrien n’est pas, loin s’en faut, l’ennemi public n°1 de la cause palestinienne, et que le Qatar n’est pas le pire ennemi d’Israël.

     

     


     

     Les autorités rétablissent la stabilité dans la ville d'Idleb

    15 Mar 2012

    Idleb / Les services spécialisés ont nettoyé la ville d'Idleb des résidus de groupes terroristes.

    Ils ont également confisqué des fusils d'assaut, des lance-roquettes RPG, des mitrailleuses israéliennes, des munitions, des uniformes militaires, des ordinateurs, des appareils de communication par satellite, des plaques d'immatriculation de voitures volées et des équipements médicaux.

    En outre, les autorités ont aussi saisi des dizaines d'explosifs de différents calibres et tailles et des matériaux utilisés pour leur fabrication.

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    Les habitants de la ville ont exprimé leur joie de regagner leurs foyers d'où ils ont été chassés par la force ou la crainte des groupes terroristes armés.

    Les services spécialisés traquent les résidus des groupes terroristes dans la Campagne d'Idleb

    Les forces spécialisées se sont affrontées hier avec les résidus des groupes terroristes dans les champs et les grottes d'al-Bara sur le mont d'Az-Zawiya, nombre de terroristes ont été tués et d'autres blessés.

    Les autorités ont également fait face à un groupe terroriste dans la ville de Nsaibin dans la localité d'Ariha, tuant trois d'entre eux et confisquant des armes et des dispositifs de communication en leur possession.

    Une source dans le gouvernorat d'Idleb a déclaré qu'un terroriste a été arrêté et deux voitures chargées d'engins explosifs destinées à piéger la route entre les villes d'Ariha et de Saraqeb ont été saisies.

    Les services compétents s'accrochent avec des terroristes près de la localité d'al-Qseir à Homs

    Homs / Les services spécialisés se sont accrochés hier, mercredi, avec des groupes terroristes près de Jisr Ad-Daf, à l'ouest de la localité d'al-Qseir dans la campagne de Homs, tuant un certain nombre de terroristes, blessant d'autres et confisquant leurs armes.

    Une source digne de foi a indiqué au correspondant de SANA à Homs que les armes saisies comprenaient des lance-RPG, des mitrailleuses, des kalachnikovs, des fusils à précision, des bombes de fabrication israélienne et une grande quantité de charges piégées.

    La source a ajouté qu'un officier et cinq soldats ont été blessés dans cet affrontement.

    A.A. & T. Slimani

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    Un document syrien : Certains pays exploitent les droits de l'homme pour s'immiscer dans les affaires d'autres pays indépendants

    14 Mar 2012

    Damas / Le Comité national syrien pour le suivi des mécanismes de l'examen périodique au sein du conseil des droits de l'homme a publié un document sur le développement de la situation des droits humains en Syrie, mettant l'accent sur la nouvelle approche de la Syrie à cet égard à la lumière de la nouvelle constitution.

    Le Comité national syrien a apprécié les propositions constructives basées sur les expériences des pays du monde en matière des droits de l'homme

    Les délibérations ont porté sur le lancement d'un dialogue national en Syrie, soulignant que la direction syrienne a adopté ce dialogue en tant que moyen qui permettrait de sortir de la crise.

    Le document a critiqué les pays qui exploitent les droits de l'homme afin d'imposer leur hégémonie aux autres pays, alors qu'ils ignorent les violations par Israël des droits de l'homme en Palestine et au Golan syrien occupé.

    Le document a également donné un exposé sur les actes terroristes commis par des groupes armés, dont la mise en place de centres de détention pour incarcérer et torturer les gens sans épargner les enfants et les personnes âgées.

    Selon le Comité, la Syrie attend de la part de la communauté internationale une aide pour lutter contre le terrorisme.

    A.A.

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     L'Assemblée du peuple : Débat du projet de loi sur le compte final du budget général de l'Etat 2010

    14 Mar 2012

    Damas /  L'Assemblée du peuple a poursuivi, lors de sa 9ème séance de sa 14ème session ordinaire tenue aujourd'hui, l'examen du rapport de la commission du budget et des comptes sur le projet de loi sur le compte final du budget général de l'Etat pour l'exercice 2010.

     

    M. Mahmoud al-Abrach, président de l'Assemblée du peuple, a parlé de la prestation du conseil de contrôle sur l'action du gouvernement, soulignant que la nouvelle Assemblée du peuple doit modifier son statut intérieur pour mieux contrôler la prestation gouvernementale.

    M. al-Abrach a indiqué que l'Assemblée était toujours le pilier législatif du gouvernement via son examen des lois et des législations et son traitement, en toute transparence, des questions intéressant les citoyens.

    De même, nombreux membres de l'Assemblée du peuple ont donné certaines remarques sur le rapport de ladite commission, appelant à faire un lien entre les recommandations de la commission et celles adoptées par l'Assemblée dans les lois du compte final pour les années précédentes.

     

    Les membres ont affirmé l'importance du soutien du secteur public pour qu'il devienne un secteur productif.

    Les membres de l'Assemblée ont réclamé l'adoption des mesures économiques exceptionnelles compatibles avec les circonstances actuelles pour développer la production nationale et satisfaire aux intérêts des citoyens.

    Les membres de l'Assemblée ont souligné la nécessité de porter un grand intérêt aux priorités économiques et sociales actuelles à l'ombre des sanctions, des menaces, et de la conspiration contre la Syrie.

    A. Chatta & T. Slimani

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    La commission des Affaires des partis agrée deux nouveaux partis

    14 Mar 2012


    Damas  /  La commission des affaires des partis a agréé lors d'une réunion tenue aujourd'hui sous la présidence du général, Mohamed al-Chaar, ministre de l'intérieur, deux nouveaux partis :

    le Parti national d'al-Chabab (jeunes) et le parti national d'al-Chabab (jeunes) pour la justice et le développement.

    Dans des déclarations aux journalistes, le général al-Chaar a indiqué que la commission avait agréé ces deux partis après examen de leurs dossiers respectifs et le parachèvement de toutes les étapes juridiques requises.

    Le général al-Chaar a fait noter que la commission avait déjà examiné les documents des partis d'al-Iradeh al-Chaabieh (Volonté populaire) et d'al-Mubadra al-Watanieh (Initiative nationale) en prélude de les agréer après le parachèvement des étapes déterminées par la loi.

    A. Chatta & T. Slimani

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    RC 2012.03.10 InfoSyrie Louis Denghien



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    Le comité internationale de la paix et du pacifisme à Athènes condamne les agressions israéliennes contre Gaza

    14 Mar 2012

    Athènes  /  Le comité international de la paix et du pacifisme à Athènes a condamné les agressions israéliennes contre la bande de Gaza, qui ont fait 20 martyrs et des dizaines de blessés.

    Le comité a affirmé son appui à la lutte des Palestiniens pour établir leur Etat indépendant avec al-Qods pour capitale.

    Le comité a réclamé la reconnaissance immédiate de l'Etat palestinien et la cessation des crimes de l'occupant israélien contre le peuple palestinien. 

     
    A. Chatta & T. Slimani

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    Lavrov : C'est le peuple syrien seul qui décide de son avenir loin de toute ingérence étrangère 

    14 Mar 2012


    Moscou /  M. Sergueï Lavrov, ministre russe des affaires étrangères, a affirmé que le peuple syrien seul qui décide de son avenir loin de toute ingérence étrangère, appelant au lancement d'un dialogue global sans conditions préalables pour résoudre la crise en Syrie, à cessez-le-feu immédiat par toutes les parties sous une supervision internationale non alignée et à la fourniture de l'aide humanitaire.

    Dans une allocution prononcée devant une séance de la Douma, M. Lavrov a fait noter que la Russie défend les principes de la justice et du droit souverain des Syriens à leur option démocratique.

    Il a indiqué que la Russie œuvrera avec toutes les patries que ce soit la direction syrienne, les groupes de l'opposition, la Ligue arabe, les acteurs régionaux et internationaux ou le Conseil de sécurité pour régler la crise en Syrie, appelant au soutien de la mission de l'envoyé du secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, en Syrie.

    "La Russie communique quotidiennement avec la direction syrienne pour acclamer la situation dans le pays, mettre au point une ligne commune pour impliquer toutes les parties syriennes concernées du règlement de la crise", a-t-il indiqué, ajoutant que la Russie n'a aucune influence sur les factions et les groupes armés qui luttent contre l'Etat.

    De même, M. Lavrov a fait savoir que le monde connaît actuellement des développements sociaux et historiques qui aboutiraient à la formation d'un système international multipolaire, soulignant que la Russie doit adopter des positions fortes dans cet ordre mondial conformément au respect des principes de la loi internationale.

    M. Lavrov a exprimé l'inquiétude de la Russie vis-à-vis des développements dans le monde, notamment le recours à la force pour contourner la loi internationale et les grandes violations des résolutions du Conseil de sécurité comme ce qui s'était passé en Libye, en Irak et en Afghanistan.

    M. Lavrov a affirmé que son pays poursuivra sa politique extérieure à partir de ses intérêts nationaux non plus des diktats extérieurs.

    Un député à la Douma met en garde contre les plans visant à une intervention militaire en Syrie et en Iran

    Sur un autre plan, le député à la Douma, Andreï Klimov, a met en garde aujourd'hui contre les plans visant à une intervention militaire en Syrie et en Iran sous prétexte des droits de l'homme.

    Dans une déclaration faite aujourd'hui, M. Klimov a fait noter que la Douma exprime son inquiétude devant la question liée au soutien des droits de l'homme dans nombre de pays de l'Union européenne qui pratiquent "l'humanité agressive" sous prétexte de la défense des droits de l'homme dans d'autres pays. 

     A. Chatta / L.A.


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    Les services compétents s'accrochent avec des terroristes près de la localité d'al-Qseir à Homs

    14 Mar 2012

    Homs / Les services spécialisés se sont accrochés aujourd'hui, mercredi, avec des groupes terroristes près de Jisr Ad-Daf, à l'ouest de la localité d'al-Qseir dans la campagne de Homs, tuant un certain nombre de terroristes, blessant d'autres et confisquant leurs armes.

    Une source digne de foi a indiqué au correspondant de SANA à Homs que les armes saisies comprenaient des lance-RPG, des mitrailleuses, des kalachnikovs, des fusils à précision, des bombes de fabrication israélienne et une grande quantité de charges piégées.

    La source a ajouté qu'un officier et cinq soldats ont été blessés dans cet affrontement.

    Les autorités rétablissent la stabilité dans la campagne d'Idleb

    Idleb /
    Les forces spécialisées se sont affrontées aujourd'hui avec les résidus de groupes terroristes dans les champs et les grottes d'al-Bara sur le mont d'Az-Zawiya, nombre de terroristes ont été tués et d'autres blessés.

    Les autorités ont également fait face à un groupe terroriste dans la ville de Nsaibin dans la localité d'Ariha, tuant trois d'entre eux et confisquant des armes et des dispositifs de communication en leur possession.

    Une source dans le gouvernorat d'Idleb a déclaré qu'un terroriste a été arrêté et deux voitures chargées d'engins explosifs destinées à piéger la route entre les villes d'Ariha et de Saraqeb ont été saisies.

    La ville d'Idleb nettoyée des terroristes

    Idleb / Parallèlement, les mêmes services ont nettoyé la ville d'Idleb des résidus de groupes terroristes.

    • Ils ont également confisqué des fusils d'assaut, des lance-roquettes RPG, des mitrailleuses israéliennes, des munitions, des uniformes militaires, des ordinateurs, des appareils de communication par satellite, des plaques d'immatriculation de voitures volées et des équipements médicaux.

    En outre, les autorités ont aussi saisi des dizaines d'explosifs de différents calibres et tailles et des matériaux utilisés pour leur fabrication.

    Les habitants de la ville ont exprimé leur joie de regagner leurs foyers d'où ils ont été chassés par la force ou la crainte des groupes terroristes armés.

    A.A. & T. Slimani

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    Bogdanov : Issue de al crise syrienne via le dialogue interne et le respect de la souveraineté

    14 Mar 2012

    Moscou / Le représentant spécial du président russe pour les affaires du Moyen-Orient, vice ministre des AE, Mikhaïl Bogdanov, a affirmé le devoir de régler la crise en Syrie via un dialogue politique interne et à l'ombre du respect catégorique de la souveraineté de la Syrie.


    Dans un communiqué publié aujourd'hui à Moscou, le ministère russe des AE, a indiqué que Bogdanov a mis en évidence, lors de sa rencontre à Moscou avec Riyad Haddad, ambassadeur de Syrie en Russie, l'attachement de Moscou à l'arrêt immédiat de la violence en Syrie d'où qu'elle vienne et à la garantie de l'aide humanitaire pour les habitants en se basant sur les mécanismes et les infrastructures onusiens.


    T. Slimani

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    La Russie et la Chine affirment que leurs positions vis-à-vis de la conjoncture en Syrie sont similaires

    14 Mar 2012

    Moscou  /  La Russie et la Chine ont affirmé aujourd'hui que leurs positions vis-à-vis de la situation en Syrie sont similaires.

    Un communiqué publié par le ministère russe des affaires étrangères, indique que le représentant spécial du président russe pour les affaires du Moyen-Orient, le vice-ministre russe des affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, et l'ambassadeur de Chine en Russie ont affirmé, lors d'une réunion à Moscou, que les positions des deux pays sont similaires quant aux indices fondamentaux pour un règlement interne de la crise syrienne via le dialogue national et le soutien des efforts de l'envoyé des Nations Unies en Syrie, Kofi Annan.

    Le communiqué souligne que les deux responsables, russe et chinois, ont examiné aussi les derniers développements au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

    A. Chatta / L.A.

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     Le parlement vénézuélien vote à l'unanimité sur une décision pour se solidariser avec la Syrie face au complot tramé contre elle 

    14 Mar 2012

    Caracas /  L'Assemblée nationale de Venezuela /le parlement/ a voté lors d'une séance tenue hier, à l'unanimité sur une décision présentée par des parlementaires d'origine syrienne pour se solidariser avec la Syrie face au complot conduit par les Etats-Unis pour porter atteinte à ses positions soutenant la résistance et les mouvements de la libération arabes et mondiaux.

    Le député, Diosdado Cabello, président de l'Assemblée nationale du Venezuela, a affirmé que le Venezuela, parlement, gouvernement et peuple, appuie le gouvernement et le peuple syrien, soulignant que le peuple syrien affronte un complot impérialiste.


    De son côté, le député Yul Jabbour, président de la commission d'amitié parlementaire syro-vénézuélienne, qui a présenté le projet de décision de solidarité avec le gouvernement et le peuple syrien au Parlement vénézuélien, a fait noter que ce projet ne vise pas seulement à se solidariser avec la Syrie, mais à démasquer les plans impérialistes qui ont pour but d'obliger la Syrie à payer le prix de ses positions nationales et patriotiques soutenant la résistance nationale légitime et les droits des peuples à l'autodétermination.


    M. Jabbour a mis l'accent sur la fermeté de la Syrie, direction, peuple et armée face à l'ennemi qui tente à provoquer la sédition et à affaiblir le gouvernement syrien pour émietter la région et dominer ses richesses.


    Pour sa part, M. Julio Chavez, vice-président de la commission du pourvoir populaire et des médias, a indiqué que ce qui se passe en Syrie est un chapitre de la conspiration dont le Venezuela avait souffert depuis l'an 2002, soulignant que le peuple syrien via ses positions courageuses soutenant le gouvernement va faire échouer le complot dirigé par l'impérialisme et Israël.


    Le député Adel Zghir, président de FEARAB, a parlé de la manière du développement de la crise en Syrie et du train de réformes lancé par la direction syrienne pour couper la route devant l'opposition qui n'est pas intéressée de la réforme et qui est liée à un plan extérieur.

     
    A. Chatta / L.A.

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     SYRIE: démission de trois personnalités de la coalition de l’opposition

    BEYROUTH – Trois personnalités du Conseil national syrien (CNS) ont annoncé avoir présenté leur démission, révélant au grand jour les divergences au sein de cette principale coalition de l’opposition.

    La démission des opposants Haitham al-Maleh et Kamal al-Labwani et de la militante pour les droits de l’Homme Catherine al-Telli, annoncée sur leur page Facebook, intervient au moment où l’opposition est critiquée par les militants et la communauté internationale pour son manque d’unité.

    Un responsable du CNS contacté par l’AFP a confirmé sous couvert de l’anonymat leur démission pour divergences avec le Conseil. 

    M. Labwani s’en est violemment pris au CNS, estimant que les trois personnalités démissionnaires ne voulaient plus être complices du massacre du peuple syrien à travers les atermoiements, la tricherie, les mensonges, la surenchère et la monopolisation des décisions.

    Il a même accusé le CNS, privilégié par les pays occidentaux et arabes comme interlocuteur de l’opposition, d’être lié à des agendas étrangers qui cherchent à prolonger la bataille en attendant que le pays soit entraîné dans une guerre civile.

    Joint par téléphone par l’AFP, il a accusé Burhan Ghalioun, chef du CNS de s’accrocher à sa chaise comme Bachar al-Assad, le président contesté dont les forces répriment dans le sang la révolte populaire, et d’adopter un comportement anti-démocratique sans élections ou transfert du pouvoir.

    Il ne supporte pas la critique, comme Bachar al-Assad. Si on s’oppose à lui, il dit qu’on est avec le régime, a-t-il affirmé, ajoutant qu’il menaçait de démissionner à chaque fois qu’est abordée la question d’élire un autre président que lui à la tête du Conseil.

    Il a en outre reproché aux Frères musulmans, qui font partie du CNS, de détourner les fonds financiers et les moyens du CNS, notamment des armes, pour bâtir leur propre base populaire.

    M. Maleh a justifié de son côté sa décision en évoquant le manque d’harmonie au CNS ainsi que le monopole des opinions par Burhan Ghalioun.

    Mme Telli a dénoncé l’inefficacité du Conseil à cause de certaines personnalités et courants politiques.

    Les trois personnalités avaient déjà annoncé fin février la création au sein du CNS d’un groupe de travail pour la libération de la Syrie, critiquant l’inaction du Conseil.

    Le CNS est critiqué pour ne pas assez coordonner son action avec les militants sur le terrain, d’avoir tardé à se prononcer pour l’armement des rebelles qui combattent les forces du régime depuis des mois et pour la grande influence des Frères musulmans sur le conseil.

    La fragmentation de l’opposition est l’une des principales causes avancées par les pays occidentaux pour justifier leur réticence à armer l’Armée syrienne libre (ASL).

    Mardi, le Qatar, pays critique du régime de Damas, a appelé les pôles de l’opposition à mettre de côté leurs divergences et se concentrent sur la manière d’aider leurs frères à l’intérieur de la Syrie.

    Créé en août 2011 à Istanbul, le CNS, qui réclame le départ de M. Assad, apparaît comme le plus large et le plus représentatif des groupes hostiles au régime.
    Composé de 230 membres, dont près d’une centaine vivent en Syrie, il est une coalition des plus importants partis de l’opposition partagée entre islamistes, libéraux et nationalistes.

    (©AFP / 14 mars 2012 20h32)

     

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    INFOSYRIE.fr

    L’ASL n’a pas refait Homs à Idleb

    Un blindé de l'armée à Idleb, hier (capture d'écran)

    Un blindé de l'armée à Idleb, hier (capture d'écran)

    La nouvelle « capitale de la Révolution » n’a pas fait long feu :

    Idleb, que les opposants et les médias complaisants décrivaient hier encore comme une forteresse ASL résistant vaillamment à l’assaut massif des forces bacharistes, est « sous le contrôle total de l’armée« , de l’aveu même d’un responsable de l’opposition locale qui a téléphoné l’information à l’AFP ce mercredi matin :

    « Depuis hier soir (mardi 13 mars), il n’y a plus de combats, l’Armée syrienne libre s’est retirée et l’armée régulière a pris d’assaut toute la ville et mène des perquisitions maison par maison » a déclaré Noureddine al-Abdo, « correspondant local de presse » de l’opposition.

    Pour une fois, le gouvernement dit la même chose que l’opposition : « Trois jours après le début de l’opération d’envergure dans la ville d’Idleb (…) celle-ci s’est terminée dans un temps record » écrit notamment le quotidien syrien al-Watan. Quelques jours plus tôt, rappelez-vous, les agences de presse occidentales tentaient de nous vendre Rastan, « nouveau bastion de l’opposition » après la chute de Bab Amr : eh bien on est sans nouvelle des exploits de l’ASL dans ce secteur-là !

    Pas de Stalingrad de substitution à Idleb non plus, donc :

    - les opposants expliquent cette nouvelle défaite de leur bras armé par le déséquilibre en armes, notamment lourdes.

    -- Et certains reconnaissent en toute candeur (?) qu’ils n’ont pu recevoir suffisamment d’équipement depuis la Turquie voisine, quand les « armes parvenaient en abondance » (depuis le Liban) – écrit l’AFP – aux combattants de Homs.

    -- Quoiqu’il en soit, avec l’expulsion des ASL d’Idleb, et tandis que des opérations de nettoyage se poursuivent du côté de Jisr al-Choughour, plus à l’ouest, c’est un nouveau sanctuaire des bandes armées qui est en train d’être repris, à la frontière turque, du moins sa partie occidentale.

    L’armée syrienne semble procéder avec méthode, après avoir sécurisé l’axe Deraa/Damas/Homs/Hama/Alep, et verrouillé, avec l’aide de l’armée de Beyrouth, l’essentiel de la frontière libanaise.

    Bien sûr, dans un secteur montagneux comme celui qui s’étend au nord d’Idleb, vers la frontière, les infiltrations demeureront possibles :

    mais elles pourraient devenir plus difficiles. Comme elles demeurent préoccupantes du côté de la longue frontière avec l’Irak, mais là les infiltrations sont plus connotées Al Qaïda.

    Chassées des centre urbains, leurs communications logistiques menacées ou coupées, les bandes armées n’ont vraiment plus l’initiative. Et ça, c’est une bonne nouvelle pour l’immense majorité des Syriens, quoi qu’ils pensent de Bachar al-Assad !

    Rebelles posant à Idleb, pour l'AFP, Libé et Alain Juppé, avant leur nouveau repli stratégique...

