• SYRIE- NOUVELLES DU FRONT - 15 mars 2012 - 17h30

    SYRIE- NOUVELLES DU FRONT - 15 mars 2012 - 17h30

     Syrie: « Si l’armée quitte notre village, nous risquons d’être égorgés » par Silvia Cattori   

     15 avril 2012

     

    silviacattori.net, 14 avril 2012 via Mondialisation.ca

     

    Témoignage

    20120313-230931_h.jpg 

    Nous avons demandé à un Syrien originaire de Homs (*) qui réside aujourd’hui dans un village de la province de Homs, de nous expliquer pourquoi l’armée de Bachar el-Assad bombarderait et réprimerait violemment son propre peuple, comme le répètent sans cesse les médias internationaux.

     

    Silvia Cattori : Les images diffusées par les chaînes télévisées et les commentaires des journalistes sont, comme vous devez le savoir, immanquablement en faveur des rebelles. Des images très impressionnantes d’immeubles en feu, des panaches de fumée noire, des maisons qui s’écroulent nous sont montrées. Homs est présentée comme « ville martyr et symbole de la révolution syrienne » [1]. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi l’armée syrienne bombarde – si l’on en croit nos médias – aveuglément des lieux habités ?

      

    Réponse : Madame, pardonnez-moi ; l’armée syrienne ne bombarde pas à l’aveugle ; elle ne bombarde pas des maisons qui sont habitées. On ne sait jamais si les images diffusées par al-Jaziira, al-Arabya ou vos chaînes télévisées, sont véridiques ou sont des images montées.

    Si elles correspondent vraiment avec ce qui s’est passé tel jour à tel endroit. Sachez que, quand on voit des panaches de fumée noire, ce sont des pneus de voitures que font brûler les mercenaires

      

      

    L’armée bombarde les lieux où elle a localisé des mercenaires. Il est difficile pour l’armée de les approcher et de les arrêter autrement. Les mercenaires utilisent des armes très sophistiquées, munies de viseurs, qui touchent le cœur de la cible. A Zabadani, les mercenaires ont tué plus de 150 soldats avec ces armes-là.

      

    L’armée bombarde actuellement un endroit précis du quartier el-Hamidiyyé, [cet entretien a été réalisé le 11 avril, à la veille du cessez-le -feu] à majorité chrétienne, qui est pratiquement vide de ses habitants. Vous savez qu’il n’y a pas à Homs de quartier à 100 % chrétien, alaouite, ou sunnite.

    Tout le quartier el-Hamidiyyé est entre les mains des mercenaires. Les maisons ont été détruites à 80 % par les mercenaires. Ils ont détruit, dans ce même quartier, la maison d’une de mes nièces qui avait fui et tout ce qu’elle possédait. Ils ont mis le feu à tout l’immeuble. Voilà dans quelles circonstances l’armée bombarde en Syrie.

     

    Depuis décembre, les mercenaires ont peu à peu pris le contrôle de toute la zone d’el-Hamidiyyé, Bustan el-Diwan et d’el-Arzoun. L’armée n’a pas pu entrer dans cette zone jusqu’à présent.

    Les mercenaires circulent à l’intérieur des maisons vides et presque toutes détruites. Ils campent en ce moment dans le soubassement de deux églises.

    Dans l’église grecque catholique, déjà en partie brûlée par les mercenaires ; et dans l’église syriaque. L’une est fameuse pour sa très ancienne peinture de la Sainte vierge.

    Ce n’est pas la seule église qu’ils ont ruinée. Ils ont également détruit une église très ancienne à l’est de Homs, Mar Elias [saint Elias, un martyr de Homs]. C’est une situation très pénible pour les habitants.

     

     

     

    749474_56701922046.jpeg

      

    Silvia Cattori : L’armée ne peut-elle pas les déloger ?

      

    Réponse : L’armée a fait savoir aux patriarches syriaque et grec catholique que, pour déloger les mercenaires, elle est obligée de mener des opérations à cet endroit. Elle est en train de les déloger aussi du quartier de Bab Sebaa. Il n’y aurait là que quelques dizaines de mercenaires, au plus une centaine. Ils détruisent les maisons. Ils font des trous dans les murs pour passer de maison en maison sans être repérés par l’armée.

      

    La population a peur, veut qu’on en finisse avec ces gangs. Mais cela prend beaucoup de temps car l’armée doit éviter de détruire et de faire des victimes. Si l’armée veut entrer dans un quartier où elle a localisé des mercenaires pour libérer les gens qu’ils tiennent en otages, elle commence par leur faire savoir qu’elle veut rendre ce quartier à la population, et que les mercenaires qui veulent sortir auront la vie sauve. Les soldats attendent un jour, trois jours

     

    Voilà pourquoi et comment l’armée finit par bombarder. Elle n’agit pas contre les gens qui vivent paisiblement. Avant chaque opération militaire les soldats avertissent les mercenaires. Ils ne sont pas tués s’ils sortent.

    Dans notre précédent entretien [2] je vous avais dit comment cela s’était passé avec ce jeune homme dont le père et deux frères ont été égorgés par les mercenaires. Il s’est livré à l’armée ; deux jours après il a été libéré. Il avait porté les armes mais n’avait pas tué. 327 hommes qui ont rendu les armes ont été libérés récemment.

     

    Si l’armée tuait, simplement pour tuer ou réprimer, pourquoi les soldats seraient-ils les bienvenus dans les villages ?

    Les soldats sont entrés dans un village à majorité sunnite qui se trouve à quelques kilomètres du nôtre ; des gens que nous connaissons nous ont dit que tout le monde entretient de très bonnes relations avec les soldats ; et que, dès leur arrivée au village, les hommes, les femmes, les vieux, beaucoup de jeunes gens leur ont ouvert leur porte.

    L’armée vient dans nos villages, elle les entoure pour nous sauvegarder ; aucun soldat n’est jamais venu dans notre village tuer les habitants.

      

    Tout le monde a de très bonnes relations avec les soldats. Ils viennent chez nous pour nous protéger de ces gangs qui viennent la nuit pour tuer. Nous n’avons pas d’armes.

    Quand les mercenaires viennent dans nos villages taper aux portes la nuit pour demander aux gens la clé de leurs voitures, ceux-ci sont obligés de la donner. Des gens que nous connaissons dans un village à majorité musulman, à 12 kilomètres de chez nous, nous ont raconté qu’une cinquantaine de mercenaires armés ont pu faire taire et tenir sous leur contrôle ses 5’000 habitants

     

    Silvia Cattori : Néanmoins, les ONG, l’ONU, les médias traditionnels continuent à présenter votre armée, le gouvernement el-Assad, comme des assassins ; et les « opposants » que vous qualifiez de gangs ou de mercenaires, comme les victimes d’une intense répression. Alors que selon vous ce sont…

     

    Réponse : Pourquoi madame l’armée du gouvernement n’a-t-elle jamais attaqué notre village ? Pourquoi l’armée ne bombarde-t-elle pas notre village ? Pourquoi n’a-t-elle jamais bombardé non plus le village en majorité musulman, situé à l’est, à deux kilomètres du nôtre. 

     

    [1] France 3, TJ du 10 avril 2012

     

    [2] Voir : http://www.silviacattori.net/article3000.html

     

    [3] Dans la campagne de Homs il n’y a que deux villages qui sont contre le gouvernement : Qousseir et Al Bowayda. Hormis ces deux villages, il n’y a pas de problème entre les chrétiens et les musulmans.

     
     _______________________________________________________________

    Le convoi des Syriens résidant en France et en Belgique visite l'endroit de l'explosion qui avait frappée Damas le mois dernier

     
    15 Avr 2012
     

    Damas / Le convoi des Syriens résidant en France et en Belgique s'est rendu aujourd'hui à l'endroit s'étendant de la Rue Bagdad au quartier al-Qassaa, qui était le mois dernier la scène d'un acte terroriste commis par les groupes terroriste armés.

     

    Sur les lieux de l'acte terroriste, les fils de Syrie ont scandé des slogans saluant les martyrs et rendant hommage à leurs sacrifices du sang et de la vie pour la patrie, sa gloire et sa stabilité

     

    Participant à la prière à l'église "Kerillis" au quartier d'al-Qass'a, les membres du convoi ont dénoncé la conspiration qui vise la Syrie, entonné l'hymne nationale, observé une minute de silence et allumé des chandelles pour les âmes des martyrs de l'acte terroriste

     

    Les participants ont aussi salué les sacrifices de l'armée arabe syrienne qui avait fait tomber la conspiration en affrontant les groupes terroristes armés qui jouait de la sécurité et de la stabilité de la patrie, exprimant leur solidarité avec la mère patrie, direction et peuple, face à la conspiration et leur appui à la marche de réforme globale.

