SYRIE - NOUVELLES DU FRONT - 6 mars 2012 et jours précédents - 22h48
Syrie: le Conseil de sécurité se réunit autour d'une nouvelle résolution
NEW YORK (Nations unies) - Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU se sont réunis mardi pour discuter d'un nouveau projet de résolution américain exigeant du gouvernement syrien qu'il mette un terme à la répression sanglante de la contestation populaire.
Les ambassadeurs français, britannique, américain, chinois et russe se sont réunis avec l'ambassadeur marocain, actuel représentant des Arabes au Conseil de sécurité, pour tenter de se mettre d'accord sur ce nouveau projet de résolution.
Aucun vote n'était cependant à l'ordre du jour.
Le texte, écrit sous l'égide des Américains, exige que le gouvernement syrien arrête immédiatement toutes les violences, retire ses forces armées des villes contestataires et libère les manifestants, selon une copie que l'AFP a pu consulter.
Il appelle ensuite l'opposition syrienne à s'abstenir de toute violence dans le cas où le gouvernement syrien se plierait aux premières exigences de cette résolution.
Le Conseil de sécurité exige également que les autorités syriennes autorisent immédiatement un accès humanitaire à toutes les villes du pays.
Je ne pense pas que vous devriez vous attendre à quoi que ce soit en particulier, a déclaré l'ambassadrice américaine Susan Rice, à la sortie des discussions.
Dans un communiqué publié par la suite, la diplomate a déclaré que les discussions étaient à leurs prémices et qu'elles allaient continuer. Si nous trouvons une base pour rédiger un texte sensé et réalisable, nous le soumettrons au Conseil de sécurité.
Lors de la rencontre, les ambassadeurs russe et chinois n'ont pas fait de commentaire. La Russie et la Chine ont déjà opposé leur veto à de précédentes résolutions condamnant la répression du régime de Bachar al-Assad.
Plus tôt dans la journée, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov avait indiqué, sur son compte Twitter, que ce nouveau projet n'était qu'une version légèrement modifiée du précédent document, auquel avait été opposé un veto. Il doit être équilibré de manière substantielle.
Plusieurs diplomates ont confié, sous couvert d'anonymat, qu'il n'y aurait pas d'avancées dans les négociations avant la fin des missions en Syrie de l'envoyé spécial Kofi Annan et de Valerie Amos, la directrice des Affaires humanitaires de l'ONU.
Le secrétaire général adjoint des Nations unies aux affaires politiques, B. Lynn Pascoe a annoncé mardi que 150 personnes au moins avaient été tuées ces trois derniers jours en Syrie et que l'ONU était de plus en plus inquiète au sujet du nombre de réfugiés traversant la frontière syrienne, ont rapporté des diplomates.
Russie - Syrie : " Ne pas prendre ses désirs pour des réalités " - mars 2012
Mardi 6 mars 2012
Ce communiqué du MAE Russe illustre plus que tout autre la vacuité des " analyses " que l'on a pu lire ici et là , que ceux qui se sentent morveux se mouchent , sur la position Russe vis à vis du dossier Syrien et le manque d'appréciation abyssal , stratosphérique , de cette position par les chefs politiques Occidentaux [ Sarkozy , Juppé , Cameron , Hague , Obama , Clinton ,...] :
La position de refus de la Russie aux sanctions proposées par l' " Occident " contre la Syrie était liée à un agenda de politique intérieure , à savoir les élections présidentielles et la nécessité pour Vladimir Poutine de " flatter " un électorat conservateur !
On ne peut que rester coit face à une telle incompréhension de la position Russe . J'avais écrit quelques lignes sur ce sujet en évoquant en particulier un élèment à prendre en compte : Le " devoir de fidélité " aux alliances contractées qui s'explique par le vécu du Président Russe Vladimir Poutine .[ lien ]
On peut aussi mesurer le ton de ce communiqué qui s'apparente bien à une rebuffade peu diplomatique ...
Moscou restera fidèle à sa position sur la Syrie après la présidentielle qui s'est tenue en Russie le 4 mars, a déclaré mardi la diplomatie Russe dans un communiqué.
"Nous avons accordé notre attention aux affirmations de certains responsables américains et européens selon lesquels la position de la Russie sur la Syrie serait due à la campagne électorale dans notre pays et estimant que maintenant, la présidentielle terminée, Moscou pourrait reconsidérer son approche. À cet égard, nous voudrions appeler nos partenaires européens et américains à ne pas prendre leurs désirs pour des réalités", lit-on dans le document.
"La position Russe à l'égard de la Syrie n'a jamais été influencée par la conjoncture ni par les cycles électoraux", poursuit le communiqué.
Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a appelé lundi le premier ministre Russe Vladimir Poutine, élu président le 4 mars, à "revisiter la politique Russe vis-à-vis de la Syrie.[ lien ]
Le chef de l'association d'amitié syro-belge : Les forces occidentales appliquent un plan visant la Syrie
07 Mar 2012
Damas / Le chef de l'association d'amitié syro-belge, Chris Jansen, a indiqué que less forces occidentales appliquait un plan visant à affaiblir la Syrie parce qu'elle tient tête à Israël, accusant les mass média d'être complices dans ce plan.
