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TUNISIE:Plus de 150 partis politiques tunisiens - Idéal pour créer la chienlit chez les tunisiens
Plus de 150 partis politiques tunisiens peuvent exercer leurs activités au sein du système politique tunisien.
Leur représentativité très limitée au sein de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratiqueconstituée par les dirigeants de l’époque — Fouad Mebazaa et Béji Caïd Essebsi — est davantage reflétée au sein de l’assemblée constituante élue le 23 octobre 2011.
Sur les 115 partis légalisés avant les élections, 97 ont présenté des listes spécifiques ou dans le cadre de coalitions, mais seuls 19 partis ont obtenu des sièges, dont sept ont eu la chance de figurer à droite de la liste du mouvement Ennahda sur le bulletin de vote, bénéficiant du vote erroné de plusieurs de ses partisans[1].
La quasi-totalité d’entre eux ont été créés après la révolution mais plusieurs d’entre eux ont fusionné ou intégré d’autres partis sans déclarer leur dissolution comme le stipule la loi. D’autres sont morts-nés et n’ont accompli aucune activité depuis leur autorisation. On dénombre donc à peine une cinquantaine de partis actifs.
Sommaire
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Histoire[modifier]
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La Tunisie possède, avant la révolution de 2011, un système politique caractérisé par unparti politique dominant, le Rassemblement constitutionnel démocratique, héritier du mouvement indépendantiste mené par Habib Bourguiba. Certains partis d’opposition étaient autorisés mais n’étaient pas en mesure de prendre le pouvoir.
Cette situation évolue suite à la révolution : un premier gouvernement d’union nationale est formé à partir d’indépendants et de certains partis d’opposition légalisés. Le20 janvier 2011, la légalisation de tous les partis politiques et associations autrefois interdits est proclamée[2]. En date du 20 juillet, 92 nouveaux partis politiques ont été créés[3].
En outre, des élections libres, « surveillées par un comité indépendant et des observateurs internationaux », sont planifiées à l’origine dans les soixante jours selon laconstitution de 1959[4] ; ces élections ont finalement lieu le 23 octobre 2011[5] afin d’élire une assemblée constituante. L’« atomisation » de l’échiquier politique aurait pu être favorable aux islamistes d’Ennahda, c’est pourquoi la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique a adopté le mode de scrutin proportionnel selon la méthode du plus fort reste, laquelle empêche un parti d’être prédominant dans l’assemblée et favorise la représentativité de la plupart des partis en compétition[6].
En outre, pour empêcher que le Rassemblement constitutionnel démocratique, parti du président déchu désormais dissous, puisse réapparaître sous une autre étiquette politique[7], la même instance propose de proclamer inéligibles ses anciens membres ayant assumé des postes de responsabilité durant les 23 années précédentes. Cette décision est fortement controversée mais l’article 15 de la loi sur l’élection de l’Assemblée constituante n’exclut finalement que les anciens membres du RCD ayant eu une responsabilité lors des dix dernières années ; cette loi prévoit l’établissement d’une liste nominative des personnes concernées.
Partis actuels
Partis pré-révolutionnaires
Le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), fondé le 27 février 1988 en remplacement du Parti socialiste destourien[8], est au pouvoir de 1988 à 2011. Dirigé par le président Zine el-Abidine Ben Ali, il est dissous le 9 mars 2011, suite à la révolution tunisienne[9]. Le Parti démocrate progressiste, fondé le 13 décembre 1983 et reconnu le12 septembre 1988, fusionne au sein du Parti républicain le 9 avril 2012[10].