     

    20120415-165022.jpg

     

    Dans une déclaration à l'agence Sana, l'un des membres du convoi, Nasrallah Nasrallah, émigré depuis 24 ans en France, a affirmé que le groupe est venu en Syrie pour confirmer l'affection que ses membres portent à la Syrie et leur refus du complot qui la vise.

     

    Il a qualifié "immoral et bas" l'acte terroriste qui avait frappé au quartier al-Qassaa " et réitéré le rejet de toute ingérence étrangère en Syrie

     

    Omran al-Khatib, émigré depuis 20 ans aussi en France, a souligné que la marche du convoi est un acte de défi contre le terrorisme et les terroristes et de solidarité avec le peuple syrien, une contribution à l'édification de la Syrie renouvelée et une mise à nu des tromperies médiatique pratiquées par certaines chaînes tendancieuses contre la Syrie.

     

    20120415-165056.jpg

     

    "Les pays occidentaux cherchaient la destruction de la Syrie sous des slogans piégés comme ceux de la liberté, de la démocratie et des droits de l'homme, slogans qui leur fait défaut", affirme-t-il.

     

    Diana Jadaane a dit de son côté avoir joint le convoi pour exprimer sa solidarité avec la mère-patrie et pour se tenir aux côtés de ses compatriote face aux pressions exercées sur la patrie.

     

    Quant à Noura Obeid, en France depuis plus de 30 ans, elle a dit qu'elle avait voulu venir en Syrie en dépit des mensonges médiatiques, se disant confiante que la Syrie qui n'a manqué de triompher des conspirations, triomphera cette fois encore et redeviendra la Syrie forte.

     Notons que le convoi qui est arrivé hier à Damas, groupe 80 émigrés syriens: médecins, ingénieurs, juristes, et d'autres métiers, résidant en France et en Belgique et des français d'origine arabes.  

    L.H / Gh.H.

     
    __________________________________

     17 Avril.. Fête de l'indépendance de la Syrie 

     __________________________________________ 

     

    SYRIE - Feu vert donc aux observateurs onusiens…avril 2012

     

    Une des assez nombreuses victimes de l'activisme "post-trêve" des bandes armées

      

    Le Conseil de sécurité ayant approuvé à l’unanimité, samedi 14 avril, l’envoi immédiat d’observateurs des Nations-Unies en Syrie, une « avant-garde » d’une demi-douzaine observateurs arrive aujourd’hui à Damas ou se trouve déjà le chef de la dite mission, le général norvégien Mood, un « vétéran » de ces « forces de paix » onusienne.

      

    .Cette petite équipe doit, pour commencer, établir un QG opérationnel à Dama

     

    - Ces premiers observateurs doivent être suivis « dans les prochains jours » de 25 autres

     

    Et si tout ce passe (à peu près) bien, la mission regroupera 250 bérets bleus avec leur logistique, mais sans armes. Ces hommes sont recrutés parmi les contingents onusiens opérant déjà dans la région – Golan, Sud-Liban mais aussi Soudan.

      

    Cette équipe arrive à Damas alors que, comme c’était prévisible, le cessez le-feu décrété jeudi matin 12 avril par le gouvernement connait toujours un certain nombre d’accrocs

     

    L’OSDH fait état de « bombardements » de quartiers de Homs comme celui d’al-Khaldeeye (nord de la ville), qui serait soumis selon l’officine de désinformation basée à et soutenue par Londres, au« plus violent pilonnage » depuis le début de la trêve

     

    Comme pour désarmer ou affaiblir à l’avance, critiques, impatiences et vraies-fausses déceptions, Kofi Annan a déclaré qu’il ne fallait pas attendre « trop » de cette mission, et notamment pas sur le plan politique, auquel l’émissaire de l’ONU et de la Ligue arabe déclare continuer à travaille

     

    Et le « cessez-le-feu politique » entre le gouvernement et le CNS parait encore plus irréalisable que celui entre l’armée syrienne et l’ASL. Kofi Annan a encore rappelé que le second était évidemment la condition du premier, et dit qu’il incombait « au gouvernement syrien et à l’opposition de cesser toute forme de violence« .

     

    La trêve ? Quelle trêve pour les djihadistes

     

    Et de ce point de vue, rien n’est acquis

     

    Outre les bombardements, ou plus certainement les quelques tirs de mortier sur des nids de rebelles, qui frappent toujours certains points de Homs, l’agence syrienne Sana signalait ce dimanche matin 14 avril l’assassinat d’un colonel en retraite à Adra dans la banlieue de Damas, et la découverte de trois corps de civils victimes apparemment de groupes armés en trois points de la périphérie de la capitale

     

    Et pour samedi Sana rapporte l’attaque d’un patrouille de l’armée sur la roue Deraa-Soueydaa, dans le sud, attaque qui a fait deux tués, un adjudant et un sergent, et deux blessés dans les rangs de la patrouille mixte de soldats et de policiers. Et deux corps de militaires, un lieutenant-colonel et un lieutenant, ont été découverts dans la banlieue de Deraa, où un policier a également été attaqué et blessé à son domicile, et son père et son frère tués

     

    Sana cite en outre une attaque d’activistes à Alep dans le quartier Jabal al-Izaa contre un bâtiment de la télévision, ouvrant le feu sur des policiers et des civils, incendiant un véhicule, avant de sillonner le quartier: il y a eu des blessés, et selon des témoins le commando se composait de 11 personn

     

    Et en ce qui concerne Homs, Sana accuse un groupe terroriste d’avoir tiré au RPG sur des maisons du quartier d’al-Zahraa, quartier  alaouite pro-régime situé au centre-est, faisant un mort et 112 blessés. Enfin (si l’on peut dire), un groupe a attaqué un bus civil sur la route Idleb à Seraqeb (ou Saraqib, 15 kikomètres au sud-est d’Idleb), blessant deux femmes et un jeune homme

     

    Tout ceci n’est que la démonstration en temps réel de ce que nous avons écrit :

     

    -que l’ASL n’a qu’une autorité théorique sur les bandes sévissant en Syrie, d’obédience politico-religieuse et de recrutement variés, certaines obéissant à des donneurs d’ordre – qataris ou djihadistes – dont l’agenda n’est pas celui du CNS/ASL.

      

    _D’ailleurs, en quoi des djihadiste libyens, irakiens, afghans, ou venus du Golfe voire des banlieues françaises, peuvent se sentir concernés par le plan de paix Annan ou les demi-consignes du CNS ?

     

    Leur logique et leur projet n’ont rien à voir avec le dialogue politique inter-syrien, et la Syrie n’est d’ailleurs pour eux qu’un théâtre d’opérations ou une étape d’un combat bien plus vaste

     

    De cela, tout le monde, pourvu qu’il soit honnête ou au moins lucide, est bien conscient. Reuters cite aujourd’hui cette confidence d’un « responsable occidental » anonyme à propos des groupes armés

     

    « Le problème est qu’il y a tout un éventail de groupes très disparates ».

     Un problème incontournable, que les Américains ont commencé d’ailleurs d’intégrer à leurs réflexions, dont les Russes  sont conscients depuis le début, seuls Alain Juppé et sa clique continuant de se voiler les yeux et de se boucher les oreilles.
      
    Sur les raisons d’une belle unanimité 

    Les 15 du Conseil de sécurité étaient tous obligés, pour des motifs et arrière-pensées différents, à l'unanimité

     

    A propos de confidences faites aux journalistes de Reuters, des « diplomates » dont l’origine n’est pas précisée ont fait état de confidences de diplomates russes selon lesquelles ils s’attendaient à la chute de Bachar al-Assad et à son remplacement par un autre représentant des alaouites

     

    Voilà un bel exemple d’intox médiatico-diplomatique.

     

    D’abord parce que même si les milieux diplomatiques Russes avaient cette conviction, ils ne la communiqueraient pas à des diplomates ou des journalistes occidentaux

     

    Ensuite parce que la position de Bachar parait plus assurée que jamais, lui demeurant, en dépit de tout ce que nous racontent nos médias depuis des mois, la seule personnalité syrienne crédible et fédératrice, face à des bandes armées fanatiques et un CNS qui n’a de crédibilité que pour le Quai d’Orsay (et encore !

