• SYRIE - NOUVELLES DU FRONT - 09avril - 23h26

    SYRIE - NOUVELLES DU FRONT - 09avril - 23h26

     INFOSYRIE


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    Erdogan plus que jamais l’homme de l’Amérique et des néo-cons

    Par Louis Denghien,

    Erdogan et McCain : la "sainte alliance" islamo-américaine pour soulager Israël

    Au lendemain de l’exigence formulée par le gouvernement syrien d’un engagement écrit de l’opposition sur l’arrêt des violences et à la veille de l’entrée en vigueur théorique de celui-ci, les combats se poursuivent, surtout dans le nord du pays,  dans la région frontalière d’avec la Turquie, où, selon Ankara, 4 000 réfugiés syriens supplémentaires seraient arrivés depuis jeudi, portant le nombre total de ceux-ci à 25 000.

    Kofi Annan qui, a déploré la poursuite des violences et exhorté le gouvernement syrien à respecter ses engagements, doit justement se rendre mardi 10 avril en Turquie pour y visiter les camps de réfugiés, ce qui nous promet de nouvelles déclarations.

    Mais Annan doit se rendre immédiatement en Iran où il devrait entendre un autre point de vue que celui d’Erdogan et de son gouvernement.

    Erdogan continue de montrer les crocs

    C’est d’ailleurs de ce côté là que viennent les réactions les plus menaçantes. Outre qu’Erdogan s’est réservé de prendre de nouvelles « mesures » anti-syriennes si Dama n’arrêtait pas sa « répression » le 10 avril, il devrait confabuler ce lundi 9 avril avec les faucons du néo-conservatisme américain que sont le sénateur républicain – et candidat présidentiel battu par Obama – John McCain et son collègue Joe Libermann.

    McCain s’est toujours signalé par un extrémisme interventionniste sur le dossier syrien qui n’est hélas que le reflet de celui de son « champion »

    Mitt Romney, candidat certain du Parti républicain et successeur possible d’Obama à la Maison-Blanche. Mc Cain et Libermann ont du reste prévu de visiter les camps de réfugiés syriens mardi, ce qui laisse là aussi augurer d’effets de manche bellicistes.

    La presse turque du coup ressort les scénarii possibles, et reparle de la mise en place des fameuses « zones-tampons » à la frontière syro-turque en cas d’afflux trop grand de réfugiés. Des « couloirs humanitaires » – chers à Alain Juppé – pourraient par ailleurs permettre l’exfiltration de Syrie des réfugiés. Le quotidien Milliyet explique que ces couloirs seraient aménagés dans le « no man’s land » entre les deux pays, sous la protection de l’armée turque.

    Et il est même précisé qu’une montée en intensité des combats dans la région nord d’Alep pourrait être considérée comme une « ligne rouge » pour la sécurité nationale turque.

    Bref, le ton d’Ankara est plus menaçant que jamais vis-à-vis de Damas. Erdogan doit être en effet quelque peu frustré par les déboires de l’ASL et du CNS, au point de caresser plus fort que jamais le rêve d’une intervention de se troupes à lui.

    Et, de fait, toutes ces histoires de « zones-tampons » et de « couloirs » sont lourdes de provocations, d’incidents de frontière « providentiels », ce à un moment où l’rmée syrienne poursuit son nettoyage méthodique de cette zone-frontière au nord d’Idled et d’Alep.

    Justement, le gouvernement d’Ankara a annoncé ce lundi que deux réfugiés syriens et un traducteur turc du camp de Kilis venaient d’être blessés par des tirs venus de Syrie :

    le chargé d’affaires syrien à Ankara – il en reste quand même un – a aussitôt été convoqué au ministère des Affaires étrangères et sommé de mettre fin à ces « incidents de frontière ». Selon l’OSDH cette « bavure » serait liée à des combats en cours dans un village syrien voisin.

    Maintenant, on demeure quand même dans l’incantation et le « retenez-moi ou... » : on ne ne voit toujours pas Erdogan, même avec le discret feu vert des Américains, prendre le risque d’une confrontation militaire avec l’armée syrienne, et en même temps d’une tension très forte avec l’Iran et la Turquie.

    Sans oublier le problème kurde. Tout ça alors que son opposition ne le lâche pas sur sur la Syrie.

    Pour rester symboliquement en Turquie, notons que le chef officiel de l’ASL, le « colonel » Ryad al-Asaad, a réaffirmé à l’AFP que ses troupes respecteraient le cessez-le-feu du 10 avril à la condition que l’armée régulière syrienne en fasse autant.

    Et il a réitéré son refus de donner des garanties écrites au gouvernement de Damas. A noter que Ryad al-Asaad se trouve ponctuellement à Beyrouth au Liban, où, avec l’active complicité de l’opposition pro-occidentale menée par Saad Hariri, les rebelles chassés de Syrie se réorganisent.

    On peut voir bien sûr l’engagement – verbal – du patron de l’ASL à respecter le cessez-le-feu « même si les forces gouvernementales ne se retirent pas » (des centres urbains) comme un signal de bonne volonté apparente à la communauté internationale, qui ferait ressortir par contraste l’ »obstruction » du gouvernement syrien.

    Mais cette attitude peut s’expliquer aussi par le souci de profiter au maximum de la trêve pour refaire un santé à son « armée« , durement éprouvée ces derniers jours : en se retirant en apparence, les combattants peuvent se réorganiser, recevoir des renforts en armes et hommes depuis le Liban et la Turquie.

    Et alors qui peut croire que les observateurs ounsiens du général Mood seront assez nombreux pour déceler des « flux » ? (Rappelons qu’ils devraient être 250 au maximum pour toute la Syrie).

     

    Les Russes pour l’application du plan Annan

    Voyons les autres réactions diplomatiques. Naturellement, la diplomatie sarkozyste a jugé « inacceptables » les dernières exigences du gouvernement syrien. La Chine a, elle, exhorté les deux camps à respecter les engagements du plan Annan.

    Mais, bien sûr, tous les yeux dont les nôtres se tournent une fois de plus vers Moscou. Moscou où précisément doit arriver ce soir le chef de la diplomatie syrienne Walid al-Mouallem, avec toute une délégation, pour y expliquer les dernières positions de son gouvernement.

