• SYRIE - NOUVELLES DU FRONT - 23 fév 2012 - 23h55

    SYRIE - NOUVELLES DU FRONT - 23 fév 2012 - 23h55

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    Khadour présente ses lettres des créances en tant qu'ambassadeur de Syrie au Brésil

    23 Fév 2012

    Brasilia  /  La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a accepté aujourd'hui les lettres de créances de l'ambassadeur de Syrie, Mohamed Khadour, et ce, en présence du ministère brésilien des affaires étrangères, Antonio Petriota.

    Lors d'une cérémonie organisée à l'occasion de la présentation des lettres des créances, M. Petriota a mis l'accent sur les relations entre la Syrie et le Brésil, tout en soulignant la nécessité de les réactiver à tous les niveaux.

    Il a aussi insisté sur l'importance du rôle de la communauté syrienne dans le développement des secteurs de vie au Brésil.

    A. Chatta & T. Slimani

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    Deux écrivains tunisiens critiquent la tenue de la soi-disant "conférence des amis de la Syrie" en Tunisie

    23 Fév 2012

    Tunis  /  Les deux écrivains tunisiens, Mohamed al-Saleh al-Hafdhawi et Abou Dhaker al-Safayhi, ont vivement critiqué la tenue de la soi-disant "conférence des amis de la Syrie" en Tunisie, estimant que cette conférence est une tentative suspecte pour faire passer l'intervention étrangère dans les affaires de la Syrie.

    Dans un article publié aujourd'hui par le quotidien tunisien al-Sarih, M. al-Hafdhawi a indiqué que la conférence est une consécration d'un complot contre la Syrie.

    • Il a fait savoir que les Etats-Unis, la France et la Turquie n'avaient épargné aucun moyen pour tenter d'entraîner la Syrie dans une guerre civile.
    • Dans un autre article publié par le même quotidien, M. al-Safayhi a fait noter que la tenue de la conférence de soi-disant "Les amis de la Syrie" sans la participation du gouvernement syrien prouve que cette conférence sert le plan sioniste pour contrôler la Syrie au profit des intérêts américano-sionistes.

    Il a estimé que l'appel de la soi-disant "opposition syrienne" à la conférence vise à déstabiliser la Syrie et à ouvrir la porte devant une intervention étrangère suspecte.

    A. Chatta & T. Slimani

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    Mme Fiona : Les Syriens soutiennent leur direction et rejette toute ingérence étrangère dans leur pays

    23 Fév 2012

    Canberra  /  Mme Fiona Hill, chef du groupe des amis de la Syrie en Australie, a affirmé que les Syriens rejettent toute ingérence étrangère dans les affaires de leur pays et soutiennent la direction du président Bachar al-Assad.

    Dans un article publié par le quotidien australien New Mantilda sous le titre "cécité sur la voie de Damas", Mme Fiona a critiqué le gouvernement de son pays qui avait échoué dans sa mission d'assurer la sécurité de l'ambassade de Syrie à Canberra ravagée par un gang de 40 personnes.

    Mme Hill a mis l'accent sur les réformes que connaît la Syrie, évoquant l'agrément officiel de nombreux nouveaux partis politiques en Syrie et la présentation du projet de constitution de la Syrie.

    Mme Hill qui visite la Syrie d'une manière successive en tant qu'archéologue a parlé des actes de sabotage perpétrés par les personnes armées, soulignant l'enlèvement d'un jeune homme syrien de la banlieue de Homs pour le faire lui imposer, ou bien l'adhésion aux soi-disant "Conseil National et sa Milice armée " ou commettre des crimes ou tout simplement il sera liquidé.

    Elle a indiqué que les tous les Syriens connaissent la vérité de ce qui se déroule dans leur pays comme actes de vandalisme perpétrés par des personnes armées à Homs, à Idleb et dans d'autres régions. 

     
    A. Chatta & T. Slimani

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    Vilayati : La Syrie est visée pour se venger de ses positions face à l'hégémonie sioniste

    23 Fév 2012

    Téhéran  /  M. Ali Akbar Vilayati, conseiller du Guide suprême de la révolution iranienne pour les affaires internationales, a indiqué que le ciblage de la Syrie et la tentative de renverser son régime a pour but de se venger de ce régime pour ses positions résistantes contre l'hégémonie sioniste dans la région.

    Dans une allocution prononcée lors du 2ème forum de l'élite intellectuelle dans la garde révolutionnaire iranienne, M. Vilayati a fait savoir que certaines réactionnaires arabes comme ceux qui n'ont jamais connu des élections, parlent en ce moment de démocratie en Syrie.

    M. Vilayati a fait noter que les forces occidentales dont les intérêts sont menacés en raison des développements dans la région se sont unifiées pour contrer ces développements. 

     
    A. Chatta & T. Slimani

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    La Chine dans la géopolitique de la crise syriennePDFImprimer

    Par : MK Bhadrakumar   
    Publié le : 22/02/12

    Dans le premier commentaire chinois après la visite du ministre adjoint chinois des Affaires étrangères Zhai Jun, à Damas, envoyé spécial du président Hu Jintao, Pékin a réaffirmé sa position sur la Syrie en la « durcissant ».

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     Le commentaire est apparu dans le China Daily du 20 février. En voici l’essentiel :

    1. Le veto de la Chine et de la Russie au Conseil de sécurité de l’ONU et le rejet de la résolution de l’Assemblée générale s’expliquent par le fait qu’ils préparent la voie à une intervention étrangère en Syrie... Le veto ne signifie pas que la Chine favorise le gouvernement syrien ou qu’elle est indifférente à la violence, mais qu’il est prioritaire de s’assurer que la Syrie « ne finira pas de façon désastreuse, comme la Libye ».