     

    Pour revenir au vote d’hier au Conseil de sécurité, on peut s’interroger sur les motivations des uns et des autres. Pour les Russe et les Chinois, c’est à peu près clair

     

    - ils soutiennent le plan Annan dont ils sont devenus, de fait, les principaux et, apparemment, les plus résolus promoteurs face aux réticences et critiques des Euro-américains.

     Pour Moscou et Pékin, il s’agit de prendre le CNS, l’ASL et leurs protecteurs de Washington, de Londres et de Paris au mot, et aussi de monter au monde que : 

    1) rien ne se fera dans la région sans leur accord et que,

     

    2) que leur « protégé » syrien est de bonne volonté, meilleure en tous cas que l’opposition soi disant démocratique d’Istambul.

     

    En face, les Euro-américains étaient bien obligés de soutenir diplomatiquement un plan dont ils bruyamment proclamé la nécessité, en espérant qu’il déboucherait sur le départ de l’équipe dirigeante en place à Damas.

     

    Ce qui constitue toujours leur véritable objectif immédiat, le second étant toujours l’isolement et l’affaiblissement de l’Iran, dans une logique de confrontation armée à laquelle les médias, et singulièrement le très atlantiste Figaro, préparent plus ou moins l’opinion occidentale.

     

    Il est probable qu’aucun des divers protagonistes ne croit en fait aux chances, à plus ou moins long terme, du plan de paix Annan, mais que tous se sentent tenus de le soutenir publiquement, pour des motifs divers et même opposés.

     

    Nous n’y croyons guère non plus, mais tant qu’il ne s’avère pas une escroquerie pro-CNS, il faut le soutenir, dans l’espoir qu’il fasse malgré tout reculer la violence, et aussi qu’il détache un maximum d’opposants intérieurs raisonnables des excités exilés du CNS et des Frères musulmans.

    Une cérémonie religieuse islamo-chrétienne à Damas en janvier dernier :

     

    - si le plan Annan pouvait au moins servir à réunir les Syriens de bonne volonté, contre les desperados islamistes, les marionnettes turco-qataries du CNS et les déstabilisateurs étrangers...

     

    http://www.infosyrie.fr/ 

    _________________________________
    La communauté chrétienne suivant le calendrier oriental célèbre les pâques
    15 Avr 2012

    La communauté chrétienne suivant le calendrier oriental en Syrie célèbre les pâques en assistant seulement aux prières et aux masses.

    20120415-132304.jpg

    20120415-132207.jpg

    ____________________________________________________  
    L’universitaire Fabrice Ballanche dit au Monde des vérités pas bonnes à entendre pour Alain Juppé (et bien d’autres)

    Fabrice Balanche : un regard sur la Syrie d'une lucidité désespérante - pour Juppé et les désinformateurs

    Le Monde a demandé, ce 13 avril, son avis sur les derniers développements de la situation en Syrie à Fabrice Balanche, un spécialiste de ce pays, qui a écrit les livres « La région alaouite et le pouvoir syrien » (Éd. Karthala) et  l’ »Atlas du Proche-Orient arabe » (P.U.F.), et par ailleurs directeur d’un « Groupe  de recherches et d’études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient ».

    En janvier dernier Balanche avait accordé au site du quotidien La Croix un entretien, plutôt objectif, en tous cas mesuré, sur les problèmes communautaires à Homs et dans le reste de la Syrie

    Une armée « nationaliste« 

     Pour Le Monde.fr, L’universitaire et essayiste expose une analyse et des vues assez nettement hostiles au régime al-Assad.

    Il met nettement en doute l’efficacité des sanctions économiques prises contre la Syrie, et plaide en conséquence pour une intervention militaire. Quitte à ajouter immédiatement que (hélas ?) « aucune intervention militaire n’est envisageable dans le contexte géopolitique actuel ».

    A cause évidemment du véto russe, mais aussi des échéances présidentielles aux Etats-Unis et en France (pays décidément jumelés, dont Balanche dit d’ailleurs qu’ils avaient vocation a diriger une telle action militaire). Et puis la Turquie, ajoute-t-il, n’ »interviendra pas seule« .

    Donc, pas d’intervention à la libyenne. D’autant que, explique Fabrice Balanche, en Syrie, contrairement à la Libye, « l’armée syrienne est restée unie et fidèle au régime« .

    Pourquoi, au fait ?

    D’abord, les responsables militaires sont choyés par le régime depuis toujours : sans doute, M. Balanche, mais les officiers subalternes, les sous-officiers et les hommes du rang ?

    Et puis il y a l’ »alawit connection » : mais l’armée syrienne n’est pas, ne peut pas être, monopolisée tout entière par cette communauté minoritaire.

    Avec une certaine honnêteté, notre universitaire explique aussi cette fidélité par un argument plus noble :

    les cadres de l’armée et de la police sont aussi « des nationalistes qui ne veulent pas que la Syrie tombe sous l’influence de puissances étrangères : la Turquie ou l’Arabie séoudite, le Qatar« .

    Oui, et il n’y a sans doute pas que les hauts-gradés pour avoir cette fibre « nationaliste ».

    Sachons donc gré à Fabrice Balanche de souligner cet aspect qui n’a apparemment jamais été mis en avant, ni même mentionné, par les journalistes et analystes de nos télévisions et radios françaises, assez peu nationalistes eux-mêmes, il est vrai

    Du CNS vu comme parti de l’Étranger

    Fabrice Balanche se penche ensuite sur le cas de l’opposition syrienne, et se fait au moins aussi sévère : après (pas mal) d’autres, il pointe ses divisions, et distribue les mauvais points.

    Ainsi, le CNS est-il « peu crédible en Syrie parce qu’il s’agit d’exilés depuis des décennies (n’est-ce pas M. Ghalioun, n’est-ce pas Mme Kodmani ?) et qui donc ont perdu tout contact avec la réalité du terrain et la population syrienne« .

    Balanche va plus loin et a cette phrase assassine : « Par ailleurs, le fait de s’afficher avec Hillary Clinton, Alain Juppé, avec les monarques séoudien et qatari, les discrédite (les gens du CNS) aussi auprès de la population syrienne qui est très nationaliste et qui les considère comme des traîtres« .

    Ceci – rudement – posé, Balanche se livre à une rapide radiographie politique de cette opposition radicale :

    les comités locaux de coordination, que l’universitaire dit « souvent influencés par les islamistes« , et qu’il oppose d’ailleurs aux comités de coordination non islamistes, qui, à l’entendre veulent un mouvement pacifique et seraient même prêts à dialoguer avec le régime : Balanche doit faire là allusion à la tendance de Haytham al-Manaa.

    On rappellera à M. Balanche que les Frères musulmans sont bien placés aussi au sein du CNS à Istambul

    Balanche pointe encore le manque cruel d’une personnalité charismatique et légitimée aux yeux de la population syrienne, et capable de s’imposer comme leader face à Bachar al-Assad.

    La Syrie auto-suffisante économiquement

     Balanche revient ensuite sur l’impact des mesures de sanction économiques décidées par les Occidentaux. Et là il est catégorique : « L’économie syrienne est affaiblie mais elle n’est pas dans un état catastrophique« .

    Par ce que, explique-t-il, ce pays a »l’habitude de vivre sur des ressources propres : elle est auto-suffisante d’un point de vue alimentaire, d’un point de vue énergétique et elle dispose d’une industrie manufacturière (textile, pharmacie, chimie, etc) qui permet de combler les besoins de la population« .

    Impitoyable (pour les rodomontades juppéennes en la matière), Fabrice Balanche ajoute que le régime disposait, voici un an, de 17 milliards de dollars (13 milliards d’euros) de réserves, et qu’il a donc de quoi voir venir, et de payer ses fonctionnaires civils et militaires

    En outre, Damas peut compter sur le marché irakien et l’aide à exporter son pétrole, et reçoit une aide financière de l’Iran.

    De là, Balanche passe au soutien de la Russie dont il pense qu’il se maintiendra tant que le régime « montrera sa capacité à rétablir l’ordre« . Et puis Moscou compte d’avantage sur Bachar que sur le CNS pour maintenir ses positions, économiques et militaires, dans le pays.

    Un régime sorti renforcé de l’épreuve

    Un des passages particulièrement « croustillants » de l’entretien est celui où notre spécialiste aborde le bilan de la répression et dit, dans un élan d’honnêteté intellectuelle à faire dresser l’absence de cheveux d’Alain Juppé :

    « Il faut être réaliste : on n’a pas en face de nous un génocide« .

    Et sur la possibilité d’un dialogue politique entre Bachar et le CNS, Balanche est là aussi très clair, et pas médiatiquement correct : « L’opposition extérieure, le CNS, dit-il, refuse toute négociation parce qu’elle n’a pas d’autre stratégie que la confrontation« .