Dans une interview accordée hier à la TV arabe syrienne, Jansen a déclaré que ce plan n'est pas nouveau mais après les événements de l'Egypte, de la Tunisie et de la Libye, les forces occidentales ont trouvé une chance pour intensifier leurs efforts pour mettre en œuvre ce plan contre la Syrie qui fait une alliance politique forte depuis longtemps avec certains pays dans la région.
"En raison des relations stratégiques de la Syrie et de sa position géostratégique, ils ont voulu remplacer le régime en Syrie par un autre ami des forces occidentales et peu soucieux des intérêts de son peuple", a-t-il estimé.
Il a noté que les médias occidentaux sont contrôlés par des grandes organisations de médias.
"Les journaux et les chaînes de télévision occidentaux, quoique divers, appartiennent tous au même groupe médiatique énorme; c'est pourquoi, ils écrivent, tous, la même chose", a dit M. Jansen, déplorant qu'ils reproduisent ce que rapportent les chaînes de TV Al-Arabeya et Al-Jazeera sans mener des enquête pour vérifier l'exactitude de leurs nouvelles.
"Tout ce qu'ils veulent c'est de fournir des mensonges tendancieux tels que l'armée syrienne bombarde des villes et que de nombreux civils sont tués dans les rues", a souligné le chef de l'association d'amitié syro-belge.
A.A.
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Les parties concernées saisissent à Homs des quantités d'armes et des appareils de communication sophistiqués
06 Mar 2012
Homs/ Les services spécialisés à Homs ont saisi des quantités d'armes, des ordinateurs et des appareils de communications sophistiqués.
Les armes saisies contiennent des fusils automatiques, des mitrailleuses, des fusils à précision, des engins explosifs, des révolvers et d'autres munitions et des uniformes militaires, ainsi que des passeports volés et falsifiés.
Sur les couvertures de certains passeports est écrite l'expression /Passeport vers le paradis/ représentant le titre des groupes terroristes armés comme mot secret entre eux.
Le Croissant Rouge syrien poursuit la distribution des assistances aux personnes endommagées par les crimes des groupes terroristes
L'Organisation du Croissant Rouge, branche de Homs, poursuit la distribution des assistances aux personnes endommagées par les crimes des groupes terroristes armés dans plusieurs quartiers du gouvernorat.
M. Chaib Chaabane, chef de la branche, a indiqué que le Croissant Rouge, avec la coopération de la Croix Rouge internationale, poursuit la distribution des assistances dans la localité d'Abe, ajoutant que la branche avait distribué hier des assistances sur les personnes endommagées au quartier al-Inchaat.
Nombre de terroristes tués et blessés à Idleb dans l'explosion d'un engin explosif fabriqué par eux-mêmes
Idleb / Un certain nombre de terroristes a été tués alors qu'ils fabriquaient un engin explosif dans l'une des caches terroristes dans le village de Maar Chamarin à l'est de la ville de Ma'arat En-Nomane.
Cité par le correspondant de Sana, une source haut placée au gouvernorat d'Idleb a indiqué que le groupe terroriste se cachait dans un atelier destiné à fabriquer des charges piégées dans le village susmentionné.
La source a affirmé que nombre des membres de ce groupe ont été tués et d'autres blessés dans l'explosion d'une charge qu'ils fabriquaient eux-mêmes.
A.A. / Raghda Bittar
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Le ministre de l'Information à une délégation tunisienne: Le complot extérieur vise à effriter la région arabe
06 Mar 2012
Damas/ M. Adnan Mahmoud, ministre de l'Information, a affirmé à une délégation tunisienne groupant des activités professionnelles, culturelles et médiatiques, que le complot extérieur contre la Syrie vise à effriter la région arabe, à démembrer les facteurs de sa fermeté et à affaiblir le rôle national de la Syrie pour la pousser à renoncer à l'appui des forces de la résistance et leurs options nationales, dont en tête la cause palestinienne.
M. Mahmoud a appelé à faire face à la guerre de la contrefaçon de la sensibilisation arabe et du bouleversement des notions et aux tentatives de dévier la boussole du conflit avec l'ennemi israélien en créant des ennemis illusoires et des problèmes entre les fils de la patrie.
Le ministre Mahmoud a imputé à certains pays arabes et régionaux, surtout le Qatar, l'Arabie Saoudite et la Turquie, la responsabilité de l'effusion du sang syrien qui coule par l'arme de trahison et du terrorisme trafiquée par ces pays à l'intérieur de la Syrie.
Il a souligné les positions du peuple tunisien refusant le ciblage de la Syrie et les tentatives d'ingérence extérieure dans ses affaires, surtout ses positions honorables contre la conférence des Amis des Etats-Unis et d'Israël qui s'était tenue à Tunis le mois passé.
Pour sa part, le chef de la délégation tunisienne Ahmad Kahlawi, président de la commission tunisienne du soutien de la résistance arabe et de la lutte contre la normalisation avec le sionisme, a exprimé l'appréciation des membres de la délégation à la résistance de la Syrie face au complot qui vise ses positions nationales.
Mahmoud: La décision des Etats-Unis d'imposer des sanctions à l'établissement public de la radio et de la télévision est hostile
Le ministre de l'information a qualifié d'''hostile'' la décision de l'administration américaine d'imposer des sanctions à l'établissement public de la radio et la télévision "qui est un établissement médiatique national qui exprime la voix du peuple syrien, ses intérêts et ses ambitions et accomplit avec objectivité sa mission professionnelle et son devoir de transmettre la réalité, de scandaliser la campagne médiatique hystérique lancée contre la Syrie et le plan étranger qui la vise".