    Moscou qui vient, ce lundi de Pâques, de réitérer, par la voix du vice-ministre des Affaires étrangères Guennadi Gatilov, que le gouvernement syrien devait retirer ses troupes des villes le 10 avril, et qu’en ce qui concerne les groupes armés, le plan Annan offrait des garanties tangibles.

    Mais pour autant, il a réaffirmé l’opposition de la Russie à toute pression politique étrangère sur le pays. et pour rassurer ses alliés Syriens,M. Gatilov a dit que la Russie n’excluait pas de participer à la mission d’observation de l’ONU en Syrie. On verra ce qu’il ressort des entretiens al-Mouallem-Lavrov, mais il est évident que jamais la Russie ne laissera les groupes armés et eux qui les soutiennent profiter de la situation.

    On notera que l’AFP cite in extenso le passage du communiqué syrien de dimanche où il est rappelé le précédent « fâcheux » de la mission d’observation de la Ligue arabe, en décembre/janvier derniers :

    « La Syrie ne va pas répéter ce qui s’était passé lors de la présence des observateurs arabes, quand les forces armées étaient sorties des villes, ce qui avait permis aux groupes armés terroristes armés de se réorganiser et se réarmer pour contrôler des quartiers entiers« .

     

    Les inquiétudes – fondées -de Benoît XVI

    Et puis, il nous faut revenir sur une réaction importante, moins immédiatement dictée par des considérations idéologiques et géostratégiques : dans sa bénédiction urbi et orbi à l’occasion de la fête de Pâques, le pape Benoît XVI a eu une pensée pour la Syrie.

    Où l’ »effusion de sang » doit cesser tous doivent oeuvrer à la paix et à la réconciliation nationale. Mais Benoît XVI en mettant l’accent dans son message sur la situation angoissante des minorités chrétiennes, victimes de « discriminations et de persécutions » à travers l’Afrique et le Proche-Orient, a implicitement exprimé l’inquiétude de l’Église catholique quant aux minorités chrétiennes de Syrie.

    Le Pape est régulièrement informé par les dignitaires tant romains qu’orthodoxes des Églises syriennes du sort qui est fait ou promis aux chrétiens de Syrie par les radicaux islamistes, et il sait évidemment ce qui s’est passé à cet égard dans certains quartiers de Homs.

    Mais les inquiétudes du Souverain pontife ne sont pas celles d’Hillary Clinton et d’Alain Juppé qui semblent avoir fait une croix – si l’on peut dire – sur les chrétiens d’Orient.

    Le pan-wahhabisme à l'oeuvre dans certaines zones de Syrie n'a rien à dire - et ne dit rien - aux chrétiens de Syrie

    http://www.infosyrie.fr/

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    Un navire russe s’est mis à patrouiller les côtes syriennes

     
    9.04.2012, 16:57

    Un navire russe s’est mis à patrouiller les côtes syriennes

    Photo: RIA Novosti
       

    Le patrouilleur russe de la Flotte de la mer Noire Smetivy qui avait quitté lundi le port syrien de Tartus est sorti au large afin de remplir ses tâches à proximité des côtes syriennes, a annoncé une source au sein des milieux militaires.

    La présence des navires de la marine française, américaine, britannique et allemande a été renforcée dans cette région de la mer Méditerrané suite à la tension de la situation en Syrie depuis le févier 2011.

    Le commandement de la Flotte russe a plusieurs fois déclaré la nécessité de la présence permanente de navires russe dans cette région.

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    La Chine appelle le gouvernement et l'opposition à coordonner avec Annan pour régler la crise

    09 Avr 2012

    Pékin / La Chine a appelé aujourd'hui et le gouvernement et l'opposition à coordonner concrètement leurs efforts avec l'émissaire onusien pour la Syrie Kofi Annan.

     Lors d'un point de presse au siège de son ministère à Pékin, le porte-parole du ministère chinois des AE, cité par l'agence officielle Xinhua, a affirmé que la Chine appelle les deux parties protagonistes à coordonner d'une manière réelle leurs efforts avec l'émissaire onusien pour la Syrie Kofi Anann, afin de réduire la tension et trouver une issue à la crise en Syrie.

    T. Slimani

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    Gatilov: toute résolution imposée à la Syrie de l'étranger ne verra pas le jour sans un dialogue politique intérieur 

    09 Avr 2012

    Moscou /  Le vice-ministre russe des affaires étrangères, M. Guinady Gatilov, a affirmé que toute décision imposée à la Syrie de l'étranger ne verra pas le jour sans un dialogue politique intérieur, rappelant la façon par laquelle la résolution du conseil de sécurité sur la Libye a été interprétée.

    Dans des déclarations faites aujourd'hui, Gatilov a souligné que Moscou n'exclut pas l'éventualité de sa participation à la mission des observateurs de l'ONU en Syrie, ajoutant que cette question est mise en examen à présent mais qu'elle est compliquée et exige davantage de traitement.

    Gatilov a fait noter que pas de données sur les plans de l'envoyé international, Kofi Annan.

    De même, Gatilov a souligné que le gouvernement syrien doit retirer ses forces des villes le 10 d'avril, ajoutant qu'entre 10 et 12 du mois actuel il faut arrêter toute sorte de violence par toutes les parties, gouvernement et opposition.

    Commentant le refus de l'opposition syrienne d'octroyer des garanties écrites sur l'abandon de l'arme, Gatilov a souligné que le plan d'Annan contient des articles tangibles et que son pays le soutient complètement.

     Dans le même contexte, le vice-ministre russe a affirmé que le conseil de sécurité ne doit pas prendre des résolutions irréalistes, précisant que toute tentative d'imposer des plans sur les pays à partir de l'étranger n'aboutira qu'à l'escalade de la tension.

     Il a mis l'accent aussi sur la nécessité de s'attacher à la charte de l'ONU, affirmant son refus d'introduire toute modification sur les clauses de la charte conformément aux changements des caprices politiques.

     L.A.

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    La délégation de la communauté syrienne au Suède rend visite aux blessés de l'armée syrienne 

    09 Avr 2012

    Damas /  La délégation de la communauté syrienne au Suède a visité aujourd'hui l'hôpital militaire de Tichrine à Damas en signe de solidarité avec les blessés de l'armée arabe syrienne, ciblés par les groupes terroristes armés lors de l'accomplissement de leur devoir national de protéger les citoyens et les propriétés publiques et privées.