    Parce que ces gens pensent que le régime va s’écrouler et, note cruellement Balanche, le répète religieusement depuis le début de la crise. Or, « il faut se rendre à l’évidence que ce n’est pas le cas » dit l’universitaire qui ajoute : « Aujourd’hui, le régime sort renforcé de l’épreuve ».

    Et, à propos du cessez-le-feu, Balanche dit clairement que le CNS fera tout pour faire capoter le plan Annan, à cause de sa logique de confrontation radicale.

    Quand Le Monde s’inquiète de la partialité des médias sur la Syrie !

    Étonnant entretien où l’on voit même Le Monde p compris :

    « Pourquoi les reportages ne parlent-ils jamais des syriens qui ne sont pas du côté des rebelles ? »

    Tout simplement, répond Balanche, « parce que nous sommes dans une guerre médiatique contre le régime syrien ». Et, dans cette guerre, tant les médias « panarabes » comme al-Jazeera que les médias occidentaux ont un parti-pris dans ce conflit.

    Dernière question du Monde sur les conséquences d’un possible échec du plan Annan : eh bien, sans surprise ni scoop, Fabrice Balanche prévoit une reprise des combats qui ne peuvent, selon lui, se terminer que par la reconquête totale du pays par le régime. Avec cependant un risque réel d’extension du conflit au Liban, voire à l’Irak.

    Il y aura aussi un accroissement des pressions diplomatiques et économiques contre le pays, mais tant que celui-ci pourra compter sur le soutien de la Russie, au Conseil de sécurité et ailleurs.

    Bref, un entretien roboratif comme la vérité crue, qui nous donne souvent l’impression de nous relire, et qui devrait donner pas mal de boutons (virtuels) à Alain Juppé, Bernard Valéro, Olivier Ravanello et autres Harold Hyman, grands personnages de la diplomatie et du journalisme « citoyen » à la française, qui mentent ou fantasment tout haut sur ce malheureux pays depuis plus d’un an.

    Ballanche : "Les Syriens sont nationalistes". Un élément que ne pouvaient certes comprendre...

    Ballanche : "Les Syriens sont nationalistes". Un élément que ne pouvaient certes comprendre...

    ... les gouvernants français, ni les journalistes d'I-Télé, de France 2 ou d'Arte

    http://www.infosyrie.fr

    __________________________________________________________
     Le Conseil de sécurité autorise l'envoi d'observateurs en Syrie

    Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté samedi à l'unanimité de ses quinze membres une résolution autorisant le déploiement d'observateurs en Syrie. Ceux-ci auront pour tâche de surveiller le fragile cessez-le-feu. Les cinq premiers observateurs ont immédiatement pris l'avion pour Damas.

    La Russie et la Chine, qui avaient bloqué des résolutions précédentes du Conseil, ont donné leur accord après de difficiles tractations. Aux termes de la résolution 2042, l'ONU pourra ainsi déployer dans les prochains jours "une équipe avancée de trente observateurs militaires non armés tout au plus", en prélude à une mission complète.

    La résolution 2042 est la première du Conseil de sécurité sur la Syrie, les 15 pays n'ayant pour l'instant adopté que trois "déclarations présidentielles". La Russie et la Chine ont mis leur veto à deux précédentes résolutions depuis le début de la crise syrienne il y a treize mois.

    Afin de donner à cette mission d'observation les moyens de faire son travail, le Conseil demande à Damas de garantir la sécurité des observateurs, leur liberté de mouvement qui doit être "entière, sans entrave et immédiate", ainsi que la confidentialité de leurs communications.

    Grave entorse

    Plus tôt samedi, les forces syriennes ont bombardé pendant une heure deux quartiers de Homs, une des villes symboles du soulèvement, ont affirmé des militants de l'opposition. Il s'agit de l'entorse la plus grave au cessez-le-feu qui s'applique depuis jeudi matin en Syrie. Aucune victime n'est à déplorer.

    Le cessez-le-feu a été fragilisé ces deux derniers jours par le décès de 18 personnes, en majorité des civils, mais ce bilan reste en nette rupture avec ces derniers mois, au cours desquels les tués se comptaient par dizaines quotidiennement.

    Des dizaines de milliers de Syriens ont manifesté vendredi à travers le pays pour tester l'engagement du régime à respecter le plan de l'émissaire Kofi Annan. Ces rassemblements étaient "plus importants que les semaines précédentes" dans la quasi-totalité des provinces, en dépit d'un déploiement militaire massif, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.


    (ats / 14.04.2012 21h56
    _______________________________________
    LA VOIX DE LA SYRIE

    _______________________________________

    En l'absence des aspects de joie, les fêtes des Pâques cette année se limitent aux prières pour que la sécurité et la joie retournent en Syrie

    14 Avr 2012

    Alep  /  Les fêtes des Pâques cette année en Syrie se sont limitées aux prières pour le retour de la sécurité et de la tranquillité dans ce pays.

    Mgr Denys Antoine Chahda, archevêque d'Alep pour les Syriaques-Catholiques, a fait savoir que la célébration cette année des Pâques s'étaient limitées aux rites religieux dans les églises et aux prières pour la guérison des blessés et pour chacun ayant perdu, du fait des actes des groupes terroristes armés, un enfant, un parent, un proche.

    De son côté, Mar Grégoire Yohanna Ibrahim, archevêque de l'Eglise d'Alep des Syriaques-Orthodoxes, a indiqué que pour les Chrétiens, Pâques c'est l'image de la résurrection, appelant à la résurrection de la Syrie forte et renouvelable après toutes les crises qui l'avaient ciblée en raison de ses positions nationales et patriotiques.

    Pour sa part, le pasteur, Ibrahim Noseir, chef spirituel de l'Eglise évangélique à Alep, a invité les Syriens à s'unifier pour contribuer à l'édification de la Syrie pour qu'elle devienne un modèle à désirer par tout le monde.

    M. Georges Bakhach a fait savoir que la fête des Pâques renforce l'esprit d'amour qui rassemble le peuple syrien et qui constitue l'essence de sa force devant les défis et les complots.

    Mme Zeina Saadeh a, de son côté, émis son espoir que la paix et la stabilité se rétabliraient en Syrie.

    A. Chatta / Gh.H.

    __________________________________
     
    Chrétiens de Syrie
    SYRIE- NOUVELLES DU FRONT - 15 mars 2012 - 05h30
    ____________________________________________

    Début demain à Tartous des travaux de la rencontre des tribus syriennes et arabes

    14 Avr 2012

    Tartous /  Les travaux de la 11ème rencontre des tribus syriennes et arabes commenceront demain à Tartous.

    La rencontre de trois jours comprend nombres d'activités, dont des rencontres avec les forces actives de Lattaquié et une visite aux mausolées du feu président Hafez al-Assad et du Moudjahid Ezzeddine al-Qassam.

    Les participants à la rencontre assisteront au festival de Moudjahid Saleh al-Ali qui se tiendra le 18 courant dans la ville de Cheikh Badr à Tartous. 

    A. Chatta / Gh.H.
     _________________________________

    Une délégation de la communauté syrienne en France entame une visite en Syrie

    14 Avr 2012
    Une délégation de 80 personnes représentant la communauté syrienne en France a entamé aujourd'hui une visite en Syrie en signe de solidarité avec la mère patrie, peuple et direction, face à la conspiration dont elle fait l'objet

    __________________________

    Une équipe de la chaîne /Russie II/ visite la ville libérée de Quneitra

    14 Avr 2012

    Quneitra  /  Une équipe de la chaîne de télévision /Russie II/ a visité aujourd'hui la ville libérée de Quneitra où elle a eu l'occasion de voir les traces du passage des troupes israéliens dans cette ville délibérément rasée par les forces d'occupation israélienne avant de s'en retirer le 26 juin 1974

    Le correspondant de la chaîne s'est dit choqué de ce qu'il avait vu des traces de destruction dans les mosquées, les églises, les bâtiments d'habitation et les écoles, affirmant qu'il transmettra en toute transparence ce qu'il avait vu de son propre œil à l'opinion publique russe qui appuient les peuples militant pour récupérer leurs droits.

    Rencontrant les membres de l'équipe, M. Hussein Arnous, gouverneur de Quneitra, a expliqué que les autorités de l'occupant israélien n'avaient épargné ni arbre, ni pierre et ni être humain, et que les forces d'occupation avaient poursuivi leurs politiques arbitraires au Golan syrien occupé, confisqué les terres agricoles des Golanais et interdit l'envoi des récoltes de pommes golanaises au marchés de la mère patrie. 