''Cette décision, qui reflète la vision unilatérale des Etats-Unis qui exécutent des agendas politiques préparés à l'avance et loin de tous les critères moraux et professionnels, ne nous oblige pas à renoncer à notre devoir médiatique sublime'', a affirmé M. Mahmoud dans une déclaration faite aujourd'hui.
Il a souligné que les Etats-Unis confirment une fois de plus la fausseté de ses prétentions soutenant la liberté des mass médias et de l'opinion, et reflètent l'implication de son administration et ses outils dans la région dans le soutien au terrorisme exercé par les groupes terroristes contre le peuple syrien, ses institutions et sa structure économique et sociale. L.Hindi / L.A. /R. Bittar
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La position de Moscou à l'égard de la Syrie inchangée après la présidentielle, affirme la diplomatie russe
06 Mar 2012
Moscou / La diplomatie russe a affirmé que la position de Moscou sur la situation en Syrie n'a jamais été influencée par la conjoncture, mais qu'elle est basée sur le principe de l'inadmissibilité de l'intervention par la force dans ses affaires intérieures.
"Nous avons accordé notre attention aux affirmations de certains responsables américains et européens selon lesquelles la position de la Russie sur la Syrie serait due à la campagne électorale dans notre pays et estimant que maintenant, la présidentielle terminée, Moscou pourrait reconsidérer son approche. À cet égard, nous voudrions appeler nos partenaires européens et américains à ne pas prendre leurs désirs pour des réalités", lit-on dans le document.
"La position russe à l'égard de la Syrie n'a jamais été influencée par la conjoncture ni par les cycles électoraux", poursuit le communiqué.
Le communiqué souligne que les positions de la Russie quant au règlement des conflits internes dans les pays sont basées sur le droit international et la Charte des Nations Unies.
Il note que le règlement de la crise syrienne ne peut être atteint qu'à travers le dialogue national qui va permettre aux Syriens eux-mêmes de prendre des décisions sur leur avenir.
Le communiqué ajoute que la Russie a soutenu le plan de la Ligue arabe émis le 2 novembre 2011 qui appelle à l'arrêt de la violence et à entamer un dialogue national avec la participation de tous les Syriens sans intervention étrangère.
Il affirme également la disposition de la Russie à traiter avec tous les partenaires concernés pour aider à résoudre la crise en Syrie.
A.A. / R.B.
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Ces journalistes occidentaux et autres a Homs, n´avaient de journalisme que le nom.
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Les manoeuvres d´Alain Juppe au Conseil des droits de l´homme du CS de l´ONU pour la Syrie.
Les membres de la communauté syrienne au Venezuela affirment leur appui à la réforme globale
06 Mar 2012
Caracas / Les membres de la communauté syrienne au Venezuela ont affirmé leur appui à la réforme globale en Syrie après l'approbation de la nouvelle constitution, affirmant leur rejet de toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Syri
Les membres de la communauté qui s'étaient rassemblés devant l'ambassade de Syrie à Caracas ont insisté sur leur soutien au programme de réforme sous la direction du président Bachar al-Assad et leur condamnation du complot extérieur visant la Syrie et son unité nationale.
Le député, Dario Vivas, président de l'autorité populaire et des médias au Parlement vénézuélien, responsable de l'organisation à la commission centrale du parti socialiste vénézuélien uni, a indiqué que la solidarité avec la Syrie est un devoir, affirmant que le Venezuela est disposé à aider la Syrie face aux complots dont elle fait l'objet.
De son côté, le député au Parlement vénézuélien, Yul Jabbour, président de la commission d'amitié parlementaire, membre de la direction du parti communiste vénézuélien, a fait savoir que l'ennemi de la Syrie et du Venezuela est l'impérialisme américain qui manque de soutien au niveau international en raison de ses actes criminels.
Pour sa part, le député au parlement vénézuélien, Adel al-Zghir, président de FEARAB, a apprécié la position du peuple vénézuélien sous la direction du président Hugo Chavez soutenant la Syrie.
L'expert international Rimon Qabshi, a indiqué que l'appui au peuple syrien sous la direction du président al-Assad face à l'offensive impérialiste qui vise à porter atteinte à la Syrie est un soutien aux justes questions dans le monde.
A. Chatta / R. Bittar
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Des écrivains et politiciens tunisiens poursuivent leur critique des positions du gouvernement de leur pays envers la Syrie
06 Mar 2012
Tunis / Les politiciens et les écrivains tunisiens ont poursuivi aujourd'hui leur critique des positions des autorités provisoires de leur pays envers la Syrie, affirmant leur appui à la Syrie face au projet américano-sioniste dans la région.
Dans un entretien fait aujourd'hui avec le quotidien al-Tounissieh, M. Hemeh al-Hamami, secrétaire général du parti communiste tunisien des ouvriers, a qualifié de "non principe" la position du gouvernement actuel de la Tunisie, soulignant qu'elle soumet à des considérations non nationales.
De son côté, l'écrivain tunisien Ghassan Bou Ezzi, a estimé que la fermeture de l'ambassade de Syrie à Tunis et la tenue de la conférence des amis de la Syrie font partie d'une guerre supervisée par les Etats-Unis contre la Syrie.