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    La délégation, qui s'est enquiert de l'état sanitaire des blessés, les a souhaité la guérison rapide pour qu'ils retournent à leur devoir national de rétablir la stabilité et la sécurité.

    Elle a affirmé sa solidarité absolue avec la Syrie, leur soutien au programme de la réforme globale et leur refus de l'ingérence étrangère dans ses affaires sous toutes ses formes.

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    Elle a rejeté aussi les sanctions imposées au peuple syrien, affirmant que la voie juste pour régler la crise est le dialogue national et le soutien aux réformes en cours, appelant à transmettre à l'étranger la véritable image de ce qui se passe en Syrie.

    La délégation a fait ensuite un don de sang et offert des fleurs et des cadeaux symboliques aux blessés de l'armée.

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     Abdel Lahyan : Les relations entre l'Iran et la Syrie sont stratégiques

    08 Avr 2012

    Téhéran / Le chef adjoint de la diplomatie iranienne aux affaires arabes et africaines, Hussein Amir Abdel Lahyan, a qualifié de stratégiques les relations entre l'Iran et la Syrie, soulignant que son pays soutient "l'axe de la résistance".

    Lors de la conférence du Comité stratégique mixte irano-omanais, il a indiqué que le point de vue de son pays quant à la crise en Syrie était basé sur l'interdiction de l'ingérence étrangère, que ce soit politique ou militaire, la préservation de l'Etat syrien, l'arrêt de la violence et la poursuite des réformes en Syrie.

    Pour lui, certains pays étrangers exercent une pression sur la Syrie au lieu de lui donner la chance de poursuivre les réformes. "Ces pays tentent à travers l'armement de l'opposition de donner l'impression que la situation dans ce pays est catastrophique", a-t-il jugé.

    Pour sa part, le secrétaire du ministère des AE d'Oman aux affaires diplomatiques, Ahmad Bin Yousef Al Harthy, a estimé que "les événements en Syrie diffèrent de ceux de la Tunisie et de l'Egypte parce que beaucoup de Syriens soutiennent leur gouvernement et que les troubles se déroulent principalement dans les zones frontalières"

    Il a affirmé que son pays était contre l'armement de l'opposition syrienne, espérant la réussite de l'émissaire Kofi Annan, pour la Syrie.

    A.A. & T. Slimani

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    Al-Mouallem commence aujourd'hui une visite en Russie à la tête d'une délegation officielle

    09 Avr 2012

    Damas / Le ministre des AE et des Emigrés, Walid al-Mouallem, entamera ce soir une visite en Russie à la tête d'une délégation officielle.

    M. al-Mouallem mènera avec son homologue russe, Sergueï Lavrov, des entretiens ayant pour but le renforcement des relations bilatérales.

    Les entretiens de M. al-Mouallem en Russie porteront aussi sur les développements concernant la mission de l'émissaire de l'ONU à la Syrie, Kofi Annan.

    A.A. & T. Slimani

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    Réfugiés syriens: Annan mardi en Turquie, Ankara songe à des couloirs humanitaires


    ANKARA - Kofi Annan, émissaire spécial de l'ONU et de la Ligue arabe sur la Syrie, est attendu mardi dans le sud de la Turquie pour une visite des camps de réfugiés syriens, a-t-on appris lundi de source diplomatique turque.

    La visite ne devrait durer que quelques heures avant le déplacement de M. Annan en Iran, prévu le 11 avril, a précisé cette source à l'AFP sous couvert d'anonymat.

    La Turquie a installé des camps de réfugiés dans trois provinces limitrophes de la Syrie, qui abritent actuellement près de 25.000 Syriens qui ont fui les violences dans leur pays.

    M. Annan a proposé un plan de sortie de crise que Damas a accepté le 2 avril et que l'ONU a entériné jeudi dernier.

    Celui-ci prévoit que l'armée syrienne se retire des villes au plus tard mardi matin afin de permettre un arrêt total des violences 48 heures plus tard.

    Par ailleurs, les sénateurs américains John McCain et Joe Lieberman, qui vont rencontrer lundi à Ankara le président turc Abdullah Gül, ont prévu également de se rendre mardi dans le sud de la Turquie, dans la province de Hatay, pour visiter des camps de réfugiés, a ajouté cette source diplomatique.

    Dans un entretien accordé à l'AFP en mars, John McCain a estimé que l'opinion publique mondiale allait faire davantage pression en faveur d'une intervention militaire internationale.

    La Turquie a menacé, par la voix de son Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, de prendre des mesures si le régime de Damas ne cesse pas les violences à la date butoir de mardi.

    M. Erdogan n'a pas précisé quelles mesures pourrait prendre la Turquie, pays qui a rompu avec le régime syrien.

    Plusieurs scénarios ont été envisagés par la presse turque, notamment la mise en place de zones tampons à la frontière. Lundi, le journal libéral Milliyet affirme que si le nombre de réfugiés syriens en Turquie dépasse les 50.000, Ankara envisagera la création de couloirs humanitaires à la frontière en faveur des populations civiles.

    Pour la Turquie, la propagation sur une large échelle des violences à la ville d'Alep (nord), proche de la frontière turque, constituerait une ligne rouge pour la sécurité nationale turque.

    La sécurité de ces couloirs, qui seraient créés dans le no man's land entre les deux pays ou à la lisière du territoire syrien, serait assurée par l'armée turque, selon Milliyet.


    (©AFP / 09 avril 2012 09h17)

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    ALERTE - Kofi Annan mardi en Turquie pour visiter les réfugiés syriens


    ANKARA - Kofi Annan, émissaire spécial de l'ONU et de la Ligue arabe sur la Syrie, est attendu mardi dans le sud de la Turquie pour visiter les camps de réfugiés syriens, a-t-on appris lundi de source diplomatique turque.

    La visite ne devrait durer que quelques heures, avant le déplacement de M. Annan en Iran, prévue le 11 avril, a précisé cette source à l'AFP sous couvert d'anonymat.


    (©AFP / 09 avril 2012 08h33)

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    Syrie: le plan de paix de l'ONU en danger, nouvelles exigences de Damas


    DAMAS - A la veille de sa mise en oeuvre, prévue mardi, le plan de sortie de crise de l'ONU en Syrie paraissait menacé par de nouvelles exigences du régime du président Bachar al-Assad et le refus du chef des rebelles de s'y soumettre.