    2. La souveraineté nationale est un principe incontournable pour la Chine... Et la question des droits de l’homme est utilisée par l’Occident comme un prétexte pour défendre des intérêts régionaux ou internationaux.

    3. La « réponse furieuse » de l’Occident au veto chinois et russe révèle son intention de dominer le Moyen-Orient et de « monopoliser » les Nations unies.

    4. Les « contradictions intenses et aigües dans le monde arabe » sont aussi à mettre sur le compte de la politique « diviser pour régner » de l’Occident au Moyen-Orient.

    5. La crise syrienne n’est pas une question de droits de l’homme seulement. « L’Occident veut renverser le gouvernement syrien et le remplacer par un gouvernement pro-Occidental. » La Syrie est considérée comme un problème dans la stratégie occidentale au Moyen-Orient à cause de ses relations étroites avec l’Iran et le Liban qui sont hostiles aux États-Unis.

    6. La Ligue arabe joue les sous-fifres de l’occident dans cette stratégie. La prochaine cible de l’Occident est sans aucun doute, l’Iran.

    7. Le paradigme de la Guerre froide des puissances occidentales s’alignant contre le « monde non occidental » continue et le « rapport de forces » entre les États-Unis et le « monde non-occidental » nécessite un « contrepoids ».

    8. La « réaction hystérique » de Washington au veto chinois montre que les États-Unis « ne se sont pas adaptés aux changements chinois ». Le développement de la Chine se poursuivra et la Chine continuera d’être combattive en tant que membre du Conseil de sécurité.

    Source : http://www.chinadaily.com.cn

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    LE FIGARO FAIT DANS LA PEDALE DOUCE

    Pourquoi les Occidentaux n'interviennent pas en Syrie

     Mis à jour le 23/02/2012 à 16:41   

    Une maison en flammes dans le quartier de Baba Amr dans la province de Homs, le 22 février.
    Une maison en flammes dans le quartier de Baba Amr dans la province de Homs, le 22 février. Crédits photo : HONS/AP
     

    La France et les États-Unis ne cessent de dénoncer le refus chinois et russe à voter pour une résolution qui permettrait d'intervenir en Syrie. Pas sûr, pourtant, qu'ils soient prêts à accepter les risques d'une telle opération.

    «Nous avons le choix entre deux maux:

    une intervention militaire ou une guerre civile» a déclaré mercredi le Conseil national syrien (CNS). Si la résistance au régime de Bachar el-Assad s'est longtemps voulue pacifique, la montée en puissance de la répression pousse désormais la principale instance de l'opposition à l'admettre: une intervention militaire étrangère pourrait être la «seule option» pour mettre un terme au massacre. Mais il ne suffira pas que le CNS réclame de l'aide pour la recevoir.

    Si les Occidentaux sont intervenus contre Kadhafi en Libye, la situation en Syrie est plus complexe et une intervention plus risquée. Voici pourquoi:

    • Les Russes et les Chinois fermes sur leur position

    Contrairement au cas libyen, les occidentaux n'obtiendront pas la bénédiction de la Russie et de la Chine, qui continueront d'opposer un veto à toute résolution du conseil de sécurité de l'ONU ouvrant la voie légale à une intervention militaire.

    «Car les Russes, qui sont en prise directe avec les islamistes, notamment en Tchétchénie et au Daguestan, ont peur qu'un Assad déchu soit remplacé par un gouvernement islamiste», explique Fabrice Balanche, maître de conférences à l'Université Lyon 2.

    Tout au mieux la Russie semble-t-elle disposée à autoriser une trêve quotidienne qui permettrait à la Croix-Rouge d'acheminer de l'aide humanitaire.

    Pas question, en revanche, de mettre en place des couloirs humanitaires, réclamés par la France, qui impliqueraient la présence de puissances étrangères, ou de Casques bleus. Les deux alliés de la Syrie se méfient: ils avaient accepté de ne pas mettre leur veto sur ce qui devait être une petite opération de protection de civils à Benghazi en Libye.

    «Le sentiment qu'ils ont été roulés dans la farine, lorsqu'on est passé de la protection des populations au changement de régime, fait qu'il est désormais plus difficile de trouver un accord avec eux sur la Syrie», avertissait dès novembre dernier le directeur de l'Iris Pascal Boniface sur son blog.

    «Et si rien n'empêche, en théorie, les pays qui le veulent d'intervenir sans l'accord de l'ONU, ils savent très bien qu'ils s'exposeraient alors à des rétorsions géopolitiques russes», ajoute Fabrice Balanche.

    • Une opération complexe, qui risque de mal tourner

    Alors que l'offensive en Libye reposait sur des bombardements aériens, cette stratégie, moins risquée pour les forces occidentales, est plus délicate à utiliser en Syrie, où la densité de la population est forte.

    «Le risque de tuer des civils serait d'autant plus élevé que la Syrie est dotée de missiles anti-aériens russes qui obligeraient les avions à tirer d'encore plus haut et donc de manière encore moins précise», ajoute Fabrice Balanche.

    Autant dire que la popularité initiale de l'intervention diminuerait rapidement dans l'opinion publique aussi bien occidentale que syrienne.

    Il faudrait donc envoyer des troupes combattre sur le terrain. Et là, la victoire est loin d'être garantie. Car si Assad est de plus en plus contesté, il continue de jouir du soutien non seulement de la part des minorités alaouites et chrétiennes qui craignent son remplacement par des islamistes, mais aussi de la part d'une partie de la majorité sunnite, notamment dans le milieu des affaires, qui bénéficient depuis 30 ans d'un environnement économique favorable.

    En somme, «le régime d'Assad n'est pas encore mûr pour tomber», résume Fabrice Balanche.

    Et contrairement à l'armée de Kadhafi, affaiblie par les purges qu'il y avait conduites, son armée est très solide.