Voici une liste des autres partis politiques présents sur la scène politique tunisienne avant la révolution :
Partis politiques légalisés avant la révolution Nom Acronyme Nom original Date de légalisation Orientation politique Dirigeant Notes Mouvement des démocrates socialistes MDS حركة الديمقراطيين الاشتراكيين 19 novembre1983 Social-démocratie Mohamed Ali Khalfallah (président) ou Ahmed Khaskhoussi (secrétaire général) Scission duPSD
Non reconnu à sa fondation le10 juin 1978Parti de l’unité populaire PUP حزب الوحدة الشعبية 19 novembre1983 Socialisme
PanarabismeHassine Hammami Scission duMUP
Non reconnu à sa fondation enjanvier 1981Parti social-libéral PSL الحزب الاجتماعي التحرري 12 septembre1988 Social-libéralisme Mondher Thabet Union démocratique unioniste UDU الاتحاد الديمقراطي الوحدوي 30 novembre1988 Socialisme
PanarabismeAhmed Inoubli Ettakatol FDTL التكتل الديمقراطي من أجل العمل والحريات 25 octobre2002 Social-démocratie Mustapha Ben Jaafar Scission duMDS
Non reconnu à sa fondation le9 avril 1994Parti des verts pour le progrès PVP حزب الخضر للتقدم 3 mars 2006 Écologisme Mongi Khamassi Scission duPSL[11] Partis post-révolutionnaires[modifier]
Partis légalisés[modifier]
Si 144 partis politiques non reconnus sous le régime du président Ben Ali ou nouvellement constitués sont légalisés à la suite de la révolution[3], diverses fusions ont lieu par la suite :
- Le Mouvement de la citoyenneté et de la justice, d’idéologie gauchiste, se dissout au sein du Parti tunisien du travail qu’il quitte ensuite pour rejoindre un parti de centre-droit, l’Union patriotique libre (UPL) ; son secrétaire général Nabil Tlili en devient le coordinateur. Le Parti libéral tunisien, d’idéologie libérale et anti-islamiste, s’est également dissous dans l’UPL ; son président Mounir Baâtour est désigné comme président du conseil des hommes d’affaires de l’UPL[12].
- Onze partis fusionnent pour donner naissance au Parti El Watani Ettounsi, avant que sept d’entre eux rejoignent L’Initiative[13]. Certains d’entre eux, à l’instar de Amor Bejaoui, chef de la Voix du Tunisien annoncent par la suite qu’ils rejoignent l’Appel de la Tunisie de Béji Caïd Essebsi, ce dernier précisant qu’il sont les bienvenus en adhérant individuellement et non comme représentants de partis.
- L’Alliance nationale pour la paix et la prospérité, le Parti Tounes El Karama et Al Amana fusionnent au sein d’Al Amen ; ils ont désormais un représentant à la constituante après le ralliement de Moez Kammoun, élu de la Pétition populaire.
- Le Parti pour le progrès[14] est absorbé par Afek Tounes[15]. Ensuite, sept partis — dont le PDP, le Parti républicain, Afek Tounes, Al Irada, le Mouvement Bledi et le Parti pour la justice social-démocrate — fusionnent sous le nom de Parti républicain[10]. Toutefois, des membres de l’assemblée constituante et plusieurs fédérations régionales du PDP refusent cette fusion et lancent le Courant réformateur.
- Le Mouvement des patriotes démocrates (MOUPAD) entre en discussion avec le Parti du travail patriotique et démocratique pour sceller l’union de la famille « patriote démocrate » mais le second parti enregistre une divergence entre son secrétaire général, Abderrazak Hammami, qui s’est retiré des discussions, et son second, Mohamed Jemour, qui tient à la fusion. Dans le même temps, au sein du MOUPAD, le groupe de Jamel Lazhar se rapproche du Parti communiste des ouvriers de Tunisie(PCOT). Finalement, une large alliance des partis de gauche et panarabes se constitue, avec notamment le PCOT devenu le Parti des travailleurs tunisiens, le MOUPAD, le Parti d’avant-garde arabe démocratique, le Mouvement Baath, le Parti populaire pour la liberté et le progrès, le Mouvement populaire unioniste, ainsi que leMouvement des démocrates socialistes (groupuscule d’Ahmed Khaskhoussi) et leMouvement du peuple, qui avait absorbé auparavant le Mouvement du peuple unioniste progressiste[16].
