• Un journaliste d’investigation américain menacé de mort par l’administration Obama !

     Quoi qu’on puisse penser de Wayne Madsen (journaliste d’investigation américain) ou de Thierry Meyssan (journaliste français), leur droit de s’exprimer en toute sécurité est inaltérable. Le glissement des démocraties, dites sociales, vers des dictatures déclarées est plus qu’entamé.

      Combien de temps encore courberons-nous l’échine devant la ploutocratie criminelle et mafieuse qui nous gouverne toutes « tendances politiques » confondues ?

    Les menaces de mort, proférées par la Maison Blanche, le 4 Avril 2011, contre le journaliste d’investigation Wayne Madsen doivent être prises au sérieux. Voici encore une indication que l’expérience démocratique américaine est une chose du passé. Wayne Madsen, rédacteur en chef de la chronique Wayne Madsen Report (WMR, organe d’information alternative états-unien en ligne), a reçu une notification d’une agence de renseignement alliée des Etats-Unis.

    Les articles qui ont enflammé la Maison Blanche sont un mystère, mais l’avertissement donné par la source, qui est en relations avec la Maison Blanche, était sans équivoque : « Ils veulent vous tuer ».

    Bien-sûr, des journalistes ont déjà reçu des menaces de mort aux Etats-Unis. En 1972, le journaliste d’enquête, Jack Anderson, fut placé très haut dans la liste des ennemis du président Nixon. Anderson fut, pendant longtemps, un boulet à la cheville politique de Nixon.

    Le président rendit Anderson responsable d’avoir exposé quelques-unes de ses différentes activités de corruption, y compris la révélation faite en 1956 par Anderson et son patron Drew Pearson, d’un don de 50 000 dollars accordé par Howard Hughes à Nixon, alors en campagne et que ce dernier ne déclara pas. Il y eut ensuite l’affaire du Watergate.

    A l’époque, Nixon s’entretint avec le médecin de la CIA, le Dr. Edward Gunn, expert des poisons, dans l’intention d’assassiner le fauteur de trouble Anderson. Quelques scenarios inclurent l’utilisation de LSD ou de poison, mais Anderson étant un Mormon ne buvant pas d’alcool, il était difficile d’utiliser le LSD ou du poison dans une de ses boissons. D’autres options furent envisagées avant que le complot d’assassiner Anderson fut abandonné, après la révélation du scandale du Watergate en Mai 1972.

    Wayne Madsen : « Même si j’ai tenté de calquer le WMR sur le "Manège de Washington" d’Anderson et Pearson, je ne possède pas le luxe d’être membre d’une association de presse ou d’avoir un prix Pulitzer, tout ce qu’Anderson pouvait utiliser comme pare-feu entre lui-même et ceux qui voulaient le tuer à la Maison Blanche.

    ’ai soumis l’information me concernant et obtenue par une source de renseignement étrangère, à quelques afro-américains qui travaillent à Washington et qui furent en relation étroite avec les officiels de l’administration Obama. Leur réponse ne fut pas encourageante. En effet, la Maison Blanche est impliquée dans ce type de "politique gangster" dont leur base Chicago est devenue tristement célèbre.

    J’ai toujours pris beaucoup de précautions en couvrant le génocide du Rwanda, le trafic d’enfants en Thaïlande et au Cambodge, la "perte" d’armes nucléaires sur la base aérienne de Minot dans le Nord de Dakota, l’assassinat par la police de l’agent de la CIA Tony Carnaby à Houston, l’histoire de la "madame Claude" de Washington, Deborah Jeane Palfrey, les activités de BP dans le golfe du Mexique (désastre de la plateforme de forage Deepwater Horizon) et les activités passées du président Obama et du futur maire de Chicago Rahm Emmanuel mais ces mesures étaient temporaires et ne furent opérantes que tant que j’étais sur le terrain pour enquêter.

    Quoi qu’il en soit, je n’ai absolument aucun désir de vivre constamment dans la peur. J’envisage de continuer le journalisme d’enquête sur ce site internet, dans un endroit plus sûr, à l’étranger et dans un environnement qui protège la liberté de la presse. Malheureusement, les Etats-Unis ne sont plus un endroit sûr pour les journalistes d’enquêtes indépendants.

    Aujourd’hui, le président Obama démarre sa campagne présidentielle 2012 dans un message vidéo diffusé sur la toile. Sans challenger au sein du parti démocrate, nous pouvons supposer que la Maison Blanche fera tout ce qui est en son pouvoir, pour supprimer toute information négative à propos d’Obama.

    Le simple fait que l’annonce de la décision d’Obama de se faire réélire fut faite le jour anniversaire de l’assassinat de Martin Luther King, montre qu’Obama va utiliser l’héritage du leader afro-américain tant vénéré alors qu’il ne partage aucun héritage culturel puisqu’il était issu d’une famille d’esclaves du sud du pays. De la même manière, si King vivait aujourd’hui, il n’approuverait aucunement les politiques d’Obama, pro-guerre et pro-multinationales.

    Alors qu’Obama brigue un second mandat, il est de plus en plus évident que rendre compte de la "nouvelle Amérique" devra se faire d’un endroit plus sûr ! Il y a un épilogue intéressant à cette histoire. Pas une seule fois, durant les huit ans d’administration Bush, je n’ai reçu de telles menaces. Mais, là où les Bush utilisaient la carotte, l’administration Obama préfère manifestement le bâton ou toute autre arme de son choix. »


    Source : Infowars [traduit par Résistance71]

    « Obama et KadhafiAcceuil »
    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    Tags Tags : , , , ,