Dans un article publié par l'hebdomadaire tunisien al-Massira, M. Bou Ezzi a indiqué que toutes les données confirment que ce qu'affronte la Syrie n'est pas une révolution d'un peuple mais une vraie guerre à tous les niveaux politique, militaire et de renseignement.
A. Chatta / R. Bittar
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Mahmoud: La décision des Etats-Unis d'imposer des sanctions à l'établissement public de la radio et de la télévision est hostile
06 Mar 2012
Damas / Le ministre de l'information a qualifié d'''hostile'' la décision de l'administration américaine d'imposer des sanctions à l'établissement public de la radio et la télévision "qui est un établissement médiatique national qui exprime la voix du peuple syrien, ses intérêts et ses ambitions et accomplit avec objectivité sa mission professionnelle et son devoir de transmettre la réalité, de scandaliser la campagne médiatique hystérique lancée contre la Syrie et le plan étranger qui la vise".
''Cette décision, qui reflète la vision unilatérale des Etats-Unis qui exécutent des agendas politiques préparés à l'avance et loin de tous les critères moraux et professionnels, ne nous oblige pas à renoncer à notre devoir médiatique sublime'', a affirmé M. Mahmoud dans une déclaration faite aujourd'hui.
Il a souligné que les Etats-Unis confirment une fois de plus la fausseté de ses prétentions soutenant la liberté des mass médias et de l'opinion, et reflètent l'implication de son administration et ses outils dans la région dans le soutien au terrorisme exercé par les groupes terroristes contre le peuple syrien, ses institutions et sa structure économique et sociale.
L.Hindi / L.A.
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Syrie – Un charnier de 60 corps a été découvert en Syrie, des civils tués par les terroristes. (6 mars 2012)
Publié le 06/03/2012 à 17:29
Source : ALGERIA ISP
ALGERIA ISP / Selon Syrian Truth, à Homs, à Baba Omrou, les autorités syriennes ont découvert un charnier de 60 corps de civils enlevés par les terroristes.
En plus d'une grande quantité d'armes enterrés dans ce même quartier, des armes légères, des ocbus et des engins explosifs.
Dans la région El Kossour et El Krabisse, des hommes armés ont pris d'assaut un bus, ils ont kidnappé le chauffeur et son adjoint et le bus reste introuvable
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L'envoyé spécial chinois: il est impossible de parvenir à un règlement politique aux dépens de la souveraineté de la Syr
06 Mar 2012
Pékin / M. Wu Sike, envoyé spécial de la Chine pour le processus de paix au Moyen-Orient, a indiqué qu'il est impossible d'adopter un règlement politique aux dépens de la souveraineté, l'indépendance et l'unité de la Syrie, soulignant que la communauté internationale peut aider à résoudre la crise syrienne, mais elle n'a pas de droit de recourir à la force.
Dans un article publié par l'agence chinoise de presse, Xinhua, M. Sike a fait noter que la Chine en tant qu'ami de la Syrie et des pays arabes ne cherche à obtenir aucun profit personnel, mais qu'elle œuvre pour convaincre toutes les parties concernées en Syrie à lancer un dialogue et à parvenir à un accord sur un règlement pacifique de la crise.
M. Sike a estimé que le règlement de la crise en Syrie est la bonne voie pour préserver les intérêts fondamentaux du peuple syrien et rétablir la paix et la stabilité dans le pays.
Quant à la situation humanitaire en Syrie, M. Sike a fait savoir qu'il ne fallait pas politiser cette question ou l'investir comme prétexte pour une intervention militaire.
Il a exprimé sa confiance en la capacité du peuple syrien de régler la crise actuelle avec sagesse.
Il a affirmé que la Chine avait affirmé à plusieurs reprises que la communauté internationale doit respecter la souveraineté, l'indépendance et l'unité du peuple syrien et rejeté toute intervention militaire pour renverser le régime en Syrie par la force.
A. Chatta / L.A.
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Le ministre adjoint iranien des affaires étrangères: L'intervention militaire en Syrie menace toute la région
06 Mar 2012
Téhéran / M. Hussein Amir Abdellahyane, ministre adjoint iranien des affaires étrangères pour les affaires arabes et de l'Afrique du nord, a mis en garde contre les effets d'une intervention militaire contre la Syrie, car cela aura des répercussions imprévisibles.
Dans une déclaration à la presse faite aujourd'hui à Moscou, M. Abdellahyane a indiqué que l'intervention militaire en Syrie menace la région toute entière et exposera la communauté internationale à des dangers sérieux, soulignant que l'Iran et la Russie ont des positions similaires vis-à-vis des développements au Moyen-Orient.
Il a fait noter que l'Iran et la Russie soutiennent le référendum sur la nouvelle constitution en Syrie et les réformes lancées par la direction syrienne
A. Chatta / L.A.
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6 mars 2012
Bachar dératise comme il faut dans le gouvernorat de Deraa et à Rastan, à mi-chemin de Homs et de Hama.
Toujours la fameuse ligne droite : « Deraa, Homs, , Hama et Idlib” à nettoyer absolument.
Ligne droite où la Horde Mickey aimerait y passer des pipelines d’Arabie Saoudite en Turquie.
Le printemps 2012 s'annonce mal pour l'ASL (ici un groupe à Idleb, le 16 février)
Sur le terrain, alors que Bachar al-Assad vient, ce mardi, de réaffirmer sa détermination à éradique le « terrorisme soutenu par l’étranger », le combat pour la reconquête des zones de non droit et de chaos s’est poursuivi lundi 5 mars avec des combats à Rastan, à mi-chemin de Homs et de Hama.