    Damas a en effet annoncé dimanche qu'il ne retirerait pas ses troupes des villes à moins de garanties écrites de l'opposition, au terme d'une nouvelle journée de violences: au moins 51 morts dimanche, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), au lendemain d'une journée particulièrement meurtrière avec au moins 128 tués.

    Dire que la Syrie va retirer ses forces des villes à la date du 10 avril est inexact, (l'émissaire spécial de l'ONU et de la Ligue arabe sur la Syrie) Kofi Annan n'ayant pas encore présenté de garanties écrites sur l'acceptation par les groupes terroristes armés de l'arrêt de toute forme de violences et sur leur volonté de livrer leurs armes, a affirmé le ministère syrien des Affaires étrangères dans un communiqué.

    Mais le chef des rebelles de l'Armée syrienne libre, Riad Al-Assaad, tout en affirmant son engagement envers le plan Annan, a affirmé qu'il n'avait pas à donner de garanties au régime mais à la communauté internationale.

    Nous sommes engagés envers le plan Annan et c'est à la communauté internationale que nous présentons nos assurances et garanties, non pas à ce régime du président Bachar al-Assad, a déclaré Riad al-Assaad au téléphone à l'AFP depuis Beyrouth.

    En outre, le communiqué du ministère syrien ajoute que M. Annan n'a pas non plus présenté d'engagements écrits des gouvernements du Qatar, de l'Arabie saoudite et de la Turquie sur l'arrêt de leur financement des groupes terroristes.

    Ces trois pays ont fortement appuyé l'opposition syrienne ces derniers mois, l'Arabie saoudite et le Qatar se déclarant même favorables à l'envoi d'armes aux rebelles.

    Le plan de sortie de crise présenté par M. Annan, que Damas avait accepté le 2 avril et l'ONU entériné jeudi, prévoit que l'armée se retire des villes mardi matin afin de permettre un arrêt total des violences 48 heures plus tard.

    La Syrie ne va pas répéter ce qui s'était passé lors de la présence des observateurs arabes, quand les forces armées étaient sorties des villes, ce qui avait permis aux groupes terroristes armés de se réorganiser et de se réarmer pour contrôler des quartiers entiers, insiste le texte.

    Kofi Annan, pour sa part, s'est dit choqué par (la) montée de la violence et des atrocités dans plusieurs villes et villages de Syrie, où les violences ont fait dimanche au moins 51 morts.

    La Ligue arabe avait déployé fin décembre des observateurs censés superviser l'application d'un autre plan de sortie de crise, mais ils n'avaient pu que constater une recrudescence des violences.

    Dimanche soir, la France a condamné avec force la poursuite des massacres en Syrie et jugé inacceptables les nouvelles exigences de Bachar al-Assad.

    Alors que le régime de Bachar al-Assad avait annoncé qu'il acceptait le plan Annan et proposé lui-même la date du 10 avril pour le retrait de ses troupes et de ses armes lourdes des centres urbains, il formule maintenant de nouvelles exigences inacceptables, a affirmé Bernard Valero, porte-parole du Quai d'Orsay, dans une déclaration.

    L'opposition, considérée par Damas comme des groupes terroristes armés, s'était d'ailleurs montrée sceptique sur les intentions du pouvoir.

    Le Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition, a appelé dimanche le Conseil de sécurité de l'ONU à intervenir de toute urgence pour arrêter la catastrophe humanitaire engendrée par le régime (...) en adoptant une résolution (contraignante), dans un communiqué.

    Face à l'afflux massif de Syriens fuyant les violences, la Turquie, qui héberge déjà plus de 24.500 réfugiés, a menacé de prendre des mesures si Damas ne cessait pas les violences à la date butoir de mardi.

    Pour sa part, le chef de la diplomatie belge Didier Reynders a estimé qu'une intervention humanitaire avec une protection militaire sur le terrain serait nécessaire en Syrie si le régime syrien continue sur le chemin de la barbarie.

    L'Allemagne a également insisté pour que la violence ait une fin, au plus tard le 10 avril. L'accès de l'aide humanitaire aux gens doit être permis. Cela doit être vérifiable par la communauté internationale, a indiqué le ministère des Affaires étrangères.

    Benoît XVI a supplié dimanche dans son message pour Pâques que cesse l'effusion de sang en Syrie, où selon l'OSDH plus de 10.000 personnes ont perdu la vie et au moins 100.000 connu la prison depuis le début de la révolte en mars 2011.

    Les violences ont fait dimanche au moins 51 morts dont 26 civils, dans des opérations militaires menées contre les bastions rebelles et dans des combats entre soldats et déserteurs, notamment dans les provinces de Homs (centre) et d'Idleb (nord-ouest), ont rapporté les militants.

    L'OSDH citant plusieurs sources non identifiées a indiqué par ailleurs qu'un groupe de déserteurs armés avait abattu un hélicoptère lors de combats en cours dans la région de Jisr al-Choughour dans la province d'Idleb.

    Aucune confirmation par les rebelles ou de source officielle n'a pu être obtenue par l'AFP.


    (©AFP / 09 avril 2012 05h28)

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    La Syrie refuse de retirer ses troupes sans "garanties écrites" des rebelles

     

    BEYROUTH/DAMAS (AP) — Le régime syrien a annoncé dimanche son refus de retirer ses forces déployées dans les centres urbains sans "garanties écrites" de l'insurrection, qui a immédiatement rejeté cette exigence. Le plan de sortie de crise de Kofi Annan, que Damas est censé avoir accepté, prévoit pourtant le retrait de l'armée des villes et communes d'ici mardi.

    L'émissaire spécial de l'ONU et de la Ligue arabe s'est pour sa part dit "choqué" dimanche par la "montée de la violence et des atrocités" dans le pays.

    Le plan de sortie de crise présenté par M. Annan prévoit notamment un cessez-le-feu des forces gouvernementales et leur retrait des centres urbains, une trêve de tous les combats deux heures par jour pour évacuer les blessés et fournir une aide humanitaire, ainsi que l'ouverture de pourparlers entre toutes les parties pour chercher une solution politique.