    Comptant 500 000 hommes, «elle représente la deuxième puissance militaire arabe après l'Égypte», affirme dans le Huffington Post Daniel Wagner, spécialiste du risque pays.

    Et «l'opposition ne peut guère compter sur des désertions massives, ajoute Barak Barfi, chercheur au New American Foundation, 90% des officiers étant alaouites» (la branche du chiisme à laquelle appartient Assad).

    Surtout, une intervention de l'Otan conduirait à une dangereuse internationalisation du conflit, avec d'un côté, les occidentaux mais aussi le Qatar et l'Arabie Saoudite, désireux de faire tomber ce maillon faible de l'axe pro-iranien de la région, et de l'autre la Russie et l'Iran.

    • L'après-Assad trop incertain

    Quand bien même une intervention militaire parviendrait à faire tomber Assad, l'expérience américaine en Irak montre bien que cela ne signifierait pas pour autant la fin des problèmes. «L'opposition syrienne est divisée selon des lignes régionales, religieuses, politiques», rappelle Daniel Byman, du Brookings Insitute.

    A cet égard, la situation de chaos actuelle en Libye n'est pas non plus rassurante. «Les milices locales qui combattaient Kadhafi continuent d'opérer de manière indépendante encore aujourd'hui», souligne-t-il.

    Que la chute d'Assad débouche sur une guerre civile qui contraindrait les troupes occidentales à rester des années sur place ou sur la prise de pouvoir de sunnites islamistes, l'alternative n'est guère alléchante pour les occidentaux.

    • Moins d'intérêt à intervenir en Syrie qu'en Libye

    Enfin, les risques que représenterait une intervention armée paraissent d'autant plus élevés que le «retour sur investissement» pour les occidentaux serait faible.

    «Contrairement à l'Irak et à la Libye, il y a peu de pétrole en Syrie, explique Fabrice Balanche.

    Quant à la France, elle a déjà testé et promu son matériel de guerre en Libye, ce qui lui a d'ailleurs permis de remplir son carnet de commandes.»

    Enfin, les gouvernements français et américain savant qu'il n'est jamais bon de commencer une guerre en année d'élection présidentielle:

    «Tout succès à l'étranger n'apporte pas de voix et tout problème en fait perdre, résume Fabrice Balanche.

    En fait, le véto russe arrange plutôt les occidentaux, qui n'ont pas vraiment envie de s'engager en Syrie».

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    La Russie et la Chine réitèrent leur rejet de l'ingérence dans les affaires de la Syrie

    23 Fév 2012

    Le président russe, Dimitri Medvedev, a indiqué que l'ingérence de l'extérieur et la décision de l'étranger de la légalité de la direction de tel ou tel Etat se contredisent avec les règles de la loi internationale et risquent de saper la stabilité régionale et internationale, a souligné aujourd'hui le Kremlin qui a fait état d'une communication téléphonique entre le président Medvedev et le chef d'Etat des Emirats Arabes Unis, au cours duquel le président russe a clarifié la position de son pays à l'égard de la situation en Syrie.

    Le président Medvedev a insisté aussi sur la nécessité d'arrêter la violence quelle que soit sa source, d'entamer un vaste dialogue avec la participation de toutes les parties et de s'engager à la souveraineté de la Syrie.

    Par ailleurs, la Russie et la Chine ont réitéré leur rejet de toute ingérence étrangère dans les affaires de la Syrie et appelé au dialogue entre la Direction syrienne et l'opposition.

    Le ministère russe des Affaires étrangères a indiqué dans un communiqué que le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov et son homologue chinois, Yang Jiechi, ont insisté, dans un contact téléphonique, sur leur position appelant à entamer des pourparlers entre l'autorité et l'opposition.

    L.H / Raghda Bittar

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    Tous les cris d’orfraie, le bruit et la fureur, les indignations et les “cris de détresse” des terroristes syriens me font bien rire. Comme le disait quelqu’un, “ça me laisse à 37°”.

    Publié le 23 février 2012 - Allain Jules

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    Ils ont refusé toute négociation. Ils étaient convaincus que chez eux, en Syrie, le scénario ne pouvait que s’écrire en pointillé pour Bashar al-Assad.

    Ils rêvaient que leur révolte armée, en droite ligne de ce qui s’était passé en Libye, serait une formalité.

    C’était mal connaître la Chine et la Russie. 

    Hélas, de l’eau a coulé sous le pont.

    La Libye qui aurait pu servir de déclencheur pour la violation du droit international en toute impunité par l’Occident, voit, en Syrie, sa fin lamentable.

    Le rapport de force est tel que, n’eût été la violence des terroristes et traîtres à leur Nation, qui plus est demandent l’aide de l’étranger -quel courage-, cette situation aurait été réglée depuis belle lurette. Alors, les soi disant “pro-démocrates” qui prennent des armes pour réclamer la démocratie, non, merci.

    Ceux qui louent leur “élégance criminelle”, pleurent avec eux parce qu’ils sont acculés par la force légitime syrienne, sont à gerber.

    Prosternez-vous, priez, agenouillez-vous dévotement devant l’art du mensonge et celui d’avoir toujours raison magnifié par Schopenhauer, les vrais gens ne vous suivront pas.

    Menacez, insultez, diabolisez mais, jamais, nous ne dérogeront à la règle devant ce que nous estimons être une vaste escroquerie, de l’ignominie.

    La mort de l’Américaine Marie Colvin, grand reporter du Sunday Times, et celle du photographe Français Rémi Ochlik, deux professionnels qui sont entrés en Syrie frauduleusement en allant du côté des terroristes ne me feront pas verser une larme. 

    Le plus pathétique vient de chez nous en France.

    Quand on se met du côté des terroristes, on accepte le danger et on assume les conséquences.

