• Medvedev : La Russie rejette la prise des décisions importantes sous l’effet des propagandes

    Medvedev : La Russie rejette la prise des décisions importantes sous l’effet des propagandes

    22 Fév 2012

    Moscou  / La Russie a affirmé son rejet de la prise, sous la pression des propagandes, des décisions de haute importance concernant le sort des peuples.

    Le président russe Dimitri Medvedev a réaffirmé le rejet de son pays de toute ingérence dans les affaires de la Syrie, soulignant la nécessité que la crise en Syrie soit surmontée pacifiquement le plus tôt possible par les Syriens eux-mêmes.

    Dans une allocution prononcée, aujourd’hui, devant les Ambassadeurs de certains pays étrangers, Medvedev a affirmé qu’il ne fallait pas prendre les décisions particulièrement importantes, notamment dans les circonstances actuelles compliquées, à la hâte et sous la pression des propagandes intenses.

    « C’est une pratique erronée en fond et forme », a souligné Medvedev, affirmant qu’il est inadmissible que les institutions internationales perdent leur crédibilité, dont en priorité l’ONU. « Il ne faut pas que ces institutions se transforment à des soi disant groupes d’amitié sur fond des considérations politiques ou des intérêts économiques », a-t-il clarifié.  

    Sur un autre plan, le président Medvedev, et son homologue iranien, Mahmoud Ahmadinejad, ont affirmé qu'ils encouragent les Syriens à surmonter leur cirse via des moyens pacifiques sans aucune ingérence étrangère.

    Dans un communiqué, la présidence russe a fait savoir que les deux présidents avaient discuté lors d'un entretien téléphonique de la conjoncture en Syrie et de la nécessité d'œuvrer pour mener un dialogue entre l'autorité et l'opposition sans conditions préalables.

    Le communiqué fait savoir que les deux présidents avaient souligné l'importance de la poursuite des réformes politiques, sociales et économiques en Syrie dans un climat calme et au profit de tous les Syriens.

    Le communiqué indique que les deux présidents avaient convenu que l'objectif principal est d'empêcher le déclenchement d'une guerre civile en Syrie qui fait enliser la conjoncture dans l'ensemble de la région.

    Lors d'un autre entretien téléphonique effectué aujourd'hui, le président Medvedev, a examiné avec le roi de l'Arabie Saoudite, Abdallah Ben Abdel Aziz, les développements de la conjoncture dans la région et des événements en Syrie.

    Le bureau de presse du Kremlin a fait savoir que les deux parties ont discuté de la situation au Moyen-Orient à l'ombre des développements sur la scène syrienne et de la coordination des efforts bilatéraux et internationaux pour rétablir la sécurité dans la région.

    Dans un autre entretien téléphonique, le président Medvedev a passé en revue avec le premier ministre irakien, Nouri al-Malki, la situation dans la région, notamment en Syrie.

    Le bureau de presse du Kremlin a fait noter que les deux parties ont insisté sur leur rejet de toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Syrie et sur le l'entame d'un dialogue global entre les Syriens auxquels participent toutes les parties.

    Le bureau a indiqué que les deux parties avaient fait savoir qu'aucune alternative n'est efficace que celle des efforts politiques et diplomatiques pour rétablir la stabilité en Syrie et affirmé que les sanctions économiques imposées à la Syrie vont aggraver la conjoncture socioéconomique du peuple syrien. 

    Gatilov : La Russie rejette l'établissement de couloirs humanitaires en Syrie


    Moscou / M. Guinadi Gatilov, vice-ministre russe des affaires étrangères, a indiqué que la Russie rejette l'établissement de couloirs humanitaires en Syrie, soulignant que son pays possède des informations sur la réception par des groupes terroristes armés en Syrie des armes via les frontières avec le Liban et autres pays et de l'argent de l'extérieur, "ce qui aggrave le conflit et la situation en Syrie", a-t-il précisé.

    Dans une conférence de presse tenue aujourd'hui à Moscou, M. Gatilov a mis en doute l'efficacité de l'établissement de tels couloirs humanitaires, soulignant que cela aboutirait sans doute au recours à la force et à un grave affrontement militaire.

    Il a fait noter que la Croix Rouge ne demande pas de couloirs humanitaires mais une période de calme humanitaire pour faire parvenir une aide humanitaire, affirmant que le côté russe approuve les efforts de la Croix Rouge dans ce sens.

    M. Gatilov a souligne le besoin d'acheminement d'aides aux habitants dans nombreuses régions, soulignant que la Croix Rouge y opère et tente de mener des contacts avec le gouvernement et l'opposition pour faire parvenir les aides humanitaires nécessaires.

    M. Gatilov a affirmé que les Nations Unies qui examinent de différentes formes pour aider les Syriens n'évoquent pas la question de l'établissement de couloirs humanitaires qui sont inefficaces.

    M. Gatilov a ajouté que les groupes terroristes armés assument la responsabilité des victimes tombées parmi le groupe de correspondants et de journalistes étrangers comme le rapport des observateurs arabes avait confirmé, notamment l'assassinat du journaliste Gilles Jacquier.

    Il a exprimé l'inquiétude de son pays de l'éventuel scénario sur une intervention étrangère en Syrie "en dépit des déclarations officielles qui affirment le contraire".

    M. Gatilov a affirmé que le scénario du recours à force contre la Syrie est absolument inadmissible pour la Russie.

    M. Gatilov a fait noter qu'il est inacceptable de régler les questions intérieures en Syrie par la force, soulignant que c'est au peuple syrien de régler ces questions.
    Sur un autre plan, M. Gatilov a affirmé que le référendum en Syrie est une démarche politique importante visant à réaliser la démocratie dans société syrienne.

    Dans un entretien avec le 
    correspondant SANA à Moscou, M. Gatilov a fait noter que la Syrie avait adopté grand nombre de décisions importantes pour réformer la société, notamment, au côté du référendum général, les lois des Partis et de l'information et les élections parlementaires.

    De même, M. Gatilov a indiqué que la réunion prévue en Tunisie du soi-disant "Groupe des amis de la Syrie" suscite beaucoup de questions chez la Russie.

    Il a fait savoir que la Russie avait refusé la participation à cette réunion car elle n'englobe pas toutes les parties pour résoudre la question syrienne d'une manière objective.

     K.W. & A. Chatta & T. Slimani

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    « Nicolas Doze - Le MES est un coup d'état La Chine réitère son refus de toute ingérence étrangère dans les affaires syriennes »
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