• SYRIE - Quand Lavrov critique Euronews… sur Euronews.

    « Parlez moi de moi, y’a qu’ça qui m’intéresse ! » chantait naguère Guy Béart.

    Ce mercredi 8 février, la chaine d’information continue Euronews a diffusé un extrait d’une conférence de presse de Sergueï Lavrov qui mettait en cause la traitement de la situation syrienne sur… Euronews.

    Hanna Rabbani Khar et Sergueï Lavrov : une certaine identité de vue russo-pakistanaise sur la Syrie

    Hanna Rabbani Khar et Sergueï Lavrov : une certaine identité de vue russo-pakistanaise sur la Syrie

     

    Une désinformation « simplement incroyable »

    Le ministre russe des Affaire étrangère avait en effet visionné  un reportage de cette télévision européenne d’origine française, et qui émet aussi en russe.

    Et ce qu’il a vu et entendu ne lui a pas plu, et il l’a dit sans ambage au cours d’une conférence de presse tenue à Moscou, suite à des entretiens avec son homologue pakistanaise.

    Il est vrai que, pour le coup, la responsabilité d’Euronews est indirecte.

    En fait Lavrov a vu sur la chaine, à l’occasion d’une séquence sur la Syrie, un représentant de la « soi disant armée syrienne libre » dire qu’il attendait des munitions de l’étranger pour poursuivre le combat.

    « Cela veut dire, commente Lavrov, qu’il n’y a pas que des citoyens pacifiques mais aussi des forces armées qui luttent contre le gouvernement« .

    « Ne pas reconnaître ce fait et présenter la situation comme l’exécution de manifestants pacifiques par les forces du président al-Assad est simplement incroyable » ajoute Sergueï Lavrov à l’intention non seulement d’Euronews mais de l’ensemble des médias occidentaux.

    Et le chef de la diplomatie russe, à peine mieux traité ces derniers temps par ces mêmes médias occidentaux que Bachar al-Assad lui-même, tire une petite morale de cette désinformation chronique et massive :

    « En général, une demie-vérité est encore pire qu’un mensonge !« . Donnons acte à Euronews de ce qu’elle a bien voulu diffuser – effet de pub mis à part – cette critique, sévère mais juste, de M. Lavrov : une faute avouée est à moitié pardonnée…

    Accessoirement, notons que la ministre pakistanaise des Affaires étrangères, Hanna Rabbani Khar, était sur la même longueur d’ondes que son collègue russe, non pas tant en ce qui concerne le reportage d’Euronews, que sur la nécessité de soutenir les négociations entre gens de bonne volonté plutôt que d’encourager la violence et d’inciter à l’insurrection armée.

    Il est vrai que le Pakistan est quelque peu en délicatesse avec l’Oncle Sam, ces derniers temps.

     ci-dessous le lien de l’interview  vidéo fr de Lavrov :

    http://fr.euronews.net/2012/02/08/moscou-ne-lache-pas-damas/

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     http://www.infosyrie.fr/

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    « SYRIE bis - Après le double véto, cris et tremblements en OccidentSYRIE - Nouvelles du Front - 8 fév 2012 »
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