     
    A. Chatta / Gh.H.

    _____________________________________

    Le parti national des jeunes pour la justice et le développement tient sa conférence constituante à al-Hassaké

    14 Avr 2012

    Hassaké  / Le parti national des jeunes pour la justice et le développement a tenu aujourd'hui à Hassaké sa conférence constituante réunie pour définir les objectifs du Parti, ses principes, son programme politique et ses deux statuts financier et intérieur.

    Mme Brwine Ibrahim, fondatrice du Parti, a indiqué que le parti est une organisation nationale qui se propose à travailler pour la consolidation de l'unité nationale entre toutes les composantes du peuple syrien.

    Elle a fait noter que le Parti avait mené des rencontres dans nombre de gouvernorats pour prendre connaissance des visions et des avis des jeunes et rapprocher entre leurs points de vue.

    A. Chatta / Gh.H.
     __________________________________
    Syrie - Assassinat d'un officier à la retraite dans la ville d'Adra et enlèvement d'un colonelà Hama et un candidat aux législatives à Idleb
    Publié le 14/04/2012 à 19:5
    Source : SANA - L'agence de presse arabe syrienne
    Syrie - Assassinat d'un officier à la retraite dans la ville d'Adra et enlèvement d'un colonelà Hama et un candidat aux législatives à Idleb

     Gouvernorats / Un groupe terroriste armé a assassiné aujourd'hui le colonel à la retraite Aqel Mahmoud dans la cité ouvrière à Adra, dans la banlieue de Damas.

     Toujours dans la banlieue de Damas, les services compétents ont découvert les dépouilles d'Id Ali al-Mo'ti à Douma, de Zakyeh al-Lahham à Kafer Batna et d'Ahmad al-Abdallah de Dmeir.

    Les services compétents ont aussi découvert aujourd'hui deux dépouilles au sud-est d'al-Jizeh, dans la banlieue de Daraa, dans lesquelles on a identifié le martyr lieutenant-colonel Mohammad Ali Otbeh, de Messiaf à Hama, et le lieutenant Majd Maher Bekri, d'al-Janoudyeh à Idleb.

    A Daraa, un groupe terroriste a attaqué hier une patrouille des forces du maintien de l'ordre sur la route liant Daraa-Soueydaa.

    L'adjudant, Jihad Zein al-Din et le sergent Nzem Azam y sont tombés martyrs, le policier Tareq al-Seriwi et l'adjudant Rabieh al-Ghabra ont été blessés.

    A Homs, un groupe terroriste armé a lancé des obus RPG sur les maisons du quartier d'al-Zahraa

    Citée par le correspondant de SANA, une source officielle a fait noter que le groupe armé avait lancé trois obus sur un rassemblement de citoyens, faisant un martyr, Hussein Tallawi, et 12 blessés.

    A Alep, un groupe terroriste armé a ouvert le feu à Jabal d'al-Iza'a, attaqué les biens publics et privés et encerclé le bâtiment du centre de la Radio et de la télévision.

    Le correspondant de SANA a fait savoir que les personnes armées s'étaient déployées dans la région précitée et tiré sur les citoyens civils et les éléments des forces de l'ordre qui étaient sans armes.

    Le correspondant a affirmé que les terroristes avaient fait ravage dans cet endroit, barré les rues et mis le feu dans une voiture s'y trouvant.

    Il a indiqué que les groupes armés avaient lancé des Molotov sur les forces de l'ordre au moment de leur arrivée sur les lieux de l'attaque, provoquant des cas d'asphyxie parmi les citoyens.

    Le correspondant de SANA a indiqué que des témoins oculaires avaient affirmé qu'un homme avait posé une charge explosive sous une voiture et que les services compétents ont traqué les personnes armées qui s'étaient déployées dans les quartiers populaires et avaient menacé les citoyens d'envahir leurs maisons.

    Le correspondant de SANA a aussi dit que les groupes terroristes armés avaient battu un chauffeur d'ambulance et barré les rues à proximité de la faculté des sciences.

    Il a ajouté que les services compétents étaient arrivés au centre de la radio pour évacuer les blessés, alors que des témoins oculaires avaient confirmé la présence d'environ 11 personnes armées à proximité de la faculté des sciences, qui avaient arbitrairement ouvert le feu.

    Les groupes terroristes avaient enlevé, à Hama, le colonel, Mohammed Awad Id alors qu'il se rendait à son unité militaire, et Mohammed Ismail al-Ahmad, un candidat aux législatives, dans sa maison dans la localité d'al-Tah, à Idleb, qui a aussi connu l'enlèvement par un autre groupe terroriste le citoyen Majed al-Arnous.

    Toujours à Idleb, un groupe terroriste armé a agressé un autobus transportant des citoyens à Seraqeb faisant trois blessés d'une même famille, deux femmes Dalal et Majed al-Ijaoui et un jeune homme Ouqba al-Ijaoui.

    En outre, deux enfants ont été grièvement blessés par l'explosion d'une charge plantée par un groupe terroriste armé dans la localité de Teftanaz dans la banlieue d'Idleb.

    Des sources médicales de l'hôpital national d'Idleb ont indiqué au correspondant de SANA que les deux enfants blessés sont Mohammad Taha, 4 ans, et Iman Khatib, 7 ans.

    Sur un autre plan, des groupes terroristes armés ont attaqué aux mitrailleuses et aux fusils à pompe les habitants du village de Chalakh au nord-est de la localité de Teftanaz sur l'ancienne route Alep-Idleb.

    Une source du gouvernorat a indiqué que les terroristes avaient tiré sur les citoyens, faisant deux martyrs, Lo'ai Metleq et Adnan Ben Mohammad Metleq, et un blessé, Jamal Abdel Razeq al-Metleq, et enlevé nombre d'habitants du village qu'ils ont menés à une destination inconnue.

    A Lattaquié, un groupe terroriste a mis le feu au centre sanitaire au quartier al-Qneinis

    Dans une déclaration à l'agence Sana, le sous directeur de la santé à Lattaquié, Ammar Ghannam, a affirmé que l'incendie s'est étendu jusqu' à l'entrepôt mais que les pompiers ont réussi à le maîtriser.

    De son côté, le chef de la police du gouvernorat a souligné que les terroristes avait mis dans l'entrepôt trois bâtons de dynamite de 500 kg chacun, mais qu'on avait réussi à les retirer avant l'arrivée du feu.

    A Deir Ezzor, le jeune, Saher Mohammed Hussein Hillal, est tombé martyr par les balles d'un groupe terroriste qui a ouvert le feu sur une tente de deuil dans la ville de Mouhassan.

    L.H & A. Ch. / Gh.H.
     _________________________________
     
    Syrie - Le ministère russe des AE est pour l'envoi rapide d'une équipe technique des Nations Unies en Syrie pour superviser l'exécution du plan Annan
    Publié le 14/04/2012 à 19:50
    Source : SANA - L'agence de presse arabe syrienne
    Syrie - Le ministère russe des AE est pour l'envoi rapide d'une équipe technique des Nations Unies en Syrie pour superviser l'exécution du plan Annan

     

     Moscou / Le ministère russe des affaires étrangères a affirmé l'importance de l'envoi le plus rapidement possible d'une

     

     équipe technique relevant des Nations Unies en Syrie pour superviser l'exécution du plan de l'émissaire onusien en Syrie, Kofi Annan. 


    Dans un communiqué publié aujourd'hui, le ministère russe a indiqué que le Conseil de sécurité a approuvé l'adoption d'un projet de résolution stipulant le déploiement d'un 1er groupe de la mission de supervision relevant de l'ONU en Syrie pour y superviser le cessez-le-feu, soulignant que conformément au communiqué publié le 5 avril courant par le président du Conseil de sécurité, le secrétaire général des Nations Unies doit coordonner à ce sujet avec le gouvernement syrien.

     

    Le ministère russe a ajouté : "ce qui nous inquiète à ce sujet, c'est que le secrétariat des Nations Unies n'avait pas pu, durant une longue période, de parvenir au bout des consultations sur cette question avec les autorités syriennes", soulignant que les négociations avec le gouvernement syrien ont été arrêtées au moment où un certain progrès s'était profilé.

     

    "Il faut reprendre rapidement les négociations entre les Nations Unies et les autorités syriennes et envoyer une équipe technique en Syrie pour accomplir cette opération", insiste le ministère russe des affaires étrangères, soulignant que Moscou attend que le secrétaire général des Nations Unies présente sans délai des suggestions tangibles dans ce sens après consultations avec le gouvernement syrien.