L’OSDH signale aussi des opérations militaires dans le gouvernorat de Deraa(près de la frontière jordanienne) et aussi à Yabroud, (près de la frontière libanaise, dans un secteur montagneux à l’ouest de Damas). Reste qu’en dépit de sa « verve », l’agence de presse de l’opposition radicale peine à suggérer une dynamique des groupes armés qui semblent bien partout sur la défensive.
A Homs, l’aide humanitaire – un convoi de sept camions – est toujours bloquée aux portes de Bab Amr, quatre jours après la fin des combats, mais CICR et Croissant-Rouge syrien ont pu procéder lundi à des distributions dans le secteur voisin d’Inchaat.
A Bab Amr, toutefois, les habitants reviennent, le plus souvent pour découvrir leurs habitations détruites :
l’agence Sana évoque l’action des « services compétents » pour la remise en état le plus rapide possible des services et installations du quartier, et déblayer les rues.
L’oléoduc qui passe à proximité de Bab Amr et qui avait été saboté par les opposants a été remis en état. Les autorités affirment avoir découvert dans le quartier un « laboratoire » voué à la fabrications d’armes, qui contenait en outre un avion de reconnaissance de type israélien !
L’ASL se réfugie au Nord-Liban
Mais le fait militaire dominant de ces dernières 48 heures, c’est ce qui se passe entre la ville d’al-Qusayr (20 kilomètres environ au sud-ouest de Homs) et la frontière libanaise, distante d’une grosse dizaine de kilomètres d’al-Qusayr :
- selon l’OSDH, des groupes de « civils » et de « blessés » fuyant la répression à Homs et dans sa région ont été pilonnés mardi 6 mars par les forces syriennes, dans le village de Rablé, alors qu’ils empruntaient un pont conduisant à la frontière libanaise, sur le fleuve Oronte.
- Une autre source opposante de Homs précise qu’il s’agit du pont qu’ont emprunté voici quelques jours les journalistes français Edith Bouvier et William Daniels et leurs accompagnateurs.
Selon les mêmes sources partisanes, confirmées toutefois le 6 mars par le HCR, de 1 500 à 2 000 personnes ont déjà utilisé ce pont depuis le week-end dernier pour se réfugier au Liban. Il semble que les forces syriennes aient décidé de fermer ce passage.
Car soyons clairs :
- en fait de « civils« , ce sont bien les débris des bandes ASL chassées de Homs puis d’al-Qusayr qui utilisent cet itinéraire de fuite.
Sans doute avec des familles, des civils compromis.
Mais ce sont d’abord des combattants qui tentent, avec armes et bagages, de fuir au Liban après leur défaite militaire.
On a écrit ici que la chute de Bab Amr représentait un tournant dans cette sanglante guerre sans nom. Ayant, dans une large mesure, éteint les incendies de Hama, de Homs, de Rastan – où l’on signale toutefois, de source opposante, des combats de mardi -,
- et maintenant d’al-Qusayr, ayant, ou étant en train de nettoyer une autre portion de la frontière libanaise, du côté de Damas, entre Zabadani et Yabroud, l’armée syrienne a, on peut le dire, « cassé les reins » de l’ASL, expulsée des principaux centres urbains, notamment ceux de l’axe Damas-Alep.L’exode en cours du côté d’Al-Qusayr serait la suite logique de cet effondrement militaire ASL.
On ne doit pas oublier que, suite à des accord bilatéraux, l’armée libanaise s’est redéployée le long de sa frontière avec la Syrie, pour empêcher ou gêner les flux d’armes et d’hommes à destination du voisin.
Ce contrôle, parallèle au renforcement des positions syriennes, n’a pu que précariser les lignes de ravitaillement de ces groupes armés, même si le filet ne peut être complètement étanche, vu la longueur de cette frontière, et le caractère montagneux d’une partie importante de celle-ci.
L’offensive, ou plutôt les offensives de l’armée syrienne ont fait semble-t-il le reste.
On verra comment l’armée libanaise, mais aussi le Hezbollah, puissant dans cette partie orientale du Liban, contrôleront ces « réfugiés » : les Libanais, quelles que soient leur tendance, ne voudront certainement pas que l’ASL se constitue un petit sanctuaire sur leur territoire.
Etouffer et réduire
Du côté de Deraa, d’autres opérations sont en cours, notamment à Hirak (à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Deraa), impliquant des effectifs importants. Enfin on sait que les militaires syriens ont renforcé leur surveillance de la frontière turque, autre grand secteur d’infiltration des groupes ASL. Etouffer logistiquement et détruire ces bandes, c’est la stratégie suivie par le gouvernement syrien, avec un certain succès semble-t-il.
Bien sûr; et malheureusement, la Syrie n’en a pas fini avec la violence : traqués, pas coordonnés, en rupture de munitions, les bandes de l’ASL demeurent sans doute encore assez fortes pour entretenir quelque temps encore une insécurité sporadique. Et puis, encore une fois, il y a des groupes armés qui ne relèvent pas de l’ASL, mais plutôt de tendances ultra religieuses, et notamment d’al-Qaïda, et qui s’infiltreraient ou se renforceraient depuis l’Irak.