    Avec raison, le régime syrien a rejette toute responsabilité dans la mort des deux journalistes étrangers tués hier, estimant qu’ils étaient entrés sur le territoire «sous leur propre responsabilité». Comme nous le mentionnons tôt ce matin, ces derniers étaient des clandestins.

    Chacun sait ce qui est réservé aux clandestins en Hexagone depuis l’avènement de Sarkozy.

    Pas question de verser une larme pour les soutiens du terrorisme ni sur la mort d’un pro-terrorisme !

    Que ceux qui veulent déstabiliser la Syrie sache qu’ils seront responsables de l’embrasement de toute cette région, pas seulement de la Syrie…


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     La Russie et la Chine réaffirment leur opposition à toute ingérence en Syrie


    MOSCOU - La Russie et la Chine ont réaffirmé jeudi leur opposition à toute intervention étrangère en Syrie après avoir bloqué deux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant la répression du régime de Damas.

    Au cours d'un entretien téléphonique du chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, avec son homologue chinois, Yang Jiechi, les deux parties ont confirmé leur position commune préconisant (...) le début de pourparlers sans conditions préalables entre le pouvoir et l'opposition et (...) excluant toute ingérence, a précisé le ministère dans un communiqué.

    Moscou et Pékin, membres permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, ont également renouvelé leur appel à mettre fin rapidement à toute forme de violence en Syrie, a-t-il ajouté.

    Le double veto de la Russie et la Chine au Conseil de sécurité de l'ONU a déclenché des critiques de plusieurs pays arabes et l'indignation des Occidentaux. Il a été qualifié de permis de tuer par l'opposition syrienne.

    L'Occident accuse la Russie et son allié chinois de fermer ainsi les yeux sur les atrocités commises par le régime de Bachar al-Assad.

    Alliée de longue date de la Syrie à laquelle elle fournit des armes, la Russie a fait savoir en début de semaine qu'elle boycotterait la conférence internationale à Tunis vendredi sur la crise en Syrie, tandis que la Chine ne s'est pas prononcée sur son éventuelle participation.

    Cette conférence proposée par Paris et Washington, à laquelle participeront des diplomates arabes et occidentaux, ainsi que le Conseil national syrien, principale instance de l'opposition syrienne, et d'autres groupes d'opposition, a pour objectif de faire cesser les violences en Syrie.

    Plus de 7.600 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans les violences depuis l'éclatement de la révolte en Syrie en mars 2011, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).


    (©AFP / 23 février 2012 15h41)

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    Medvedev : La Russie rejette la prise des décisions importantes sous l’effet des propagandes

    22 Fév 2012

     

    Moscou  / La Russie a affirmé son rejet de la prise, sous la pression des propagandes, des décisions de haute importance concernant le sort des peuples.

    Le président russe Dimitri Medvedev a réaffirmé le rejet de son pays de toute ingérence dans les affaires de la Syrie, soulignant la nécessité que la crise en Syrie soit surmontée pacifiquement le plus tôt possible par les Syriens eux-mêmes.

    Dans une allocution prononcée, aujourd’hui, devant les Ambassadeurs de certains pays étrangers, Medvedev a affirmé qu’il ne fallait pas prendre les décisions particulièrement importantes, notamment dans les circonstances actuelles compliquées, à la hâte et sous la pression des propagandes intenses.

    « C’est une pratique erronée en fond et forme », a souligné Medvedev, affirmant qu’il est inadmissible que les institutions internationales perdent leur crédibilité, dont en priorité l’ONU. « Il ne faut pas que ces institutions se transforment à des soi disant groupes d’amitié sur fond des considérations politiques ou des intérêts économiques », a-t-il clarifié.  

    Sur un autre plan, le président Medvedev, et son homologue iranien, Mahmoud Ahmadinejad, ont affirmé qu'ils encouragent les Syriens à surmonter leur cirse via des moyens pacifiques sans aucune ingérence étrangère.

    Dans un communiqué, la présidence russe a fait savoir que les deux présidents avaient discuté lors d'un entretien téléphonique de la conjoncture en Syrie et de la nécessité d'œuvrer pour mener un dialogue entre l'autorité et l'opposition sans conditions préalables.

    Le communiqué fait savoir que les deux présidents avaient souligné l'importance de la poursuite des réformes politiques, sociales et économiques en Syrie dans un climat calme et au profit de tous les Syriens.

    Le communiqué indique que les deux présidents avaient convenu que l'objectif principal est d'empêcher le déclenchement d'une guerre civile en Syrie qui fait enliser la conjoncture dans l'ensemble de la région.

    Lors d'un autre entretien téléphonique effectué aujourd'hui, le président Medvedev, a examiné avec le roi de l'Arabie Saoudite, Abdallah Ben Abdel Aziz, les développements de la conjoncture dans la région et des événements en Syrie.

    Le bureau de presse du Kremlin a fait savoir que les deux parties ont discuté de la situation au Moyen-Orient à l'ombre des développements sur la scène syrienne et de la coordination des efforts bilatéraux et internationaux pour rétablir la sécurité dans la région.

    Dans un autre entretien téléphonique, le président Medvedev a passé en revue avec le premier ministre irakien, Nouri al-Malki, la situation dans la région, notamment en Syrie.

    Le bureau de presse du Kremlin a fait noter que les deux parties ont insisté sur leur rejet de toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Syrie et sur le l'entame d'un dialogue global entre les Syriens auxquels participent toutes les parties.

    Le bureau a indiqué que les deux parties avaient fait savoir qu'aucune alternative n'est efficace que celle des efforts politiques et diplomatiques pour rétablir la stabilité en Syrie et affirmé que les sanctions économiques imposées à la Syrie vont aggraver la conjoncture socioéconomique du peuple syrien. 

