• D’âpres pourparlers sur l’Iran avec des responsables américains ont vainement tenté de faire bouger Israël de son option militaire.

    D’âpres pourparlers sur l’Iran avec des responsables américains ont vainement tenté de faire bouger Israël de son option militaire.

    Natanz air defences2.11 (Copier)

    Les défenses antiaériennes du site de Natanz

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    Le Conseiller à la Sécurité Nationale de la Maison Blanche, Tom Donilon a été confronté à un Premier ministre Binyamin Netanyahou particulièrement acrimonieux, au cours d’une conversation houleuse de deux heures, à Jérusalem, dimanche 19 février, selon des sources américaines de haut-rang à Washington, au courant des dernières évolutions.


    Les principales pommes de discorde restaient la poursuite de l’enrichissement d’uranium par l’Iran et sa relocalisation incessante de sa production dans des sites souterrains.

     

    Les responsables israéliens se sont abstenus de fournir la moindre information sur ces conversations. Certains ont même été jusqu’à refuser de confirmer qu’elle avait seulement eu lieu !

     

    Selon des sources de Debkafile, Netanyahou a accusé l’Administration Obama d’avoir attiré l’Iran dans un nouveau cycle de relance des négociations nucléaires avec les puissances nucléaires, en donnant l’assurance à Téhéran qu’il aurait la permission de continuer à enrichir son uranium dans la quantité qu’il voulait, en échange de sa promesse de ne pas fabriquer de bombe nucléaire.


    Le Premier ministre a accusé cette permission de contrevenir à toutes les garanties jusqu’alors fournies à Israël sur le problème nucléaire et, par-dessus le marché, de laisser Téhéran libre d’améliorer son actuel niveau de 20% d’enrichissement à celui de 90% nécessaires à la mise à jour d’une arme atomique.


    Cela, Israël ne peut le tolérer, aurait dit Netanyahou, laissant ainsi son option militaire à ses pleins préparatifs.

     

     

    Il a mis en garde le Conseiller à la Sécurité Nationale américaine qu’aucune preuve que ce soit ne confirme les prétentions de Washington que Téhéran ait une quelconque intention de suspendre son enrichissement et d’autres progrès nucléaires quand les négociations débuteront.


    C’est exactement le contraire : même bien avant que la date ne soit arrêtée, l’Iran a commencé à travailler à vitesse accélérée à la fabrication de ses articles de marchandage et de chantage en exposant les avancées déterminantes de son programme nucléaire comme étant des faits indiscutables.

     

     

    Téhéran proclame à présent avoir progressé de façon indépendante à la production d’uranium enrichi à 20%, qui constitue la base de départ pour le carburant nécessaire à l’a fabrication ‘armes, en quantité illimitée.


    Dès que les pourparlers seront en cours, maintient Netanyahou, il ne restera aucun moyen de stopper l’Iran sans bloquer le processus de négociations. Conforté par ses expériences précédentes, Téhéran pourra utiliser le dialogue comme un moyen supplémentaire de renforcer son impétuosité dans la production ininterrompue d’armes nucléaires.


    Lundi, Donilon et sa délégation rencontrent le Ministre de la défense, Ehud Barak :

     

    La mission de cette délégation américaine hautement renforcée en Israël, a lieu afin d’accompagner le lancement d’une nouvelle campagne médiatique américaine visant à décourager toute action militaire israélienne contre les installations nucléaires iraniennes.

     

    Dimanche, le Général Martin Dempsey, Président de l’Etat-Major interarmes américain, a offert son avis à CNN :

    “Israël a, probablement, la capacité de frapper l’Iran et de retarder les Iraniens pour un certain nombre d’années. Mais certaines des cibles sont probablement hors d’atteinte pour eux ». 

     

    Lundi, le New York Times a publié une évaluation faite par « des responsables de la défense américaine et des analystes militaires proches du Pentagone », sous la rubrique :


    « Le Raid contre l’Iran perçu comme une tache énorme pour les avions israéliens ». Les sources militaires de Debkafile rapportent que son principal argument, ressortant d’études passées et abondamment réfutées, serait que les bombardiers de la force aérienne israélienne ne peuvent pas couvrir la distance les séparant de l’Iran sans ravitaillement en vol.

     

     

    Cet étalage “d’analystes” ont visiblement manqué l’interview de CNN et, par conséquent, ils contredisent l’évaluation du plus haut général de cette même Amérique, selon laquelle « Israël a la capacité de frapper l’Iran… ».


    La réalité a, durant le même temps, changé. Quatre évènements, au cours des dernières 24h ont, sans aucun doute, figuré en haut de l’agenda de ces discussions de la délégation américaine avec les dirigeants israéliens :

     

     


    1.  Lundi, l’AIEA a envoyé sa seconde équipe d’observateurs à Téhéran, ce mois-ci, pour une nouvelle tentative d’obtenir l’accès à ses installations nucléaires, jusqu’à présent, interdites par les Iraniens. Les inspecteurs demanderont également la permission de s’entretenir avec des scientifiques qui, selon une liste dressée aux quartiers-généraux de l’agence à Vienne, tiennent des positions-clés dans ce programme nucléaire.


    2. Le chef d’Etat-Major russe, le Général Nikolaï Makarov a estimé que l’attaque contre l’Iran serait « coordonnée » par plusieurs gouvernements et « qu’une décision serait arrêtée aux environs de l’été ».


    3.  Moscou a rappelé son porte-avions russe, l’Amiral Koutznesov du port syrien de Tartous à sa base nationale de Severomorsk dans la péninsule de Kola.


    4. La Turquie fait des pieds et des mains pour assurer à l’Iran que les données collectées par le radar du bouclier anti-missiles américain stationné sur sa base aérienne de Kurecik ne seront pas partagées avec Israël.


    Elle est particulièrement soucieuse de ne pas ennuyer Téhéran, à la suite de l’annonce, par le ministre iranien des affaires étrangères, disant que la reprise des pourparlers nucléaires avec les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité et l’Allemagne (P5+1) se tiendrait à Istanbul.


    Cependant, les Iraniens savent exactement ce qu’il en est, après avoir assisté au dernier test conjoint du radar américano-israélien qui démontrait qu’Israël est pleinement intégré dans le réseau de radars du bouclier anti-missiles et que la station radar américaine dans le Neguev est en parfaite interface avec sa station en Turquie et avec le radar « Sapin Vert » dirigeant le missile Arrow (Hetz) israélien.

     

    Lorsqu’il a visité Ankara, la semaine dernière, le Secrétaire Général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen a assuré ses hôtes turcs que « les renseignements recueillis au sein du système de défense anti-missiles ne seront pas partagés avec un pays-tiers. Ils seront partagés avec les alliés qui font partie de notre Alliance ».

     

     

    Sa déclarations était presque exacte – excepté sur le fait que les stations de radars recueillant des données de renseignement ne sont pas contrôlées par l’OTAN, mais par des équipes de l’armée américaine, et que toutes deux, y compris le radar basé en Turquie, sont intégrés et coordonnés avec les radars israéliens et leurs missiles intercepteurs.

     

    DEBKAfile Reportage exclusif 20 février 2012, 12:53 PM (GMT+02:00)

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    Complément :

    JERUSALEM -

    Israël est soumis à des pressions redoublées des Etats-Unis et des Européens pour ne pas attaquer l'Iran et donner une chance aux sanctions internationales censées contraindre Téhéran à renoncer à son programme nucléaire.

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    « Israël soumis à des pressions tous azimuts pour ne pas attaquer l'IranSYRIE 1 - NOUVELLES DU FRONT - 20 Fév 2012 - 23h58 »
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