• SYRIE - Autres sons de cloches

    Traduction en français de l'entretien accordé par le président Bachar Al Assad au « Synday Times ».


    Traduction en français de l'entretien accordé par le président Bachar Al Assad au « Synday Times ».

    Q. M. le Président, pensez-vous ou croyez-vous que la réaction des officiers de la sécurité et de l'armée a été cruelle ou agressive, parfois, contre les manifestants ?
    R. Dire que la réaction est cruelle ou agressive est un terme controversé. Mais disons que le gouvernement n'a aucune raison pour que les agents de sécurité et la police se comportent de façon cruelle ou agressive vis-à-vis des manifestants, parce que toutes nos politiques, de la décennie précédente, ont été basées sur la base du soutien populaire à ces politiques.

     

    On ne peut pas fonder une politique contre le peuple. Mais si il y'a des exactions commises par certains agents, dans certains cas précis, ces faits seront examinés par une commission créée à cet effet, depuis des mois. Mais quand il y'a des situations d'instabilité, il se pourrait qu'il y ait des possibilités de commettre des erreurs et des problèmes dans la rue.

     


    Q. Mais le nombre de personnes tuées, lors des derniers évènements, est un nombre élevé, ce qui veut dire que l'option militaire ou sécuritaire ne réussit pas, aviez-vous d'autres options ?
    R. Quand on parle de mort, il faut demander qui a tué les 800 agents de la police, de la sécurité et de l'armée dans la rue. C'est pourquoi nous ne parlons pas de manifestations pacifiques mais de milices. Et quand il y'a des milices, il va y avoir des morts, c'est pourquoi le devoir du gouvernement est de combattre ces milices pour protéger les civils et instaurer la stabilité, et non pas les laisser se comporter comme ils veulent et parler de la mort, et c'est ce que nous faisons.

     


    Q. M. le Président, que ressentez-vous en tant que père ou citoyen, quand vous voyez les syriens se faire tuer ou mourir dans leur pays ?
    R. Je ressens de la peine et de la compassion avec leurs familles, mais ce qui est important c'est, qu'est-ce que je peux faire et non ce que je peux ressentir, qu'est ce que je peux faire pour les protéger et protéger les autres syriens de la mort par ces milices.

     


    Q. M. le Président, que faîtes-vous pour protéger les civils ?
    R. Nous allons combattre ces milices pour les empêcher de continuer leurs crimes contre les civils, et c'est sur quoi nous nous concentrons. Nous devons mettre fin aux trafics d'armes, aux fournitures de ces milices en armes, à travers les frontières, et empêcher leurs soutiens financiers.

     


    Q. M. le Président, jusqu'à quel point allez-vous défendre votre pays, accepteriez-vous de démissionner et concéder votre poste de président pour la sauvegarde de votre pays en cas de nécessité ?
    R. Il n'y a pas de limites à tout ce que peut demander la sauvegarde du pays, ce n'est pas à mon pays de me servir, mais, au contraire, c'est moi qui doit servir mon pays, le problème ne se rapporte pas à moi, mais en rapport avec la Syrie, le problème n'est pas relatif au président, pour le moment, mais au sujet de la stabilité de la Syrie et de son unicité.

     

    Si le maintien du président va renforcer l'unité du pays, il doit rester, mais s'il divise le pays, il doit partir, c'est le principe. La majorité des syriens sont unis, et ce qui se passe, actuellement, c'est à cause de milices peu nombreuses qui tuent les civils, à côté des ingérences étrangères.

     

     

     

    Q. M. le Président, que dire du secteur populaire qui demande votre départ, ainsi que du régime, n'a-t-il pas le droit d'exprimer son opinion ?
    R. Tout à fait, mais à travers des élections. Il va y avoir des élections législatives, au mois de février prochain, et il va y avoir un nouveau gouvernement, et il va y avoir une nouvelle constitution, et cette dernière va déterminer les bases de l'élection du président, et par conséquent, ils peuvent aller aux élections et exprimer leurs opinions.

     

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    note

    le président Bachar Al Assad est un homme.....  ( espèce en voie de disparition ).... Et, Sarkosy....Il est QUOI ?
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