• Syrie : les parties doivent coopérer avec les observateurs, cesser la lutte

    Syrie : les parties doivent coopérer avec les observateurs, cesser la lutte

    MOSCOU - La Russie a appelé samedi le gouvernement et l'opposition syrienne à mettre fin aux violences et à coopérer avec les observateurs qui doivent être déployés en Syrie après l'adoption d'une résolution en ce sens au Conseil de sécurité de l'ONU.

    Nous appelons toutes les parties syriennes à cesser les violences, à mettre en oeuvre les dispositions du plan Annan et les demandes de la résolution adoptée samedi, déclare la diplomatie russe dans un communiqué diffusé tout juste après l'adoption du texte.

    La résolution fixe clairement le cadre des responsabilités de toutes les parties syriennes -le gouvernement et les groupes d'opposition- pour mettre fin aux violences en Syrie, et (établit) la nécessité de coopérer avec les observateurs internationaux, relève le communiqué.

    Pour Moscou, cette résolution est importante pour le lancement d'un processus de règlement pacifique (du conflit) en Syrie fondé sur le plan de l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe, Kofi Annan.

    La diplomatie russe a renouvelé son appel à un dialogue inter-Syriens pour créer en Syrie un système étatique pluraliste et démocratique et rejette toute solution imposée de l'étranger.

    La Russie, principal allié de Damas, a bloqué deux résolutions condamnant la répression de la contestation en Syrie qui a fait environ 10.000 morts en un peu plus d'un an.

    Un plan de paix négocié par Kofi Annan prévoyait la mise en oeuvre d'un cessez-le-feu à partir du 12 avril, mais celui-ci est régulièrement violé si bien que l'opposition a réclamé une intervention armée internationale.

    La résolution adoptée samedi à l'unanimité par le Conseil de sécurité autorise l'envoi de 300 observateurs en Syrie pour surveiller cette trêve, qui semble compromise.

    Ces observateurs militaires non armés doivent être déployés rapidement et pour une période initiale de 90 jours. Cependant, il faudra d'abord que le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon détermine, si la consolidation du cessez-le-feu permet ce déploiement.


    (©AFP / 21 avril 2012 18h39)

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    note

    Coincés les occidentaux. Ils auraient aimé bombardé mais c'est pas la Libye. Au mieux, si ils jouaient avec leurs avions, ils pourraient les retrouver en pièces détachées.

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