Mais nous croyons que dans la partie de la Syrie que nous avons évoquée plus haut, leur capacité stratégique – déjà pas évidente auparavant du fait de l’absence de véritable coordination stratégique – a été réduite à bien peu de choses.
Et sur le plan politique, leurs exactions – qui visait autant des civils que des militaires -, le mal qu’elle ont fait notamment à Homs, les ont, on peut le penser, décrédibilisé auprès de la frange de la population séduite par les sirènes de l’opposition radicale, au moins une partie d’entre elle :
- vivre pendant des semaines à l’heure et sous la coupe de bandes armées à fort recrutement étranger et à orientation islamiste, voire carrément salafiste ou wahhabite, n’a rien de plaisant, même pour des opposants à Bachar al-Assad !
Le CNS d’Alain Juppé et d’Hillary Clinton va, lui, continuer à publier des communiqués vengeurs, comme l’OSDH des bilans partisans : mais le bras armé de ces messieurs semble cassé.
Des artistes turcs : Erdogan est un outil dangereux dans la main de Washington qui veut détruire la région toute entière
06 Mar 2012
Ankara / L'acteur cinématographique et théâtral turc, Orhan Aydin, a estimé que le premier ministre Recep Tayyip Erdoğan et son ministre des affaires étrangères Ahmad Davutoglü sont un outil grave dans la main de Washington qui veut saboter la région toute entière.
L'acteur Aydin, porte-parole de 78 artistes turcs, a accusé au cours d'une émission diffuée aujourd'hui par la Chaîne CNN turc, le gouvernement d'adopter des politiques agressives contre un pays voisin, la Syrie, conformément aux diktats américains.
Il a indiqué que cette politique porte atteinte aux intérêts nationaux de la Turquie et menace la sécurité et la stabilité de toute la région.
Il a estimé que cette politique hostile à la Syrie et aux pays voisins constitue une source d'inquiétude pour le peuple turc et les peuples de la région.
A. Chatta / L.A.
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Syrie - L'armée Libanaise a arrêté plus de 50 terroristes Syriens (6 mars 201Publié le 06/03/2012 à 13:12
Source : ALGERIA ISP
ALGERIA ISP / Selon Syrian Truth, à Homs, les autorités syriennes ont découvert des grandes quantités d'armes enterrés dans la région de Baba Omrou.
Le martyr « Chadi Souleimene Chaer » est tombé sur la champ de la bataille de Baba Omrou.
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L'incapacité des journalistes occidentaux de documenter les violations présumées à Homs prouve leur calomnie
05 Mar 2012
Washington / L'écrivain Tony Cartalucci a affirmé que l'incapacité des journalistes français et britanniques, entrés illégalement à Homs, de documenter les violations présumées de l'armée syrienne dans la ville, prouvait que ces violations n'avaient pas eu lieu de même qu'elle pose des points d'interrogation sur la crédibilité d'un journaliste, tel que le photographe Paul Connery, qui est absolument impliqué dans la désinformation concernant les récents événements en Libye.
"Connery avait filmé des terroristes d'al-Qaïda qui déclenchaient alors une guerre contre le régime de Moammar Kadhafi, en les montrant comme des "combattants pour la liberté" et il a, de surcroît, pris des photos avec Abdel Hakim Belhaj, l'un des leaders d'al-Qaida" qui avait purgé une peine de prison aux USA et fondé, après son élargissement et son retour en Libye, l'organisation des combattants islamiques libyens avec le soutien de l'Otan", a expliqué Cartalucci dans un article publié sur le site Internet américain Prison planet.
Se référent à un rapport publié par le réseau Voltaire.net, Cartalucci souligne que le rôle de Belhaj ne se limite pas à aider "l'armée libre" et à lui fournir les armes, mais qu'il surveille directement l'offensive menée contre la Syrie avec le soutien de l'occident.
Il a ajouté que Connery n'est pas du tout celui que montrent les médias occidentaux, "il reflète et ses partenaires le plus mauvais de la civilisation occidentale", a-t-il martelé.
Cartalucci conclut en remerciant la Russie et la Chine pour avoir opposé le veto au Conseil de Sécurité pour empêcher que le scénario libyen ne soit reproduit en Syrie.
K.W. / Gh.H.
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Le ministère russe des Affaires Etrangères rejette le fait que les actes de l'opposition armée soient ignorés
05 Mar 2012
Moscou / Konstantin Dolgov, délégué aux droits de l'homme du ministère russe des Affaires étrangères, a réaffirmé la position de son pays s'opposant à toutes les tentatives d'attribuer au gouvernement syrien la responsabilité de tout ce qui passe en Syrie, sans faire état des actes illégaux commis par l'opposition armée contre les civils.
Dolgov a souligné que son pays appelait toujours à parvenir à un consensus syrien sans aucune ingérence étrangère.
"La Russie rejette que des parties du conflit soit encouragées, directement ou directement, à faire usage de la violence pour atteindre leurs objectifs", a-t-il ajouté, soulignant que son pays appuyait la mission de Kofi Annan et de Valérie Amos en Syrie pour contribuer aux efforts déployés pour alléger la souffrance des civils à Homs.
K.W.
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La Russie est inquiète de l'absence d'une volonté politique occidentale d'exercer une pression sur l'opposition pour régler la crise en Syrie
06 Mar 2012
Moscou / Le vice ministre russe des Affaires Etrangères, Sergueï Riabkov, a exprimé l'inquiétude de son pays de l'absence d'une volonté politique occidentale vis-à-vis de la Syrie notamment en ce qui concerne l'opposition.