    Rebelles posant à Idleb, pour l'AFP, Libé et Alain Juppé, avant leur nouveau repli stratégique...

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      Lavrov : Les Syriens doivent décider de leur avenir loin de toute ingérence étrangère 

    14 Mar 2012


    Moscou / Le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, a affirmé que les Syriens eux-mêmes doivent décider de leur avenir loin de toute ingérence étrangère.

    Dans une déclaration faite aujourd'hui, Lavrov a appelé à un dialogue national entre toutes les composantes du peuple syrien. ''Notre objectif est de préserver la sécurité et la stabilité de la Syrie'', a-t-il souligné.

    Il a aussi invité tout le monde à soutenir la mission de l'émissaire des Nations Unies, Kofi Annan, en Syrie.

    L.H / L.A.


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    La Chine n'a aucun intérêt dans la question syrienne et elle respecte les revendications des peuples arabes à la démocratie

     

    14 Mar 2012

     

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    / La Chine a déclaré qu'elle n'a aucun intérêt dans la question syrienne et qu'elle tiendra à la neutralité en traitant avec toutes les parties concernées, dont le gouvernement syrien.

    Citée par l'agence chinoise Xinhua, le président du conseil d'Etat, Wan Jia Pao, a appelé, dans une conférence de presse à l'issue de la session annuelle parlementaire, toutes les parties concernées à arrêter la violence et la tuerie des citoyens en Syrie.

    Il a affirmé que son pays respecte les aspirations légitimes du peuple syrien au changement et soutient les efforts de médiation, déployés par l'émissaire de l'Onu.

    L.H / L.A. 

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    Le ministère des AE : La Syrie condamne vivement l'agression israélienne contre la bande de Gaza

     

    13 Mar 2012

     


    Damas  /  La Syrie a vivement condamné l'agression israélienne se poursuivant contre les Gazouis depuis vendredi dernier et qui a fait plus de 25 martyrs parmi les civils désarmés et des dizaines de blessés.

    Dans un communiqué, dont l'agence SANA a reçu une copie, le ministère des affaires étrangères et des émigrés a affirmé la nécessité que la communauté internationale réagisse pour mettre fins aux agressions, demander des comptes aux responsables de ces agressions et d'œuvrer pour lever le blocus injuste imposé depuis des années à cette bande, appelant le peuple arabe à être conscient des mouvements arabes suspects conduits par certains pays de Golfe au sein des différentes instances internationales contre la Syrie, qui servent l'entité israélienne pour couvrir ce qui se déroule à Gaza.

    Le communiqué ajoute:

    "Gaza, où le sang coule depuis quelques jours, doit savoir que Damas la soutient en dépit de la préoccupation des Arabes à la conspiration contre la Syrie", soulignant que la fermeté des Gazouis devant la machine de guerre israélienne sera consolidée par la fermeté du peuple syrien pour écraser le complot tramé contre la Syrie.

    A. Chatta / L.A.

     

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    Le président al-Assad promulgue le décret No.113 portant fixation de la date des élections de l'Assemblée du peuple 

    13 Mar 2012
    Le président Bachar al-Assad a promulgué aujourd'hui le décret No. 113 de l'an 2012 fixant lundi 7/5/2012 pour élire les membres de l'Assemblée du peuple pour la 1ère session législative de l'an 2012. 

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     Al-Jaafari : Les déclarations du président de l'Assemblée générale, le Qatari Nasser al-Nasser ne sont pas compatibles avec le rôle du président de l'Assemblée

    13 Mar 2012


    Damas  /  Le délégué permanent de la Syrie aux Nations Unies, M. Bachar al-Jaafari, a adressé un message au secrétaire général des Nations Unies et au président du Conseil de sécurité sur les positions hostiles du président de l'Assemblée générale, l'ambassadeur qatari Nasser Ben Abdel Aziz al-Nasser.

    Le message indique que les déclarations et les communiqués du président de l'Assemblée générale ne sont pas compatibles avec le rôle et le mandat du président de l'Assemblée générale qui doit respecter la charte des Nations Unies et être neutre et objectif.

    "Conformément à au statut intérieur de l'Assemblée générale, le président de l'Assemblée ne doit pas être influé par les positions politiques de son pays car il est élu pour être le président de l'Assemblée générale de tous les membres, non plus pour faire passer les positions politiques de son pays", a-t-il souligné.

    Le message ajoute que les déclarations et les communiqués du président de l'Assemblée générale contre la Syrie portent un ton d'escalade qui est contraire à ses missions.

    Le message a évoqué nombre de violations du président de l'Assemblée générale des Nations Unies, notamment son rejet de s'appuyer sur un avis juridique autonome quand il a tenu le 13 février 2012 une séance officielle générale, et ce, dans un antécédent très grave qui aboutira à encore plus de violation des dispositions des résolutions de l'Assemblée générale, sa négligence de toutes les informations documentées par le gouvernement syrien en tant que documents officiels adoptés par les Nations Unies sur ce qui s'y déroule, que ce soit dans le domaine des réformes globales ou des actes terroristes perpétrés par les groupes terroristes armés soutenus par des parties extérieures.

    "Il faudrait que celui qui occupe la poste du président de l'Assemblée générale soit autonome de toutes les positions politiques de son pays, œuvre pour encourager le dialogue et l'intermédiation et prenne distance des appels du premier ministre qatari Hamad Ben Jassem Al Thani à armer l'opposition syrienne et à intervenir militairement en Syrie", a souligné le message.

    Le message fait savoir que l'adoption par le président de l'Assemblée générale le 24 février 2012 d'un communiqué, sans aucune procuration des pays membres et son soutien à la tenue de la soi-disant "la conférence des amis de la Syrie" est une violation flagrante et un soutien des positions de certains pays membres aux Nations Unies aux dépens de la majorité des pays qui avaient refusé de participer à cette conférence.

    Enfin le message souligne la négligence flagrante par le président de l'Assemblée générale, dans ses communiqués et déclarations, des réformes sérieuses en cours en Syrie et des actes perpétrés par les groupes terroristes armés contre les institutions publiques et privés et les citoyens syriens, civils et militaires, soulignant que cette négligence porte atteinte aux ambitions du peuple syrien à la réforme, à la stabilité et à la prospérité et au rejet de toute ingérence étrangère et aggrave la tension et la violence.

    A. Chatta / L.A

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    Le Conseil des Ministres examine la situation économique et d'approvisionnement

    13 Mar 2012

    Damas  /  Le Conseil des Ministres a examiné, lors d'une séance tenue aujourd'hui sous la présidence du M. Adel Safar, président du Conseil, la conjoncture économique et d'approvisionnement à l'ombre de l'exposé fait par le ministre de l'économie et du commerce sur cette conjoncture, sur les raisons de l'inflation et de la hausse des prix et sur les mesures efficaces au niveau du contrôle des marchés et des prix.

    Le président du Conseil des Ministres a affirmé que le gouvernement porte un grand intérêt à la situation économique et d'approvisionnement et adopte les décisions nécessaires pour augmenter les stockages des denrées stratégique

    Il a fait noter que le gouvernement étudie actuellement nombre de mesures pour atténuer les charges de vie des citoyens.

    A. Chatta / L.A.

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     INFOSYRIE

    13 mar

    Après Haytham Manaa, Michel Kilo tâcle l’ASL

    13 ma

    Drame de Bruxelles : la syrian connection ?

    13 ma

    Et maintenant des législatives (sans l’article 8) !

    13 ma

    L’opposition tente de rebondir sur des cadavres

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    INFOSYRIE. fr - A Homs, les crimes avérés et probables des insurgés 

    Des civils tués, qui de par l'origine de leurs meurtriers, ne devraient pas retenir l'attention de Libération, du Figaro ou de Canal+

    Puisqu’il est douteux que les médias français y consacrent beaucoup plus qu’une ligne pleine de guillemets, nous relayons cette information de l’agence Sana :

    - une de ces bande terroristes qui sévissent encore dans certains coins de Homs, presque 15 jours après la libération de Bab Amr, a perpétré mercredi 13 mars un massacre de 15 civils, qui appartenaient sans doute à la mauvaise communauté. Cela s’est passé dans le secteur de Karm-al-Loz, un quartier pauvre du sud-est de la ville, densément peuplé.

    Parmi les victimes, une femme et ses quatre enfants. Les meurtriers se seraient réfugiés dans le quartier de Nazihin où les forces de l’ordre les recherchent activement.

    Par ailleurs, puisqu’on a beaucoup parlé, ces dernières 48 heures, d’autres civils massacrés à Homs, sachez que le ministre syrien de l’Information, Adnane Mahmoud, a imputé à des « gangs terroristes » la tuerie de femmes et d’enfants à Homs, dans une déclaration faite lundi à l’AFP :

    « Les gangs terroristes ont perpétré le plus atroce des massacres dans le quartier de Karm al-Zeitoun à Homs pour exploiter le sang syrien et faire pression en vue de susciter des réactions internationales contre la Syrie« , a-t-il dit.

    Damas accuse al-Jazeera et les groupes armés de détournement de cadavres

    La télévision syrienne, à des fins de (contre) propagande qui n’enlèvent pas nécessairement de vraisemblance à ces récits, multiplie ces derniers jours les témoignages d’habitants de Homs sur des enlèvements et meurtres commis par les groupes terroristes armés, les témoins allant jusqu’à affirmer que les photos présentées par les chaînes occidentales ou arabes tendance al-Jazeera comme étant celles de victimes des militaires et miliciens du régime sont en faite celles de leurs proches enlevés et tués par les groupes terroristes armés.

    Un des habitants a indiqué à la télévision syrienne que ses proches ont été tués et mutilés pour la simple raison qu’ils ne sont pas hostiles au régime.

    Des habitants des quartiers de Bab Sibah, de Nazihine et de Nazha ont par ailleurs affirmé avoir identifié les corps de leurs proches, signalant qu’ils avaient été enlevés depuis des mois. Ils se sont plaint que la situation dans leurs quartiers est très mauvaise du fait des agressions des groupes armés contre les citoyens qui se trouvent obligés de rester chez eux de crainte d’être enlevés ou tués.

    Le ministre syrien de l’Information s’en est également pris, en termes violents, à al-Jazeera et la chaîne à capitaux séoudiens al-Arabiya, accusées par lui d’alimenter la révolte à travers leur couverture biaisée des violences sur le terrain :

    « Les chaînes du terrorisme sanguinaire, dont al-Jazeera et al-Arabiya, sont complices de ces crimes. Leurs correspondants sur le terrain à Homs sont des hommes armés et des terroristes qui participent à ces crimes, les filment et diffusent des allégations mensongères en inversant les faits« , a-t-il martelé.

    Par delà la rhétorique, le moins qu’on puisse dire est que le trait est à peine forcé, quand on sait quelle est la ligne éditoriale de ces deux chaînes arabo-atlantistes sur la crise syrienne.

    Une ligne qui a gravement entamé la crédibilité d’al-Jazeera, qui avait bâti sa réputation en proposant une alternative professionnelle et arabe, lors de la guerre d’Irak, à l’hégémonie de CNN. Aujourd’hui, al-Jazeera est d’une certaine manière malade de la Syrie, plus d’une dizaine des animateurs, présentateurs et speakerines ont quitté la chaîne qatarie, dont deux ou trois ces derniers jours, pour protester contre sa couverture manipulatrice et biaisée des évènements en Syrie.

    En ce qui concerne la dernière affaire des quelque 50 femmes et enfants présentés par les opposants comme des victimes de la répression à Homs, ces chaînes diffusent en boucle des images insoutenables de corps de femmes et enfants ensanglantés, mutilés et certains totalement carbonisés, corps inidentifiables mais néanmoins dûment estampillés victimes des soldats ou des chabihas.

    Assez logiquement, le ministre syrien s’en est aussi violemment pris à l’Arabie Séoudite et au Qatar, possesseurs des télévisions pré-citées, et en pointe dans les attaques contre la Syrie, à la Ligue arabe comme à l’ONU : « Les pays qui soutiennent les gangs terroristes armés comme le Qatar et l’Arabie Séoudite sont complices du terrorisme qui vise le peuple syrien (…) et assument la responsabilité de l’effusion de sang« , a dit Adnane Mahmoud qui a accusé ces deux pays de financer « ces gangs » et de leur fournir des armes.

    On sait que les femmes et les enfants massacrés et exhibés ensuite par des opposants sont devenus une arme de propagande. On verra si cette arme ne se retourne pas contre ceux qu l’ont brandie.

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    Le conseiller du président iranien pour les affaires de l'information : Certains pays tentent d'aggraver la situation en Syrie

    13 Mar 2012

    Beyrouth  /  M. Ali Akbar Javanfekr, conseiller pour la presse du président iranien, a affirmé que certains pays étranges de la région, qui ne prennent pas en considération l'intérêt de la Syrie, tentent toujours d'aggraver la situation en Syrie.

    A l'issue de sa rencontre aujourd'hui avec le premier ministre libanais, Najib Miqati, M. Javanfekr a souligné la nécessité d'assurer les climats adéquats pour mettre en vigueur les réformes politiques en Syrie.

    Dans le même contexte, M. Javanfekr a été reçu par le ministère libanais des affaires étrangères et des émigrés, avec qui il a passé en revue la conjoncture dans la région.

    Dans une déclaration faite à l'issue de la rencontre, M. Javanfekr a estimé que le gouvernement syrien satisfait les vraies revendications populaires via des réformes politiques.

    Sur un autre plan, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour les affaires arabes et africaines, Hossein Amir-Abdollahian, a condamné le mutisme des pays arabes et occidentaux devant les crimes sionistes contre les Gazaouis, alors qu'ils visent la Syrie et ses positions soutenant la résistance.

    Cité par le site Iran Arabe, M. Abdollahian a réclamé aux milieux internationaux d'assumer leurs responsabilités humanitaires et juridiques dans la défense du peuple palestinien sans armes pour mettre fin à la violation par les forces de l'occupant israélien des droits des Palestiniens. 

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    Mgr Nazzaro : Les pays qui violent les Droits de l'Homme votent sur des résolutions internationales visant la Syrie

    13 Mar 2012

    Le Vatican  /  Le Nonce apostolique à Alep, Mgr Giuseppe Nazzaro, a affirmé aujourd'hui que les pays qui commettent des violations au Moyen-Orient votent sur des résolutions aux Nations Unies contre la Syrie.

    Dans une déclaration à l'agence Fides Vatican News, Mgr Nazzaro a posé les questions suivantes: "pourquoi certains tentent d'imposer uniquement à la Syrie le respect des Droits de l'Homme? Cette question n'est-elle pas due à des objectifs politiques ou commerciaux?".

    Mgr Nazzaro a indiqué que l'opposition syrienne était dès le début dominée, soulignant de véritables craintes quant à l'intervention d'autres parties sur la scène syrienne.

    A. Chatta / L.A.

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    notes bernard

    Vilistia - Tu dois être contente, le Vatican bouge enfin

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    Des chercheurs et analystes russes : Moscou maintient sa position à l'égard de la situation en Syrie

    13 Mar 2012

    Moscou / Un certain nombre de chercheurs et d'analystes politiques russes ont qualifié de "stable" la position de Moscou rejetant une ingérence dans les affaires de la Syrie, soulignant que le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait dit lors de la dernière session du Conseil de sécurité de l'ONU que le gouvernement syrien faisait face à des bandes armées et des membres d'al-Qaïda qui ont perpétré des crimes horribles en Syrie.

    Lors d'une rencontre à Moscou avec l'ambassadeur de Syrie, Riyad Haddad, une délégation d'intellectuels russes, qui s'était récemment rendue en Syrie, a estimé que la Russie adopte toujours, malgré toute la pression dont elle fait l'objet, une position de principe à l'égard de la situation en Syrie.

    Selon eux, la crise syrienne ne peut être réglée qu'à travers l'arrêt de la violence par toutes les parties et l'engagement d'un dialogue national entre les Syriens.

    De son côté, l'ambassadeur Haddad a présenté un exposé sur les derniers développements en Syrie, notant que les chaînes de désinformation diffusent des images trompeuses et des séquences imaginaires réalisée dans les studios pour leurrer l'opinion publique.

    "L'Occident et certains royaumes arabes travaillent afin d'empoisonner les idées non seulement de leur propre peuple, mais aussi d'une grande partie de l'opinion publique", a dit M. Haddad.

       A.A. / R.B.

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    Al-Maliki refuse toute tentative de faire entrer des armes en Syrie 

    13 Mar 2012

    Bagdad /  Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a affirmé son rejet de toute tentative de faire entrer des armes vers la Syrie

     


    Un communiqué, dont United Press International, avait rapporté des extraits, souligne que M. al-Maliki a affirmé, dans un contact téléphonique hier soir avec le vice-président américain John Biden, que le resserrement des mesures et la supervision intensifiée des frontières communes entre l'Irak et la Syrie s'harmonisent avec le souci de l'Irak de parvenir à un règlement pacifique de la situation en Syrie, éviter l'effusion du sang et assécher les sources de la violence.

     


    Al-Maliki a appelé à nouveau à l'intensification des efforts pour parvenir à des solutions pacifiques des problèmes et des crises au Moyen-Orient.

     


    L.A.

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    Lavrov : Il faut convaincre l'opposition qui recourt à l'arme en Syrie que le dialogue est la seule voie devant elle

    13 Mar 2012

    Moscou  /  Le ministre russe des affaires étrangères, M. Sergueï Lavrov, a souligné la nécessité de convaincre l'opposition syrienne qui rejette le dialogue, y compris les groupes terroristes armés qui recourent à la violence, que la seule voie devant elle est le dialogue.

    Dans une déclaration faite aujourd'hui et retransmise par le site Russie Aujourd'hui, Lavrov a dit : "Il est incompréhensible comment discuter avec les groupes qui ne sont pas coordonnés et qui recourent à l'arme dans les différentes villes syriennes".

    Il a émis l'espoir qu'Annan propose prochainement des évaluations préliminaires sur la situation en Syrie.

    Il a affirmé que la 1ère mission de priorité est la cessation de la violence, la 2ème est l'accès des assistances humanitaires en Syrie et la 3ème est liée à la mission d'Annan pour débuter un dialogue national en Syrie.

    D'autre part, M. Lavrov a exprimé, dans une conférence de presse tenue aujourd'hui à Moscou, son étonnement des appels de la direction de Qatar à intervenir dans les affaires syriennes.

    "Au cours de ma réunion samedi dernier au Caire avec les ministres arabes des affaires étrangères, on a convenu de cinq principes qui seront les bases du règlement de la crise en Syrie, dont le rejet de toute ingérence étrangère dans les affaires syriennes", a-t-il souligné.

    M. Lavrov s'est dit surpris des déclarations du premier ministre qatari, ministre des affaires étrangères, sur l'appel à la formation des forces internationales et arabes pour les envoyer en Syrie, affirmant que cette position est complètement contraire à l'accord conclu au Caire. 

    A. Chatta / L.A

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    Le forum culturel égyptien affirme sa solidarité avec la Syrie face au complot qui la vise

    13 Mar 2012

    Le Caire  /  Les participants au forum culturel égyptien ont affirmé leur solidarité avec la Syrie face au complot colonialiste visant à porter atteinte à sa position résistante, soulignant que le plan qu'affronte la Patrie arabe vise à la démembrer au profit des intérêts de l'entité israélien.

    M. Abdel Azim al-Maghribi, sous secrétaire général de l'Union des avocats arabes, a indiqué que la Syrie est le seul pays arabe qui accueille la résistance

    De son côté, l'ambassadeur Ahmad al-Ghamrawi a fait noter que la Syrie fait partie du monde arabe qui est soumis à un complot visant à donner l'opportunité au sionisme mondial pour le contrôler.

    A. Chatta / L.A.
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     Syrie: l'Occident conscient du besoin de coordination (Moscou)
    Syrie: l'Occident conscient du besoin de coordination (Moscou)
    12:06 13/03/2012
    MOSCOU, 13 mars - RIA Novosti

    Les pays occidentaux, longtemps enclins à jeter la pierre à la Russie, sont de plus en plus conscients qu'une coordination est nécessaire pour régler la crise syrienne, a déclaré mardi aux journalistes le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

    "On est de moins en moins tenté de nous rendre artificiellement responsables de tout ce qui se passe en Syrie. Il devient de plus en plus évident qu'il faut agir en commun et exercer une influence, une pression sur tous ceux qui, l'arme à la main, continuent à combattre en Syrie", a indiqué le chef de la diplomatie russe au terme de la réunion du Conseil de sécurité de l'Onu, achevée lundi à New York.

    Intervenant lors de la réunion, M.Lavrov a déclaré que la pression visant à obtenir le changement du régime en place, le soutien à l'opposition et les appels à une intervention militaire étrangère provoqueraient une escalade du conflit syrien.

    Par ailleurs, la Russie s'est déclarée prête à négocier une résolution du Conseil de sécurité sur la Syrie, mais sur la base des cinq principes concertés avec la Ligue arabe. 

    Le 10 mars, les ministres des Affaires étrangères de Russie et des pays membres de la Ligue arabe ont publié une déclaration commune sur la Syrie stipulant cinq principes de règlement de la crise, adressés à toutes les parties au conflit.

    Il s'agit de mettre fin à la violence, de surveiller de manière impartiale la situation dans ce pays, d'assurer une aide humanitaire à l'ensemble de la population, d'appuyer la mission de l'émissaire de l'Onu Kofi Annan et d'exclure toute ingérence dans les affaires intérieures de la Syrie.

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     Damas répondra aux propositions de Kofi Annan mardi
    Kofi Annan

     11:44 13/03/2012

     LE CAIRE, 13 mars - RIA Novosti

    Le président syrien Bachar el-Assad devrait répondre mardi aux propositions de l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe Kofi Annan sur le règlement de la crise dans le pays, rapportent les médias arabes.

    M.Annan a quitté Damas dimanche 11 mars à l'issue d'une visite de deux jours durant laquelle il a présenté au président syrien une "série de propositions concrètes" en vue de mettre fin à l'effusion de sang

    "J'ai vu que tous les Syriens étaient désireux de trouver une solution à la crise actuelle, et seuls les Syriens eux-mêmes peuvent régler leurs problèmes. L'objectif de la communauté internationale consiste à les y aider", a déclaré M.Annan à l'issue de sa visite à Damas, cité par l'agence syrienne Sana.

