• Raids aériens et combats meurtriers au Yémen

    Raids aériens et combats meurtriers au Yémen

    25/04/15 - 22h01  Source: Belga

     

    Raids aériens et combats meurtriers entre rebelles Houthis et partisans du président en exil se sont poursuivis samedi au Yémen, où les pressions s'accentuent sur les parties afin qu'elles consentent à dialoguer.

    L'influent ex-président Ali Abdallah Saleh a demandé la veille à ses alliés Houthis d'"accepter et appliquer" la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant leur retrait des zones qu'il ont conquises, afin que cessent les frappes qu'une coalition arabe mène contre eux depuis un mois. Il a appelé à une reprise du dialogue.

    Mais les Houthis, qui comptent aussi parmi leurs alliés l'Iran, accusé de leur livrer des armes -ce que Téhéran dément- avaient fait de l'arrêt des raids de la coalition dirigée par Ryad un préalable à tout pourparler de paix.

    Les États-Unis, par la voix de leur secrétaire d'État John Kerry, ont également appelé "les Houthis et ceux qui ont de l'influence sur eux" à "rejoindre la table des négociations". "J'espère que dans les jours à venir il y aura une désescalade et que nous pourrons nous retrouver dans un endroit où des négociations pourront se tenir", a souhaité le chef de la diplomatie américaine, alors qu'un nouveau médiateur onusien pour le Yémen vient d'être désigné, le précédent ayant démissionné.

    Les rebelles chiites, qui menacent de prendre le pouvoir dans l'ensemble de ce pays pauvre de la péninsule arabique, ont conquis en janvier la capitale Sanaa. Ils ont ensuite avancé vers le sud, atteignant Aden le 26 mars, jour du début d'une opération aérienne arabe conduite par l'Arabie saoudite, où s'est réfugié le président Abd Rabbo Mansour Hadi.

    L'ex-président Saleh (1978-2012), à qui sont restées fidèles nombre d'unités militaires yéménites qui ont apporté un soutien crucial aux Houthis, a exhorté les rebelles "à se retirer de toutes les provinces, spécialement d'Aden", grande ville du sud du pays.

    Dans le sud, plus de 90 personnes ont été tuées en 24 heures dans des raids de la coalition et des combats entre rebelles chiites et partisans du président en exil, selon un bilan compilé à partir de sources médicales, militaires et gouvernementales.

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