    Mais ce plan est resté lettre morte, le régime alaouite amplifiant au contraire ses offensives et la répression qui ont fait plus de 9.000 morts en un an, selon les estimations de l'ONU.

    Damas, à présent, réclame des insurgés -qualifiés de "groupes terroristes armés"- des "garanties écrites" qu'ils sont prêts à "déposer les armes" et "cesser les violences sous toutes ses formes", a expliqué le porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères, Djihad Makdessi.

    La Syrie, a-t-il affirmé, ne veut pas voir se reproduire la situation de janvier dernier, quand "les groupes terroristes armés avaient mis à profit" la mission d'observation de la Ligue arabe et le retrait de troupes syriennes pour "se réarmer et étendre leur autorité sur des zones entières".

    Les insurgés de l'Armée syrienne libre (ASL), s'ils se disent prêts à accepter le plan Annan, ont refusé catégoriquement les exigences de Damas. Ils ne reconnaissent pas le régime du président Bachar el-Assad et n'ont dès lors "aucune garantie" à lui fournir, a fait valoir le commandant de l'Armée syrienne libre, le colonel Riad el-Asaad, dans un entretien par téléphone à l'Associated Press.

    Kofi Annan, de son côté, a condamné dimanche l'escalade "inacceptable" de la violence et des "atrocités" en Syrie, avec pour conséquences des "niveaux alarmants de victimes, de réfugiés, de personnes déplacées". Il a appelé le régime syrien à "mettre en oeuvre pleinement ses engagements".

    Sur le terrain, l'Observatoire syrien pour les droits de l'Homme, basé en Grande-Bretagne, a signalé dimanche une offensive militaire impliquant des dizaines de véhicules à l'est de la ville de Jisr al-Choughour (nord-ouest), ajoutant que des explosions ont été entendues dans ce secteur en matinée.

    Certains des combats les plus violents avaient lieu dimanche à Homs (centre), où les forces syriennes attaquaient sur trois fronts les secteurs tenus par l'insurrection dans les quartiers de Deir Baalbeh, Khaldiyeh et de la vieille ville, d'après un militant sur place, Tarek Badrakhan. La ville est soumise à des bombardements incessants de l'armée syrienne, a-t-il ajouté.

    D'après les Comités locaux de coordination, 40 personnes ont été tuées dimanche, qui s'ajoutent aux 121 de la veille, dont 59 dans la région de Hama (centre). AP

    sb-ll/v0404/mw


    (AP / 08.04.2012 19h45)

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    Syrie: les rebelles respecteront le cessez-le-feu quoiqu'il arrive


    Les rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL) respecteront la date-butoir du 10 avril pour un cessez-le-feu comme le stipule le plan de paix de Kofi Annan. Et cela même si Damas ne retire pas ses troupes des agglomérations, a annoncé dimanche un porte-parole de l'ASL.

    "Mais si (les forces syriennes) ouvrent le feu, nous reprendrons les armes et riposterons", a déclaré le colonel Kassem Saad al Dine, porte-parole du commandement unifié de l'ASL. Il a par ailleurs annoncé qu'un millier de personnes avaient trouvé la mort cette semaine, pour la plupart des civils.
    "Garanties écrites"

    L'avenir du plan de paix pour la Syrie élaboré par Kofi Annan semblait compromis dimanche par l'exigence de Damas d'obtenir des "garanties écrites" des rebelles avant d'entamer son retrait des villes. Ce retrait est censé débuter mardi et un cessez-le-feu doit entrer en vigueur jeudi.

    Dans un communiqué publié à Genève, M. Annan n'a pas réagi à ces nouvelles exigences, tout en appelant Damas à ses obligations. "Alors que nous nous approchons de la date butoir du mardi 10 avril, je rappelle au gouvernement syrien la nécessité de respecter pleinement ses engagements et je souligne que l'escalade actuelle des violences est inacceptable", a-t-il dit.

    L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a recensé au moins 128 morts, dont 86 civils, pour la seule journée de samedi, et plus d'une trentaine, dont douze civils, dimanche.
    Menaces d'Ankara

    Face à l'afflux massif de Syriens fuyant les violences, la Turquie, qui héberge déjà plus de 24'500 réfugiés, a menacé de prendre des "mesures" si Damas ne cessait pas les violences mardi. Selon la presse turque, plusieurs scénarios ont été envisagés, en particulier la création d'une zone tampon le long de la frontière.

    Mais cette option, qui implique l'engagement de troupes turques ou d'autres pays en territoire syrien, signifierait une internationalisation du conflit dans une région déjà sous haute tension.


    (ats / 08.04.2012 19h21)

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    Les cérémonies des Pâques en Syrie sont limitées aux messes… Insistance sur l'importance de l'unité nationale

    08 Avr 2012

    Damas / A l'occasion de Pâques, la résurrection de Jésus-Christ, les cérémonies des communautés chrétiennes en Syrie qui suivent le calendrier grégorien, sont limitées aujourd'hui aux prières et aux masses dans les églises et les lieux de culte.

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    Une grande cérémonie religieuse a eu lieu aujourd'hui à la cathédrale des grecs catholiques de Damas présidée par le patriarche d'Antioche et de tout l'orient Grégoire III Laham, qui a prononcé le sermon de la messe dans lequel il a abordé les significations sublimes des Pâques qui incarnent l'âme de l'affection.

    "En dépit de la situation de notre vie et des événements qui se déroulent dans les pays arabes dont en Palestine, en Irak, en Libye, en Egypte et en Syrie, ces pays resteront, grâce à leurs fils, plus forts face aux complots qui visent leur sécurité et leur stabilité", a-t-il souligné, appelant tous les fils de la Syrie à s'intéresser à la génération des jeunes pour un avenir basé sur la coopération, l'unité nationale et la participation au développement et au progrès du pays et du monde arabe.

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    Par ailleurs, une messe a eu lieu à l'église angélique nationale de Damas présidée par Mgr Peter Zaour, chef spirituel de l'église, qui a prononcé le sermon de la messe dans lequel il a appelé à se sacrifier pour la prospérité de la Syrie d'affection, de fraternité, d'histoire et de dignité via la cohésion et la conscience, pour faire face au complot qui la vise.

