SYRIE- Le ministère koweitien des affaires étrangères condamne la prise d'assaut de l'ambassade de Syrie à Koweit

Dans un communiqué publié aujourd'hui, le ministère koweitien des affaires étrangères a affirmé que cet acte est une violation des lois et des législations du pays de même que des normes et des chartes internationales relatives à la protection des sièges des missions diplomatiques.

De son côté, le vice-Premier ministre koweitien, ministre de l'intérieur, cheikh Ahmad al-Hamoud al-Sabah, a visité le siège de l'ambassade et donné ses instructions pour l'application de la loi et l'interdiction de la pagaille.

A noter qu'un groupe de saboteurs appartenant au Conseil d'Istanbul avait pris ce matin d'assaut le siège de l'ambassade de Syrie à Koweit, détruit ses contenus et agressé les employés qui s'y trouvaient.

L'Ambassade de Syrie au Koweït qualifie de "lâche" l'agression contre son siège

Le Koweït / L'Ambassade de Syrie au Koweït a qualifié de "lâche" l'agression menée aujourd'hui contre son siège au Koweït, estimant que cette attaque est contraire aux appels à la démocratie et à la liberté et aux manifestations pacifiques.

Un communiqué publié aujourd'hui par l'Ambassade de Syrie indique que l'Ambassade était, aujourd'hui, l'objet d'une agression par des centaines de saboteurs qui avaient pris d'assaut le siège de l'Ambassade, de la résidence et des bureaux de la mission. Les assaillants ont saboté les contenus et abîmé les documents officiels de la mission.

Le communiqué ajoute qu'un commandant et un agent de sécurité koweitien, gardiens de l'Ambassadeur ont été blessés dans cette attaque.

Qualifiant de lâche cette agression qui "est contraire aux lois en vigueur dans l'Etat du Koweït", le communiqué exprime la condamnation de l'Ambassade de cette agression criminelle déclenchée contre un siège officiel qui octroyait ses services à tous les membres de la communauté syrienne au Koweït.

Le communiqué appelle les autorités koweitiennes à assumer leurs responsabilités conformément à la Convention de Vienne pour les relations diplomatiques, en protégeant la sécurité de la mission syrienne et en demandant des comptes aux auteurs de cette agression. 

A. Chatta / K.W. / Gh.H.

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