- Le mouvement Ettajdid fusionne avec le Parti tunisien du travail (PTT) et certains membres indépendants du Pôle démocratique moderniste (PDM) pour constituer laVoie démocratique et sociale (VDS). Toutefois, plusieurs membres du PTT dont Ali Romdhane et Mohamed Rabah Chaibi refusent cette fusion et conservent l’identité de leur parti, alors que du côté d’Ettajdid, plusieurs cadres annoncent leur adhésion à l’Appel de la Tunisie, dont Boujemâa Remili pourtant désigné secrétaire général adjoint de la VDS, et d’anciens membres proches de la ligne de Mohamed Harmel : Hatem Chaabaouni, Tarek Chaabouni et Adel Chaouch. On annonce par la suite la fusion entre la VDS et le Parti républicain, deux partis qui sont affectés par les départs de plusieurs de leurs cadres respectivement vers l’Appel de la Tunisie et vers le Courant réformateur. Le nouveau parti portera le nom de « Voie républicaine »[17]. Mais cette fusion annoncée ne s’est pas encore réalisée entre deux partis qui s’affaiblissent de plus en plus. La VDS vient d’être quittée par un autre secrétaire général adjoint, Riadh Ben Fadhel, et le Parti républicain a perdu Abdelkader Ben Khemis qui a rejoint l’Alliance démocratique et Chokri Yaïche qui a intégré l’Appel de la Tunisie.
- L’Alliance démocratique, non encore légalisée, est constituée des membres de l’ancienParti démocrate progressiste ayant refusé l’adhésion au Parti républicain, du Parti de la réforme et du développement et de personnalités indépendantes à l’instar des anciens ministres Mokhtar Jallali et Farhat Rajhi.
- Les réfractaires à la fusion du Parti tunisien du travail avec le Pôle démocratique moderniste tiennent leur congrès et élisent Ali Romdhane à la tête du parti, ce que conteste l’ancien président Abdeljelil Bedoui qui a pourtant sabordé son parti.
- Al Wifak et le Parti républicain ont fusionné pendant quelques mois avant de se séparer en septembre 2011 après le retrait d’Al Wifak du PDM[18].
- Un nouveau front opposé au mouvement Ennahda est annoncé en décembre 2012[19] : celui-ci comprend, outre l’Appel de la Tunisie, le Parti républicain et la VDS, deux anciens partis d’extrême gauche qui avaient dans le passé accepté le dialogue avec le régime de Ben Ali : le Parti socialiste de gauche de Mohamed Kilani, créé après une scission de l’ancien Parti communiste des ouvriers de Tunisie et renommé Parti socialiste, et le Parti du travail patriotique et démocratique d’Abderrazak Hammami ou ce qu’il en reste car plusieurs de ses dirigeants, dont le secrétaire général adjoint Mohamed Jemour, ont rejoint le MOUPAD.
Partis en attente de légalisation
En juin 2011, une trentaine de partis avait déposé une demande[119] mais n’avaient pas encore été légalisés. Parmi eux se trouvent le Mouvement démocrate tunisien (Jamel Ben Jemiaâ)[120] et le Parti de la liberté et de la solidarité (Mohamed Salah Kasmi)[121].
Partis non légalisés[modifier]
En septembre 2011, 162 partis avaient déposé une demande qui s’est vue rejetée par le ministère de l’Intérieur[122] dont :
- le Parti Assalam, le 12 mars 2011[36] ;
- le Parti sunnite tunisien, le 12 mars 2011[36] ;
- le Parti libre populaire démocratique, le 12 mars 2011[36] ;
- le Parti démocratique libéral tunisien, le 12 mars 2011[36] ;
- le Parti de la liberté et de la dignité, le 14 mars 2011[41] ;
- le Parti de l’unité arabe et islamique, le 14 mars 2011[41] ;
- le Parti de l’unicité et de la réforme, le 14 mars 2011[41].