    Il a aussi dénoncé les outils criminels utilisés par les ennemis de la patrie, dont les explosions, les assassinats, les violations des droites des citoyens et l'effusion du sang des innocents, affirmant que ces actes terroristes n'obligent pas le peuple syrien à renoncer à l'unité nationale.

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    Notons que les communautés chrétiennes syriennes ont effectué aujourd'hui dans la majorité des gouvernorats les prières et les messes dans les églises et les lieux de culte.

    Les chefs des communautés ont affirmé, lors de leur sermon, la nécessité de l'attachement à l'unité nationale basant sur l'affection et le souci de participer à la prospérité de la patrie et à la tenue dans le même rang face aux complots ourdis visant à porter atteinte à la fermeté de la patrie. 

    L.H / R.B.

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    Le patriarche Laham : Les fils de la Syrie resteront fermes face au plan visant leur patrie

    08 Avr 2012

     

    Damas / Le patriarche Grégoire III Laham, Patriarche d'Antioche, de tout l'Orient, d'Alexandrie et d'al-Qodse pour les melkites catholiques a souligné que le peuple de la Syrie se distinguait des autres peuples par la cohabitation et l'attachement à l'identité arabe.

    Dans une interview hier à la TV arabe syrienne à l'occasion de la fête de Pâques, le patriarche a déclaré que les ennemis de la Syrie ont échoué dans leurs tentatives de diviser les Syriens, affirmant que "l'État syrien a le droit de défendre ses citoyens face aux groupes terroristes armées".

    "La Syrie est un pays clé et essentiel, ce qui explique que les pays du monde s'acharnent contre elle", a-t-il dit, notant que ces pays ne savent pas comment traiter avec la Syrie et qu'ils ne peuvent accéder à aucun exploit sur elle.

    Le patriarche Laham a dit que les Syriens s'associent à toutes les fêtes religieuses, et que la fête de Pâques annonce un avenir radieux pour la Syrie.

    Il a également souligné que la Syrie a favorablement répondu et d'une manière excellente au plan de l'émissaire onusien, Kofi Annan, au moment où d'autres pays remettent en question cette mission et continuent de soutenir et de financer l'opposition.

    À son tour, le Grand Mufti de la République, Dr Ahmed Badr Eddin Hassoun, a indiqué que la Syrie va sortir victorieuse de cette épreuve, grâce aux sacrifices des milliers de martyrs syrienne, ajoutant que "le sang de ces martyrs sera une lumière pour tous les Syriens et un feu qui brûlera ceux qui ont envoyé des armes ou souhaité la destruction de ce pays".

    Hassoun a félicité les Syriens à l'occasion des fêtes de Pâques, appelant à s'inspirer de la vie et des épreuves des prophètes, et à être convaincus que la justice prévaudra toujours et le mal sera vaincu.

    L'évêque Coussa appelle, à l'occasion de Pâques, les jeunes syriens à protéger leur patrie

    L'évêque égyptien, Krikor-Okosdinos Coussa, évêque d'Alexandrie des Arméniens catholiques, a salué la Syrie, peuple et direction, souhaitant que les Pâques donnent aux jeunes la force et la détermination pour protéger leur patrie.

    Lors de son sermon prononcé aujourd'hui à la cathédrale arménienne catholique au Caire, l'évêque Coussa a souligné la modèle distingué qui rassemble les fils de différentes communautés en Syrie. "C'est la fête de tous les Syriens, musulmans et chrétiens", a-t-il affirmé.

    Il a refusé de qualifier de " révolutions" des événements actuels dans certains pays parce que "les révolutions de font pour la construction et non pas pour la destruction".

    Il a indiqué que certains pays, des personnalités et des parties arabes dépensent leur argent pour saboter des pays arabes et semer la sédition entre les fils de la patrie, se demandant pourquoi l'argent ne sera pas dépensé pour soutenir les peuples arabes pour construire les écoles et les hôpitaux?

     
    Bulletin français

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    Le ministère russe des affaires étrangères: Le gouvernement syrien est le seul responsable de la situation intérieure dans le pays

    06 Avr 2012

     

    Moscou / Le ministère russe des AE a annoncé que le communiqué du Conseil de sécurité sur la Syrie du /5/ avril courant appelle le gouvernement syrien à exécuter immédiatement et d'une manière claire ses engagements cités dans l'accord passé avec l'émissaire onusien pour la Syrie Kofi Annan sur le retrait des forces syriennes des grandes agglomérations et l'arrêt de recourir aux armes lourdes jusqu'au /10/ de ce mois et toutes les autres partie y compris l'opposition toutes formes de violence armée dans les 48 heures qui suivent cette échéance.

     Le communiqué du ministère souligne aussi la nécessité de déployer un mécanisme d'observation onusien efficace et impartial pour superviser le cessez-le-feu de toutes les parties protagonistes selon le plan Annan.

    Le ministère russe a également réitéré l'appui complet des suggestions d'Annan pour trouver une issue pacifique à la crise syrienne afin de pouvoir engager un dialogue politique global entre le gouvernement et l'opposition.

    Le communiqué précise, entre autres, le respect total de l'acheminement raide urgent et sans entrave des aides humanitaires et les leurs équipes aux habitants des régions touchées, selon l'appel du Conseil de sécurité.

     Le communiqué dudit ministère a encore affirmé que la Russie avait approuvé ce communiqué, du fait que le plan Annan pourrait constituer une opportunité réaliste à condition que toutes les parties du conflit coopèrent fructueusement pour enclencher un dialogue multidimensionnel en Syrie pour rectifier le parcours et le rendre à son cours pacifique.

    Zakharova : Moscou respecte la souveraineté de la Syrie et rejette les plans unilatéraux 

    En outre, le ministère russe des AE, a déclaré qu'elle respecte la souveraineté de la Syrie et affirme que le gouvernement syrien est le seul responsable de la situation intérieure du pays.

    La vice directrice du département de l'information et de la presse du ministère, Maria Zakharova, a indiqué que sur le site électronique du ministère que la Russie respecte la souveraineté de la Syrie et que de ce fait elle convient que toute responsabilité de développement de la situation dans le pays y compris la protection de la paix, la légalité, l'ordre et la sécurité des citoyens sont du ressort du gouvernement.

    Zakharova a mis l'accent sur le fait d'appliquer des plans de contrôle de la situation d'une manière unilatérale et non responsable, comme c'était le cas dans les mois passés, ne sont pas fructueux et improductifs.