    Gatilov : La Russie rejette l'établissement de couloirs humanitaires en Syrie


    Moscou / M. Guinadi Gatilov, vice-ministre russe des affaires étrangères, a indiqué que la Russie rejette l'établissement de couloirs humanitaires en Syrie, soulignant que son pays possède des informations sur la réception par des groupes terroristes armés en Syrie des armes via les frontières avec le Liban et autres pays et de l'argent de l'extérieur, "ce qui aggrave le conflit et la situation en Syrie", a-t-il précisé.

    Dans une conférence de presse tenue aujourd'hui à Moscou, M. Gatilov a mis en doute l'efficacité de l'établissement de tels couloirs humanitaires, soulignant que cela aboutirait sans doute au recours à la force et à un grave affrontement militaire.

    Il a fait noter que la Croix Rouge ne demande pas de couloirs humanitaires mais une période de calme humanitaire pour faire parvenir une aide humanitaire, affirmant que le côté russe approuve les efforts de la Croix Rouge dans ce sens.

    M. Gatilov a souligne le besoin d'acheminement d'aides aux habitants dans nombreuses régions, soulignant que la Croix Rouge y opère et tente de mener des contacts avec le gouvernement et l'opposition pour faire parvenir les aides humanitaires nécessaires.

    M. Gatilov a affirmé que les Nations Unies qui examinent de différentes formes pour aider les Syriens n'évoquent pas la question de l'établissement de couloirs humanitaires qui sont inefficaces.

    M. Gatilov a ajouté que les groupes terroristes armés assument la responsabilité des victimes tombées parmi le groupe de correspondants et de journalistes étrangers comme le rapport des observateurs arabes avait confirmé, notamment l'assassinat du journaliste Gilles Jacquier.

    Il a exprimé l'inquiétude de son pays de l'éventuel scénario sur une intervention étrangère en Syrie "en dépit des déclarations officielles qui affirment le contraire".

    M. Gatilov a affirmé que le scénario du recours à force contre la Syrie est absolument inadmissible pour la Russie.

    M. Gatilov a fait noter qu'il est inacceptable de régler les questions intérieures en Syrie par la force, soulignant que c'est au peuple syrien de régler ces questions.
    Sur un autre plan, M. Gatilov a affirmé que le référendum en Syrie est une démarche politique importante visant à réaliser la démocratie dans société syrienne.

    Dans un entretien avec le 
    correspondant SANA à Moscou, M. Gatilov a fait noter que la Syrie avait adopté grand nombre de décisions importantes pour réformer la société, notamment, au côté du référendum général, les lois des Partis et de l'information et les élections parlementaires.

    De même, M. Gatilov a indiqué que la réunion prévue en Tunisie du soi-disant "Groupe des amis de la Syrie" suscite beaucoup de questions chez la Russie.

    Il a fait savoir que la Russie avait refusé la participation à cette réunion car elle n'englobe pas toutes les parties pour résoudre la question syrienne d'une manière objective.

     K.W. & A. Chatta & T. Slimani

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    NOUVELLES D'HIER

    SYRIE  3- NOUVELLES DU FRONT - 22 fév 2012 - 20h25

    Lire la suite...

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    23 fév

    La Jordanie, poste avancé de l’OTAN, d’Israël et du Golfe

    23 fév

    De Washington à Paris, gauche atlantiste & droite sioniste (et vice-versa)

    23 fév

    Une pétition internationale à lire, approuver et faire circuler autant qu’il est possible

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    Le ministère des affaires étrangères et des émigrés condamne les explosions terroristes survenues en Irak 

    23 Fév 2012

     

    Damas /  Le ministère des affaires étrangères et des émigrés a condamné vivement les explosions survenues aujourd'hui dans plusieurs régions de Irak, faisant au moins 32 tués au des dizaines de blessés.

     

    Dans un communiqué du porte-parole du ministère, celui-ci a présenté ses condoléances à l'Irak, peuple et gouvernement, pour les martyrs, et exprimé sa solidarité avec les familles des victimes son souhait que la stabilité et la sécurité se rétablissent dans ce pays.

     

    L.A.

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    La haute commission de la supervision du référendum discute des mesures à prendre pour garantir le droit des citoyens à donner leur opinion au projet de la constitution

    23 Fév 2012

    Damas / La réunion de la haute commission de la supervision du référendum a porté sur les mesures à prendre par les gouverneurs, les sous-commissions et les parties concernées pour bien équiper les centres du référendum pour garantir la bonne marche du processus du référendum et le droit des citoyens à donner leur opinion avec liberté et transparence sur le projet de constitution.

    Sous la présidence du ministre de l'intérieur, Mohammed al-Cha'ar, la commission a discuté des mécanismes et des solutions susceptibles de surmonter les difficultés avant de commencer le processus du référendum.

    Al-Cha'ar a appelé les commandants de la police dans les gouvernorats à assumer leurs responsabilités, à protéger les centres du référendum et à coordonner avec les parties concernées pour garantir l'arrivée des citoyens aux urnes.

    L.Hindi / R. Bittar

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    La Chine réitère son refus de toute ingérence étrangère dans les affaires syriennes

      23 Fév 2012

    Pékin /  L'envoyé chinois au Moyen-Orient Wu Sike a réitéré le refus de son pays de toute ingérence étrangère dans les affaires de la Syrie, affirmant que cette position fait partie de la politique chinoise adoptée depuis le déclenchement, le début de l'an dernier, des crises politiques dans la région.


    Dans une déclaration faite à l'agence chinoise Xinhua, Sike a indiqué que toutes les parties dans la région ont exprimé leur compréhension de la position chinoise et se sont accordés de refuser l'ingérence étrangère, de respecter la volonté des peuples et d'œuvrer pour un règlement pacifique, loin de la violence, de la crise en Syrie.