    Mardi 13 mars, l'émissaire de l'Onu devrait mener des négociations avec les représentants de l'opposition syrienne en Turquie.

    Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a souligné qu'une fois la réponse syrienne aux propositions de M.Annan connue, les pays membres du Conseil de sécurité de l'Onu poursuivraient "leur concertation pour en tirer les conséquences" dans un projet de résolution sur la Syrie.

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    Syrie - Saisie de grandes quantités d'armes et de munitions à Daraa et Alep

    Publié le 13/03/2012 à 10:28
    Source : SANA - L'agence de presse arabe syrienne
    Syrie - Saisie de grandes quantités d'armes et de munitions à Daraa et Alep

    Gouvernorats / A Deraa, les services spécialisés ont découvert après recherches et investigations des caches de groupes terroristes dans la partie sud-est du gouvernorat, où 7 charges explosives ont été découvertes dans une malle d'une voiture Pick-up gouvernementale volée.

    Parmi les charges saisies, 5 pesant /50/ Kg et les deux autres /40/ kg, ils ont trouvé dans ce véhicule des produits pharmaceutiques et des effets vestimentaires des terroristes.

    Dans la banlieue d'Alep, une grande quantité d'armes et de munitions a été saisie les services spécialisés.

    De diverses armes de plusieurs calibres, dissimulées dans un véhicule de marque Chevrolet, stationné et abandonné au bord de la route dans un quartier de Manbaj, ont été confisquées.

    Selon une source au ministère de l'intérieur, citée par le correspondant de SANA, les armées trouvées sur place, sont : 22 Kalachnikovs, des lance-roquettes, trois roquettes et des charges, 203 cartouches automatiques et 7 chargeurs.

    T. Slimani

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    Syrie Une source médiatique: Les photos projetées par des chaînes satellitaires sont celles des crimes commis par les groupes terroristes contre des citoyens
    Publié le 13/03/2012 à 10:30
    Source : SANA - L'agence de presse arabe syrienne
    Syrie  Une source médiatique: Les photos projetées par des chaînes satellitaires sont celles des crimes commis par les groupes terroristes contre des citoy

    Damas/ Une source médiatique a affirmé que les photos projetées par des chaînes satellitaires sont celles des crimes commis par les groupes terroristes contre des citoyens enlevés et tués à Homs .

    La source a ajouté que les groupes terroristes armés enlevaient des citoyens de certains quartiers de Homs, les tuaient et les mutilaient pour les filmer au profit de certains mass médias en vue de faire appel à des positions internationales contre la Syrie.
    La source a précisé que l'escalade par les groupes terroristes armés est devenue rituelle avant toute séance du Conseil de Sécurité et ce afin de mobiliser des positions contre la Syrie.
    La source a indiqué que les chaînes terroristes armées, notamment al-Jazira et al-Arabia, sont complices dans les crimes des groupes terroristes armés qui leur servent aussi comme correspondants dans les zones des crimes.
    Des habitants dans des quartiers à Homs ont raconté à la télévision syrienne les crimes atroces, l'enlèvement et les tueries commis par les groupes terroristes armés contre les citoyens, affirmant que les photos projetées par les chaînes médiatiques sanguinaires appartiennent à leurs proches enlevés et tués par les groupes terroristes armés.
    Des citoyens des quartiers de Bab Sibah, de Nazihine et de Nazha ont affirmé avoir identifié des corps de leurs proches enlevés depuis des mois, précisant que la situation dans leurs quartiers est très mauvaise du fait des agressions des groupes armés contre les citoyens qui se trouvent obligés de rester chez eux de crainte d'être enlevés ou tués.
    Par ailleurs, une source médiatique a démenti les nouvelles propagées par des chaînes satellitaires sur le bouclage des deux quartiers de Salhieh et de Midane à Damas, affirmant que de telles nouvelles entrent dans le cadre de la campagne médiatique hystérique terroriste menée par ces chaînes contre la Syrie.
    Le maire de Lattaquié dément les nouvelles sur des explosions dans le gouvernorat
    Le maire de Lattaquié Abdel Qader al-Cheikh a démenti les informations véhiculées par les chaînes satellitaires tendancieuses qui participent à l'effusion du sang syrien sur des explosions produites au gouvernorat.
    Al-Cheikh a affirmé au correspondant de Sana que ces informations sont "dénuées de tout fondement", assurant que la vie est normale et calme dans la ville.
    Il a ajouté que ces informations entrent dans le cadre de la campagne médiatique féroce lancée par les chaînes satellitaires pour porter atteinte à la sécurité et à la stabilité de la Syrie.
    Pour sa part, le chef de police de la ville a déclaré au correspondant de Sana que la vie est normale et calme partout dans la ville, niant les informations véhiculées par certaines chaînes. Raghda Bittar
    Centre des études et des droits de l'homme : Ce qui est arrivé à Homs la nuit dernière émane de groupes criminels
    Le centre consultatif syrien d'études et des droits de l'homme a affirmé que ce qui s'est passé la nuite dernière à Homs comme tueries et terrorisme contre les habitants émane de groupes prônant l'option criminelle dans le cadre du jeu de sang qu'exercent ce genre de groupes sous la couverture et la direction de milieux médiatiques et de renseignements extérieurs dans les but de filmer les conséquences de ces massacres et les diffuser comme étant de l'œuvre de l'armée et des forces de l'ordre.

    Dans un communiqué diffusé aujourd'hui, le centre a souligné que les opérations de massacre des personnes kidnappées se font d'une manière coordonnée avant la tenue de la séance du Conseil de sécurité dans le but d'accélérer l'adoption de couloirs et d'accès humanitaires sous l'enseigne de la protection des droits de l'homme

    Le centre affirmé aussi que les groupes criminels sont eux-mêmes qui ont permis aux équipes de journalistes de s'infiltrer clandestinement à l'intérieur de la Syrie par les mêmes accès à travers lesquels les armes et les fournitures de guerre sont acheminées.

    Enfin, le communiqué a exhorté les institutions et les organisations régionales et internationales à exercer des pressions sur les pays voisins qui permettent à ces gangs terroristes de s'infiltrer et d'acheminer des armes via leurs territoires respectifs.
    T. Slimani

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     L'opposition syrienne reconnaît être armée par des pays étranger

    L'opposition syrienne reconnaît être armée par des pays étrangers

     10:58 13/03/2012

     MOSCOU, 13 mars - RIA Novosti

     Plusieurs États étrangers aident l'opposition syrienne à s'armer, a déclaré lundi le porte-parole du Conseil national syrien (CNS, opposition) George Sabra, cité par les médias internationaux.

    Selon M.Sabra, l'opposition a créé un bureau de coordination chargé de fournir des armes aux opposants au régime du président Bachar el-Assad avec l'aide de pays étrangers. Le responsable n'a pas cependant précisé où se trouve le bureau ni quels États participent à son fonctionnement.

    Les militants de l'opposition syrienne sont réunis au sein de l'Armée syrienne libre (ASL), formée à l'automne 2011 par des déserteurs de l'armée régulière du pays. L'ASL est considérée comme la branche armée du CNS.

    Fin février dernier, les médias internationaux ont affirmé, citant un représentant anonyme de l'opposition syrienne, que les combattants de l'ASL recevaient des armes de leurs compatriotes résidant hors de la Syrie, tandis que les pays étrangers restant en retrait.

    Selon les médias, il s'agissait principalement d'armes légères, d'équipements de communication et de dispositifs de vision nocturne.

    Le ministre syrien de l'Information Adnan Mahmoud a accusé mardi l'Arabie saoudite et le Qatar d'armer les insurgés.

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    L’organisation du Croissant rouge syrien reçoit /80/ tonnes de vivres envoyés par la Russie

    12 Mar 2012

    Damas / L’organisation du Croissant rouge syrien a reçu, aujourd’hui à l’aéroport de Damas, /80/ tonnes de vivres et des aides humanitaires envoyés par la Russie en appui aux efforts de l’organisation humanitaire.

    Le directeur du Croissant rouge syrien, Marwan Abdallah, a remercié le peuple russe pour cette contribution humanitaire, soulignant que l’organisation allait, à son tour, distribuer ces vivres à toutes les personnes qui en ont besoin dans tous les gouvernorats syriens.

    K.W
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     Mahmoud : Les pays qui appuient les terroristes armés assument la responsabilité de l’effusion du sang des Syriens
     12 Mar 2012

    Damas / Le ministre de l’information, Adnane Mahmoud, a affirmé que les groupes terroristes armés avaient commis les crimes les plus terribles contre les habitants du quartier Karm Zeitoune à Homs et mutilé les corps des victimes, dans une tentative de faire pression pour provoquer des positions internationales contre la Syrie.

    Dans une déclaration de presse aujourd’hui, Mahmoud a fait noter que certains pays tels le Qatar et l’Arabie Saoudite, qui soutiennent les groupes terroristes armés sont des partenaires du terrorisme exercé contre le peuple syrien.

    « Les Syriens ne sont plus surpris de voir des massacres et des attaques contre des biens publics et privés, commis à chaque fois qu’il aient des conférences ou des réunions tenues au niveau international au sujet de la crise en Syrie », a ajouté le ministre Mahmoud.

    Il a indiqué que des chaines satellitaires telles al-Jazeera et al-Arabiya prétendent avoir des correspondants sur le terrain en Syrie alors que ces correspondants ne sont que les terroristes eux-mêmes qui perpètrent des crimes puis en prennent des photos et des séquences vidéo pour les envoyer à ces chaines, qui, à leur tour, donnent des informations et des impressions qui n’ont rien à voir avec les fais réels.

    Sana mars 2012
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     Quotidien tunisien : La mise sur la répétition du scénario libyen a échoué
     12 Mar 2012
     Tunis / Le quotidien tunisien, Echourouk, a affirmé que l'équilibre des forces imposée par l'armée syrienne sur le terrain et les victoires accomplies sur les groupes armés infiltrés des frontières des pays voisins a pu préparer le terrain pour aller sur la voie de l'accalmie en Syrie 
    Dans un article de son rédacteur en chef, Abdelhamid Arriyahi, le journal a indiqué que la nouvelle donne créée par les exploits de l'armée régulière sur le terrain; la cohésion du front intérieur et la solidité de la position russe ont fait capoter les options de deux qui misaient sur la répétition du scénario libyen. 

    T. Slimani

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    L'Iran réitère son appui total à la Syrie gouvernement et peuple

    12 Mar 2012

    Téhéran / Le ministre adjoint iranien des AE, pour les affaires arabes et africaines, Hussein Amir abdellahiane, a réitéré le soutien de son pays à la Syrie, gouvernement et peuple.


    Dans une déclaration faite aujourd'hui à Téhéran, rapportée par l'agence IRNA, le responsable iranien a dit: "Nous sommes convaincus que le peuple syrien appuie le processus de réformes initié par le président Bachar al-Assad et défendra avec fermeté son pays devant toutes sortes d'intervention étrangère dans ses affaires internes".


    Il a aussi précisé que l'Iran estime que le règlement politique et l'appui des revendications du peuple syrien, prises en charge par la direction syrienne est le règlement idéal de la crise en Syrie.


    Il a en outre imputé aux pays qui menacent la paix et la stabilité de la Syrie la responsabilité de l'escalade de la crise, appelant certains milieux régionaux et internationaux qui ont adhéré précipitamment aux appels de l'armement des groupes armés de l'opposition d'y renoncer.



    T. Slimani

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    Syrie - Dans un cortège solennel, Alep fait son dernier adieu à son champion martyr, Mohammad Ghyath Taïfour
    Publié le 12/03/2012 à 18:59 -
    Source : SANA - L'agence de presse arabe syrienne
    Syrie - Dans un cortège solennel, Alep fait son dernier adieu à son champion martyr, Mohammad Ghyath Taïfour

    Alep / Dans un cortège solennel, la ville d'Alep a fait hier son dernier adieu au le champion boxeur Mohammad Ghyath Taïfour, qui avait été ciblé hier par un groupe terroriste armé sur la place d'al-Jamiaa à Alep.

    Des milliers de sportifs, des amis et des proches du martyr, ont participé aux obsèques de leur champion martyr Tayfour.

    Dans une déclaration faite à cette occasion, M. Ahmad Mansour, président de la branche d'Alep de l'Union sportive, a affirmé que cet acte terroriste lâche ne réussira pas à porter atteinte à la force et la fermeté du peuple syrien fidèls à la patrie en dépit de tous les défis.

    Il a fait savoir que le champion Taïfour avait laissé son empreint clair dans le développement du jeu de boxe en Syrie et déployé tout effort pour le promouvoir. A noter que le martyr Ghyath Taïfour, né à Alep en 1969, est marié. Il est père de trois enfants.

    Le champion Tayfour avait été couronné durant sa marche sportive des médailles des différentes couleurs.

    Il avait été couronné de l'or de la session des jeux méditerranéens du 1991, du 10ème jeux arabes de 1992, du tournoi international d'Egypte 1995, du tournoi du roi al-Hussein en Jordanie, du tournoi international d'Istanbul, et du tournoi international d'Iran en 1994.

    Il avait obtenu la médaille d'argent au championnat arabe, séniors, en 1999, au tournoi de Slovaquie en 1993, au tournoi de Daghestan en 1997 et au tournoi international du Bosphore.

    Et il avait obtenu la médaille de bronze à la session des jeux Méditerranéen en France 1995, aux jeux asiatiques à Hiroshima en 1994, au tournoi international d'Iran en 1997, au tournoi international d'Istanbul en 1990, au championnat arabe en 1995 et au tournoi international de Daghestan en 1996.

    A. Chatta / Gh.H.

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    Syrie - Homs: Un groupe terroriste armé vise un oléoduc de mazout à al-Houla...Massacre terrible dans le quartier Karm Zeitoun

     Publié le 12/03/2012 à 19:04

     Source : SANA - L'agence de presse arabe syrienne

    Syrie - Homs: Un groupe terroriste armé vise un oléoduc de mazout à al-Houla...Massacre terrible dans le quartier Karm Zeitoun

     

    Homs / Un groupe terroriste armé a visé à l'aube un oléoduc de Mazout entre Homs et Hama, et ce dans la région de Houla à l'est de Taldo, provoquant un incendie.

     

    Une source responsable du ministère du pétrole a déclaré à Sana que cet oléoduc fournit le mazout à la ville de Hama et que les chantiers spécialisés ont commencé les opérations d'entretien pour reprendre le pompage.

    Notons que les groupes terroristes armés avaient visé à plusieurs reprises des oléoducs à Baba Amro et à Sultania à Homs et dans autres régions du pays.

    Massacre terrible dans le quartier Karm Zeitoun à Homs

    Homs / Des groupes terroristes armés ont commis un massacre dans le quartier Karm Zeitoun à Homs. Des photos des victimes de ce massacre diffusées par la Télévision syrienne, montrent une criminalité terrible des terroristes à l'encontre des civils innocents dont des femmes et des enfants.

    La brigade "al-Farouq" a revendiqué la responsabilité du massacre commis contre une famille toute entière, en écrivant sur l'un des murs de sa maison "la brigade al-Farouq est passée par là".

    L'une des voisines de la famille a indiqué que les victimes, dont un vieil homme âgé de /75/ ans, avaient été tués par les terroristes pour avoir refusé d'obtempérer à leurs demandes.

    D'autres habitants du quartier ont affirmé que les terroristes utilisaient un bâtiment inhabité pour perpétrer des actes de torture et de tuerie contre les civils innocents kidnappés. "Ils filmaient tous ces actes terroristes et l'envoyaient aux chaînes tendancieuses commanditées par des pays du Golfe surtout le Qatar et l'Arabie Saoudite", ont souligné les habitants.

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    Al-Hamoui : Le rapport du comité des droits de l'Homme sur la Syrie est politisé

    12 Mar 2012


    Genève  / M. Fayçal al-Hamoui, délégué de la Syrie auprès du Conseil des droits de l'homme, a indiqué que le rapport du comité des droits de l'Homme envers la Syrie est politisé et sert des desseins hostiles des pays occidentaux et certains pays régionaux.

    Dans une allocution devant le Conseil des Droits de l'Homme à Genève, M. al-Hamoui a affirmé que la crise en Syrie n'est pas du tout des manifestations pacifiques mais un plan politique exécuté par des parties extérieures.

    M. al-Hamoui a dit : "Il est honteux que le Conseil des droits de l'homme soit utilisé comme outil pour exercer des pressions politiques sur un pays souverain".

    A. Chatta & T. Slimani

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    Al-Miqdad passe en revue avec une délégation tunisienne les développements en cous en Syrie sur tous les plans

    12 Mar 2012

    Damas / Le vice ministre des Affaires Etrangères et des Expatriés, Fayçal al-Miqdad, s'est entretenu avec une délégation du parti de l'Union démocratique unioniste tunisien, en visite actuellement en Syrie, des développements en cours en Syrie sur les différents plans, notamment la détermination à poursuivre le processus de réformes et les efforts déployés pour l'amorce d'un dialogue entre toutes les puissances nationales dans le pays.

    Al-Miqdad a affirmé que la Syrie n'allait jamais abandonner sa foi en les causes arabes quelles que soient les positions de certains gouvernements arabes "qui sont devenus une partie du complot tramé contre l'avenir de la Nation", a souligné le vice ministre des AE et des Expatriés.

    Pour leur part, les membres de la délégation du parti de l'Union démocratique unioniste tunisien, ont exprimé leur solidarité avec la Syrie "qui constitue la dernière ligne de défense de la Nation arabe".

    Ahmad al-Einoubli, secrétaire général du parti, a fait noter que les puissances impérialistes et leurs agents dans la région n'allaient pas pardonner la Syrie pour sa contribution à la victoire inédite de la résistance remportée lors de la guerre de 2006. Il a estimé que la fermeté de la Syrie allait certainement inverser l'équation dans la région. 

    K.W.

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    Lavrov : Le gouvernement syrien affronte des gangs armés et des éléments d'al-Qaïda qui ont perpétré des crimes abominables en Syrie

    12 Mar 2012


    New York  /  Le ministre russe des Affaires Etrangères, M. Sergueï Lavrov, a indiqué que le gouvernement syrien luttait contre des gangs armés et des éléments d'al-Qaïda qui perpétraient des crimes abominables en Syrie.

    Dans une allocution prononcée au cours d'une réunion tenue aujourd'hui au Conseil de sécurité international pour examiner la situation au Moyen-Orient, M. Lavrov a indiqué que la poursuite des appels à une intervention militaire en Syrie menaçait de faire exposer la région au danger, au chaos et aux conflits.

    De même, M. Lavrov a souligné la nécessité d'établir un Etat palestinien indépendant pour réaliser les ambitions du peuple palestinien.

    Il a ajouté que la situation dans la région resterait tendue tant qu'il n'existe pas de règlement juste pour le conflit arabo-israélien.

    A. Chatta / K.W.


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     INFOSYRIE

    12 mar

     la Syrie réelle à Bruxelles

    12 mar

     A Homs, l’ASL déplace et fait parler des cadavres

    12 mar

    La visite de Kofi Annan : un bilan globalement positif

    12 mar

     Affrontements réels & guerre imaginaire

    12 mar

    Tuerie de Homs : voilà qui nous rappelle quelque chose…

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    Le quotidien argentin /Perfil/: Les deux communautés (syrienne et libanaise) à Buenos-Aires affirment leur appui à la Syrie

    12 Mar 2012

    Buenos Aires  /  Les membres des deux communautés, syrienne et libanaise, en Argentine ont affirmé leur appui à la Syrie, direction et peuple, et leur rejet de toute ingérence étrangère dans ses affaires.

    Dans un article publié par le quotidien Perfil, l'écrivain Leandro Dario, a indiqué que les membres de la communauté syrienne estiment que la Syrie affronte actuellement un nouveau chapitre de complots tramés par Israël et les Etats-Unis dans la région.

    L'écrivain Dario a fait noter que les deux communautés, syrienne et libanaise, via la Fédération arabo-argentine FEARAB et le club syro-libanais et le centre islamique à Buenos-Aires, soutiennent les réformes lancées par le président Bachar al-Assad.

    De son côté, le chef du club libano-syrien Edouard Massaad, a exprimé la fierté des membres des deux communautés, syrienne et libanaise, de tous les accomplissements réalisés en Syrie à la lumière de la direction du président Bachar al-Assad. 

     
    A. Chatta & T. Slimani

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    La Chine réaffirme son soutien aux efforts internationaux déployés pour trouver un règlement politique de la crise en Syrie

    12 Mar 2012

    Pékin / La Chine a réitéré son soutien aux efforts positifs et constructifs déployés par la communauté internationale pour parvenir à un règlement politique de la crise en Syrie.

    "La Chine se félicite de tous les efforts internationaux déployés pour renforcer les contacts et la coordination concernant la crise en Syrie", a déclaré le porte parole du ministère chinois des Affaire Etrangères, Liu Weimin, dans une conférence de presse.

    Weimin a souligné une position positive et ouverte de la Chine vis-à-vis des propositions ou des mesures qui pourraient mener au renforcement d'une solution politique de la crise en Syrie. Il a réitéré l'appui constant de la Chine au processus de paix au Moyen Orient pour protéger la paix et la stabilité dans la région. 

    K.W.
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    Syrie: Pékin approuve l'accord entre Moscou et la Ligue arabe
    Syrie
    12:45 12/03/201
    PEKIN, 12 mars - RIA Novos ti

    La Chine salue les ententes conclues entre la Russie et la Ligue arabe sur les principes généraux du règlement de la crise syrienne, a annoncé lundi le porte-parole de la diplomatie chinoise Liu Weimin lors d'un point de presse à Pékin.

    "Nous estimons que les cinq principes adoptés par la Russie et la Ligue arabe ont une portée pratique et positive pour le règlement politique du problème syrien", a indiqué le diplomatie

    Selon lui, Pékin salue tout effort de la communauté internationale visant à trouver des voies pour le règlement du problème syrien par les moyens pacifiques.

    Le 10 mars, les ministres des Affaires étrangères de Russie et des pays membres de la Ligue arabe ont publié une déclaration commune sur la Syrie stipulant cinq principes de règlement de la crise en Syrie, adressés à toutes les parties participant au conflit.