Un parti, les Démocrates libres (حزب الديمقراطيين الأحرار), refuse de demander un visa car la loi a été rédigée sous le régime de Ben Ali[123].
Notes et références
- ↑ (ar) Mohamed Akrimi, « La Baraka d’Ennahdha rayonne sur ses voisins »,Alhiwar.net, 15 novembre 2011 [archive]
- ↑ (fr) « Le gouvernement de transition redouble d’efforts pour faire oublier le passé »,France 24, 20 janvier 2011 [archive]
- ↑ a et b (fr) « La Tunisie compte, désormais, 100 partis politiques », Business News, 20 juillet 2011 [archive]
- ↑ (fr) « La Tunisie en proie à des affrontements armés », Le Monde, 16 janvier 2011 [archive]
- ↑ (fr) « Tunisie : les élections reportées au 23 octobre », Les Échos, 8 juin 2011 [archive]
- ↑ (fr) Mounir Ben Mahmoud, « Le « peuple » a choisi « sa » démocratie : 50 % de femmes, 0 % de RCDistes », Business News, 12 avril 2011 [archive]
- ↑ (fr) Arielle Thedrel, « La course électorale est ouverte en Tunisie », Le Figaro, 7 mars 2011 [archive]
- ↑ Akram Ellyas et Benjamin Stora, Les 100 portes du Maghreb : l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, trois voies singulières pour allier islam et modernité, éd. Atelier, Paris, 1999, p. 35
- ↑ (fr) Rassemblement constitutionnel démocratique officiellement dissous (Portail du Premier ministère) [archive]
- ↑ a, b et c (fr) « Tunisie : naissance du « Parti républicain » à l’issue du congrès unificateur des partis démocrates centristes », Tunisie numérique, 9 avril 2012 [archive]
- ↑ Le PVP obtient ainsi un des deux sièges du PSL à sa fondation.
- ↑ (ar) « Nominations à l’Union patriotique libre », Babnet, 21 septembre 2012 [archive]
- ↑ (fr) « Tunisie. Les Destouriens s’agrègent autour de Kamel Morjane et El Moubaradara », Kapitalis, 31 mars 2012 [archive]
- ↑ Le Parti pour le progrès (حزب التقدم) de Fethi Touzri est absorbé en décembre 2011 ; le parti avait été légalisé le 19 mai 2011.
- ↑ (fr) « Tunisie – Le Parti pour le progrès fusionne avec Afek Tounes », Business News, 28 décembre 2011 [archive]
- ↑ Le Mouvement du peuple unioniste progressiste (حركة الشعب الوحدوية التقدمية) de Zouhair Maghzaoui est issu de la fusion le 20 mars 2011 [archive] du Mouvement unioniste progressiste (الحركة الوحدوية التقدمية) de Béchir Essid et du Mouvement du peuple-Echaâb (حركة الشعب) de Khaled Krichi, légalisés le 8 mars 2011.
- ↑ (fr) « Des dirigeants du Parti républicain et d’Al Massar confirment l’accord de fusion avant les élections », Tunis Afrique Presse, 3 octobre 2012 [archive]
- ↑ (fr) « Tunisie – Le Parti républicain se désolidarise d’Al Wifak », Business News, 13 septembre 2011 [archive]
- ↑ (fr) « L’Union pour la Tunisie, nouveau bloc de partis autour de Essebsi », Topnet, 8 décembre 2012 [archive]
- ↑ a, b et c « Tunisie : trois partis d’opposition légalisés en trois jours », Agence France-Presse, 19 janvier 2011
- ↑ (fr) Walid Khefifi, « PSG : Le combat continue pour une Tunisie démocratique et laïque », Le Quotidien, date inconnue [archive]
- ↑ (ar) « Visa pour le parti Baas – Tunisie », Blog Al-Baâth, 22 janvier 2011 [archive]
- ↑ (fr) « Tunisie : une Assemblée constituante pourrait être créée », Le Monde, 1ermars 2011 [archive]
- ↑ a, b, c, d, e, f et g (fr) « Avec l’octroi de 8 autorisations, le nombre de partis monte à 21 en Tunisie », Business News, 3 mars 2011 [archive]
- ↑ Abdelkrim El Ghabri a remplacé le secrétaire général Béchir Béjaoui, mort le 28 février 2012 à Mateur selon « Béchir Béjaoui, secrétaire général, n’est plus », La Presse de Tunisie, 29 février 2012 [archive].