     

    Le ministère a indiqué que Moscou est inquiète aussi des déclarations pessimistes lancées par certaines capitales sur l'échec inéluctable de la mission d'Annan et de ses efforts pour rétablir la stabilité en Syrie et y amorcer un processus politique, affirmant que telles déclarations incitent l'opposition à poursuivre les confrontations armées "ce qui ne favorisent aucunement l'exécution du plan d'Annan de lancer un dialogue politique intérieur"

     

    Le ministère russe a cité nombre d'exemples dans ce sens, en particulier l'assassinat hier par les terroristes d'un officier des forces armées syriennes, l'explosion d'une charge et le lancement des obus sur une patrouille militaire.

     

    "Il est nécessaire que toutes les parties syriennes, dont l'opposition armée, mettent immédiatement fin à la violence, s'engagent au plan Annan et mettent en route des négociations élargies", souligne le ministère russe, faisant savoir que la Russie est disposée à contribuer activement dans l'exécution de cette mission.

    A. Chatta / Gh.H.

    ____________________________________________

    Le Conseil de sécurité adopte à l'unanimité une résolution sur l'envoi d'observateurs non armés en Syrie

    14 Avr 2012


    New York / Le Conseil de sécurité a adoptée à l'unanimité une résolution sur l'envoi d'observateurs militaires non armés en Syrie.

    La résolution autorise les observateurs, dont le 1er groupe comptera 30 personnes non armés, à contacter les parties syriennes et à leur demander de soumettre des rapports sur l'arrêt complet de la violence sous ses différentes formes et de quelle partie elle provenait, et ce jusqu'à ce que la mission de l'ONU soit déployée dans ce pays.

    La résolution appelle le gouvernement syrien et toutes les autres parties à assurer les conditions appropriées pour le travail du groupe et à garantir sa sécurité sans restriction sur le libre déplacement des observateurs ou leur accès aux différentes régions.

    20120414-225143.jpg

    Al-Jaafari : La mission Annan ne peut réussir que grâce à l'aide de la Syrie

    Le délégué de Syrie auprès de l'ONU, Bachar al-Jaafari, a indiqué que la Syrie avait pris des dispositions sérieuses pour s'acquitter de ses obligations conformément au plan Annan, envoyé onusien à la Syrie.

    "La Syrie a annoncé son engagement à mettre fin aux actions des forces armées à partir de jeudi dernier, après avoir accompli avec succès des tâches dont en particulier la lutte contre les actes criminels des groupes terroristes", a-t-il affirmé.

    Al-Jaafari a déclaré dans une intervention devant le Conseil de sécurité : "La Syrie a accueilli depuis le début, la mission de M. Annan, traité de manière assez positive avec lui et confirmé qu'il ne ménagerait aucun effort pour sa réussite".

    "Le gouvernement syrien a informé Annan d'une manière écrite et régulière des mesures prises en ce qui concerne la mise en œuvre du plan à six points ", a-t-il martelé.

    Al-Jaafari a déclaré que la Syrie a accepté un mécanisme d'observation de l'ONU dans le cadre du respect de la souveraineté syrienne, et que des pourparlers sont en cours avec M. Annan et son équipe afin de formuler un protocole sur le déploiement de ces observateurs.

    Il a souligné que l'ouverture de la Syrie et l'engagement à la mission de M. Annan ont été accueilli par une escalade du terrorisme, qui comprenait le déplacement forcé des citoyens dans des camps préétablis dans les pays voisins en vue de créer une crise de réfugiés qui serait exploité politiquement pour faciliter la mise en œuvre de soi-disant zone tampon et provoquer une intervention militaire.

    Al-Jaafari a déclaré que la Syrie est préoccupée par les mauvaises intentions de certains pays membres du Conseil de sécurité, ajoutant que la Syrie avait fourni à Annan des données documentées sur les violations commises par des groupes armés depuis la mise en vigueur du cessez-le-feu.

    Il a attiré l'attention sur le fait que ceux qui prétendent être intéressés par les droits de l'homme continuent d'ignorer les informations fournies par de nombreuses parties internationales autres que le gouvernement syrien concernant les violations des droits de l'homme.

    Al-Jaafari a souligné un article publié en Allemagne par le magazine Der Spiegel qui contenait une interview avec deux criminels qui ont avoué égorgé 150 personnes en Syrie sur les ordres de leurs chefs de groupes armés.

    Il a poursuivi en disant : "La Syrie espère que M. Annan va gérer la crise d'une manière inclusive, en insistant sur la nécessité pour Annan d'entreprendre des contacts nécessaires avec les Arabes, les parties régionales et internationales pour garantir leur engagement à mettre fin à la violence.

    "La mission de M. Annan ne peut être réussie avec seulement le soutien syrien gouvernemental...les autres pays doivent s'engager par les faits et les dires à l'arrêt du financement, l'armement et la formation des groupes armés", a-t-il dit.

    Il a noté qu'au moment où M. Annan était préoccupé par des négociations en Syrie, certains tenaient des conférences à Istanbul dans une tentative évidente de contourner sa mission et le rôle de l'ONU.

    "Ces conférences ont avancé des mécanisme permettant aux pays du Golfe de financer les groupes armés", condamnant à cet effet les propos des ministres des AE du Qatar et de l'Arabie Saoudite sur une éventuelle intervention militaire en Syrie et l'établissement de soi-disant zone sûre.

    Al-Jaafari s'est demandé comment certains pays peuvent prétendre soutenir le plan Annan, tout en prenant des mesures pour financer des groupes terroristes armés, imposer des sanctions au peuple syrien, et appeler à une intervention militaire directe.

    Il a affirmé que la poursuite de soutenir les groupes armés est une véritable menace pour le plan Annan, et que les responsables de cette situation sont responsables de l'effusion de sang syrien et la propagation du terrorisme en Syrie, ajoutant que les pays qui ont imposé des sanctions économiques injustes à la Syrie "sont complices de la crise et ne sont donc pas autorisés à déplorer les difficultés que les Syriens confrontent dans leur vie quotidienne".

    Al-Jaafari a souligné la manipulation externe du taux de change de la monnaie nationale la Livre syrienne et les mesures prises pour empêcher les expatriés syriens d'envoyer des fonds à leurs familles.

    Il a souligné que la crise en Syrie est un conflit géopolitique sur les rôles régionaux et un règlement de comptes ancien et nouveau, ajoutant que certains ont un désir profond d'enterrer la cause palestinienne en faveur d'autres questions.

    Al-Jaafari a noté que, dans une réunion précédente, il a transmis les nouvelles de l'assassinat de Saria Hassoun, le fils du Grand Mufti de la Syrie, par un groupes terroriste armé, et au cours de cette session, il a indiqué que les autorités syriennes avaient appréhendé les assassins de Saria, ajoutant que les deux terroristes avaient avoué qu'ils avaient commis l'assassinat pour la somme de 800 USD chacun.

    Il a dit que certains doutaient aussi de son dernier discours devant le Conseil sur l'existence de groupes armés en Syrie, ajoutant: "Aujourd'hui, heureusement, nous avons entendu nombreux membres du Conseil inviter les groupes armés à respecter le plan Annan".

    Al-Jaafari a souligné que la résolution doit être fidèlement suivie de tous les pays qui l'ont adoptée et qui se présentent comme les parrains des groupes armés en Syrie.

    Il a souligné que le peuple syrien avait besoin d'une aide pour vivre en paix et en sécurité, et non sous les appels de l'incitation.

    Et al-Jaafari de conclure en répondant à Gérard Araud, délégué de France, qui s'est adressé au peuple syrien : "Le temps de la violence est révolu", en disant : "Je suis tout à fait d'accord avec lui, mais je tiens à lui rappeler que le temps de la tutelle est également révolu et que son discours est inapproprié maintenant puisque le peuple syrien va célébrer son Indépendance de l'occupation française le 17 Avril".

    Le représentant de Russie aux NU appelle l'opposition syrienne à s'engager au plan Annan

    Le délégué de Russie à l'ONU, Vitaly Tchourkine, a indiqué que le projet de résolution voté aujourd'hui par le Conseil de sécurité a subi des modifications fondamentales sous l'influence de la Russie et d'autres membres pour le rendre plus équilibré et pour prendre en considération les demandes et les décisions du gouvernement syrien.

    "La Russie a appelé dès le début toutes les parties à ne pas user de la force pour trouver une solution politique à travers un dialogue global", a-t-il dit.