    Il s'agit notamment de mettre fin à la violence, de surveiller de manière impartiale la situation dans ce pays, d'assurer une aide humanitaire à toute la population, d'appuyer la mission de l'émissaire de l'Onu Kofi Annan et d'exclure toute ingérence dans les affaires intérieures de la Syrie.

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    Damas prêt à cesser les violences et à assurer l'accès humanitaire (ambassadeur)
    14:33 12/03/2012
    MOSCOU, 12 mars - RIA Novosti

    Damas accepte la proposition de l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe Kofi Annan de cesser les violences dans le pays et d'assurer l'accès des organisations humanitaires à la population syrienne, a annoncé lundi aux journalistes l'ambassadeur syrien à Moscou Riad Haddad.

    "Nous sommes prêts à mettre fin aux violences commises par toutes les parties (du conflit). (M.Annan) a en outre appelé à résoudre les problèmes humanitaires. Nous l'acceptons également", a déclaré le diplomate.

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    Damas promet d'anéantir les "groupes armés"
    L'ambassadeur syrien en Russie, Riyad Haddad

    14:03 12/03/2012
    MOSCOU, 12 mars - RIA Novosti

    Les autorités syriennes poursuivront la lutte contre les groupes armés se présentant comme l'opposition jusqu'à leur élimination totale, a déclaré lundi à Moscou l'ambassadeur syrien en Russie, Riyad Haddad.

    "Il est difficile de poursuivre le chemin des réformes quand la sécurité de la société n'est pas assurée, mais nous continuerons à combattre les groupes armés jusqu'à leur élimination complète", a fait savoir le diplomate syrien lors d'une conférence de presse.

    Selon lui, "cette politique est soutenue par l'ensemble du peuple syrien".

    Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime en place. Selon l'Onu, la répression de la révolte y aurait déjà fait plus de 7.500 morts. En outre, plus de 2.000 policiers et militaires syriens ont été tués par des insurgés.

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    Une source médiatique: Les photos projetées par des chaînes satellitaires sont celles des crimes commis par les groupes terroristes contre des citoyens enlevés et tués à Homs

    12 Mar 2012

    Damas/ Une source médiatique a affirmé que les photos projetées par des chaînes satellitaires sont celles des crimes commis par les groupes terroristes contre des citoyens enlevés et tués à Homs .

    La source a ajouté que les groupes terroristes armés enlevaient des citoyens de certains quartiers de Homs, les tuaient et les mutilaient pour les filmer au profit de certains mass médias en vue de faire appel à des positions internationales contre la Syrie.

    La source a précisé que l'escalade par les groupes terroristes armés est devenue rituelle avant toute séance du Conseil de Sécurité et ce afin de mobiliser des positions contre la Syrie

    La source a indiqué que les chaînes terroristes armées, notamment al-Jazira et al-Arabia, sont complices dans les crimes des groupes terroristes armés qui leur servent aussi comme correspondants dans les zones des crimes.

    Des habitants dans des quartiers à Homs ont raconté à la télévision syrienne les crimes atroces, l'enlèvement et les tueries commis par les groupes terroristes armés contre les citoyens, affirmant que les photos projetées par les chaînes médiatiques sanguinaires appartiennent à leurs proches enlevés et tués par les groupes terroristes armés.

    Des citoyens des quartiers de Bab Sibah, de Nazihine et de Nazha ont affirmé avoir identifié des corps de leurs proches enlevés depuis des mois, précisant que la situation dans leurs quartiers est très mauvaise du fait des agressions des groupes armés contre les citoyens qui se trouvent obligés de rester chez eux de crainte d'être enlevés ou tués.

    Par ailleurs, une source médiatique a démenti les nouvelles propagées par des chaînes satellitaires sur le bouclage des deux quartiers de Salhieh et de Midane à Damas, affirmant que de telles nouvelles entrent dans le cadre de la campagne médiatique hystérique terroriste menée par ces chaînes contre la Syrie.

    Le maire de Lattaquié dément les nouvelles sur des explosions dans le gouvernorat

    Le maire de Lattaquié Abdel Qader al-Cheikh a démenti les informations véhiculées par les chaînes satellitaires tendancieuses qui participent à l'effusion du sang syrien sur des explosions produites au gouvernorat.

    Al-Cheikh a affirmé au correspondant de Sana que ces informations sont "dénuées de tout fondement", assurant que la vie est normale et calme dans la ville.

    Il a ajouté que ces informations entrent dans le cadre de la campagne médiatique féroce lancée par les chaînes satellitaires pour porter atteinte à la sécurité et à la stabilité de la Syrie.

    Pour sa part, le chef de police de la ville a déclaré au correspondant de Sana que la vie est normale et calme partout dans la ville, niant les informations véhiculées par certaines chaînes.

    Raghda Bittar

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    Vif soutien à Bachar hier, au coeur de Bruxelles : une cinquantaine de Syriens venus en bus de France se sont joints aux rares Syriens de Belgique.


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     Syrie: Annan prudemment "optimiste" malgré une mission "difficile

    L'émissaire international Kofi Annan a souligné dimanche l'ampleur des difficultés à surmonter pour mettre fin à l'effusion de sang en Syrie. Il a toutefois exprimé un optimisme mesuré à l'issue d'une deuxième réunion à Damas avec le président syrien Bachar al Assad.

    L'émissaire spécial de l'ONU et de la Ligue arabe a affirmé avoir présenté "une série de propositions concrètes qui auraient un impact réel sur le terrain et aideraient à lancer un processus visant à mettre fin à cette crise"

    Selon lui, les discussions se sont concentrées sur la nécessité "d'un arrêt immédiat des violences et des meurtres, d'un accès aux agences humanitaires et d'un dialogue". La répression du mouvement de contestation contre le régime a fait 7500 morts en un an, selon l'ONU.

    Assad inflexible

    Damas n'a pas rendu compte dans l'immédiat de la teneur des entretiens de dimanche. La veille, M. Assad, cité par l'agence officielle Sana, s'était dit "prêt à faire réussir tout effort sincère pour trouver une solution". Mais il avait prévenu qu'aucune solution politique ne serait possible tant que des "terroristes" continueraient de répandre "le chaos et l'instabilité" en Syrie.

    Malgré la tentative de médiation de Kofi Annan, la répression ne montre aucun signe de répit. Le régime a poursuivi dimanche son offensive militaire contre des bastions de l'opposition dans le nord-ouest du pays, notamment dans la province d'Idleb.

    Mission suisse

    Au moins 34 personnes, dont quinze civils, ont été tuées dimanche, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). La veille, une centaine de personnes avaient été tuées à travers le pays.

    La Suisse va envoyer dans les prochains jours une équipe de trois personnes au Nord du Liban et de la Jordanie. Leur tâche: évaluer les manières de venir en aide aux réfugiés syriens, a indiqué le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).


    (ats / 11.03.2012 18h42)

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     Les membres du Hamas en Syrie appellent leur direction à clarifier sa position quant à la conspiration contre la Syrie

    11 Mar 2012

    Damas / Un groupe des membres du Hamas en Syrie a appelé leur direction à clarifier sa position concernant la sanglante conspiration contre la Syrie, estimant que le silence est "inacceptable" en ce moment critique.

    Dans un message adressé à leur direction, les membres du Hamas ont affiché leur surprise de "l'ingratitude envers la direction la Syrie, l'Iran et le Hezbollah", dénonçant le silence humiliant quant à ce qui se passe en Palestine et la nation arabe, y compris la conférence qui s'est tenue en Tunisie pour conspirer contre la Syrie.

    Ils ont également appelé à adopter des positions claires en ce qui concerne les États-Unis, les Frères musulmans, les événements du Bahreïn, et Youssef Qaradawi, qui a lui-même s'est avéré être un pion dans les mains des maîtres qui alimentent les feux de sectarisme.

        A.A.

    Voir les ambiguités du HAMAS:

    Les Frères Musulmans d’Egypte utilisent le Hamas comme leur canal de négociation avec Téhéran – fév 2012

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    Des tribus d'al-Hassaké affirment leur appui à l'unité et à la décision nationales

    11 Mar 2012

    Al-Hassaké / Les tribus de Weldet al-Ghamr, de la province d'al-Kahtaneya à Qamichli, ont dressé aujourd'hui une tente en signe d'appui à l'unité nationale et de renforcement à soutenir la décision nationale indépendante.

    Les participants ont souligné que cette rencontre avait pour but de consolider l'unité nationale entre toutes les composantes du peuple syrien. Ils ont, dans ce contexte, affirmé que les tribus défendraient le pays face aux conspirations visant à l'affaiblir.

    Pour Cheikh Abdel Rahman Rachid al-Hamid, un des participants, la Syrie sortira de cette épreuve plus forte qu'auparavant grâce à la maturité de son peuple.

    A.A. & T. Slimani
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    Syrie: Annan repart sans accord - mars 2012
     Dimanche 11 Mars 2012 modifié le Dimanche 11 Mars 2012 - 19:00
    L'émissaire international Kofi Annan a conclu dimanche une mission en Syrie sans parvenir à un accord pour mettre fin à un an de violences, au moment où les forces du régime intensifiaient leur offensive sur la province rebelle d'Idleb et d'autres bastions de la contestation.
    M. Annan a quitté Damas après avoir présenté au président Bachar al-Assad une "série de propositions concrètes" en vue d'arrêter le bain de sang, mais sur le terrain, la spirale de la violence a fait plus de 120 morts en deux jours et rien ne montre qu'elle va faiblir.

    "La situation est si mauvaise et dangereuse qu'on ne peut pas se permettre d'échouer", a affirmé l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe aux journalistes au terme de sa visite, se déclarant "optimiste" tout en reconnaissant que sa tâche était ardue.

    "Cela va être difficile, mais nous devons espérer", a-t-il dit au terme de son second entretien avec le président Assad.

    La visite de deux jours de M. Annan visait à négocier une sortie de crise alors que les violences en un an de révolte réprimée dans le sang ont fait plus de 8.500 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

    M. Annan a indiqué avoir présenté "une série de propositions concrètes qui auraient un impact réel sur le terrain", sans en préciser la teneur.

    Les autorités syriennes n'ont pas réagi dans l'immédiat à ces déclarations.

    Mais la veille, le président Assad avait donné le ton en prévenant que tout dialogue serait voué à l'échec tant qu'il y aurait "des groupes terroristes oeuvrant pour semer le chaos", en référence aux rebelles.

    Dans ses discussions avec Bachar el-Assad samedi, Kofi Annan avait fait plusieurs propositions pour mettre fin à la crise et engager un dialogue politique. Mais son hô te a rejeté l'idée d'une ouverture immédiate de discussions avec l'opposition. Il lui a dit qu'une solution politique était impossible tant que des "groupes terroristes" menaçaient le pays.

    L'opposition a aussi rejeté l'appel au dialogue, affirmant que toute discussion était impossible après une répression qui, selon des estimations de l'ONU, a fait plus de 7.500 morts.

    Kofi Annan a quitté la Syrie dimanche soir pour se rendre au Qatar, selon un porte-parole de l'ONU ayant requis l'anonymat.

    Pendant ce temps, les forces syriennes poursuivaient leur offensive contre des bastions rebelles dans le nord du pays, pilonnant également plusieurs quartiers de la ville de Homs (centre), selon des militants.

    Samedi, les troupes syriennes avaient commencé à bombarder la ville d'Idlib, l'un des foyers du soulèvement, affrontant des insurgés qui ont essayé de les repousser. L'armée a envoyé ces derniers jours des renforts dans la province d'Idlib, située le long de la frontière turque, déployant notamment des dizaines de chars et de véhicules blindés de transport de troupes, selon l'opposition.

    D'après l'Observatoire syrien pour les droits de l'Homme, basé à Londres, trois soldats ont été tués dimanche dans le village d'Al-Janoudieh, près de la frontière turque, dans des combats entre soldats et déserteurs. Une mère et son fils ont péri dans la ville d'Ariha, pris dans une fusillade lors d'affrontements qui ont aussi coûté la vie à deux soldats. D'autres civils ont été tués lors de raids menés près de Damas.

    Enfin, à Homs, des militants ont fait état de plusieurs morts et blessés dans des bombardements sur les quartiers de Karm el-Zeïtoun, Bab Dreib et Job al-Jandali. "Ils essaient de punir tous les quartiers de Homs où il continue à y avoir des manifestations anti-gouvernementales", a affirmé Abou Bakr Saleh, un militant basé dans cette ville syrienne.
    Dimanche 11 Mars 2012 - 18:48

     Avec agences

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    La presse française s’est repliée sur Idleb

    Un aspect d'Idleb, le 10 mars : les médias occidentaux et les cyber-dissidents espèrent un "remake" de Bab Amr, quitte à le fabriquer de toute pièce

    C’est, depuis 48 heures, le nouveau mot d’ordre des médias français :

    l’armé syrienne »donne l’assaut » à la ville d’Idleb, promue d’emblée « nouvelle Homs ».

    Voici peu, ce rôle avait été dévolu par les mêmes à Rastan, ville située à mi-chemin de Homs et de Hama, mais la résistance de l’ASL ou de ce qui en tient lieu localement, y semble avoir fait long feu.

    Edith Bouvier déjà « en reconnaissance » à Idleb !

    Va pour Idleb (ou Idlib), donc :

    - cette ville du nord ouest de la Syrie,  au coeur d’une région agricole à une bonne cinquantaine dekilomètres au sud-ouest d’Alep compte environ 150 000 habitants.

    Elle a déjà connu, sans sa région, des incidents violents entre groupes armés et militaires, ce qui peut s’expliquer notamment par la proximité du sanctuaire turc – la frontière est à seulement une trentaine de kilomètres.

    En décembre dernier, la reporter du Figaro, une certaine Edith Bouvier, consacrait un article à la situation de la ville, qu’elle présentait comme « cadenassée » par les militaires, miliciens et blindés syriens, et où elle tendait un micro plus que complaisant aux opposants locaux, relayant avec enthousiasme leurs affirmations – l’ASL compterait à Idleb « mille combattants » prêts à « protéger » la population, mais le régime pourrait lui s’appuyer sur « plusieurs dizaines de milliers d’espions » (!)

    Dans cet article, mis en ligne le 13 décembre sur le site du quotidien sarkozyste, Edith Bouvier ne reculait d’ailleurs devant aucun poncif de la propagande, mettant en scène un enfant écrivant sur un mur à la peinture dorée le mot « liberté » avant de s’enfuir, et faisant parler un jeune garçon « grand, très mince » nommé Hassan au nom de toute la population de la ville :

    « Les chabihas (…) sont de véritables animaux, une milice prête à tout et assoiffée de violence ».

    Et le bel Hassan délivrait malgré tout ce message d’espoir et de dignité retrouvée : « Dès que je pourrai sortir (d’Idleb), j’irai rejoindre les autres, j’irai lutter.

    Je n’ai plus rien à perdre. Bachar al-Assad a tué toute mon innocence ! »


    Bravo, Edith, ça c’est du reportage de terrain, de l’information !

    Le terrain, essayons d’y revenir plus sérieusement, ce 11 mars : l’OSDH affirme que samedi vingt-et-un rebelles, dix-neuf militaires et quinze civils ont été tués à Idleb ou dans ses environs.

    La presse française et occidentale explique que « depuis des jours » l’armée était « massée » dan la région dans le but de lancer un assaut aussi massif que décisif contre la nouvelle « ville rebelle » (les guillemets encadrant ici autant de mots codés de la « novlangue » journalistique…)

    Mais de quoi parlent-ils au juste ?

    Tant en ce qui concerne les communiqués de l’OSDH que les dépêches de l’agence gouvernementale Sana, ou du reste l’AFP et Reuters, on n’a jamais décrit, depuis le début de l’année, Idleb comme en état de révolte totale sous direction CNS/ASL :

    -il y a certainement une présence de groupes armés dans certains quartiers de la ville qui entretiennent une insécurité latente et se livrent à des actions sporadiques, soit dans la ville même, soit dans la région.

    - Mais rien, dans la lecture des dépêches ces dernières semaines ne suggère une situation à la Bab Amr dans Idleb.

    - Où il y a eu des affrontements dans la première quinzaine de février, mais pas de « Stalingrad », même à l’échelle d’un quartier.

    Ce en dépit de ce que racontent les correspondant bénévoles sinon crédibles de l’OSDH qui parlaient samedi de « bombardements très, très violents »  ,effectués « à partir de plusieurs axes« .

    Mais on touche là encore à un des « trucs » de la désinformation les plus utilisés, l’exagération-déformation :

    - une bande ASL parade et tire des coups de feu dans un quartier ou un village et les agences de presse disent que l’ASL « contrôle » non seulement le quartier, mais toute la ville et la région environnante !

    - Des éléments blindés sont en position aux accès de la ville pour mesures de sécurité et de contrôle, et c’est un assaut imminent et un siège meurtrier qui viennent de commencer !!

    Une unité militaire riposte à coup de mortier à des tirs adverses, et c’est donc Bab Amr qui recommence, cette fois à Idleb !!!

    En l’état actuel de nos informations, il y a eu ces derniers temps à Idleb des accrochages ponctuels, certes sanglant comme celui intervenu aux abords de la mairie le 5 février. Il n’y a  pas d’insurrection.

    L'adieu de leurs camarades à neuf soldats "martyrs" supplémentaires, le 10 mars

    A ce sujet, Sana parle d’un accrochage survenu samedi dans la banlieue d’Idleb avec un groupe venu de la Turquie et apparemment détruit.

    Autre élément, plus funèbre, d’information, aucun des 4 officiers, des 4 soldats et policiers dont les obsèques sont intervenus à Damas et Lattaquié le 10 mars, n’est tombé à Idleb : les morts sont intervenues à Homs – ou quelques insurgés entretiennent dans d’autres quartiers un reliquat de résistance -, dans la banlieue de Damas et à Hama.

    Idem pour les 21 militaires enterrés le 3 mars, tombés dans la banlieue de Damas et à Deraa ; idem pour les cérémonies du 1er mars, qui concernaient essentiellement les victimes militaires des combats de Homs ; idem pour les deux cortèges funèbres du 29 février de Damas et de Lattaquié :

    les 12 militaires enterrés avaient perdu la vie à Homs, Deraa, et dans la banlieue de Damas ; idem pour les 12 militaires enterrés le 20 février, morts en service à Homs et Deraa. Il faut remonter au 30 janvier pour qu’on trouve mention de soldats tombés à Idleb.

    Arrêtons là et disons que jusqu’à présent Idleb et sa région n’ont pas constitué le front le plus « chaud » pour l’armée syrienne ! Et il est très possible que, comme pour Rastan, on n’entende plus parler de la « bataille » d’Idleb d’ici une semaine !

    Dernières victoires de l’ASL : un colonel et un champion de boxe assassinés dans leur voiture

    Ces combats, qui sont, répétons-le, beaucoup plus des accrochages limités quoique sanglants que des batailles rangées, interviennent dans un certain nombre de points chauds aux quatre coins du pays, et ne relèvnt parfois même pas de l’accrochage mais de l’assassinat ciblé  :

    samedi 10 mars un colonel a été assassiné au volant de sa voiture dans la banlieue de Damas à Achrafiet Sahnaya : Nidhal Saqer n’est pas le premier officier supérieur syrien assassiné selon ce modus operandi, beaucoup plus à portée, avec les attaques de quartiers, des groupes armés que les offensives armées de quelque envergure.

    Et les militaires, on le sait depuis longtemps, au moins sur ce site, ne sont pas les seules victimes des commandos de tueurs : un responsable du Baas de Homs a été assassiné ce dimanche près de Goutha, au nord de Homs, avec son chauffeur.

    Et le champion de boxe Gheyat Taîfour, une des personnalités du sport syrien, a été assassiné de cinq balles dans la tête au volant de son véhicule à Alep. Taïfour avait été classé 8e au niveau mondial en 1994 et 1995 :

    peut-être ses meurtriers considéraient-ils qu’avoir illustré la Syrie sous Hafez al-Assad était passible de la mort.

    Vont-ils s’attaquer aux miss Syrie désormais ?

    L'assassinat ciblé (ici d'un colonel) une opération militaire encore à la portée de l'ASL

    INFOSYRIE.fr

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    Bachar, interlocuteur obligé de l’ONU

    Une visite qui vaut reconnaissance de l'autorité de Bachar et de l'échec des Occidentaux

    Samedi à Damas, Kofi Annan et Bachar al-Assad ont eu un échange qu’on peut qualifier de « convenu » dans la mesure où chacun a dit ce que l’on attendait qu’il dise.

    Ainsi, l’ex n°1 de l’ONU, qui venait de rencontrer la veille au Caire le secrétaire général de la Ligue Nabil al-Arabi, a exprimé au président syrien sa « profonde préoccupation » devant la continuation des violences.

    Et Bachar al-Assad a réaffirmé à son interlocuteur qu’il n’y aurait ni paix ni solution politique en Syrie tant que des « groupes terroristes » y sèmeraient le chaos : « Aucun dialogue politique, aucune action politique ne peut réussir tant que des groupes armés opèrent et sèment le chaos et l’instabilité« .

    Pour autant, le n°1 syrien a assuré à Kofi Annan que « la Syrie est disposée à faire réussir tout effort sincère en vue d’une solution des événements« .

    Ce que dit, ce que sait et ce que peut Kofi Annan

    Kofi Annan  n’a fait aucune déclaration à l’issue de cet entretien de deux heures, auquel assistait également Walid al-Mouallem, ministre des Affaires étrangères. Il doit du reste revoir Bachar ce dimanche 11 mars.

    Selon un porte-parole de l’ONU, il a fait à Bachar al-Assad plusieurs propositions portant sur le libre accès de l’aide humanitaire, la libération des prisonniers et le dialogue politique. Le président syrien lui a certainement répondu que…

    1) pour que l’aide humanitaire arrive dans les zones qui en ont besoin, il faut que les bandes armées cessent elles aussi les activités, et aussi de prendre les populations de certains quartiers en otage ;

    2) le régime a déjà libéré, en plusieurs vagues, plusieurs milliers de personnes arrêtées dans le cadre des troubles, et qu’il a promulgué plusieurs amnisties, y compris pour ceux qui, ayant commis des « crimes dans le cadre des événements qui se sont déroulés entre le 15 mars 2011 et le 15 janvier 2012″, se faisaient connaître auprès de la police (voir notamment nos articles « 3 200 prisonniers libérés en deux mois » et « Nouvelles amnisties & nouvelles violences » mis en ligne les 5 et 15 janvier) ;

    3) le régime s’est efforcé de promouvoir depuis l’été dernier le « dialogue national » avec les opposants réformistes, posant les fondations de ce dialogue par un tout un train de réformes : modification de la loi sur les partis permettant la création effective de nouvelles formations d’opposition et surtout modification essentielle de la constitution, approuvée par référendum, mettant f à l’hégémonie politique du parti Baas sur la vie politique et garantissant un pluralisme inédit dans le pays, même si non étendu aux formations islamistes.