    Zakharova a aussi souligné que la Russie était le 1er pays qui a avait envoyé des aides humanitaires à la Syrie en plus d'une aide financière au CICR.

    T. Slimani

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    Védrine : L'hégémonie occidentale sur la politique internationale est révolue

    07 Avr 2012

    Paris / L'ancien ministre français des AE, Hubert Védrine, a affirmé que l'hégémonie occidentale sur la politique internationale est terminée et désormais, il n'est plus possible pour l'Occident de trancher seul sur les affaires mondiales sans l'entente avec la Russie et la Chine.

     
    "La France, la GB, l'Allemagne et les Etats-Unis ne peuvent plus imposer leurs avis sur le reste du monde sans convaincre ou négocier avec la Russie, l'Inde, la Chine, et l'Afrique du sud, bien que la force occidentale n'est pas finie, elle demeurera puissante encore longtemps", a-t-il précise lors d'un entretien télévisuel à Paris.


    Védrine a fait la part des choses en comparant la situation en Syrie avec celle qui prévaut en Libye, "Ce qui s'est reflété par des divergences notoires sur les positions internationales à l'égard de la crise en Syrie", a-t-il expliqué.


    Cependant, une ancienne responsable américaine de la sécurité à la Maison Blanche, Hillary Man Laffrit, a affirmé que Washington ne s'intéresse pas du tout aux civils que ce soit en Syrie, au Yémen, au Bahreïn, ou en Egypte et que toutes les politiques qu'elle exécute à l'instant contre la Syrie s'inscrivent dans le sillage de ses tentatives d'imposer sa domination sur la région.


    "Washington veut remodeler l'ordre politico-sécuritaire au Moyen-Orient selon ses intérêts, car Washington agi dans n'importe quelle région du monde conformément à ses intérêts en particulier en ce qui concerne le contrôle de l'Asie et du Moyen-Orient", a-t-elle expliqué dans des entretiens à la Télévision.


    Laffrit, qui a servi comme assistante au Conseil de la Sécurité Nationale sous les administrations de Clinton et Bush, a considéré que faire chuter l'Etat syrien est une bonne affaire pour les USA, en prélude de faire chuter l'Iran qui représente la grande tarte pour l'administration d'Obama, précisant que Washington œuvre avec les Européens et les Etats contrôlés par l'Arabie Saoudite au sein de la Ligue arabe pour susciter cette question pour quelle soit exploitée pour faire chuter la Syrie.

    T. Slimani

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    Le ministère des AE: la Syrie a approuvé la mission d'Annan après son affirmation qu'elle part du respect de la souveraineté de la Syrie 

    08 Avr 2012

    Damas /  Le porte-parole du ministère des affaires étrangères et des émigrés, Jihad Maqdissi, a affirmé que la Syrie a approuvé la mission de l'émissaire de l'Onu pour la Syrie, Kofi Annan, après que celui-ci lui a affirmé que sa mission part du respect de la souveraineté syrienne.

    Dans un communiqué, dont Sana a reçu une copie, Maqdissi a ajouté qu'Anna a affirmé aussi qu'il oeuvrera pour l'arrêt de la violence sous toutes ses formes et quelle que soit sa source jusqu'au désarmement des groupes armés pour imposer l'autorité de l'Etat à la totalité du territoire syrien et entamer un dialogue national global avec toutes les composantes de l'opposition en Syrie.

    "La Syrie a pris nombre de pas pour manifester sa bonne intention à l'égard du plan d'Anna et elle lui a informé de ces pas, et attirer son attention sur l'escalade des opérations de violence, commises par les groupes terroristes armés parallèlement avec l'annonce par la Syrie de son approbation du plan", indique le communiqué.

     Maqdissi a souligné que les interventions d'Anna devant l'Assemblée du peuple, qui a parvenu sur cette base à un communiqué présidentiel, donnent l'impression que la Syrie a affirmé à Annan qu'elle retirera ses forces des villes et de leurs alentours le 10 avril, mais cette explication est fausse notamment qu'Annan n'a pas donné jusqu'à présent des garanties écrites sur l'approbation des groupes terroristes armés sur l'arrêt de la violence sous toutes ses formes et la livraison de leurs armes pour imposer l'autorité de l'Etat à toute le territoire, ni des garanties sur l'engagement des gouvernements de Qatar, de l'Arabie Saoudite et de la Turquie à arrêter le financement et l'armement des groupes terroristes.

    Le communiqué affirme que la Syrie ne répétera pas ce qui s'est passé lors de la présence de la mission des observateurs arabes quant il s'est engagé à retirer ses forces armées des villes et de leurs alentours, ce qui a été exploité par les groupes terroristes armés qui s'étaient réorganisés, et armé pour imposer son hégémonie sur des quartiers tout entier et commettre des actes terroristes de tuerie, d'enlèvement et d'expulsion, la chose qui avait exigé des forces armées d'intervenir pour répondre aux appels des citoyens à imposer l'autorité de l'Etat sur toute sa terre, protéger les citoyens et retourner à la vie normale dans toutes les villes syriennes.

    Le communiqué de conclure:"La Syrie est prête à poursuivre sa coopération avec Annan, et elle poursuivra ses pas pour exécuter son plan tout en espérant obtenir des garanties authentifiées. Toute fausse explication de la position syrienne ne contribuera pas au succès de la mission d'Annan".

    L.A.

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    En solidarité avec la Syrie, sit-in à Amman et séminaire à Jaffa

    06 Avr 2012
     

    Amman-Jaffa / Le comité populaire jordanien pour l'appui à la Syrie et la communauté syrienne en Jordanie ont observé devant l'ambassade de Syrie à Amman, un sit-in de solidarité avec la Syrie et son peuple, de soutien face à l'agression qui la vise et de refus des tentatives de certains pays visant à saboter les efforts internationaux pour résoudre par la voie politique la crise dans ce pays.

    Les participants au sit-in ont affirmé que la conspiration se continue contre la Syrie, en dépit des décisions et des accords entre plusieurs pays pour résoudre pacifiquement la crise et arrêter l'effusion du sang par les groupes terroristes.