Dans une conférence de presse tenue aujourd'hui à Moscou, Riabkov a indiqué que n'importe quel problème pourrait être résolu lorsque se trouvait une volonté politique de le résoudre chez les parties influentes, notamment celles qui ont une influence sur l'opposition syrienne.
Riabkov a fait savoir que le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, allait examiner cette question avec les ministres arabes des Affaires Etrangères de la Ligue Arabe, le /10/ du moins en cours au Caire.
Il a souligné que la Russie était sûre de la justesse de sa position au Conseil de sécurité et qu'elle examinait avec responsabilité la possibilité de recourir au veto dans le vote sur n'importe quel sujet.
K.W.
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Syrie/ journalistes: Très étranges comportements de nos confrères européens
Près d’une semaine après l’explosion à Homs qui a tué le photo reporter français Rémi Ochlik et le Grand reporter américain du Sunday Times, Marie Colvin , et fait deux blessés parmi la presse…
Des déclarations très étranges proviennent de nos confrères français et britannique… La journaliste française Edith Bouvier et le photographe indépendant britannique Paul Conroy sérieusement blessés mercredi lors de l’attaque à la bombe avaient envoyé un message vidéo sur You tube le lendemain où tout deux appelaient à l’aide et déclaraient le côté urgent de leur situation affirmant qu’il était de la plus haute importance de les faire sortir de ce quartier et les rapatrier au plus vite…
De là, ont débuté de nombreuses discussions diplomatiques à ce sujet et le Croissant rouge s’est porté volontaire pour descendre dans Bab Amr, quartier rebelle de Homs où les deux journalistes sont bloqués afin de les évacuer.
Seulement voilà, depuis lundi les secours attendent et rien n’est fait puisque selon le président du Croissant Rouge arabe syrien (CRAS) Abdel Rahmane Attar, « les négociations et les préparatifs en cours lundi pour évacuer les journalistes bloqués à Homs n’ont pas abouti ».
« Notre équipe, composée d’une vingtaine de volontaires extrêmement courageux avec quatre ambulances et un corbillard, est entrée à Baba Amr et est restée à l’intérieur durant près de trois heures pendant que les représentants du Comité international de la Croix-rouge (CICR) attendaient à l’extérieur », a-t-il expliqué.
« Puis un intermédiaire de Baba Amr est venu nous dire que la journaliste du Figaro Edith Bouvier refusait de sortir si les conditions qu’elle posait n’étaient pas satisfaites », a-t-il poursuivi.
« Nous ne connaissons pas ses conditions et nous ne savons pas si elle a vraiment refusé car nous n’avons pas pu avoir de contacts directs avec elle », a-t-il ajouté.
« Notre équipe a proposé de prendre les dépouilles des deux journalistes tués mercredi mais l’intermédiaire a indiqué qu’elles se trouvaient ailleurs. Nous avons évacué une vieille femme ainsi qu’une femme enceinte et son mari, tous syriens. Les négociations doivent reprendre demain », a-t-il encore dit.
La veille déjà, cet étrange refus du photographe Paul Conroy, alité et souffrant et qui selon sa femme, décline l’appel du croissant rouge « par manque de confiance dans cette organisation ».
« On leur avait dit que le Croissant rouge syrien n’était pas digne de confiance. Donc ils ont refusé de partir avec eux à moins d’être accompagnés par quelqu’un de l’ambassade de Grande-Bretagne ou de France », a déclaré Kate Conroy, sans précision de date.
Pourtant, fait troublant, les rumeurs propagées par la dite « Armée Syrienne Libre » comme quoi neuf blessés évacués vendredi avaient été livrés aux autorités syriennes ont été totalement démenti par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) après enquête.
Même sa femme est dubitative et poursuit: « Donc il doit comprendre qu’ils (les membres du Croissant rouge) ont une dimension internationale et que c’est une protection suffisante pour être évacué de façon sûre ».
Une journaliste étrangère impliquée dans ces négociations avait affirmé dimanche: qu’ »à deux reprises les ambulances du Croissant rouge syrien étaient arrivées à Baba Amr mais avaient été bloquées par des membres de l’Armée syrienne libre (ASL) », formée de militaires dissidents.
Pourquoi donc ces journalistes pourtant si nécessiteux de soins et qui ont envoyé des messages de détresse refusent-ils maintenant cette aide qui leur seraient peut-être vitale (nous n’avons en effet plus aucunes nouvelles d’eux depuis leur vidéo sur youtube)???
Eline Briant
Transportés au Liban via un passage frontalier illégal
Cependant, un « militant » qui participe au transport des blessés a rapporté que le photographe britannique Paul Conroy, a été évacué au Liban dans la nuit de lundi à mardi, via un passage frontalier illégal.
Des informations de presse ont également fait état de l’évacuation vers le Liban de la journaliste française Edith Bouvier, blessée dans la ville syrienne de Homs (centre).
»Paul Conroy et d’autres personnes qui l’accompagnaient sont entrés (au Liban) sur des motos après minuit dans la région de Wadi Khaled via la localité frontalière de Hnaider », a-t-il précisé à l’AFP, affirmant ignorer le lieu où se trouve Conroy actuellement.
La localité libanaise de Hnaider est située à un kilomètre de Homs.