- ↑ (ar) « Le mouvement des jeunes démocrates : renforcer la place des jeunes et assurer la dignité et la justice pour tous les citoyens », Al Chourouk, 23 mars 2011 [archive]
- ↑ (ar) « Le Parti de l’équité et de l’égalité : concrétiser les droits fondamentaux de l’homme dans la citoyenneté, l’emploi, la santé publique, le logement, l’éducation et la libre expression », Al Chourouk, 4 avril 2011 [archive]
- ↑ (fr) « Mohamed Jegham : le parti Al Watan mise sur les jeunes, les femmes et les régions », Leaders, 8 mars 2011 [archive]
- ↑ (ar) « Jegham affirme qu’il est le secrétaire général légitime du parti Al Watan »,Tunis Afrique Presse, 23 juillet 2011 [archive]
- ↑ (fr) « Le parti « Al Wifak » obtient l’autorisation légale », Tunis Afrique Presse, 7 mars 2011 [archive]
- ↑ L’Alliance républicaine (حزب الوفاق الجمهوري) existe entre avril [archive] etseptembre [archive] 2011 sous la direction de Mustapha Saheb-Ettabaa (président exécutif) et Abdelaziz Belkhodja (président d’honneur).
- ↑ a, b, c, d, e, f et g (fr) « Tunisie – 31 partis politiques autorisés », Business News, 8 mars 2011 [archive]
- ↑ (fr) « Tunisie – Constitution d’un nouveau parti : le Mouvement du Peuple », Business News, 26 avril 2011 [archive]
- ↑ Suite à l’intégration du Mouvement du peuple au Mouvement du peuple unioniste progressiste, une majorité des membres, dont Amor Chahed, refusent l’unification et sont à l’origine de la désignation d’un nouveau comité pour le parti.
- ↑ (fr) « Conférence de presse du Parti des libéraux tunisiens », Tunis Afrique Presse, 16 février 2011 [archive]
- ↑ a, b, c, d, e, f, g et h (fr) « Autorisation pour 3 nouveaux partis, autorisation refusée pour 5 autres (ministère de l’Intérieur) », Tunis Afrique Presse, 12 mars 2011 [archive]
- ↑ Ancien président de la Fédération tunisienne de taekwondo, il a fait partie des structures du Parti socialiste destourien mais n’a pas occupé de poste important au sein du RCD.
- ↑ a et b (ar) « Samih Essehimi : les luttes pour le leadership ont vidé les idéologies de leur contenu », Essahafa, 22 mars 2011 [archive]
- ↑ La fusion avec le Parti du travail patriotique et démocratique est annoncée en avril 2011 selon « Chokri Belaïd sur Express FM : Nous fusionnons avec le Parti du travail patriotique démocratique », Express FM, 17 avril 2011 [archive].
- ↑ Le parti a officiellement adopté cet acronyme selon Journal officiel de la République tunisienne – Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°71, 14 juin 2011, pp. 3424-3425 ; la publication de l’annonce de son officialisation confirme la poursuite de ses activités propres au moins jusqu’au 23 octobre 2011.