    Il a affirmé, enfin, l'attachement de son pays au respect de la volonté de changement des peuples arabes et au rejet de toute ingérence étrangère, affirmant que son pays poursuivra son soutien à tout règlement pacifique de la crise en Syrie dans le cadre de la ligue arabe et aspire à réaliser un progrès dans ce sens.

    L.A.

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    Le ministère des affaires étrangères et des émigrés condamne les explosions terroristes produites en Irak 

    23 Fév 2012

    Damas /  Le ministère des affaires étrangères et des émigrés a condamné vivement les explosions produites aujourd'hui dans plusieurs régions de Irak, faisant au moins 32 tués au des dizaines de blessés.

     

    Dans un communiqué du porte-parole du ministère, celui-ci a présenté ses condoléances à l'Irak, peuple et gouvernement, pour les martyrs, et exprimé sa solidarité avec les familles des victimes son souhait que la stabilité et la sécurité se rétablissent dans ce pays.

     L.A.

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     SYRIE – L’OCI CONTRE L’INGERANCE

    BAKOU, 23 février – RIA Novosti

    Le secrétaire général de l’Organisation de la Conférence islamique (OCI), Ekmeleddin Ihsanoglu, a protesté contre une éventuelle ingérence militaire dans les affaires intérieures de la Syrie, rapporte jeudi l’agence azerbaïdjanaise Trend en référence à l’OCI.

    “Nous sommes opposés à une ingérence militaire étrangère dans les processus en cours en Syrie. Elle peut déclencher une guerre d’envergure dans la région”, a déclaré M. Ihsanoglu cité par l’agence.

    La Russie a un poste d’observateur dans l’Organisation de la Conférence islamique , via le Tatarstan. Le Grand Mufti de Kazan est très actif:

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_de_la_coop%C3%A9ration_islamique

    L’OCI représente tous les Musulmans du Monde

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     Le Réseau des Droits de l'homme : Les autorités ne sont pas responsables des personnes qui entrent illégalement en territoire syrien

    22 Fév 2012

    Damas /  Le Réseau national des Droits de l'homme a condamné les fabrications et la tromperie médiatique visant la Syrie, exprimant son étonnement des tentatives de certains pays d'inciter l'opinion publique mondiale contre elle via les nouvelles diffusées par les médias sur l'atteinte des journalistes.

    Dans un communiqué publié aujourd'hui, dont l'agence SANA a reçu une copie, la commission d'enquête au Réseau a estimé que, conformément à la loi internationale humanitaire, les autorités de n'importe quel pays ne sont pas responsables de la sécurité et de la protection de toute personne qui entre dans leurs territoires d'une manière illégale, soulignant que ces autorités doivent l'arrêter et le traduire en justice et ouvrir une enquête avec elle en raison de son accès illégal.

    Le Réseau a imputé la responsabilité totale aux gouvernements des pays des journalistes et de leurs institutions qui les envoient d'une manière clandestine dans le cadre de leurs politiques médiatiques d'incitation et assure leur accès en Syrie sans aucune autorisation régulière, appelant le Conseil des Droits de l'homme et les Nations Unies à ouvrir leurs yeux sur ce qui se déroule en Syrie de violence et des violations des droits de l'homme, perpétrées par les groupes terroristes armés et les parties qui les soutiennent.

    A. Chatta / L.A

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    Personnalités : Le projet de constitution joue un rôle important dans le tracé de l'avenir escompté de la Syrie

    22 Fév 2012

    Gouvernorats  /  Des personnalités académiques, juridiques et populaires dans les différents gouvernorats ont affirmé lors des séminaires organisés sur les articles de projet de la constitution syrienne, les effets de ces articles sur la vie politique, économique, sociale et culturelle et leur rôle dans la conception de l'avenir escompté de la Syrie.

    Lors d'un séminaire organisé aujourd'hui à Alep par la branche de l'Union nationale des étudiants de Syrie, M. Ahmed Saleh Ibrahim, membre de la commission nationale de l'élaboration du projet de constitution, a fait savoir que la constitution composée de 157 articles représente un bond spécifique en Syrie.

    Dans un autre séminaire organisé à Alep par la branche de l'Union de la Jeunesse de la Révolution, les participants ont parlé des plus importants points inclus dans le projet de constitution, notamment les questions de la liberté, de la citoyenneté, du respect des religions et des cultes, du multipartisme, de la diversité culturelle et de l'autonomie des organisations populaires et des syndicats professionnels.

     

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    Ils ont appelé tous les Syriens à participer au référendum sur cette constitution contemporaine qui satisfait les ambitions des citoyens vers une Syrie forte et renouvelée.

    Dans un séminaire similaire à Lattaquié, M. Sam Delleh, spécialiste de la loi constitutionnelle, membre de la commission de l'élaboration de la constitution, a évoqué le recours aux textes constitutionnels arabes et européens et de l'expérience syrienne depuis l'époque royale pour mettre au point ce projet de constitution.

    A Damas, la branche du Parti Baas Arabe Socialiste dans la ville a discuté lors d'un séminaire du rôle du projet de constitution dans l'édification de l'avenir de la Syrie.

    M. Mohamed Kheir Akkam, membre de la commission chargée d'élaborer le projet de constitution, a indiqué que ce projet ouvre la porte devant un nouveau processus de réforme en Syrie et soumet des principes compatibles avec la position de la Syrie aux niveaux arabe et régional.

    M. Kamal Charaf, membre de la commission de l'élaboration de la constitution, a indiqué que le nouveau projet de constitution développe la politique économique en Syrie pour arriver à la justice sociale escomptée par tout citoyen syrien.