    Mais, au fond, Kofi Annan sait très bien tout cela :

    - il est en mission, pour le compte de l’organisation internationale suprême, divisée sur la Syrie et soumise depuis des mois à un maximum de pression sur le sujet de la part d’un front de « puissantes puissances ».

    Mais le fait qu’il visite le président syrien vaut, à notre avis, reconnaissance de l’échec des dites puissances à modifier le rapport de forces à leur profit : pas question pour Annan de parler, comme dans certain récent « plan de paix » approuvé par l’ONU, de « retrait », de « départ » ou d’exil » à son interlocuteur.

    Pour le reste, chacun se doute que Kofi Annan, crédité généralement d’une certaine indépendance d’esprit et de jugement (surtout par rapport à Ban Ki-moon), n’a qu’une marge de manoeuvre extrêmement limitée.

    Rencontre du Caire : Russie, one point, Qatar : zero

    En marge de cette rencontre, signalons que le chef de la diplomatie russe, qui succédait au Caire à l’émissaire de l’ONU, a répété à ses homologues de la Ligue arabe que la Russie ne soutenait aucun régime en particulier dans la région mais ne transigeait pas avec le principe de non ingérence?.

    Sergueï Lavrov a aussi dit aux ministres arabes – et cela s’adressait au premier chef à ceux du Qatar et de l’Arabie Séoudite – qu’il ne fallait pas imputer les violences en Syrie aux seules autorités. Mais de cela aussi, tout le monde est bien conscient au sein de la Ligue arabe.

    Bien conscient aussi que dans une poignée de jours le Qatar devra « rendre les clefs » de la présidence de la Ligue à l’Irak, et qu’alors l’organisation pan-arabe devrait « chanter une autre chanson » sur la Syrie.

    Les représentants du Qatar et de l’Arabie Séoudite les princes ben Jassem al-Thani et Seoud al Fayçal sont montés au créneau conte Lavrov avec  un bel ensemble, niant la présence de groupes armés et accusant la Russie d’appui objectif à la répression bachariste.

    Le seul fait de nier une évidence aujourd’hui reconnue – même si minorée – par tous, en dit encore un peu plus sur la bonne foi et les intentions de ces pétro-dynastes.

    Malgré cet échange de propos un peu vifs, la Russie et la Ligue arabe sont malgré tout parvenues au Caire à un accord en cinq points précisant notamment – il était temps pour la Ligue – la nécessité d’une « observation impartiale » de la situation, et réaffirmant sans ambiguïté l’opposition de tous à une intervention étrangère. En un mot comme en cent, la Ligue s’est alignée grosso modo sur le positons russes, consacrant, là aussi, l’échec du Qatar, de l’Arabie Séoudite et de leurs petits protégés du CNS. On nous permettra de trouver cela moral !

    INFOSYRIE.fr

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     Christoph Hörstel: Le ciblage par l'Occident de la Syrie se contredise avec les normes et les lois internationales

    11 Mar 2012

    Berlin / Le consultant du gouvernement allemand pour les Affaires du Moyen-Orient et journaliste, Christoph Hörstel, a affirmé que le ciblage par l'Occident de la Syrie se contredise avec toutes les normes et les lois internationales et la charte des Nations Unies.

    Dans un entretien avec la TV russe ''Russia Today'', Hörstel a mis en garde contre toute ingérence flagrante dans les affaires de la Syrie à travers le soutien et l'armement des groupes terroristes, soulignant l'arrestation de dizaines d'espions français, britanniques, turcs et saoudites et de soldats de leurs armées régulières en Syrie.

    Il a fait noter que les mass médias occidentaux qui insistent sur le mensonge d'une manière fragrante en ce qui concerne les événements en Syrie, véhiculent les nouvelles d'un seul côté, ignorant les victimes tombées à la main des terroristes.

    L.Hindi / R. Bittar

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    Le président al-Assad promulgue un décret portant création de la faculté des Beaux-Arts à Lattaquié

    11 Mar 2012


    Le président Bachar al-Assad a promulgué aujourd'hui le décret No.109 de l'an 2012 portant création d'une faculté des Beaux-Arts à l'université de Tichrine.

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    Annan s'entretient avec Hassoune et les représentants des communautés religieuses en Syrie

    11 Mar 2012

    Damas/ L'envoyé des Nations Unies en Syrie Kofi Annan a rencontré aujourd'hui le mufti de la République, Ahmad Badreddine Hassoune, et les chefs et représentants des communautés religieuses en Syrie.

    M. Annan a indiqué que sa mission intervient pour discuter des étapes susceptibles d'aider pour mettre fin à la violence, s'assurer de l'accès des assistances humanitaires et pour amorcer un dialogue politique en Syrie, exprimant l'espoir de venir en aide pour réaliser tout ce qui est de nature à aboutir à des réformes démocratiques et au renforcement du respect des droits de l'homme en Syrie.

    S'adressant aux représentants des communautés religieuses en Syrie, M. Annan les a appelé à œuvrer pour concrétiser les sentiments de la tolérance et de la justice et "bander les blessures".

    L'envoyé de l'ONU a affirmé avoir demandé aux membres du Conseil de Sécurité, aux ambassadeurs de l'Union européenne et à des responsables et leaders d'opinions à travers le monde à coopérer pour l'instauration de la paix dans ce pays ancien.

    Il a ajouté avoir rencontré hier le président Bachar al-Assad, des personnalités de l'opposition syrienne, des commerçants, des hommes d'affaires et des représentants des différentes catégories de la société syrienne et trouvé que toutes les parties désirent de parvenir à un règlement et de bander els blessures, affirmant que seuls les fils de la Syrie sont capables de régler leurs problèmes et que sa mission vise à aider à cette fin.

    Pour sa part, le mufti Hassoune a affirmé que la région est le berceau des messagers et des messages célestes qui respectent la dignité de l'homme et concrétisent les valeurs de bien et la tolérance, appelant les porteurs des armes et ceux qui prétendent la paix à engager le dialogue. Il a considéré comme non Syriens ceux qui portent les armes pour saboter la patrie au service d'agendas extérieurs.

    Pour sa part, Mgr Ignatios IV Hazim, patriarche d'Antioche et de Tout l'Orient pour les Grecs orthodoxes, a précisé que les Syriens vivaient ensemble depuis toujours dans leur grande maison la Syrie, affirmant que les nouvelles propagées par des chaînes tendancieuses sur la situation des Chrétiens en Syrie sont sans fondement et inventées de toutes pièces.

    Raghda Bittar

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    Syrie: un cessez-le-feu sera difficile à atteindre (Annan)
    Kofi AnnanSyrie: un cessez-le-feu sera difficile à atteindre (Annan)
    18:58 11/03/2012
    MOSCOU, 11 mars - RIA Novosti
     Il ne sera pas facile de parvenir à un cessez-le-feu entre les parties au conflit syrien, a estimé dimanche l'émissaire du secrétaire général de l'Onu et de la Ligue arabe pour la Syrie, Kofi Annan, en visite à Damas.

    "Cela (la conclusion d'un cessez-le-feu, ndlr) va être dur. Cela va être difficile mais nous devons faire preuve d'espoir. Je suis optimiste pour plusieurs raisons", a déclaré M.Annan devant les journalistes à l'issue de son deuxième entretien avec le président syrien Bachar al-Assad.

    L'ancien secrétaire général des Nations unies est arrivé samedi à Damas pour négocier un cessez-le-feu dans un pays meurtri par des violences. Lors de sa première rencontre avec M.Assad, M.Annan a insisté sur un arrêt immédiat des violences en Syrie, qui ont fait 7.500 morts depuis mars 2011, selon les Nations unies.

    Le président syrien a écarté toute idée de dialogue avant que ne soient éliminés les "groupes terroristes".

    Selon lui, tout dialogue est voué à l'échec tant qu'il y aura "des groupes terroristes œuvrant à semer le chaos".

    Les ministres des Affaires étrangères de la Russie et des pays membres de la Ligue arabe ont publié samedi au Caire une déclaration conjointe sur la Syrie. Le document révèle cinq principes pour régler la crise syrienne:

    l'arrêt de la violence, la mise en place d'un mécanisme de suivi, le libre accès de l'aide humanitaire à la population, le soutien de la mission de l'émissaire de l'Onu Kofi Annan afin de lancer un dialogue politique entre les Syriens et l'exclusion de toute ingérence extérieure dans les affaires intérieures de la Syrie.

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    Syrie – Une nouvelle opération de l'armée syrienne (11 mars 2012).
    Publié le 11/03/2012 à 14:43
    Source :

    ALGERIA ISP / Selon Syrian Truth, à Darea, l'armée syrienne a réussi à tuer quelques terroristes et arrêté 27 autres dans les villages de Eljiza et Taïba.

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    Syrie – Des terroristes ciblent une entreprise pharmaceutique (11 mars 2012).

    Publié le 11/03/2012 à 14:43
    Source :

    ALGERIA ISP / Selon Syrian Truth, un groupe de terroristes ont ciblé une entreprise pharmaceutique avec un RPG. Des dégâts matériaux sont signalés. Pas de victimes.

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    Mars 11
    Syrie – Un champion de boxe assassiné par les terroristes (11 mars 2012).
    Publié le 11/03/2012 à 14:44
    Source :

    ALGERIA ISP / Selon Syrian Truth, à Haleb, à Alep, des terroristes ont assassiné le champion Syrien de boxe; le martyr « Giath Tifor ». Il était dans sa voiture à la place de l'université , les terroristes ont criblé son corps avec 5 balles. Il est mort sur le coup.
    أعوذ بالله من الشيطان الرجيم
    بسم الله الرحمن الرحيم
    {وَلاَ تَحْسَبَنَّ الَّذِينَ قُتِلُواْ فِي سَبِيلِ اللّهِ أَمْوَاتاً بَلْ أَحْيَاء عِندَ رَبِّهِمْ يُرْزَقُونَ }آل عمران169
    صدق الله العلي العظيم

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    Syrie – Rony Brauman – les rats ont perdu !


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    Il y a un problème religieux en Syrie ????


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     Thierry Meyssan - La capture de 19 soldats français en Syrie 06-03-2012


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     La répression de Baba Amr est-elle la plus grande fiction politique depuis le 11-Septembre ? 

    ADEL  
    Par Réseau Voltaire

     C’est ce qu’entend démontrer Thierry Meyssan dans un récit exclusif que le Réseau Voltaire publie en épisodes. Dans ce premier volet, il revient sur la prétendue évasion des journalistes occidentaux et montre que certains d’entre eux faisaient partie de l’Armée « syrienne » libre.

    JPEG - 45.3 ko
    Photo satellite de l’Émirat islamique indépendant de Baba Amr. La presse atlantiste interprète la fumée qui s’élève au-dessus du quartier comme la preuve de bombardements.

    LA SUITE.............

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    Les chiens aboient, la caravane passe

    Les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne et les pays occidentaux en général ont offert au monde entier une bonne leçon de démocratie à l’occasion de la réunion des « Amis de la Syrie ». Organisée en Tunisie, cette rencontre a groupé une soixantaine de pays, d’organisation internationales et d’ONG, mais a été boycottée par la Russie, la Chine, l’Inde, l’Iran, le Liban, les pays d’Amérique latine… une bonne moitié de l’humanité quoi !

    LA SUITE............

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    La prise de Bab Amr sonne le glas de l’insurrection armée

    La prise de Bab Amr par l’armée syrienne a asséné un coup sévère aux insurgés et a bouleversé leurs plans qui consistaient à créer un « Benghazi syrien », relié géographiquement au Liban, et constituant une tête de pont à une intervention étrangère lorsque les conditions seront réunies.

    LA SUITE.............

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    Syrie : les rebelles incapables de gagner militairement ? - mars 2012

      le 09 mars 2012  

    Selon l'Institut international d'études stratégiques, un groupe de réflexion britannique, les insurgés "ne constituent pas une réelle menace" pour Bachar al-Assad sur le plan militaire.
    De son côté, l'Institut international d'études stratégiques (IISS), un groupe de réflexion britannique spécialisé dans les questions politico-militaires et dont le rapport annuel est toujours très attendu, confirme qu'en l'état actuel du conflit, il est impossible pour la rébellion de renverser le régime de Bachar al-Assad.

    Certes, selon l'IISS, les insurgés sont "capables d'irriter le régime". "Mais ils ne constituent pas une véritable menace", ajoute-t-il, en soulignant que l'opposition armée est "fracturée, très localisée au niveau du village ou de la banlieue d'agglomération". 

    "Guerre d'usure"

    De son côté, le pouvoir est capable de réprimer des zones spécifiques.

    Mais il ne peut pas supprimer totalement l'opposition

    Bref, "on est dans une guerre d'usure sanglante", affirme l'IISS, puisque le régime contrôle les grands centres urbains et la majorité de la population, tandis que l'opposition occupe des quartiers en périphérie avant d'en être expulsée. 
     
    Conclusion de l'IISS : "il n'est pas possible pour une force peu armée, peu centralisée, de menacer directement le régime, sauf si elle suscite de la part de Damas une réponse telle -y compris le recours aux forces aériennes et l'usage d'une violence supérieure à ce qui s'est passé à Homs- que la communauté internationale soit contrainte d'intervenir". 

    Et comme le fait remarquer John Chipman, le patron de l'IISS, la stratégie de Bachar al-Assad est de justement de réprimer l'opposition tout en évitant un niveau de conflit qui entraînerait cette intervention internationale.

    http://lci.tf1.fr/monde/moyen-orient/syrie-les-rebelles-incapables-de-gagner-militairement-7048129.html

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    SYRIE : PEUPLE DE FRANCE ON TE MENT !

    Lettre ouverte d'un aumônier courageux...

    La résistance des catholiques aux U.S.A....


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     Syrie: Accord entre les pays arabes et la Russie sur un nouveau plan de sortie de crise ?????????????

     Samedi 10 Mars 2012  - 16:47

    Les ministres arabes des Affaires étrangères, membres du comité de la Ligue arabe en charge de la Syrie, et leur homologue russe Sergueï Lavrov se sont mis d'accord, samedi au Caire, de mettre en place un nouveau plan de sortie de crise de cinq points.

    "Il est impératif de mettre fin à la violence d'où qu'elle vienne", ont annoncé le ministre russe des affaires étrangères et son homologue qatari cheikh Hamad ben Jassem al Thani, lors d'une conférence de presse conjointe à l'issue d'une réunion destinée à trouver une solution à cette crise.

    Ce plan appelle aussi à la mise en place d'un mécanisme indépendant de contrôle et rejette toute intervention étrangère en Syrie.

    Il demande de même à autoriser l'arrivée de l'aide humanitaire sans entraves et le lancement d'un dialogue entre opposition et gouvernement.

    Les ministres qatari et russe ont de même exprimé leur soutien aux efforts de l'émissaire conjoint de l'ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, Kofi Annan.

     Samedi 10 Mars 2012 - 16:46

    Avec agences

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     Onu: Altercation syro-saoudienne à l’Assemblée générale de l’Onu

    Le représentant syrien à l’Assemblée générale des Nations-Unies, Bachar Jaafari a fermement répondu, vendredi, au représentant de l’Arabie saoudite Abdallah AlMoallemi qui a appelé au déploiement des forces onusiennes en Syrie et qualifié le pouvoir syrien « du pouvoir d’Assad ».

    Dans son droit de réponse,  Jaafari a proposé, « au nom de son pays et d’un nombre des pays membres de l’Assemblée générale, l’envoi des forces onusiennes, arabes et islamiques en Arabie saoudite pour sauver les habitants réprimés dans la région de Qatif ».

    « Cela serait gratuit », a ironisé M.Jaafari, en allusion aux appels arabes et occidentaux à la nécessité de financer et d’armer l’opposition et les groupes armés.

    Le représentant syrien a dans ce contexte sommé l’Arabie saoudite à retirer ses forces du Bahreïn, vu qu’elles violent les aspirations légitimes du peuple bahreïni.

    Abdallah AlMoallemi avait annoncé « la disposition de son pays ainsi que des pays du Golfe d’être les premiers à participer aux efforts visant à sauver le peuple syrien et de soutenir l’opposition pour se défendre contre le pouvoir qui a perdu sa légitimité ».

    Le nom officiel de l’Arabie

    Jaafari a également répondu à la qualification attribuée au pouvoir en Syrie par le représentant saoudien: « Le nom de mon pays est la République arabe syrienne, et non pas la République arabe d’Assad, alors que le nom officiel de votre pays est le royaume d’Arabie saoudite en référence au nom de Saoud, (le fondateur de cette dynastie) ».

     
    Armes israéliennes à Homs

    Le représentant syrien  a par ailleurs déclaré lors de son discours devant l’Assemblée générale que la majorité des armes découvertes lors de la prise de la ville de Homs étaient d’origine israélienne, en souhaitant que l’ingérence humanitaire ne soit pas utilisée comme alibi pour détruire la Syrie.

     La dégradation des services sociaux est le fait des groupes armés, a expliqué M.Jaafari, avant d’accuser les auteurs de ce complot contre la souveraineté et l’intégrité de la Syrie d’être responsables de l’augmentation des violences, des tensions et de l’instabilité.

    Source: Sites web

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    Antiwar : Incitation des républicains pour adopter le procédé d'attaque libyen contre la Syrie est un leurre et irrationnel

    11 Mar 2012

    Washington / Un article publié sur le site américain "antiwar", a précisé que la campagne lancée la semaine dernière par les sénateurs républicains en direction de la Maison Blanche pour l'inciter à opter le scénario libyen contre la Syrie est absolument un leurre et irrationnel

     
    Selon l'auteur de l'article, les républicains comme Lindsey Graham, avaient enclenché une campagne par laquelle ils ont voulu convaincre l'administration d'Obama de suivre ce procédé libyen. Graham a considéré qu'il est du devoir des Etats-Unis d'aider les combattants armés en Syrie militairement et économiquement en imposant une zone d'exclusion aérienne et aussi des vols domestiques dans les plus brefs délais.


    L'auteur de cet article a démasqué le mensonge de ces sénateurs quand ces derniers voulaient à tout prix convaincre les autres que ce qui c'est passé en Libye avait servi les Etats-Unis, qualifiant ceci de leurre et de stupidité.


    Il a d'autre part fait la part des choses en affirmant que ces gens disent vrai à une seule condition quand ils feintent d'ignorer le peuple libyen de leur équation, car, selon lui, la guerre contre la Libye est loin d'être un exemple à suivre. Elle était au contraire une catastrophe illégale et inutile.


    L'auteur de l'article a souligné qu'aucune personne sensée ne peut prétendre que cette guerre était réussie, sans prendre en considération qu'elle était vraiment nuisante politiquement et ironique comme celle de l'Irak, où l'on vantait son succès, ce qui constitue une confirmation d'une complète schizophrénie du peuple américain et ses médias séparés de la réalité.


    Pour l'auteur la guerre contre la Libye a pris une tournure dramatique par les forces de l'OTAN, pas comme ça été définie par la résolution de l'ONU, car le mandat du Conseil de sécurité pour l'OTAN a été détourné de la protection de la population civile en renversement du pouvoir du colonel Qadhafi.

     
    Selon l'auteur de l'article, le bilan définitif des victimes libyennes donné par l'ONU après la fin des opération militaires parlaient de mille à deux mille morts, mais 8 mois après le bilan a été revu en hausse, multiplié par des dizaines de fois, alors que le colonel Qadhafi n'avait pas commis délibérément des massacres dans les villes qui étaient sous le contrôle de ses forces.


    Les forces de l'Otan ont ignoré dés le début le mandat onusien en s'attaquant aux forces gouvernementales sur le sol. Pis encore elles se sont adonnées à traquer sans relâche les membres de la famille Qadhafi dont ses petits-fils.


    T. Slimani

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    ALERTE - Syrie: l'armée prend d'assaut la ville rebelle d'Idleb


    BEYROUTH - L'armée syrienne a pris d'assaut samedi soir Idleb après avoir violemment bombardé cette ville rebelle où 14 civils ont péri, a rapporté une ONG syrienne.

    Les transports de troupes sont entrés dans la ville d'Idleb alors que les bombardements et les combats entre armée et rebelles se poursuivaient, a indiqué à l'AFP le président de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.


    (©AFP / 10 mars 2012 18h36)

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    Le CNS refuse la médiation de Kofi Annan

    Après la démission d’un haut fonctionnaire du ministère de l’Energie, c’est la démission en bloc et la fuite vers la Turquie d’un groupe de généraux de brigade qui retient l’attention de la presse atlantiste et du Golfe.

    La décomposition du régime se confirme donc. Las !

    Nul n’est capable de donner les noms des généraux et aucun officier supérieur n’est arrivé en Turquie. 

    Une fois de plus ce tintamarre s’adresse à l’opinion publique occidentale pour la faire patienter, mais décrédibilise un peu plus ceux qui pronostiquaient la chute imminente du régime syrien, comparable à un fruit mûr.

    Au plan diplomatique, la responsable des opérations humanitaires de l’ONU, Valérie Amos, a trouvé un début d’accord avec le gouvernement syrien.

    La Russie a annoncé qu’elle rejetait le dernier projet occidental de résolution au Conseil de sécurité, pour les mêmes motifs que précédemment.

    La Chine a envoyé un émissaire spécial rencontrer les différents protagonistes, ce qui a irrité Paris. L’émissaire spécial de l’ONU et de la Ligue arabe, Kofi Annan a commencé ses consultations, mais poussé par ses sponsors, le Conseil national syrien a déjà rejeté son appel à la négociation.

    Partenaires | 10 mars 2012

      • Les groupes armés dispersés sur le territoire se regroupent comme prévu dans le district d’Idlib.
    On y ignore si leur nombre leur permettra de créer une place forte comme le fut l’Emirat islamique de Baba Amr, mais cela semble peu probable.