    "Etant donné notre souci de préserver la souveraineté de la Syrie, nous avons mis en garde contre toute tentative appelant à une intervention extérieure ou à l'imposition de n'importe quelle solution non adéquate. Nous avons également annoncé aujourd'hui notre appui au projet de résolution en prenant en compte le besoin urgent d'envoyer une mission d'observateurs de l'ONU à la Syrie", a-t-il ajouté.

    Pour M. Tchourkine, la mission de l'ONU doit être tellement professionnelle et objective et il est nécessaire que les conditions seraient réunies, notamment en ce qui concerne la sécurité de la mission.

    "Nous attendons que le secrétaire général de l'ONU présente des propositions au Conseil sur le lancement d'une mission plus globale en Syrie", a-t-il fait noter.

    Le délégué de Chine réitère l'appui de son pays à la Syrie

    De son côté, le délégué de Chine, Li Baodong, a réitéré la position de son pays appuyant la stabilité, l'indépendance, l'unité et l'intégrité territoriale de la Syrie, le respect du choix de son peuple et la nécessité de résoudre la crise d'une manière pacifique.

    "Nous encourageons toutes les parties, en particulier le gouvernement syrien et l'opposition, à s'acquitter de leurs obligations pour arrêter la violence et créer les conditions propices à un processus politique conduit par la Syrie elle-même", a-t-il souligné.

    Il a jugé que les efforts de Kofi Annan étaient le meilleur moyen pour sortir de la crise d'une manière politique, affirmant le soutien par son pays à ces efforts.

    Le délégué chinois a appelé la communauté internationale à soutenir tous les efforts déployés par Annan, estimant inacceptable l'entrave des efforts de celui-ci.

    Il a ajouté que le déploiement de la mission d'observateurs en Syrie avec l'aval du gouvernement syrien pourrait contribuer à lancer un processus susceptible de faire cesser la violence.

    Il a d'autre part exprimé son espoir de voir cette mission respecter la souveraineté de la Syrie et le gouvernement syrien coopère avec elle.

    A.A. & T. Slimani


     _______________________________________________________________

    L'Afrique du Sud appelle au déploiement rapide des observateurs des Nations Unies en Syrie

    14 Avr 2012

    Pretoria  /  L'Afrique du Sud a appelé au déploiement rapide des observateurs des Nations Unies en Syrie pour superviser l'application du cessez-le-feu.

    Dans un communiqué publié aujourd'hui, rapporté par l'Itar-Tass, le gouvernement de l'Afrique du Sud a fait noter que Pretoria estime nécessaire que toutes les parties du conflit garantissent la sécurité et la liberté du déplacement des observateurs de la mission.

    Le communiqué appelle toutes les parties syriennes à exécuter les engagements conformément aux six points inclus dans le plan de l'émissaire international en Syrie, Kofi Annan.

    Le communiqué affirme le soutien de l'Afrique du Sud aux efforts d'Annan pour la mise en route d'un dialogue satisfaisant aux revendications du peuple syrien. 

     
    A. Chatta / Gh.H.

    -----------------------------------------------------------------------------

    L'ambassadeur de Chine au Liban : C'est le peuple syrien, et non pas la communauté internationale, qui décidera de son sort

    14 Avr 2012

    Beyrouth  /  L'ambassadeur de Chine au Liban a réitéré la position constante de son pays vis-à-vis de la crise en Syrie consistant en le rejet de toute ingérence dans les affaires intérieures de ce pays et affirmé la nécessité de déployer tout effort pour consolider le dialogue, ancrer le règlement politique et mettre fin à la violence.

    Dans un entretien accordé à la chaîne al-Manar, retransmis aujourd'hui, l'ambassadeur chinois a fait savoir que seul le dialogue politique est de nature à calmer la situation, à rétablir la stabilité et à appliquer les réformes en Syrie.

    "La Chine a déployé des efforts dans le cadre des débats au Conseil de Sécurité en faveur du dialogue politique en Syrie et elle poursuit ses contacts avec les différentes parties pour les convaincre d'accepter l'idée du dialogue et du règlement politique", a-t-il précisé.

    Il a par ailleurs affirmé que la Chine avait appuyé le plan de l'émissaire spécial des Nations Unies en Syrie, Kofi Annan, soulignant que le calme relatif qu'avait connu hier la Syrie est une marque positive.

    Et pour terminer, le diplomate chinois a insisté sur le fait que c'est le peuple syrien qui décide de son sort, et non pas la communauté internationale qui doit, elle, respecter la position du peuple syrien "comme le fait la Chine".

    A. Chatta / Gh.H

     ____________________________________________

    Un colloque au Caire sur le dévoilement de l'information suspecte au niveau arabe après l'échec de l'incitation contre la Syrie

    14 Avr 2012

    Le Caire / Sous le thème "La Syrie, les faits forcement absentés des mass médias", la coalition nationale indépendante en Egypte a organisé un colloque sur le dévoilement de l'information suspecte et le recul de sa crédibilité dans la rue arabe après l'échec de l'incitation contre la Syrie et la mise à nu de son implication avec les pays qui soutiennent les événements en Syrie.

    Les participants ont souligné que la Syrie avait dévoilé les fausses intentions de ceux qui prétendent leur souci de ce pays et du peuple syrien et montré au monde la contradiction des positions de ceux qui soutiennent les initiatives internationales et fournissent en même temps l'argent et l'arme aux groupe terroristes.

    Dans son intervention, le rédacteur en Chef du magazine ''al-Ghad al-Arabi", Adel al-Jogeari", a parlé de l'ampleur de la conspiration contre la Syrie, des outils et plans utilisés par les planificateurs du projet américano-sioniste dans la région.

    Il a souligné l'approbation par la Syrie du plan de Kofi Annan en dépit des violations et des provocations par les groupes terroristes et des tentatives par les pays arabes et occidentaux pour le mettre en échec.

    Notons que des personnalités politiques, médiatiques, intellectuelles et nombre de fils de la communauté syrienne en Egypte ont participé au colloque.

    L.H / R.B.

    ________________________________

    Les premiers observateurs du cessez-le-feu arriveront en Syrie dimanche.

    NEW YORK (Nations unies) - Les premiers observateurs envoyés par l'ONU pour surveiller le cessez-le-feu en Syrie arriveront sur place dimanche, a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'ONU.

    Cinq ou six observateurs militaires ont pris l'avion dès que le Conseil de sécurité a approuvé l'envoi d'une mission préparatoire de supervision du cessez-le-feu, a souligné samedi Kieran Dwyer, porte-parole du département des opérations de maintien de la paix de l'ONU.

    Ils arriveront en Syrie probablement demain et seront suivis de 25 autres dans les prochains jours.

    Ces observateurs non armés proviendront notamment des contingents de Casques bleus opérant dans la région, a-t-il précisé, afin d'avoir du personnel expérimenté.

    Selon des diplomates, il pourrait s'agir de la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban), de la mission de l'ONU sur le Golan, ou de celles au Soudan et au Soudan du Sud.

    La première tâche de cette mission préparatoire d'une trentaine d'hommes sera d'établir un quartier général opérationnel, a expliqué M. Dwyer.

    Ils prendront contact avec le gouvernement syrien, les forces gouvernementales et celles de l'opposition afin que les deux camps comprennent ce que sera leur rôle de surveillance (du cessez-le-feu) et qu'ils puissent mettre en place un système de contrôle.

    Ils se rendront aussi rapidement dans plusieurs villes de Syrie pour décider où établir des bases pour surveiller le cessez-le-feu sur l'ensemble du territoire, a-t-il ajouté.

    Aux termes de la résolution 2042 adoptée samedi, le Conseil de sécurité a autorisé l'envoi d'une mission préparatoire de trente observateurs militaires non armés, en prélude au déploiement d'une mission complète.

    Celle-ci devrait compter au total 250 observateurs, avec leurs moyens de transport et de communications, selon les estimations de l'ONU. Son déploiement prendra plusieurs semaines et nécessitera une nouvelle résolution.
    (©AFP / 14 avril 2012 20h13)

    ______________________________________

    Que se passe-t-il en Syrie ? Une interview éclairante de Thierry Meyssan - 

    Vidéo en français.

    ______________________________________________

    Syrie: Moscou dénonce les déclarations sur l'échec du plan Annan

    Le ministère russe des Affaires étrangères
    16:04 14/04/2012
    MOSCOU, 14 avril - RIA Novosti

    Les déclarations de certains hommes politiques occidentaux proclamant l'échec de la mission de Kofi Annan en Syrie incitent l'opposition anti-Assad à poursuivre la lutte armée, a annoncé samedi le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

    "Nous sommes préoccupés par les déclarations sceptiques faisant état de l'échec inévitable de la mission de Kofi Annan et de ses efforts diplomatiques en vue de stabiliser la situation en Syrie et de relancer le processus politique dans ce pays.