    Pour sa part, l'avocat, Najib Massaoud, président de la branche de l'ordre des avocats au gouvernorat, a fait savoir que la nouvelle constitution incarne le principe de la séparation entre les trois pouvoirs législatif, judicaire et exécutif, protège la liberté d'expression et consolide le rôle des ouvriers et paysans dans la construction de la société.

    Dans d'autres séminaires organisés à Soueida et à Tartous, les participants ont affirmé que le préambule de la constitution avait confirmé l'appartenance du peuple syrien et de la République Arabe Syrienne à la Nation arabe, soulignant que cela est introuvable dans les constitutions des autres pays arabes.

    De même, le président de l'Union des écrivains arabes, M. Hussein Jomaa, a indiqué que le l'article 31 du projet de constitution, qui comprend le soutien de l'Etat à la recherche scientifique et la garantie de la liberté de créativité scientifique, littéraire, artistique et culturelle, reflète le respect de la constitution des talents distingués.

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    Dans une déclaration à l'agence SANA, M. Jomaa a émis son espoir de voir une application sérieuse des articles de la constitution.

    De son côté, M. Bassam Jamous, directeur général des antiquités et des musées, a fait noter que le nouveau projet de constitution qui protège les antiquités et les sites antiques est une base solide de la construction de la Syrie forte qui est la propriétaire du message de civilisation et culturel tout au long de son histoire.

    M. Mahmoud Abdel Wahed, directeur général de l'organisme public syrien des écrivains, a souligné l'importance de l'article 32 de la nouvelle constitution, car selon lui, la Syrie est un énorme musée colossal ouvert et il faut protéger toutes ses antiquités".

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    Le président al-Assad promulgue un décret loi portant création d'une commission pour les Recherches scientifiques agricoles
    et une loi sur la profession de l'expert immobilier

    23 Fév 2012

    Damas/ Le président Bachar al-Assd a promulgué aujourd'hui le décret loi N° /24/ de l'an 2012 portant création d'une commission générale pour les Recherches agricoles siégeant à Damas.

    La commission a pour mission d'élaborer la politique générale des recherches scientifiques agricoles et de déterminer les priorités et l'exécution de ces recherches d'une façon qui sert les plans du développement agricole et contribue à la détermination des problèmes agricoles.

    La commission jouit d'une personnalité morale et d'une indépendance financière et administrative et elle dépend du ministre de l'Agriculture et de la Réforme agraire. Les importations de la commission nécessaires à la recherche scientifique seront exonérées des taxes et des impôts.

    loi sur la profession de l'expert immobilier

    Le président Bachar al-Assad a promulgué  la loi N° /8/ concernant la profession de l'expert immobilier et les conditions de l'exercice de cette profession.

    Raghda Bittar

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    La Présidence du Conseil des ministres demande aux parties publiques de coopérer avec le Centre syrien des Recherches de l'Opinion publique

    23 Fév 2012

    Damas/ La Présidence du Conseil des ministres a demandé aux ministères, aux institutions, aux sociétés et à toutes les parties publiques de coopérer et coordonner avec le Centre syrien des Recherches de l'opinion publique et de bénéficier de son site électronique /www.spo.sy/.


    Ledit site vise à mettre le citoyen au courant des travaux quotidiens des ministères et des institutions avec la coopération des départements de presse relevant de la partie publique et à donner l'occasion au citoyen pour présenter son point de vue et partager les chercheurs et les penseurs dans le dialogue sur des questions importantes, en vue d'envoyer un compte-rendu à la direction du soutien de la décision à la Présidence du Conseil des ministres.


    Les services rendus permettent également de mener des enquêtes médiatiques in situ sur des problèmes et phénomènes importants et d'envoyer une copie à la partie officielle concernée et à la direction du soutien de la décision à la Présidence du Conseil des ministres.

     
    Les services font connaître les citoyens des nouvelles importantes survenues quotidiennement en Syrie, dans la région et le monde.

    Raghda Bittar

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    Le ministère des AE invite les journalistes étrangers à respecter les lois régulant l'action médiatique en Syrie 

    23 Fév 2012


    Damas /  Le ministère des affaires étrangères et des émigrés a affirmé la nécessité que les journalistes étrangers respectent les lois régulant l'action médiatique en Syrie et évitent de briser les lois et d'entrer illégitimement dans les territoires syriens pour avoir accès aux régions en trouble et insécurisées.

    Dans une déclaration faite aujourd'hui, le porte-parole du ministère des affaires étrangères a affirmé que le respect des lois régulant l'action médiatique en Syrie permettra aux journalistes étant en visite d'obtenir des facilités, des aides et des conseils du ministère de l'information sur la situation sur le terrain avant de se diriger vers n'importe quel lieu, soulignant que le ministère de l'information déploie un effort tangible et qu'il a donné environ 200 autorisations vérifiées aux délégations médiatiques dans deux mois.

    Il a présenté ses condoléances aux institutions médiatiques et aux familles des journalistes qui avaient perdu la vie sur le territoire syrien, exprimant le refus de la Syrie de toutes les déclarations qui rejettent sur elle la responsabilité du décès des journalistes qui s'étaient infiltrés dans le pays sans informer les autorités syriennes.

    L.A.

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    Des personnalités et des activités tunisiennes considèrent la conférence des amis de la Syrie comme une des ennemis de la Syrie 

    22 Fév 2012

    Tunis /  Le comité national pour le soutien de la résistance arabe et la lutte contre la normalisation et le sionisme, et la ligue arabe de la tolérance ont organisé hier un colloque en refus et en dénonciation de la soi-disant "Conférence des amis de la Syrie", la considérant comme ingérence dans les affaires intérieures de ce pays.


    Les deux membres du comité des observateurs arabes Ahmad al-Manna'i et Fathi Belhaj ont souligné que l'hébergement par la Tunisie de cette conférence constitue une épisode du série du projet d'internationalisation de la crise en Syrie et du soutien des groupes armés.