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    Ils ont appelé à exercer des pressions sur le Qatar, l'Arabie Saoudite et La Turquie en particulier, et les parties qui arment et financent le terrorisme visant le peuple syrien pour faire échouer la mission d'Annan et à arrêter la campagne de désinformation et de provocation lancée par des chaînes complices dans l'effusion du sang syrien.

    Ils ont affirmé que la Syrie sortira, grâce à la maturité de son peuple, à la sagesse de sa direction et à la force de son armée, plus forte de la crise.

    Par ailleurs, l'association de la protection des affaires de la ville de Jaffa a organisé un séminaire, au centre culturel arabe à Jaffa dans les territoires palestiniens occupés en 1984, en signe de solidarité avec la Syrie.

    Les participants au séminaire, dont le directeur de la ladite association, Omar Skik, Nasser Qandil, l'avocat Saïd Nafaa, et l'archevêque des sébastes des grecs orthodoxe, Attallah Hanna, ont exprimé leur solidarité avec la Syrie qui défend les causes arabes, précisément la cause palestinienne.

    De son côté, l'archevêque Hanna a affirmé que la Syrie, peuple et direction, surmontera la crise actuelle, et que le devoir national impose au peuple palestinien de manifester sa solidarité avec la Syrie et son peuple.

    L.H / L.A.

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    La Direction Régionale du Yémen du Parti Baas arabe socialiste réaffirme son soutien au projet de la résistance en Syrie

     

    06 Avr 2012

     

    Sanaa / La Direction Régionale du Parti Baas arabe socialiste au Yémen a réaffirmé son soutien au projet de la résistance dans tous les pays arabes, en Syrie en particulier, pour la mise en échec du plan américano-sioniste dans la région et la récupération des droits.

     

    Dans un communiqué de presse publié lors de sa réunion ordinaire, la Direction Régionale d'al-Baas du Yémen a loué les positions positives de la Syrie en ce qui concerne le traitement de la situation intérieure concrétisé par le lancement d'une importante série de réformes politiques et électorales.

     

    Elle a affirmé l'importance du dialogue national entre les fils de Syrie, "seul moyen pour dessiner l'avenir des génération de la Nation".

     

    Le communiqué a souligné que "les options de violence sont des projets visant à changer la carte politique et géographie de la région conformément aux plans américano-sionistes, ce qui exige de toutes les forces la vigilance et une action pour les avorter.

     

    L.H / Gh.H.

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    Al-Halqi: La coopération entre l'OMS et son ministère est pour renforcer les services pour personnes âgées

    08 Avr 2012

    Damas / Le ministère de la santé a célébré aujourd'hui la journée mondiale de la santé dans la maison de retraite et des personnes âgées, d'al-Karameh, et ce, en coopération avec l'Organisation Mondiale à la Santé (OMS) et l'association de charité al-Boustan.

     Le ministre de la santé, Wael al-Halqi a souligné que la nouvelle constitution de la Syrie fournit aux citoyens, dont les personnes âgées, les soins sanitaires nécessaires, soulignant les politiques et les lois prises par l'Etat qui appellent à s'occuper des personnes âgées.

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    Il a, dans ce sens, souligné l'importance de coopérer entre les ministres concernés et l'OMS pour renforcer les services de santé présentés aux personnes âgées et chercher à remettre en cause certains comportements néfastes à leurs égards.

     

     L.H & T. Slimani

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    Ammour affirme à une délégation de la communauté syrienne en Suède que le peuple syrien a pu dévoiler les dimensions du projet visant sa patrie

    07 Avr 2012

    Damas/ M. Abdel Fattah Ammoura, ministre adjoint des Affaires étrangères et des Emigrés, a affirmé aujourd'hui à une délégation de la communauté syrienne en Suède que le peuple syrien, par sa conscience, sa cohésion nationale et sa culture intellectuelle, a pu dévoiler les dimensions du projet régressif américano- sioniste et arabo-occidental qui vise la Syrie pour porter atteinte à sa sécurité et à sa stabilité.


    M. Ammoura a indiqué que ce projet a échoué d'effacer et de déformer la culture, la civilisation et l'histoire de la Syrie et que les événements ont prouvé la position juste du pays à l'égard de ce qui se déroule dans la région de tentatives de faire passer des politiques américaines et occidentales.


    M. Ammoura qui a passé en revue ce que propagent les chaînes d'information tendancieuses, a affirmé que la responsabilité des fils de la communauté syrienne dans les pays d'émigration est de transmettre l'image réelle aux peuples et pays d'émigration.


    Pour leur part, les membres de la délégation ont affirmé leur solidarité avec la mère patrie dans l'affrontement des campagnes de désinformation tendancieuses et leur soutien total au programme de la réforme qui a touché les différents côtés de la vie de la société syrienne.


    Dans un point de presse, le chef de la délégation a indiqué que l'objectif de cette visite est de soutenir les réformes et le dialogue pour sortir de la conspiration, précisant que la Syrie a besoin de tous les efforts de ses fils fidèles pour dépasser la crise.

    Raghda Bittar

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    Au 65ème anniversaire de la fondation du parti Baas, les forces armées soulignent que les ennemis de la Syrie ont mal lu son histoire

    07 Avr 2012

    Damas / Les forces armées ont célébré aujourd'hui le 65ème anniversaire de la fondation du Parti Baas arabe socialiste. Des meetings oratoires ont été organisés à cette occasion dans plusieurs postes et formations militaires.

    Les allocutions des commandants des formations, prononcées dans ces meetings, ont évoqué le rôle honorable de la Syrie dans la lutte contre les plans de colonisation et dans la défense de la dignité de la nation.

    Les commandants ont affirmé que les ennemis de la Syrie n'avaient pas bien lu l'histoire de la Syrie et pensé ainsi pouvoir fragiliser sa fermeté et sa cohésion nationale, et ceci, par le biais des agents et des moyens qui tombent l'un après l'autre.

    Ils ont fait noter que les conspirateurs contre la Syrie ont échoué à atteindre leurs objectifs grâce à la puissance de l'armée arabe syrienne "qui a prouvé par son engagement indéfectible à son devoir vis-à-vis de sa patrie, sa capacité à faire face au complot et à ses outils".

    Les commandants ont à la fin promis de rester en toute disposition pour défendre la Syrie contre les complots. 

    K.W.

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    SYRIE - NOUVELLES DU FRONT - 06 avril - 16h00

    Lire la suite...

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