Le père du photographe a confirmé l’information à des médias britanniques. « On vient d’apprendre la nouvelle de Beyrouth », a déclaré Les Conroy.
Or, l’ambassade de France à Beyrouth a refusé de confirmer ces informations.
Il arrivera Damas samedi, précédé d'une certaine réputation d'honnêteté
C’est demain que l’ancien secrétaire général de l’ONU Kofi Annan entame, en tant qu’émissaire des Nations-Unies – et aussi, en second lieu, de la Ligue arabe – une tournée proche-orientale, qui le conduira d’abord au Caire puis, samedi, à Damas. L’objectif de cette mission est d’obtenir un cessez-le-feu en Syrie, puis « trouver avec les Syriens une solution pacifique qui respecte leurs aspirations et qui stabilise le pays » : vaste programme eut dit de Gaulle…
Préjugé favorable
Déjà, pour qu’un cessez-le-feu intervienne, il faut que les deux parties l’acceptent. Or ce qu’on sait des groupes radicaux présents sur le terrain rend hautement improbable la moindre trêve, un peu durable et globale.
Du côté du pouvoir, on ne transigera pas avec les principes de souveraineté et de non ingérence extérieure. Et de ce point de vue, c’est peu dire que les Syriens accueilleront Kofi Annan avec méfiance :
-il est l’envoyé d’une organisation que Damas peut accuser à bon droit d’avoir trahi les principes contenus dans sa charte, ayant joué le jeu, repris les mots d’ordre de l’axe ingérent, en Libye d’abord, en Syrie ensuite.
L’intéressé lui-même ne se fait pas trop d’illusions : ce qui l’attend, a-t-il dit, est « une tâche très difficile, un défi ardu« .
Nous aussi, à Infosyrie, nous nous méfions un peu de Kofi Annan.
Il doit rencontrer demain au Caire Nabil al-Arabi, secrétaire général de la Ligue arabe, dont on ne peut pas dire qu’il se soit distingué par la netteté de sa démarche, ni globalement par sa neutralité.
Voyons tout de même ce qui peut plaider en faveur du nouveau grand négociateur international. Kofi Annan, qui s’efforça, sous son mandat de secrétaire général de l’ONU (1997-2006) d’empêcher la deuxième guerre du Golfe et quand elle eut éclaté se montra critique envers l’attitude de Washington, a exprimé de nettes réserves quant à l’intervention de l’OTAN en Libye.
Par ailleurs, plus récemment, l’ambassadeur iranien à l’ONU, Mohammad Khazaee s’est dit frappé par « sa forte détermination à traiter le dossier de manière indépendante et sans a priori« , appréciation qui vaut presque, dans le contexte géopolitique actuel, quitus de la bonne volonté de M. Annan.
Et c’est bien cette réputation de non inféodation aux diktats de Washington ou de Doha qui peut lui valoir, sur le dossier syrien, l’appui de la Russie, de la Chine ou de l’Iran dans ses négociations avec le pouvoir syrien.
Poutine, la Syrie et la « fièvre nationaliste »
Parlons de la Russie, justement :
- au lendemain de l’élection triomphale – « remarquable » a dit Bachar al-Assad – de Vladimir Poutine, les dirigeants occidentaux ont dû ravaler leur aigreur et présenter leurs félicitations au nouveau président de la Fédération de Russie.
- Mais les Occidentaux ont des idées fixes et tant Américains qu’Européens ont exprimé le souhait que Poutine évolue sur le dossier syrien, maintenant, disent-ils, que la fièvre électorale nationaliste russe est ou doit retomber.
La « ministre des Affaires étrangères » de l’Union européenne, Catherine Ashton, a bien exprimé les espérances de tout ce beau monde en déclarant que la Russie doit maintenant « reconnaître la nécessité d’un nouveau pouvoir en Syrie« .
Et les analystes de France et d’Amérique fantasment déjà sur les visites ces jours-ci de Sergueï Lavrov et d’un émissaire chinois – ex-ambassadeur à Damas – dans la région, du Caire à Damas.
Mais le chef de la diplomatie russe ne demandera sans doute pas à Bachar al-Assad autre chose qu’une poursuite des réformes et une limitation rapide et effective du niveau de la violence dans le pays.
Pour le reste, Poutine, et Hu Jintao, n’ont pas oublié que ce que cherchent Washington et ses alliés, ce n’est pas la démocratisation de la Syrie et du Proche-orient, mais leur morcellement et leur « domestication », pour conforter Israël et isoler l’Iran.
Et Poutine et Hu Jintao sont également bien conscients que derrière Damas et Téhéran, ce sont bien Moscou et Pékin qui sont dans le collimateur de l’Empire.
Quant à la « fièvre nationaliste russe« …
Il serait temps que les éditorialistes occidentaux – les français surtout – réalisent que le nationalisme en Russie n’est pas une maladie, mais un réflexe vital, que partagent presque tous les Russes, y compris les opposants les plus déterminés à Poutine, qu’ils s’appellent Guennadi Ziouganov ou Edouard Limonov.
Poutine n’a pas cédé sur la Syrie, alors qu’il était au coeur d’une campagne de dénigrement occidentale de grande ampleur.
Maintenant qu’il triomphe, et a pour de nombreuses années la direction de la Russie, on ne le voit pas changer son fusil d’épaule.
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SYRIE 8 - NOUVELLES DU FRONT - 5- 4 - 3 - 2 - 1 mars 2012 - 1h08
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