    Ils ont qualifié la conférence et ses membres comme "ennemis du peuple syrien".
    L'observateur al-Manna'i a critiqué vivement la ligue arabe qui a caché le rapport des observateurs de la ligue arabe en Syrie car il été objectif, précisant que les soi-disant "manifestants pacifiques" n'utilisent pas seulement les fusils et les armes légers contre l'armée syrienne mais aussi les roquettes et de différents types d'armes lourds.


    Il a appelé tous les arabes à contribuer à la sauvegarde de la Syrie et à ne pas s'ingérer dans ses affaires.

     
    Les participants au colloque ont critiqué le rôle du président tunisien et son gouvernement dans l'hébergement de la conférence, appelant à l'annuler et au retour de l'ambassadeur de Syrie en Tunisie.


    Il s ont demandé du président tunisien de présenter ses excuses au peuple syrien pour ses décisions et ses déclarations contre la Syrie, qui nuisent, selon eux, à l'identité et à la dignité du peuple tunisiens.

     
    Le colloqué a invité, enfin, à un rassemblement, vendredi, devant le siège de l'union générale tunisienne de travail contre la conférence de conspiration de Tunis. 
    L.A.

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    Vingt quatre députés jordaniens demandent d'expatrier l'opposition syrienne se trouvant sur les frontières 

    23 Fév 2012

    Amman /  Vingt quatre députés jordaniens ont demandé au gouvernement de leur pays d'expatrier l'opposition syrienne se trouvant sur les frontières syro-jordaniennes à des régions loin et d'imposer la souveraineté de l'Etat sur ses territoires à proximité des frontières.

     

    Dans un mémorandum livré par le président de la Chambre des Députés au président du gouvernement jordanien, les députés jordaniens ont insisté sur leur rejet de toute forme d'ingérence dans les affaires intérieures de la Syrie, tout en exprimant leur confiance en la capacité de la Syrie de sortir de sa crise actuelle via le dialogue.

     

    Ils ont réclamé du gouvernement de suivre les mouvements de l'opposition syrienne se trouvant en Jordanie et d'éloigner ses membres s'ils perpètrent des actes contraires aux lois.

     

    Mme Salma al-Rebdi, membre de la Chambre des Députés jordaniens, a exprimé son rejet de l'établissement des camps s'ils avaient comme but de mobiliser contre la Syrie.

     

    De son côté, M. Tayssir Chdeifat, ancien Député de la Chambre des Députés jordanienne, a indiqué que la présence de l'opposition sur les frontières syriennes à Erbed, à Ramtha et dans les régions de Raba' al-Sarhane aggrave les conflits en Syrie.

     

    Pour sa part, Mme Narimane al-Rossane, vice-présidente de la chambre des députés jordanienne, a souligné les violations de certains pays de Golfe, notamment le Koweit, dont les députés viennent sur les frontières jordano-syriennes sous prétexte de l'octroi des assistances aux réfugiés.

     

    M. Wasfi al-Rawachdeh, membre de la Chambre jordanienne des Députés, a indiqué qu'il est éventuel que les pays arabes œuvrent pour mettre fin à la violence, n'appuient pas une partie au dépens de l'autre et appellent toutes les parties à s'asseoir sur la table du dialogue.

     

    A. Chatta / L.A.

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    La Russie et la Chine réitèrent leur rejet de l'ingérence dans les affaires de la Syrie

    23 Fév 2012

    Moscou/ La Russie et la Chine ont réitéré leur rejet de toute ingérence étrangère dans les affaires de la Syrie et appelé au dialogue entre la Direction syrienne et l'opposition.


    Le ministère russe des Affaires étrangères a indiqué dans un communiqué que le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov et son homologue chinois, Yang Jiechi, ont insisté, dans un contact téléphonique, sur leur position appelant à entamer des pourparlers entre l'autorité et l'opposition.

    Raghda Bittar

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    Des critiques et artistes arabes affirment qu'al-Jazzera utilise les mass médias pour inciter à la sédition

    23 Fév 2012

    Le Caire /

    Des critiques, journalistes et artistes égyptiens et algériens ont souligné que le rôle que joue le Qatar dans la région est plus grand que ses capacités, à travers l'utilisation de fonds ''chauds'' et de mass médias comme moyen pour inciter à la sédition, diffuser des mensonges et tuer des fils arabes.

    Des artistes sont convenus que le rôle d'al-Jazzera vis-à-vis des événements actuels dans la région arabe n'est pas neutre parce que ses orientations lui imposent une politique médiatique qui s'adapte avec ses objectifs.

    Le magazine égyptien ''al-Ahram'', citant l'artiste Wardéh al-Jazaérieh, a indiqué que la chaîne al-Jazzera et ses employés assument la responsabilité de la tuerie de milliers libyens et des tentatives de tuer tant que possible des innocents en Syrie à travers l'utilisation des médias comme moyen de destruction massive.

    ''Vous avez l'arme de la destruction globale la plus forte :

    c'est l'arme des mass-médias que vous utilisez très mal pour tuer les fils de l'arabité'' a souligné l'artiste s'adressant aux employés d'al-Jazzera.

    De son côté, l'expert médiatique égyptien, Yasser Abdelaziz, a considéré que le Qatar bénéficie de sa position géographique et de ses accords stratégiques conclus avec les grandes puissances, ce qui lui a permis d'accepter des rôles ''inacceptables'' par d'autres forces régionales.

    Par ailleurs, le critique égyptien, Said al-Ghdban, a fait noter que le Qatar extorque les grands pays dans la région pour satisfaire à l'ambition de son premier ministre qui cherche une place sur la carte internationale.

    L.Hindi / R. Bittar

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