    Pour Georges Malbrunot dans Le Figaro, c’est l’occasion de disserter sur le soutien des sunnites à l’Armée « syrienne » libre et l’opposition des alaouites.

    Cette grille d’analyse est fausse, puisque la grande majorité des sunnites sont opposés aux extrémistes sunnistes.

    Cependant, elle laisse entrevoir que l’Armée « syrienne » libre est bien une organisation confessionnelle.

    Iran Daily rapporte les propos de l’ambassadeur d’Iran à Paris, Ali Ahani. Il évoque le transfert d’armes et de mercenaires en cours vers la Syrie. Des propos qu’a confirmé l’ambassadeur russe à Beyrouth, évoquant même 15 000 combattants étrangers en Syrie.

    La presse rapporte également que Wikileaks ????? a divigué des e-mails censés piratés chez Startfor, faisant mention de troupes occidentales en Syrie.

    Les dessins du jour

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    Un dessin d’Al-Hayat largement reproduit montre l’insuffisance de la réponse onusienne à la crise syrienne : l’ONU envoie une bouée à des personnes qui se noient, mais ils doivent d’abord la gonfler. Mais qui sont les noyés ?

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    Nouvelle caricature de la Saudi Gazette montrant un Bachar el-Assad se nourrissant de sang. Cette fois, le président syrien prend racine en arrosant ses jambes de sang. Paradoxalement, le dessin admet que le régime va durer


    Source : « Le CNS refuse la médiation de Kofi Annan  », Réseau Voltaire, 10 mars 2012, www.voltairenet.org/a173072

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    La Chine offrira une aide humanitaire de 2 millions de dollars à la Syrie

    BEIJING, 10 mars (Xinhua) -- La Chine offrira une aide humanitaire d'urgence d'une valeur de deux millions de dollars à la Syrie, a annoncé vendredi Qin Gang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

    Selon M. Qin, cette aide vise à améliorer les conditions humanitaires dans certaines régions de la Syrie et à démontrer l'amitié du peuple chinois envers le peuple syrien.

    M. Qin a indiqué que la Chine avait encouragé les Nations unies à jouer un rôle prépondérant dans la coordination des efforts d'assistance humanitaire en Syrie.

    Et à instaurer une institution indépendante acceptée par l'ONU et toutes les parties afin d'évaluer de manière objective et globale le situation humanitaire de la Syrie dans les conditions de respect de la souveraineté syrienne, et de garantir la livraison et la distribution du matériel de secours.

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    Tarpley: turpitudes de la rébellion en Syrie - mars 2012


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    RT. La Libye en pleine désagrégation

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    Lavrov: la solution en Syrie exige la cessation de l'armement de l'opposition et la non ingérence dans les affaires des pays

    10 Mar 2012

     Le Caire / Le ministre russe des AE, Serguei Lavrov, a affirmé le soutien de son pays à une solution de la crise en Syrie à condition que l'armement et les fonds à l'opposition s'arrêtent ainsi que la violence d'où qu'elle vienne.

    "La Russie appelle également à l'acheminement des aides humanitaires et à l'amorce d'un dialogue politique entre le gouvernement et toutes les parties de l'opposition", a souligné Lavrov dans une allocution prononcée aujourd'hui au Caire devant le conseil ministériel de la Ligue arabe.

    Il a, également, mis en exergue la nature de la politique de la Russie à l'égard d'une solution de la crise en Syrie, fondée sur la loi internationale, à la charte des Nations Unies, aux principes de la souveraineté et à la non ingérence dans les affaires internes des pays. "Moscou appelle toutes les parties internationales à la prudence dans leurs attitudes vis-à-vis des questions de la région", a souligné Lavrov.

    Il a fait noter que la Russie n'avait jamais était la cause des guerres colonialistes dans la région et qu'elle appuyait les droits des peuples et de l'homme dans le monde arabe pour l'instauration de la liberté et de la démocratie. "La politique de la Russie consiste à la protection de la loi internationales et non pas à celle des régimes politiques", a affirmé Lavrov.

    Par ailleurs, le chef de la diplomatie russe a réaffirmé que son pays accueillait favorablement la nomination de Kofi Annan au poste d'envoyé commun de l'ONU et de la Ligue arabe en Syrie.

    Il a indiqué l'avoir rencontré, la veille, et constaté chez lui un attachement sans équivoque à communiquer avec toutes les parties concernées pour l'amorce d'un dialogue national. Lavrov s'est également félicité de la mission de Valérie Amos responsable des affaires humanitaires de l'ONU. Une mission, ajoute Lavrov, qui a besoin de plus de coordination avec le gouvernement syrien.

    Au sujet du projet de résolution au Conseil de sécurité, Lavrov a clarifié qu'un problème résidait dans le fait qu'on demande au seul gouvernement syrien de faire le nécessaire pour mettre fin à la violence, "alors que la Russie avait appelé le Conseil de sécurité à demander à toutes les parties y compris les groupes armés à retirer tous les aspects armés des villes et des villages syriens", clarifie Lavrov.

    Sur un autre plan, Lavrov a exprimé l'inquiétude de la Russie du fait que l'Iran soit évoqué dans tous les débats en cours sur la Syrie, "ce qui dénote une volonté de donner un aspect confessionnel à la crise dans la région", a ajouté Lavrov précisant que son pays est soucieux de tous les développements dans le monde islamique vu leurs effets sur plusieurs pays et sur l'avenir des minorités dans la région.

    Lavrov a affirmé la disposition de la Russie à coopérer avec toutes les parties qui appellent à la réforme et rejettent la destruction. Il a estimé que la situation instable dans la région ne justifie jamais la marginalisation de la cause palestinienne, appelant, dans ce contexte, le quartet international à se entreprendre une action, coordonnée et sage, pour régler le conflit arabo-israélien.

    Concernant la conjoncture en Libye, le ministre russe a affirmé la disposition de son pays à soutenir les autorités libyennes actuelles pour rétablir la stabilité dans le pays et faire face aux défis notamment la préservation de l'intégrité territoriale libyenne.

    En revanche, les "usurpateurs" de la Ligue arabe ont cherché à contourner les efforts déployés inlassablement par la Russie pour trouver une issue à la crise en Syrie à travers le dialogue.

    Le 1er ministre qatari, Hamed ben Jassem, a estimé que l'arrêt de la violence n'était pas nécessaire actuellement et que les efforts devraient être déployés pour l'envoi des forces arabes et internationales en Syrie. Le ministre qatari semble avoir oublié que des centaines de rapports affirmaient l'implication de son pays dans l'armement des groupes terroristes extrémistes pour qu'ils massacrent les Syriens et détruisent les institutions de l'Etat syrien.

    Le ministre saoudien des AE a, lui aussi, réaffirmé l'appui de son pays à l'opposition armée en Syrie qui, selon des rapports internationaux, regroupe des éléments d'al-Qaïda. Il a ainsi réclamé du gouvernement syrien de cesser la violence contre le terrorisme lui-même, appelant en même temps tous les pays à soutenir les terroristes armés.

    A son tour, le SG de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, a prétendu que la Ligue avait oeuvré, depuis le début des événements, à trouver une solution politique de la crise syrienne. Al-Arabi a oublié le rôle de sa Ligue dans l'internationalisation de la crise syrienne en saisissant le Conseil de sécurité international pour une résolution internationale au détriment de la Syrie.

    Dans le même contexte, le ministre koweitien des AE a appelé à une intervention internationale en Syrie, ignorant le rôle de l'armée arabe syrienne et sa participation historique à soutenir l'indépendance du Koweït et sa souveraineté. 

    D'autre part et dans une conférence de presse tenue au terme de sa réunion aujourd'hui au Caire avec les ministres arabes des AE, M. Lavrov a indiqué qu'il avait convenu avec le comité ministériel arabe de rejeter toute ingérence étrangère en Syrie, émettant son espoir que la mission de Kofi Annan en Syrie aboutira à l'amorce du dialogue sans pour antant anticiper les résultats.

    "Nous avons pu formuler des positions englobant cinq points : la cessation de la violence d'où qu'elle vienne, l'établissement d'un mécanisme de contrôle neutre, le rejet de l'ingérence étrangère, la permission de l'accès aux aides humanitaires à tous les Syriens sans entraves et le soutien à la mission de Kofi Annan pour amorcer un dialogue politique entre le gouvernement syrien et toutes les parties de l'opposition syrienne", a-t-il souligné.

    M. Lavrov a indiqué que ces points étaient très importants et représentent un message clair à toutes les parties syriennes.

    K.W. / A. Chatta / T. Slimani

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    Début des travaux de la 137ème session du Conseil de la Ligue arabe au niveau ministériel

    10 Mar 2012

    Le Caire  /  Les travaux de la 137ème session du Conseil ministériel de la Ligue arabe ont débuté aujourd'hui au Caire, présidé par Sabah Khaled al-Sabah, vice-premier ministre koweitien, ministre des affaires étrangères et d'Etat pour les affaires du Conseil des ministres.

    M. al-Sabah a pris la présidence de la nouvelle session de Hamad Ben Jassem Ben Jabr Al Thani, Premier ministre qatari, ministre des affaires étrangères.

    La préparation de l'ordre du jour du 23ème sommet arabe prévu le 29 courant à Bagdad est en tête des travaux de l'actuelle réunion du Conseil ministériel qui discutera aussi des résultats de la réunion du comité ministériel arabe concerné par la situation en Syrie.

    Il a été convenu qu'une réunion spéciale se tiendrait entre les ministres arabes des affaires étrangères et leur homologue russe, Sergueï Lavrov, sous présidence de l'actuel président du conseil ministériel, pour prendre connaissance de la vision du chef de la diplomatie russe concernant la Syrie. 
    A. Chatta / Gh.H.

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    Le ministre autrichien des affaires étrangères affirme que toute intervention militaire en Syrie apportera de grands dangers à la région

    10 Mar 2012

    Vienne  /  Le ministre autrichien des affaires étrangères, M. Michael Spindelegger, a affirmé que toute intervention militaire en Syrie apportera de grands dangers à la région.

    Un avertissement similaire a émané aussi des ministres des affaires étrangères de l'Union européenne mettant en garde contre les répercussions d'une intervention militaire en Syrie estimant que telle intervention risque d'enflammer la région tout entière.

    A. Chatta / Gh.H.

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    Le ministre de l'information : Ce qu'affronte la Syrie vise à frapper la ligne nationale arabe résistante

    10 Mar 2012

    Damas  /  Recevant aujourd'hui une délégation du Parti tunisien de l'Union Démocratique Unioniste, le ministre de l'information, M. Adnan Mahmoud, a souligné que ce qu'affronte actuellement la Syrie avait pour but de frapper la ligne nationale arabe résistante et à laisser les parrains de la soumission aux forces de l'hégémonie occidentale et américaine disposer de la scène arabe.

    Le ministre Mahmoud a loué les positions du peuple tunisien et de ses forces populaires, partisanes et syndicales, rejetant toute ingérence étrangère en Syrie, précisément leur position à l'égard de la conférence des "ennemis de la Syrie" qui s'était tenue le mois dernier dans leur capitale.

    Le ministre Mahmoud a appelé à l'unification des efforts des élites intellectuelles et des dirigeants des partis et des organisations populaires, au niveau arabe, pour mettre à nu la nature du plan occidental et américain dans la région.

    Le secrétaire général du Parti tunisien, M. Ahmad al-Aynoubli, a de son côté, affirmé que ce qu'affronte la Syrie n'est pas nouveau et qu'il constitue un chapitre dans le plan visant le bouclier arabe et l'abri de la résistance.

    Il a exprimé son appréciation de la fermeté du peuple syrien qui a fait preuve de maturité et de conscience du complot qui le vise en dépit de la campagne médiatique de tromperie sans précédent dirigée par certaines forces arabes occidentales pour influer sur l'opinion publique. 

    Dans une déclaration à l'agence SANA, M. al-Aynoubli a indiqué que la Syrie et son armée intrépide, présente dans toutes les guerres de la nation, sont capables de surmonter cette phase historique de l'histoire de la nation arabe et de vaincre les ennemis et la machine médiatique qui falsifie l'histoire et les faits.

    Parlant lui aussi à SANA, M. Fathi al-Khamiri, membre du bureau politique du Parti, a évoqué l'ampleur du complot tramé par les forces impérialistes et sionistes et certains pays arabes contre la Syrie.

    M. al-Khamiri a mis l'accent sur les relations historiques entre les deux peuples frères, syrien et tunisien, tenant à souligner que les positions du régime en Tunisie ne reflètent pas l'attitude de la rue tunisienne solidaire de la Syrie.

    A. Chatta / Gh.H

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    Syrie: les chefs de diplomatie ont concerté un plan de règlement
    Chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov à une réunion de la Ligue arabe au Caire
    17:47 10/03/2012
    LE CAIRE, 10 mars – RIA Novosti

    Les ministres des Affaires étrangères qui participent à une réunion de la Ligue arabe samedi ont approuvé un plan proposant une issue politique à la crise syrienne, a déclaré le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov à la fin de la rencontre avec ses homologues arabes.

    "Nous considérons très importants de réaliser les cinq points de ce plan qui sont adressés à toutes les parties au conflit", a dit Serguei Lavrov.
    Il s'agit notamment de mettre fin à la violence, de créer un mécanisme de monitorage, d'assurer une aide humanitaire à toute la population, d'appuyer la mission de l'émissaire de l'Onu Kofi Annan et d'exclure toute ingérence dans les affaires intérieures de la Syrie.


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    Syrie – Des hackers Algériens piratent le site de la pseudo armée syrienne libre (10 mars 2012)

    Publié le 10/03/2012 à 10:57
    Source : ALGERIA ISP
    Syrie  – Des hackers Algériens piratent le site de la pseudo armée syrienne libre  (10 mars 2012)

    ALGERIA ISP / Des hackers Algériens ont réussi à pirater le site de l'opposition syrienne inventé en Turquie qui se nomme l'armée Syrienne libre.

    Cette réaction vient après que les traitres de cette armée libre ont brulé le drapeau Algérien et ont insulté l'Algérie.

    Le site a été piraté par DZ MAFIA.

    Le site www.freesyrianarmy.org est accessible mais le contenu a changé !

    Sous un fond sonore de l'hymne national Algérien, ils ont écrit sur la page d'accueil avec une image du drapeau Algérien tenu par des jeunes Algériens :
    There is no patch to human stupidity
    Vous n'êtes pas de notre niveau
    Ne jouez pas avec les Algériens, leur drapeau et leur président

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    Syrie: les terroristes sèment le chaos et entravent le règlement (Assad
    Dans la ville syrienne de Homs

     17:15 10/03/2012

    MOSCOU, 10 mars - RIA Novosti

    Le président syrien Bachar al-Assad a déclaré samedi à Kofi Annan, émissaire du secrétaire général de l'Onu, en visite à Damas, que les efforts politiques en vue du règlement resteraient sans résultat tant que les terroristes semaient le chaos en Syrie, rapporte l'agence SANA.

    "Les terroristes bloquent la solution du problème, sèment le chaos et déstabilisent la situation (…) La Syrie est prête à soutenir tous les efforts honnêtes visant à régler la crise actuelle", a indiqué le chef de l'Etat syrien.
       
    L'ancien secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, est le double représentant spécial, notamment de l'Onu et de la Ligue arabe, pour le règlement du conflit qui dure depuis un an en Syrie et a fait plusieurs milliers de morts. Il est venu à Damas pour négocier un cessez-le-feu dans un pays meurtri par des violences.

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     Le président al-Assad à Annan : La Syrie est disposée à faire réussir tout effort sincère en vue d'une solution des événements 

    10 Mar 2012

    Damas  /  Le président Bachar al-Assad a reçu aujourd'hui M. Kofi Annan, émissaire du secrétaire général des Nations Unies, qui lui a présenté sa vision préliminaire de la situation en Syrie et affirmé son engagement à œuvrer d'une manière, juste, neutre et indépendante, son rejet de toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Syrie et son appui à un règlement pacifique.

    M. Annan a émis l'espoir de pouvoir travailler conjointement avec le gouvernement syrien "pour lancer un dialogue diplomatique dans le cadre d'un processus politique qui réinstaurera la stabilité en Syrie et réalisera les ambitions du peuple syrien".

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    Le président al-Assad a affirmé de son côté que la Syrie est disposée à faire réussir tout effort sincère à la recherche d'une solution aux événements qu'elle connaît, ajoutant : "le succès de cet effort exige en 1er lieu une étude de ce qui se déroule sur le terrain au lieu de s'appuyer sur l'espace virtuel sur lequel comptaient certains pays régionaux et internationaux pour falsifier les faits et donner une image absolument contraire à ce qu'affronte la Syrie".

    Le président al-Assad a insisté sur le fait que tout dialogue ou processus politique ne pourrait réussir tant que les groupes terroristes armés s'employaient à propager le chaos et à déstabiliser le pays via le ciblage des citoyens, civils et militaires, et la destruction des biens publics et privés.

    Cette audience élargie a été suivie d'une bilatérale entre le président al-Assad et M. Annan. 

    A la rencontre élargie ont pris part, en plus de la délégation qui accompagne M. Annan, M. Walid al-Mouallem, ministre des affaires étrangères et des émigrés,Mme Bouthayna Chaabane, conseillère politique et médiatique à la présidence de la République et M. Fayçal al-Meqdad, vice-ministre des affaires étrangères, M. Tammam Souleymane, directeur des organisations internationales au ministre des affaires étrangères. 

     A. Chatta / Gh.H. 

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     Lavrov : Nous sommes disposés à œuvrer aux côtés de toutes les parties qui appellent à la réforme et à l'édification

    10 Mar 2012

    Le Caire  /  M. Sergueï Lavrov, ministre russe des affaires étrangères, a indiqué que la Russie est disposée à œuvrer aux côtés de toutes les parties qui appellent à la réforme et à l'édification, et non pas à la destruction.

    Dans une allocution prononcée devant le comité ministériel arabe concerné par la crise syrienne, M. Lavrov a fait savoir que la Russie insiste sur son attachement à la loi internationale, à la charte des nations Unies, aux principes de la souveraineté, au rejet de l'ingérence étrangère dans les affaires intérieures des pays, soulignant que tous les acteurs étrangers doivent être prudents en traitant avec les questions de la région.

    M. Lavrov a ajouté que la Russie accueille favorablement la nomination de Kofi Annan comme envoyé des Nations Unies en Syrie, affirmant que le dialogue entre les différentes parties est la base de sa mission.

    M. Lavrov a indiqué que la Russie insiste sur la cessation de la violence, l'accès des assistances humanitaires, le début d'un dialogue politique entre le gouvernement et tous les groupes de l'opposition sous la direction de la Syrie, ajoutant : "Nous devrons se mettre d'accord sur une ligne commune pour résoudre la crise syrienne à condition de ne pas financer et armer l'opposition.

    De même, M. Lavrov a affirmé qu'il ne fallait pas marginaliser la question palestinienne à l'ombre des climats que connaît la région.

    A noter que le comité ministériel arabe concerné par la crise syrienne a tenu au siège de la Ligue arabe au Caire une réunion précédant celle tenu entre les ministères arabes des affaires étrangères et leur homologue russe, M. Sergueï Lavrov. 

     A. Chatta / L.A.

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    Les habitants de la région libanaise al-Qaa, les Syriens se trouvant dans la région sont des ouvriers de la terre

    09 Mar 2012

    Al-Qaa-Liban /  Les habitants de la région libanaise d'al-Qaa sur les frontières avec la Syrie ont affirmé que les citoyens syriens se trouvant dans leur région sont des ouvriers de la terre et des maçons qui y vivent depuis plus de 20 ans, affirmant qu'ils ne sont pas des déplacés.

    Parlant à la TV syrienne M. Saada al-Toum, maire de la région d'al-Qaa, a indiqué que la prétendue nouvelle véhiculée par certaines chaînes immorales que ces ouvriers sont des déplacés en raison des événements en cours en Syrie déforme la vérité.

    Les habitants de la région ont aussi fait noter que la région d'al-Qaa ne sera pas un jour une plateforme pour cibler la Syrie.

    A. Chatta & T. Slimani

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    Le ministère de l'information suit le passage illégal des correspondants des médias arabes et étrangers en Syrie

    09 Mar 2012

    Damas  /  Le ministère de l'information suit de près le passage illégal de certains correspondants des médias arabes et étrangers en Syrie et le recrutement par de nombreux médias des correspondants à l'intérieur de la Syrie d'une manière illégale et qui offreint les règles du recrutement des correspondants, affirmant qu'il adoptera les mesures nécessaires à l'encontre de ces personnes et de ces organes conformément aux lois en vigueur.

    Dans un communiqué dont l'agence SANA avait reçu une copie, le ministère de l'information a indiqué que les correspondants de nombre de médias, notamment des chaînes satellitaires hostiles à la Syrie, accompagnent les terroristes pour promouvoir leurs crimes contre les Syriens et falsifier des nouvelles qui ne se basent pas sur la réalité, "ce qui est considéré comme une association au terrorisme visant le peuple syrien, toutes catégories confondues".

    Le communiqué a imputé aux médias qui persistent dans cette voie en Syrie la responsabilité juridique et morale de ce que pourraient affronter ces correspondants en raison de leur présence aux côtés des groupes terroristes armés.

    Le communiqué a réitéré son invitation aux organes de presse qui souhaitent envoyer des correspondants en Syrie de présenter des demandes d'autorisations dans les règles, soulignant que le ministère avait accordé dès le début de la crise en Syrie des autorisations à plus de 365 médias arabes et étrangers pour des missions dans le pays. 

     A. Chatta & T.Slimani

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    Wilayati: La Syrie est la ligne de front de la résistance dans la région

    Téhéran-Moscou / Le conseiller du guide suprême de la révolution iranienne Ali Akbar Wilayati a affirmé que la Syrie est considérée comme la ligne de front de la résistance dans la région.

    Dans une allocution prononcée aujourd’hui à Téhéran, Wilayati a indiqué que les tentatives de certains régimes arabes pour isoler la direction syrienne de l’équation politique dans la région versent dans l’intérêt de l’entité sioniste.