    De telles déclarations ne contribuent pas à la réalisation du plan de l'émissaire spécial (…). En outre, elles incitent l'opposition à poursuivre la lutte armée, ce qui entraîne des pertes humaines et provoque des dommages aux infrastructures du pays ", lit-on dans le documen

    Le ministère russe rappelle que, vendredi 13 avril, des terroristes ont tué un officier des forces armées syriennes dans la ville de Hama. Les assaillants ont également fait exploser une bombe et lancé des cartouches de dynamite contre une patrouille militaire.

    "Il est nécessaire que toutes les parties syriennes, dont l'opposition armée, renoncent à la violence, qu'elles respectent rigoureusement le plan de Kofi Annan et procèdent à préparer un vaste processus de négociation.

    La Russie est toujours prête à apporter sa contribution à la résolution de ce problème", conclut le ministère.

    Sur le même sujet

    _____________________________________

    SYRIE - Le gouvernement syrien a réussi l’examen du vendredi 13

    Un de ces plans serrés qu'affectionnent les propagandistes de l'opposition, mais qui ne rendent pas compte de la réalité;, à savoir une mobilisation modeste et, en tous cas, très minoritaire

    On a évité le pire, en termes de violence, hier en Syrie, et l’opposition extrémiste a, en ce jour « exceptionnel »,  accouché d’une mobilisation habituelle :

    - dans quatre ou cinq grande villes du pays – Idleb, Hama, Homs- des milliers de personnes sont descendues ans la rue, avec des slogans radicaux et souvent des intentions belliqueuses vis-à-vis des forces de l’ordre.

    Non moins habituellement les médias français ont relayé les affirmations de l’OSDH pour qui les opposants étaient des « dizaines de milliers« .

     

    Mobilisation pas vraiment générale de l’opposition

    Des « dizaines de milliers« , c’est peut-être possible à l’échelle de tout le pays, mais il est significatif que l’officine de Rami Abdel Rahmane n’ose plus, en cette journée pourtant particulière, parler des « centaines de milliers » qu’ell

    e nous sortait de son chapeau l’été dernier, de Hama à Deir Ezzor.

    Les vidéos diffusées en boucle par la chaîne I-Télé nous montre des vues plongeantes de rues sans doute bien remplies de manifestants mais pas très longues.

    Qui dira, à ce sujet, l’importance d’un bon cadrage pour transformer plusieurs centaines de personnes en une « masse en marche » ?

    Rappelons que vendredi après-midi, l’agence Reuters parlait de manifestations « de faible ampleur« .

    Concernant les victimes de la journée, le bilan donné par l’OSDH, si sujet à caution soit-il, montre que le « bain de sang » évoqué – espéré ? – par le CNS et les cyber-opposants n’a pas eu lieu :

    - quatre manifestants tués à Hama et dan la région d’Idleb, un « civil » tué par un tir dans la banlieue de Damas, et un autre par un obus à Homs, ainsi que 20 personnes blessées à Jassem, près de Deraa. L’OSDH  reconnait aussi la mort de deux soldats, l’un tué à Alep, l’autre à Hama.

    On est cependant loin des dizaines de morts quotidiens évoqués encore voici 48 heures par l’OSDH.

    L’agence Sana de son côté revient sur l’assassinat, vendredi matin à Hama, du commandant Moussa Tamer al-Youssef, et celui, le soir à Jdeidet Artouz, dans la banlieue de Damas, de l’adjudant Ali Abdel Hamid, un autre adjudant ayant été, lui, blessé.

    Sana égrène aussi diverses attaques, attentats et tentatives d’attentats survenues tout au long de cette longue journée à Hama, Alep, et dans le gouvernorat d’Idleb, et ayant fait en tout un mort et un blessé dans les rangs des forces de l’ordre, et deux morts et un certain nombre de blessés  civils (non opposants).

    Sana annonce aussi l’enlèvement, vendredi soir ou samedi matin, d’un colonel, d’un candidat aux prochaines législatives et d’un « citoyen« , survenus à Hama et Idleb, et un nouveau meurtre, celui d’un jeune homme, Saher Mohammed Hussein Hillal, tombé sous les balles d’un groupe armé à Moussahan dans le gouvernorat de Deir Ezzor dans l’est du pays.

    Tout ceci étant une confirmation de ce que nous avons déjà écrit plusieurs fois, à savoir que nombre de bandes se moquent bien du plan de paix de Kofi Annan et sont résolue à poursuivre dans la voie sanglante qu’elles suivent depuis des mois, trêve ou pas trêve.

    L’armée et la police syriennes ont fait preuve de retenue, et sans doute avaient-elles été abreuvées de consignes de sang froid.

    Et sans doute en a-t-il fallu : même I-Télé  a dit que les manifestants « testaient » les forces de l’ordre, leur envoyant parfois des grenades lacrymogènes.

    Si l’armée a tiré, ce vendredi 13 de tous les dangers, elle a essentiellement tiré en l’air. Et de ce point de vue, le régime a réussi cet « examen ».

    Voilà pour le volet « manifestations » de cette journée. Mais des affrontements plus « classiques » ont également eu lieu entre l’armée syrienne et des groupes de l’ASL, même si là encore, ce n’est plus ce que c’était il y a deux ou trois jours.

    L’AFP, citant là encore ses informateurs de l’OSDH, fait état de « brefs combats » à la frontière turque, au nord d’Idleb. Et de bombardement, pendant une heure, des quartiers de Jourat al-Chayah et al-Qarabis.

     

    La Russie montre sa force à New York et en Méditerranée

    Sur le plan diplomatique, les 15 membrs du Conseil de sécurité planchent ce samedi sur un texte autorisant l’envoi d’une mission de 250 observateurs de l’ONU en Syrie.

    Vendredi, les négociations autour du dit texte ont tourné « au bras de fer » entre les russes et les Occidentaux, dixit l’AFP, chaque camp défendant son projet.

    Le « bras de fer » ne se joue pas que sous les voutes du palais new-yorkais des Nations-Unies :

    la Russie a annonce ce même vendredi qu’elle allait déployer « en permanence » des navires de guerre au large de la Syrie, une réponse directe et très ferme des bergers Poutine et Medvedev aux divagations de la bergère Erdogan qui avait quasiment appelé à l’aide l’OTAN contre son voisin syrien, suite à des incidents de frontière pas clairs survenus il y a moins d’une semaine.

    Cette dernière décision russe achevant de confirmer qu’il y a bien une nouvelle guerre froide Est-Ouest qui se met en place, avec au milieu de tout cela la Syrie comme une espèce d’Allemagne qui serait restée malgré tout unie et souveraine.

    Et puis ces navires russes au large du littoral syrien, c »est comme un véto permanent aux menées et manoeuvres occidentales, et aussi incontournable que ceux émis au Conseil de sécurité.

    Kofi Annan a quant à lui estimé que le gouvernement syrien n’avait pas respecté « techniquement » son plan – sans doute une allusion au maintien d’un minimum de forces dans les zones à risques – mais il n’a pu que constater que le cessez-le-feu tenait vaille que vaille, et qu’il était « une chance à saisir ».

    De toute façon, M. Annan sait très bien qui risque de saboter son plan en six points…

    http://www.infosyrie.fr/

    _________________________________

    Les navires russes patrouilleront en permanence le littoral syrien

     
    13.04.2012, 17:32

    Les navires russes patrouilleront en permanence le littoral syrien

    © Flickr.com/ syrialooks /cc-by-nc-sa 3.0
         

    Les navires russes de guerre patrouilleront en permanence le littoral syrien, a annoncé un porte-parole du ministère russe de la Défense.

    Selon lui, le patrouilleur russe de la Flotte de la mer Noire Smetivy qui avait quitté lundi le port syrien de Tartus est sorti au large afin de remplir ses tâches à proximité des côtes syriennes.

    La présence des navires de la marine française, américaine, britannique et allemande a été renforcée dans cette région de la mer Méditerranée suite à la situation sous tension en Syrie depuis le févier 2011.

    _______________________________________

    SYRIE - NOUVELLES DU FRONT - 09avril - 23h26

    Lire la suite...

    _______________________________________

    « SYRIE-Ambassadeur syrien dit.........poliment à la FranceEmirats-Iran: réunion ministérielle des monarchies du Golfe mardi à Doha »
    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    Tags Tags : , , , ,