    Abd al-Lahyan : Nous voyons le retour de la stabilité et de la sécurité à toutes les régions en Syrie

    Le ministre adjoint iranien des Affaires étrangères pour les affaires de l’Afrique du nord et du Moyen-Orient, Abd al-Lahyan, trouve que la situation en Syrie va vers la stabilité.

     »Nous voyons le retour de la stabilité et de la sécurité à toutes les régions en Syrie » a dit M. Abd al-Lahyan dans un entretien à la Télévision  »Russia Today », prévoyant des pas tangibles et confiants sur la voie du dialogue national dans ce pays.

    « Le peuple syrien et son gouvernement ont affronté, durant les mois deniers, des ingérences étrangères et des actes terroristes », a indiqué M. Abd al-Lahyan, réitérant le refus par son pays de toute forme d’ingérence étrangère dans les affaires internes de la Syrie.

    Il a fait noter que les pays occidentaux, les Etats-Unis et Israël s’étaient servis de certains pays arabes, de leurs médias et de leurs informations sur la Syrie pour atteindre leurs objectives mais que la Syrie avait réussi à surmonter la crise actuelle.

    L’Ambassadeur d’Iran à Paris : Des pays arabes envoient des mercenaires en Syrie avec un financement israélo-américain

    Paris / L’Ambassadeur d’Iran en France, Ali Ahani, a affirmé aujourd’hui que des pays arabes envoyaient des mercenaires en Syrie avec un financement américano-israélien pour faire avorter toute opportunité de parvenir à un règlement de la crise à travers le dialogue.

    Ahani, qui est un ancien vice ministre iranien des Affaires Etrangères, a indiqué dans une déclaration à Reuters, que des pays arabes procédaient au financement et à l’armement de l’opposition syrienne.

    Il a fait état d’une certaine manipulation claire pour empêcher que le dialogue ait lieu en Syrie, soulignant que l’ingérence étrangère rend plus difficile la mise en œuvre des réformes lancées par la direction syrienne.

    Bulletin français

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     Cheikh al-Bouti met en garde contre l'avidité de certains commerçants qui aurait des répercussions très graves

    09 Mar 2012

    Damas  /  Cheikh Mohammad Saïd Ramadan al-Bouti a mis en garde contre l'avidité de certains commerçants laquelle aurait des répercussions très graves citant entre autre le risque de la dégradation de la force d'achat et l'étouffement des pauvres.

    Dans sa prédication de vendredi, cheikh al-Bouti a dénoncé les pratiques de certains commerçants qui achetaient la nourriture des marchands de gros pour la stocker et la vendre ensuite plus cher aux citoyens qui en ont besoin.

    Il a indiqué que certains rend la crise dans le pays étouffante par des pratiques pareilles dans le secteur de devises.

    "La persistance de certains d'aller dans cette ligne injuste va diviser le pays en deux couches, les pauvres et les riches qui volent l'argent des poches des pauvres ", a-t-il averti.

    A. Chatta / Gh.H.

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    Des quotidiens tunisiens condamnent le recours de l'opposition syrienne à l'extérieur pour normaliser avec l'ennemi israélien

    09 Mar 2012

    Tunis  /  L'hebdomadaire tunisien al-Mustaqbal al-Arabi a indiqué que la convoitise de certaines factions de l'opposition syrienne à l'extérieur de parvenir au pouvoir les poussent à transgresser toutes les lignes rouges et les constantes nationales et patriotiques.

    Dans un article publié aujourd'hui par l'hebdomadaire tunisien, l'écrivain Ahmad al-Nazif a fait noter que ces opposants syriens présentent en effet leurs lettres des créances à l'entité sioniste et s'empressent à se mettre au service des forces impérialistes et des représentants de l'ancien colonialisme pour atteindre la Syrie.

    Al-Nazif a évoqué les déclarations du membre de la Knesset, Yitzhak Herzog, au quotidien New York Times sur des communications entre les membres du Conseil d'Istanbul et Israël, soulignant que Herzog avait affirmé que l'opposition syrienne veut être un ami d'Israël.

    De son côté, le quotidien tunisien al-Maghreb a critiqué les dernières déclarations du président provisoire tunisien, al-Messef al-Marzouqi, à Ankara qui prouvent la contradiction de ses positions à l'égard de la Syrie.

    Le quotidien a posé la question de savoir : "Comment al-Marzouqi parlait de la disposition de la Tunisie à participer par des forces en Syrie, alors qu'il avait annoncé son rejet de toute ingérence étrangère dans ce pays?". 

     
    A. Chatta / Gh.H.

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    Personnalités arabes : les plans anti-syriens visent à annuler son rôle résistant et ferme

     09 Mar 2012

    Damas  /  M. Ahmed al-Aynoubli, secrétaire général du Parti tunisien de l'Union Démocratique unioniste, a indiqué que les pays colonialistes, sous la direction des Etats-Unis, de l'UE et de leur allié l'entité israélienne, ne peuvent oublier facilement la contribution efficace de la Syrie à la guerre de juillet 2006, soulignant que les plans visant la Syrie ont pour but de mettre fin à son rôle résistant et ferme.

    Dans un entretien aujourd'hui à la TV syrienne, M. al-Aynoubli a fait noter que la direction syrienne avait prouvé via sa dimension nationale qu'elle est ferme.

    De son côté, M. Mohamed al-Wassif, chef du Parti de Masr al-Fata, a critiqué le souci de Qatar d'armer l'opposition syrienne, posant la question suivante : " que doit combattre cette opposition, le peuple ou l'armée nationale syrienne?".

    Dans un contact téléphonique avec la TV syrienne, M. al-Wassif a affirmé que la Russie et la Chine ont repris leurs positions en soutenant le droit.

    Pour sa part, M. Saoud al-Qbeilat, journaliste jordanien, a indiqué que la majorité des périls que visaient la Syrie a été mis en échec, notamment l'intervention étrangère qui se heurte de beaucoup d'obstacles après le double veto russo-chinois.

    M. Samih Khreis, secrétaire général adjoint de l'Union des avocats arabes, a souligné que les tentatives de l'administration américaine, de l'Arabie Saoudite et d'autres pays arabes de faire de la Libye un lieu pour entraîner des terroristes contre la Syrie a été démasqué publiquement après l'entrée de l'armée syrienne à Baba Amr et l'arrestation des personnes de différentes nationalités et la saisie des armes israéliennes. 

     
    A. Chatta & T. Slimani

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    09 mar

    L’insurrection dispose de plus d’armes que de combattants

    09 mar

    Haytham Manaa dénonce le Qatar, et les mercenaires étranger

    09 mar

    L’ASL recrute des généraux par « annonce »

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    Forum de solidarité avec la Syrie à Caracas réitérant le soutien du Venezuela à ce pays face à la campagne agressive qui la vise

    09 Mar 2012

    Caracas / Des personnalités et des académiciens vénézuéliens ont réitéré leur refus ''catégorique" des ingérences étrangères en Syrie et leur solidarité avec ce pays face à la campagne agressive qui la vise.

    C'était lors du forum de solidarité avec la Syrie, organisé à la salle de Simon Bolivar à l'université vénézuélienne, où les participants, étudiants, membres des organisations populaires et mass médias, ont souligné que les convoitises hégémonique des pays occidentaux ont commencé tout récemment à se manifester d'une manière hystérique visant, au moyen des guerres, des invasion et des tentatives de domination, à maîtriser des pays indépendants en renversant leurs régimes légitimes

    Ils ont fait noter que les forces impérialistes lançaient, sous prétexte de propager la démocratie, une guerre déclarée contre la civilisation et la culture arabes.

    De son côté, l'ambassadeur syrien au Venezuela, Dr Ghassan Abbas, a fait noter que l'Occident convoite les biens des peuples de la région, soulignant que certains pays arabes et occidentaux trafiquent les armes en Syrie et financent les gangs terroristes pour attiser la violence à la faveur d'une campagne médiatique préparée à l'avance pour mobiliser contre la Syrie.

    L'Union des clubs et des centres arabes au Venezuela dénonce la décision américaine inique contre l'établissement public de la radio et de la télévision 

    L'Union des clubs et des centres arabes à Maturin au Venezuela a dénoncé la décision "hostile et inique" prise par l'administration américaine imposant des sanctions à l'établissement public de la Radio et de la télévision syriennes.

    Dans un communiqué de solidarité adressé à l'ambassade syrienne au Venezuela, l'Union condamne, au nom de la communauté arabe, précisément syrienne, la décision "injuste et inéquitable" contre l'établissement public de la Radio et de la télévision syriennes "prise par les forces du mal aux Etats-Unis qui cherchaient à occulter la voix du droit pour empêcher la transmission "crédible et transparent" des événements sur le terrain.

    ''La communauté syrienne au Venezuela proclame son soutien moral et matériel à l'établissement public de la Radio et de la télévision qui est la voix du peuple syrien, et elle se tient à ses côtés'', souligne le communiqué

    L.Hindi / Gh.H. 

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     Des foules imposantes à Damas proclamant le refus de l'ingérence étrangère dans les affaires de la Syrie et leur soutien à l'armée

    09 Mar 2012

    Damas / Des foules imposantes rassemblées aujourd'hui, vendredi, à la place damascène de Sabé' Bahrat, ont proclamé leur refus de l'ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Syrie, leur insistance sur l'unité nationale et leur condamnation des appels à l'armement de l'opposition syrienne lancés par certains régimes arabes impliqués dans l'effusion du sang syrien.  

    Les participants à ce rassemblement ont affirmé que le peuple syrien, par sa maturité et son amour de sa partie, finirait par mettre en échec la conspiration qui vise la Syrie et sa position ferme soutenant la résistance et refusant la politique d'hégémonie.

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     Ils ont exprimé leur haute estime et leur appui à l'armée syrienne qui protège la patrie contre les conspirations et salué les martyrs dont le sang a protégé la Patrie.

     Une délégation représentant le comité tunisien de soutien de la résistance arabe et de lutte contre la normalisation et le sionisme, qui visite la Syrie, a pris part à la manifestation.

    Le chef du comité, Ahmad al-Kahlawi, parlant à l'envoyé de SANA, a affirmé que le peuple tunisien s'est rangé aux côtés de la Syrie "qui jamais n'avait manqué, direction et peuple, à se porter au soutien des causes arabes", disant sa confiance que la Syrie remportera la victoire grâce à la maturité de son peuple et à sa conscience de l'ampleur de la conspiration "qui sert les ennemis de la Nation arabe".

    ''Ce qui se déroule en Syrie est une conspiration extérieure, menée par l'Occident avec la participation de certains régimes arabes, pour la démembrer et redessiner la carte de la région de la manière qui sert les forces colonialistes et leur allié Israël'', a-t-il précisé.

    De son côté, Saleh al-Badrouchi, membre de la délégation, a mis l'accent sur le rôle de l'information nationale syrienne pour mettre à nu les mensonges et les désinformations diffusées par certains mass médias, soulignant que le peuple tunisien se tient aux côtés de la Syrie face à cette conspiration "pour qu'elle reste la forteresse de la fermeté et le premier défenseur des causes arabes".

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    Parlant lui aussi à SANA, Ali al-Saïd a appelé au boycottage des chaînes médiatiques qui falsifient la vérité par la diffusion des mensonges et des désinformations au service des pays dont elles relèvent, exprimant la confiance que la Syrie restera le roc sur lequel se briseront tous les complots.

    D'autres participants interviewés par SANA ont affirmé que les sanctions politiques et économiques imposées à la Syrie ne la feraient pas renoncer à sa défense des droits arabes, salué les positions de la Russie et de la Chine à l'égard de la Syrie et le rôle assumé par l'armée arabe syrienne dans le rétablissement de la sécurité dans différentes régions de la Syrie.

    Ils ont condamné les positions de certains régimes arabes et leur implication dans le soi disant nouvel Moyen-Orient et les tentatives qui cherchent à justifier l'ingérence étrangère en Syrie.

     L.Hindi / Gh.H.

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    L'Union des clubs et des centres arabes au Venezuela dénonce la décision américaine inique contre l'établissement public de la radio et de la télévision

    09 Mar 2012

    Caracas / L'Union des clubs et des centres arabes à Maturin au Venezuela a dénoncé la décision "hostile et inique" prise par l'administration américaine imposant des sanctions à l'établissement public de la Radio et de la télévision syriennes.

    Dans un communiqué de solidarité adressé à l'ambassade syrienne au Venezuela, l'Union condamne, au nom de la communauté arabe, précisément syrienne, la décision "injuste et inéquitable" contre l'établissement public de la Radio et de la télévision syriennes "prise par les forces du mal aux Etats-Unis qui cherchaient à occulter la voix du droit pour empêcher la transmission "crédible et transparent" des événements sur le terrain.

    ''La communauté syrienne au Venezuela proclame son soutien moral et matériel à l'établissement public de la Radio et de la télévision qui est la voix du peuple syrien, et elle se tient à ses côtés'', souligne le communiqué.

    L.Hindi / Gh.H.

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     Le patriarche Arraï : Le Liban est un pays souverain et indépendant et n'accepte pas les diktats

    08 Mar 2012

    Beyrouth / Le patriarche Bchara Arraï a affirmé que le Liban est un pays souverain et n'accepte pas d'être dicté ce qu'il devrait faire, faisant allusion aux déclarations de l'Ambassadrice des USA au Liban concernant l'abri des terroristes.

    Dans des déclarations de presse à la veille de son départ vers la Jordanie, Arraï a affirmé que le Liban connaissait bien comment assumer ses responsabilités. Il a fait noter que lorsqu'il proposait un sujet quelconque, il le fait en faveur de tous les Libanais mais aussi des Syriens et des Egyptiens.

    "L'instauration de la stabilité au double plan sécuritaire et politique versera dans l'intérêt des chrétiens et des musulmans à la fois", a souligné le patriarche Arraï.

    K.W.

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    Medvedev: La Russie s'oppose à toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Syrie quels que soient les prétextes

    09 Mar 2012

    Moscou / Le président russe, Dimitri Medvedev, a réaffirmé la position de principe de son pays refusant toute ingérence étrangère, sous n'importe quel prétexte, dans les affaires intérieures de la Syrie.

    "Il s'agit d'une position de principe de la Russie refusant l'ingérence étrangères, militaire surtout, dans les affaires intérieures de la Syrie", indique le président Medvedev dans un message adressé au roi du Maroc, Mohammed VI, retransmis par la chaîne de télévision ''Russia Today''.

    Le président russe a souligné que son pays ne cesse d'appeler à l'arrêt de la violence en Syrie, de toutes les parties, et à entamer un dialogue national sans conditions préalables.

    Notons que le ministre-adjoint russe des affaires étrangères, envoyé spécial du président russe au Moyen-Orient, Mikhaïl Bogdanov, a remis le message au souverain marocain lors de sa visite à Rabat.

    La Russie rejette un projet de résolution américaine au Conseil de sécurité contre la 

    La Russie a annoncé son rejet du projet de résolution proposé par Washington au Conseil de sécurité contre la Syrie. Moscou a qualifié de déséquilibré ce projet de résolution affirmant qu'il manque essentiellement d'un appel à toutes les parties en Syrie de cesser la violence dans le pays.

    Le vice ministre russe des Affaires Etrangères, Guinadi Gatilov, a indiqué que la Russie avait été informée de plusieurs sources que les pays occidentaux cherchaient à faire l'adoption de ce projet de résolution coïncider avec la séance ministérielle du Conseil de sécurité prévue le 12 du mois en cours.

    Gatilov a estimé que cela n'était pas essentiel pour la Russie "pour laquelle le plus important est de mettre au point un texte réaliste et clair qui mènerait à un règlement stable", a-t-il précisé. 

    Lebedev : La Syrie lutte contre des terroristes soutenus par Al-Qaïda

    Genève / Le représentant adjoint de la Russie à la mission de l'Onu à Genève, Mikhaïl Lebedev, a déclaré aujourd'hui que la Syrie faisait face à des terroristes soutenus par Al-Qaïda, dont /15.000/ éléments étrangères qui étaient entrés clandestinement en Syrie.

    Au cours d'un forum humanitaire consacré à la Syrie au siège de l'ONU à Genève, Lebedev a mis en garde contre les conséquences d'un éventuel retrait des forces de maintien de l'ordre des villages et des villes en Syrie, soulignant l'afflux croissant des terroristes des pays voisins de la Syrie.

    Il a affirmé que ces terroristes armés avaient récemment perpétré des actes de tuerie et de torture contre les civils de même que des actes de sabotage contre des infrastructures dans le pays, dont des hôpitaux et des écoles. "La plupart des éléments armés en Syrie sont en effet affiliés de près à Al-Qaïda", a ajouté Lebedev

    Matozov: L'échec au Conseil de sécurité a fait exclure le choix de l'intervention militaire en Syrie

    Moscou / Le président du groupe d'amitié russo-arabe, Vichslav Matozov, a affirmé que les actions diplomatiques faites pour résoudre la crise en Syrie et l'échec des pays occidentaux et arabes d'instrumentaliser le Conseil de sécurité contre la Syrie, avaient fait exclure le choix de l'intervention militaire en Syrie et mené à l'accalmie et au dialogue politique et diplomatique.

    "Cela signifie une réussite de la Syrie parce qu'il a poussé les pays occidentaux et le monde entier à penser aux prochaines démarches à faire après l'échec des tentatives d'imposer l'intervention militaire au pays", a déclaré Matozov dans une interview accordée, ce soir, à la télévision syrienne.

    Il a fait noter que la Libye subit aujourd'hui une division des ses provinces alors que des forces américaines sont déployées à al-Breiqa pour assurer la protection des ports pétroliers libyens. "Cela prouve que le conflit n'était jamais pour la liberté et la démocratie mais pour la destruction de l'Etat libyen", a-t-il ajouté.

    Matozov a clarifié que la Syrie était particulièrement visée par les USA, notamment après la réussite de Washington sur les autres fronts arabes, "cependant, ni la Russie ne la Chine n'allaient renoncer à leurs principes essentiels concernant l'ingérence étrangère dans les affaires des pays indépendants et le respect des principes internationaux", a-t-il souligné.

    K.W / L.H & Gh.H

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     Les forces armées commémorent le 49ème anniversaire de la révolution de 8 mars

    08 Mar 2012

    Damas  /  Les forces armées syriennes intrépides ont commémoré aujourd'hui le 49ème anniversaire de la révolution de huit mars via l'organisation de nombre de meetings oratoires.

    Dans des allocutions prononcées au cours de la cérémonie, les commandants ont souligné les acquis de la révolution dans les différents domaines social, économique et politique et le rôle historique du président défunt Hafez al-Assad dans le redressement du volet de la révolution.

    Les commandants ont fait noter que la Syrie est forte via son unité nationale et par la capacité de ses forces armées et la direction sage du président Bachar al-Assad qui fait face aux plans et aux projets colonialistes et sionistes tramés contre la Syrie et contre la nation arabe.

    De même, les commandants se sont rendus aux hôpitaux militaires pour visiter les blessés de l'armée et des forces armées, pris pour cible par les groupes terroristes armés.

    A. Chatta / K.W.

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    Le « journaliste » Paul Conroy, agent opérationnel du MI6

    Réseau Voltaire | 6 mars 2012

    Présenté comme reporter photographe au Sunday Times, Paul Conroy, qui vient de s’échapper de l’Émirat islamique de Baba Amr, est un agent du MI6 britannique.

    Sur cette photo, on le voit en Libye (en gilet pare-balles bleu) avec les dirigeants d’Al-Qaeda : à sa droite Mahdi al-Harati (en gilet pare-balles noir) et Abdelhakim Belhaj (en vareuse camouflée).

    • Mahdi al-Harati a épousé une Irlandaise et a vécu à Dublin. Paul Conroy est Irlandais du Nord, élevé à Liverpool.

    Selon l’ancien Premier ministre José Maria Aznar, Mahdi al-Harati est toujours recherché en Espagne pour son implication dans les attentats de Madrid du 11 mars 2004.

    En 2010, avec une barbe plus soignée et la couverture d’une ONG, Mahdi al-Harati était infiltré par le MI6 au sein de la « Flottille de la Liberté » qui tenta d’apporter de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza.

    Mahdi al-Harati dirigeait la brigade d’Al-Qaeda qui assiégea l’hôtel Rixos de Tripoli, en août 2011.

    Selon Khamis Kadhafi, il était encadré par des instructeurs français.

    Selon une source militaire étrangère de très haut niveau, al-Harati avait reçu pour mission de l’OTAN de capturer les dirigeants libyens réfugiés dans une facilité secrète de l’hôtel, et d’assassiner dans l’hôtel l’ex-congressman et assistant de Martin Luther King, Walter Fauntroy.

    Il devait aussi éliminer les deux collaborateurs du Réseau Voltaire Thierry Meyssan et Mahdi Darius Nazemroaya qui résidaient à l’hôtel Radisson, où al-Harati installa son centre de torture.

    Cette décision avait été prise lors d’une réunion restreinte au commandement de l’OTAN à Naples quelques jours plus tôt. Le compte-rendu fait mention de la présence à cette réunion d’Alain Juppé.

    Interrogé à ce sujet, son secrétariat dément toute participation du ministre français des Affaires étrangères et indique qu’il était en vacances à cette date.

    En octobre 2011, Mahdi al-Harati a mis en scène en Syrie, un village témoin situé dans la montagne à la frontière turque. Durant deux mois, il y a reçu des reporters occidentaux pour leur vanter la « révolution » syrienne.

    Le village est habité par une tribu qui était rémunérée pour jouer des manifestations et poser pour la presse. Al-Harati y a notamment reçu Paul Moreira de Canal Plus et Édith Bouvier du Figaro.

    • Abdelhakim Belhaj est le bras droit d’Ayman al-Zawahiri, et l’actuel numéro 2 d’Al-Qaida. Bien qu’il soit officiellement toujours un des criminels les plus recherchés dans le monde, il a été promu par l’OTAN gouverneur militaire de Tripoli.

    Abdelhakim Belhaj dispose d’un titre de résident au Qatar.

    Abdelhakim Belhaj a effectué récemment plusieurs séjours en Turquie, où il a disposé d’un bureau sur la base de l’OTAN à Incirlik, et en Syrie où il a infiltré plusieurs groupes jusqu’à atteindre un total de 1 500 combattants.

    Selon Ayman al-Zawahiri, ses hommes ont notamment perpétré les attentats de Damas et d’Alep.

    Son organisation, le Groupe islamique combattant en Libye, a fusionné avec Al-Qaeda mais figure toujours sur la liste des organisations terroristes du Département d’État US et du Département de l’Intérieur Britannique.

    En s’associant à des terroristes reconnus, Conroy tombe sous le coup de la loi à la fois aux États-Unis et au Royaume-Unis pour soutien ou association à un groupe terroriste. Il encourt 15 ans de prison, sauf à faire valoir son immunité en excipant de sa qualité d’agent de Sa Majesté.

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    Syrie: l'Onu veut envoyer une mission humanitaire (médias)

    Syrie: l'Onu veut envoyer une mission humanitaire (médias)
    20:00 09/03/2012
    MOSCOU, 9 mars - RIA Novosti

    La sous-secrétaire générale de l'ONU aux affaires humanitaires, Valerie Amos, a déclaré vendredi être parvenue à un accord avec les autorités de Damas sur la mise en place d'une mission chargée d'évaluer la situation humanitaire dans les zones de conflit en Syrie, ont annoncé vendredi les médias internationaux.

    Mme Amos est revenue vendredi de Syrie où elle a visité Homs, fief des insurgés qui mènent une lutte armée contre le régime du président Bachar al-Assad.

    La sous-secrétaire générale de l'Onu avait auparavant déclaré qu'en se rendant à Homs, elle appelait toutes les parties impliquées dans le conflit "à garantir aux organisations humanitaires le libre accès des zones d'affrontements en vue d'y acheminer des objets de première nécessité".

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    Syrie: une intervention armée aurait des conséquences imprévisibles (général US)

    Syrie: une intervention armée aurait des conséquences imprévisibles (général US)
    15:25 09/03/2012
    NEW YORK, 9 mars - RIA-Novosti

    Le général américain à la retraite Wesley Clark invite la Maison-Blanche à ne pas s'empresser d'intervenir en Syrie, car il n'est pas pour le moment clair si le résultat obtenu répondra aux intérêts nationaux des Etats-Unis.

    "De fortes tendances islamiques sont apparues en Tunisie, en Egypte et en Libye malgré l'aspect extérieur démocratique et pro-occidental des révoltes au début du printemps arabe.

    Il semble que la future orientation de ces Etats profiterait moins aux objectifs des Etats-Unis et de la politique régionale que les orientations précédentes", a déclaré M. Clark, ancien commandant des forces de l'Otan au Kosovo, dans une interview à la chaîne de télévision CNN.

    Selon le général, avant d'intervenir en Syrie, Washington devrait se poser une série de questions, à savoir quels sont les intérêts nationaux mis en jeu, quel est l'objectif final de l'intervention, quelle est la force nécessaire pour atteindre cet objectif, quel est l'Etat qui naîtrait à la suite de l'intervention, quels sont les fondements légaux de l'intervention au regard du droit international, sur quels alliés Washington pourrait compter et si les risques encourus seraient proportionnels aux intérêts des Etats-Unis.

    "La Syrie est moins accessible sur le plan militaire que la Libye. La population syrienne est trois fois plus importante:

    22 millions de personnes, dont deux millions de chrétiens", souligne le général.

    Selon lui, "des armes sont toujours livrées à la Syrie et des réfugiés quittent le pays, mais on n'y trouve pas d'opposition organisée avec laquelle on pourrait coopérer".

    Et bien que l'Arabie saoudite et le Qatar appellent à renverser al-Assad, "cela fait penser plutôt à une stratégie anti-iranienne", a conclu M. Clark.

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    Hillary Clinton et les crimes de guerre au Moyen-Orient

    par Bill Van Auken

    Mondialisation.ca, Le 7 mars 2012
    wsws.org

     

    En témoignant mardi devant une commission du Sénat, la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a déclaré que le président syrien Bachar al-Assad pourrait être qualifié de « criminel de guerre ».

    « Si l’on se base sur les définitions d’un criminel de guerre et des crimes contre l’humanité, on pourrait défendre qu’il [Assad] entre dans cette catégorie », a dit Clinton devant la Commission. 

    Le durcissement rhétorique de Washington vise à rallier le soutien de l’opinion publique pour une nouvelle intervention impérialiste au Moyen-Orient, où l’objectif d’un changement de régime est une fois de plus déguisé en croisade pour les droits humains.

    La déclaration de Clinton toutefois soulève la question : comment exactement détermine-t-elle quand une violence exercée contre des civils constitue un crime de guerre ?

    La définition fixée par la loi fondatrice de la Cour pénale internationale et tirée en grande partie de la charte ayant établi le tribunal de Nuremberg qui a traduit en justice les dirigeants survivants du régime nazi allemand après la Deuxième Guerre mondiale.

    D’après cette définition, un crime de guerre est un certain nombre d’actes – dont le meurtre, l’extermination, la torture, l’emprisonnement et la disparition forcée de personnes – sciemment « commis dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique dirigée contre toute population. »

    Alors que Clinton accepterait volontiers cette définition contre le régime syrien, il semble y avoir une restriction tacite quant aux individus ou gouvernements qui pourraient « entrer dans cette catégorie ».

    En ce qui concerne la politique américaine et l’establishment des médias, c’est très bien d’utiliser la qualification de criminel de guerre pour décrire la violence lorsqu’elle est perpétrée par un régime que les Etats-Unis cherchent à renverser à l’encontre de « rebelles » ou d’« opposants » jouissant du soutien de Washington.

    Toutefois, lorsqu’une violence bien plus grande est perpétrée par les Etats-Unis eux-mêmes contre un peuple s’opposant à l’occupation de leur pays par les troupes américaines, la même catégorie est exclue.

    L’insistance de définir Assad comme un criminel de guerre s’est intensifiée face au siège de 27 jours du quartier de Baba Amr à Homs qui fut pris d’assaut par des milices armées ayant à leur actif l’enlèvement et le meurtre d’habitants non sunnites de la ville. Jeudi, ces « rebelles » soutenus par les Etats-Unis, ont annoncé qu’ils se retiraient de la zone au vu des forces gouvernementales syriennes supérieures.

    Il ne fait pas de doute que des centaines de personnes sont mortes durant le siège qui a duré un mois, y compris des civils sans armes.

    Et pourtant, si l’on considère le barrage de dénonciations des médias, des résolutions des Nations unies et des communiqués d’indignation diffusés par Washington et d’autres capitales occidentales, il est bon de rappeler l’indifférence silencieuse avec laquelle ces mêmes sources médiatiques et ces mêmes gouvernements ont réagi au massacre d’au moins 20 fois plus de civils en un tiers de temps en un endroit distant à peine de 650 kilomètres de la ville assiégée de Homs.

    Cela s’est passé en novembre 2004.

    Le site du massacre était Falloujah, en Irak. Lors de ce siège barbare, les marines américains ont transformé une ville entière en une zone de feu à volonté après avoir prévenu les habitants de la quitter.

    Les hommes et les garçons, furent cependant refoulés et obligés de subir une attaque au napalm, de bombes de fragmentation, de bombes au phosphore blanc et autres munitions qui ont incinéré leurs victimes et fait s’écrouler leurs maisons sur elles. Sur les 50.000 habitants de Falloujah qui soit refusèrent de fuir, soit furent incapables de le faire, plus de 6.000 ont perdu la vie.

    Au moins 60 pour cent des bâtiments de la ville furent démolis ou endommagés.

    Sept ans plus tard, les habitants de Falloujah continuent de payer un terrible tribut pour le châtiment collectif qui leur a été infligé.

    Ils endurent une épidémie d’anomalies congénitales, de cancer chez les enfants et d’autres maladies causés par des obus à uranium appauvri et autres bombes largués sur la ville.

    Comment se fait-il que les actions du régime Assad à Homs sont déclarées propres à pouvoir « entrer dans la catégorie » de crimes de guerre tandis que les actions beaucoup plus sanglantes perpétrées par l’armée américaine à Falloujah et d’innombrables autres atrocités commises sous les gouvernements Bush et Obama dans des guerres non provoquées contre les populations en Irak et en Afghanistan sont jugées être des mesures justifiées dans une « guerre contre le terrorisme », pour laquelle personne n’a jamais eu de compte à rendre.

    Avant le bombardement de Falloujah qui a réduit la ville à l’état de ruine, l’armée américaine avait affirmé que l’attaque avait été nécessaire parce que la ville irakienne était devenue le quartier général d’Al Qaïda en Irak. En effet, les deux guerres tant en Afghanistan qu’en Irak furent présentées au peuple américain comme des guerres menées pour vaincre Al Qaïda et pour empêcher que l’organisation n’obtienne des « armes de destruction massive ».

    La semaine dernière, Hillary Clinton a à plusieurs reprises employé une phrase identique lors de son audition devant le Sénat et lors d’interviews accordés aux médias en réponse aux questions concernant des propositions d’armer les « rebelles » syriens. Elle avait posé la question : « Soutenons-nous Al Qaïda en Syrie ? »

    Tout en abordant la question d’une manière rhétorique pour suggérer que Washington émettait des réserves pour fournir des armes à ceux qui cherchent à renverser Assad, Clinton sait très bien que dans le monde réel des armes sont déjà envoyées et la réponse à sa question est, « oui, nous les soutenons ».

    Tout comme dans le cas de la guerre contre la Libye, l’impérialisme américain collabore étroitement en Syrie avec les mêmes éléments islamistes qu’il a pendant longtemps dépeints comme la plus grande menace pour le peuple américain.

    Tout en servant d’épouvantail bien pratique pour terroriser le peuple américain dans le but de lui faire accepter les guerres d’agression impérialiste, la réalité est que les rapports entre Washington et Al Qaïda – fondée par des forces financées et armées par la CIA durant la guerre soutenue par les Etats-Unis contre le régime prosoviétique en Afghanistan dans les années 1980 – ont toujours été plutôt complexes.

    Dès les années 1950, l’impérialisme américain avait, en guise de contrepoids au socialisme et au nationalisme radical, accordé son soutien secret aux organisations islamistes réactionnaires et obscurantistes au Moyen-Orient.

    A présent, il emploie ces forces une fois de plus pour tenter de redéfinir la carte géostratégique de la région en plaçant ses vastes ressources énergétiques sous la férule de Washington.

    Derrière les larmes de crocodile versées par les criminels de guerre à Washington, les exigences pour un changement de régime en Syrie ont autant à faire avec la défense des droits humains que l’Afghanistan et l’Irak avaient à faire avec la protection du peuple américain contre le terrorisme.

    Article original, WSWS, paru le 3 mars 2012

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    Syrie : les espions français font l’info et la désinfo

    Vendredi 9 mars 2012

    Par Gilles Munier

    L’annonce de la capture d’officiers des forces spéciales françaises (13 à 19) par l’armée syrienne – et de leur détention dans un hôpital militaire -  n’a été confirmée ni par la Syrie ni par le gouvernement français (1). Selon, Jean-Dominique Merchet, spécialiste des questions militaires et de renseignement, il s’agit d’informations « absolument sans fondement, qui relèvent de l’intoxication, voire de la déstabilisation », colportées par Thierry Meyssan du Réseau Voltaire (1).

    L’info ou l’intox – ou le hoax, comme on dit en langue Web – a pourtant été quasiment officialisée -  « de source sure » - par l’agence de renseignement privée américaine Stratfor et par Russia Today (3), la chaîne anglophone russe. Pourquoi le ministère français de la Défense ne réagit-il pas ?

    Dans un de ses derniers messages, Thierry Meyssan affirmait qu’à la conférence des « Amis de la Syrie » – à Tunis, le 24 février dernier - Alain Juppé aurait répondu au prince Saud al-Faysal, ministre des Affaires étrangères saoudien qui déplorait que la France n’a pas reconnu le Conseil National Syrien : « Si je le fais, qui nous rendra nos soldats ? » (4). 

    Or, il y avait bien des « espions français » en Syrie, et notamment dans un hôpital militaire syrien à Homs…

    Mais de source également sure, selon le quotidien Le Monde, pour exfiltrer les journalistes bloqués dans le quartier Baba Amro, en collaboration avec les moukhabaratde Bachar al-Assad « avec qui l’ancienne DST entretient de bonnes relations de longue date » (5) ! On croit rêver…

    En effet, Le Canard Enchaîné a révélé (6) qu’à Tunis, en parallèle à la conférence des « Amis de la Syrie », s’est tenue une réunion des services secrets « pour dégommer Bachar ». Y participaient, notamment :

    le Qatar, les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, la Turquie, et l’Arabie Saoudite. Après l’annonce, faîte par Nicolas Sarkozy, de la fermeture de l’ambassade de France à Damas, on se dit que la politique étrangère française est vraiment « du n’importe quoi ».

    L’opposition intérieure syrienne, quant à elle, s’est dite « atterrée » par la décision (7). Il y a de quoi.

    (1) 13 officiers français prisonniers en Syrie ?

    http://0z.fr/P3hdW

    (2)  »Aucun personnel » de la DGSE ou des armées n’est retenu en Syrie (2/3/12)

    http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Aucun-personnel-de-la-DGSE-ou-des-armees-n-est-retenu-en-Syrie_a541.html

    (3) Back Homs: Rebels flee, French troops captured by army (TR – 1/3/12)

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=nYd6ad9g8iQ

    (4) http://www.voltairenet.org/La-France-retablit-la-censure

    (5) Retour sur une tentative d’exfiltration en Syrie, par Christophe Ayad, Benjamin Barthe et Jacques Follorou (Le Monde – 8/3/12)

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/03/08/retour-sur-une-tentative-d-exfiltration-en-syrie_1654148_3218.html

    (6) Une Internationale de barbouzes prépare un coup d’Etat en Syrie, par Claude Angeli (Le Canard Enchaîné – 20/2/12)

    http://kalima-tunisie.info/fr/News-Une-Internationale-de-barbouzes-prepare-un-coup-d-Etat-en-Syrie-item-2289.html

    (7) http://tempsreel.nouvelobs.com/l-observateur-du-monde/20120305.OBS2941/syrie-l-opposition-interieure-il-ne-fallait-pas-fermer-l-ambassade-de-france.html

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    INFOSYRIE.fr - Les BRICS montent la garde

    Ruy Nunes Pinto Nogueira, chef de la diplomatie brésilienne...

    Ruy Nunes Pinto Nogueira, chef de la diplomatie brésilienne...

    ... et le représentant indien à l'ONU, Hardeep Singh Puri : non à l'ingérence et au terrorisme en Syrie !

    ... et le représentant indien à l'ONU, Hardeep Singh Puri : non à l'ingérence et au terrorisme en Syrie !

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    C’est devenu une manière de ping-pong médiatique et diplomatique :

    les Occidentaux concoctent un projet de résolution sur la Syrie à destination du Conseil de sécurité, et les Russes annoncent assez vite qu’ils s’y opposent, le texte ne leur paraissant pas assez équitable, ou « équilibré« .

    C’est ce qui s’est donc passé ce vendredi avec un projet euro-américain réclamant du gouvernement syrien un cessez-le feu « immédiat » permettant l’acheminement de l’aide humanitaire, les Russes n’ayant pas trouvé, en épluchant le texte, un appel identique à l’opposition armée. Plus exactement, la rédaction appelle l’opposition à « s’abstenir de toute violence » si le gouvernement cesse le premier ses opérations.

    Autrement dit, « Tirez les derniers, messieurs les insurgés !

    «  Jeudi 8 mars, le représentant russe aux Nations-Unies, Vitali Tchourkine, avait mis en cause l’attitude des Occidentaux qui refusent de reconnaître la réalité de l’implication terroriste étrangère croissante dans la lutte armée en Syrie.

    A ce sujet, le nom d’al-Qaïda a été prononcé ces derniers semaines aussi bien par les Russes que les dirigeants irakiens, libanais et même par les chefs militaires américains.

    Le Brésil et l’Inde, après la Russie et la Chine

    Allié des Russes sur le dossier syrien, la Chine va envoyer un nouvel émissaire, Zhang Ming, à Paris, Ryad, Le Caire, pour expliquer à ces différents gouvernements hostiles à Damas la position de Pékin.

    Le Brésil réaffirme lui aussi sa position  de rejet de l’ingérence dans les affaires intérieures syriennes : jeudi 8 mars, le vice-ministre des Affaires étrangères, Ruy Nunes Pinto Nogueira, a reçu l’ambassadeur syrien, Mohammad Khaddour, à qui il a déclaré que Brasilia jugeait « colossales » les réformes réalisées ces derniers mois en Syrie, tout en souhaitant une fin rapide des violences et l’établissement d’un dialogue inter-syrien, loin de toute pression ou ingérence étrangère.

    A noter que M. Khaddour a entendu le même discours dans la bouche de Manuela d’Avila, présidente de la commission des Relations internationales et de la Défense nationale de la Chambre des députés, qui de surcroît a stigmatisé le terrorisme qui frappe en ce moment la Syrie et cherche à la déstabiliser.

    Manuela d’Avila a assuré qu’elle allait examiner avec le ministère brésilien des Affaires étrangères « les moyens par lesquels son gouvernement pouvait aider la Syrie à surmonter sa crise ».

    La députée brésilienne fait-elle une allusion à un renforcement des relations économiques ?

    Elle a en tous cas indiqué qu’il était nécessaire de « réactiver » les relations parlementaires entre les deux pays. On sait que le Brésil s’inscrit dans un front à la fois diplomatique et économique, au sein  du groupe BRICS, avec la Russie, la Chine, l’Inde et l’Afrique du Sud, qui a pris position contre l’unilatéralisme et l’interventionnisme occidental depuis le début de la crise syrienne.

    En ce qui concerne l’Inde, qui avait paru adopter une position un peu « en retrait » par rapport aux autres BRICS, on indiquera que le 22 février à New York, le représentant permanent indien à l’ONU, Hardeep Singh Puri, a vivement critiqué l’interventionnisme « hyper enthousiaste » des Occidentaux, tant en ce qui concerne la Libye que la Syrie.

    Dans  ce dernier cas, a observé Sing Puri, contrairement à la jurisprudence diplomatique, les adversaires de Damas ont commencé par proposer une résolution prévoyant des sanctions avant que de discuter d’un calendrier de réformes :

    « On a déclaré que le président Bachar al-Assad avait perdu sa légitimité. On a découragé l’opposition de dialoguer avec le gouvernement, et on a commencé à apporter un soutien aux groupes armés, prétendument pour qu’ils se défendent« ‘.

    Rien à redire à cette analyse du diplomate indien, que les Euro-Américains ne sont manifestement pas prêts de rallier à leurs manoeuvres anti-syriennes.

    Al-Qaïda dans le dos des Séoudiens

    Dans le monde arabe, c’est dans un pays particulièrement concerné par le danger djihadiste, le Yémen, qu’un rassemblement de soutien à la souveraineté syrienne s’est tenu dans à Ta’izz, dans le sud-ouest du pays :

    -un sit-in dénonçant l’ingérence et le complot visant le pays, critiquant l’attitude de la Ligue arabe et du voisin séoudien, et approuvant les positions de la Russie et de la Chine.

    Il est vrai que le terrorisme n’est pas une simple figure de rhétorique dans ce grand pays de la péninsule arabique :

    -depuis le départ contraint et forcé du président Saleh, protégé des Américains, et son remplacement par un président élu, Abd Rabbo Mansour Hadi, le Yémen ne sort pas de la violence, entre affrontements tribaux mais surtout activisme d’al-Qaïda, particulièrement virulent :

    -l’organisation, ou ses affiliés locaux, a pu disputer à l’armée le contrôle de plusieurs localités et le 8 mars une attaque d’envergure contre une caserne de l’armée à Abyane a fait pas moins de 185 victimes !

    Al Qaïda est particulièrement implantée dans le sud et l’est du pays.

    Un simple coup d’oeil à une carte de la péninsule arabique montre que la contagion al-Qaïda peut s’étendre aux districts méridionaux de l’Arabie Séoudite, déjà confrontée dans ses provinces orientales à une agitation chiite.

    Comme quoi la dynastie wahhabite, grand appui, avec le Qatar, des bandes salafisto-oppositionnelles en Syrie, pourrait bien devoir assez vite s’occuper de ses affaires :

    Ben Laden, citoyen séoudien à l’origine, n’avait-il pas juré de punir la dynastie – qu’il jugeait « corrompue » – qui règne à Ryad avec l’appui des Américains ?

    Au Yémen, on sait ce que veut dire le terrorisme islamiste...

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    Syrie : Vers un 2éme " Chevalier-Paul" coulé au large des côtes Syriennes ?
    Vendredi 9 mars 2012   

    L'histoire va t'elle se repéter comme une farce ou comme une tragédie pour la Marine Nationale au large des côtes Syriennes ?

    La Marine Nationale qui retrouve son rôle séculaire de bras armé de l'impérialisme colonial Français - mais l'a t'elle un jour abandonné ? - a depêché au large des côtes Syriennes la frégate " Chevalier-Paul" .[ lien ]

    Est-ce l'ignorance des chefs militaires Français de l'histoire de l'arme ? Est-ce une coïncidence lièe à des contraintes opérationelles ?

    En tout cas ce n'est pas le premier navire de la Marine Nationale  portant le nom de " Chevalier-Paul" dont l'histoire est lièe à celle de la Syrie .

    Le 16 juin 1941 , il y a tout juste un peu plus de 70 ans , le contre-torpilleur " Chevalier-Paul " est coulé par une torpille Anglaise lors de la " bataille de Syrie " . [ lien ]

     La frégate " Chevalier-Paul " va t'elle être envoyée par le fond par des missiles Russes si nous continuons notre politique des " ronds dans l'eau " au large des côtes Syriennes ? [ lien ]  

    chevalier paul.jpg

    http://zebrastationpolaire.over-blog.com/

    Tania    * BlogMédia     * Cent Papiers     * Le Post     * Réflexion Quebec     * Station Zebra     *       MUSIQUES +           o Cooliris           o Eurasie           o Instants           o Plai

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    SYRIE 13-  NOUVELLES DU FRONT - 8 - 7 -  6 - 5- 4 - 3 - 2 - 1 mars 2012 - 00h16

    http://goo.gl/gIjQf

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    « La farce américaine trotskiste et Poutine – mars 2012Quand la France martyrisait la Syrie - 1920 »
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