- ↑ a, b, c, d et e (fr) « Trois nouveaux partis autorisés et quatre autres rejetés », Tunis Afrique Presse, 14 mars 2011 [archive]
- ↑ a, b, c, d, e, f et g (fr) « Sept nouveaux partis politiques autorisés », Leaders, 18 mars 2011 [archive]
- ↑ L’orientation du parti est difficile à déterminer car c’est un ensemble d’objectifs sans ligne directrice claire selon « Le Parti de la rencontre de la jeunesse libre : exprimer la véritable volonté des jeunes dans la conception de leur avenir et pour assumer un rôle central dans le leadership de la Tunisie » Al Chourouk, 6 avril 2011
- ↑ Mohamed Lassoued est élu lors du congrès du parti, qui a eu lieu le 22 mai 2011, en remplacement de Mongi Hammami.
- ↑ a, b, c, d et e (fr) « Cinq nouveaux partis politiques autorisés », Leaders, 22 mars 2011 [archive]
- ↑ (ar) Le mouvement de la Rencontre réformatrice démocratique obtient le visa légal (Liqaa) [archive]
- ↑ (ar) « Le Parti des forces du 14 janvier 2011 : la contribution à l’établissement d’une justice sociale et culturelle dans tout le pays et la sauvegarde de la liberté du citoyen tunisien », Al Chourouk, 2 avril 2011 [archive]
- ↑ (fr) « »El Majd », 50e parti tunisien », Business News, 24 mars 2011 [archive]
- ↑ (fr) « Tunisie. Abdelwaheb El Hani présente le parti Al Majd », Kapitalis, 11 mars 2011 [archive]
- ↑ (fr) « Tunisie – Kamel Morjane obtient le visa pour son parti L’Initiative », Business News, 1er avril 2011 [archive]
- ↑ (fr) « Autorisation légale accordée au nouveau parti « Mouvement de la dignité et de la démocratie » », Babnet, 21 avril 2011 [archive]
- ↑ a, b, c, d, e et f Arrêté du ministre de l’Intérieur du 19 avril 2011, Journal officiel de la République tunisienne, n°28, 22 avril 2011, pp. 523-524
- ↑ Kaouache est élu lors du congrès du parti, qui a lieu le 26 mai 2011, en remplacement de Nabil Gorgi.
- ↑ Le parti a adopté l’appellation anglophone selon Journal officiel de la République tunisienne – Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°62, 24 mai 2011, p. 2899
- ↑ Le parti a fusionné avec le mouvement Ettajdid et des indépendants du Pôle démocratique moderniste pour constituer la Voie démocratique et sociale, mais certains de ses fondateurs refusent cette fusion et continuent d’utiliser le nom du parti.
- ↑ a, b et c (ar) « Autorisation pour 4 nouveaux partis », Attounissia, 5 mai 2011 [archive]
- ↑ a, b, c, d, e, f, g et h Arrêté du ministre de l’Intérieur du 19 mai 2011, Journal officiel de la République tunisienne, n°37, 24 mai 2011, p. 746
- ↑ (ar) [PDF] « Le visa du mouvement des réformistes », Essahafa, 3 mai 2011 [archive]
- ↑ a et b Avis de constitution d’un parti politique, Journal officiel de la République tunisienne – Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°68, 7 juin 2011, pp. 3243-3244
- ↑ Le parti modifie son nom en remplaçant le terme « libéral » par « libre » selon l’arrêté du ministre de l’Intérieur du 16 juin 2011, Journal officiel de la République tunisienne, n°45, 21 juin 2011, p. 955.
- ↑ Journal officiel de la République tunisienne – Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°67, 4 juin 2011, p. 3180
- ↑ Arrêté du ministre de l’Intérieur du 24 mai 2011, Journal officiel de la République tunisienne, n°38, 27 mai 2011, p. 776
- ↑ a, b et c Arrêté du ministre de l’Intérieur du 30 mai 2011, Journal officiel de la République tunisienne, n°40, 3 juin 2011, pp. 816-817
- ↑ a, b et c Arrêté du ministre de l’Intérieur du 4 juin 2011, Journal officiel de la République tunisienne, n°42, 10 juin 2011, pp. 885-886
- ↑ a, b et c Arrêté du ministre de l’Intérieur du 16 juin 2011, Journal officiel de la République tunisienne, n°45, 21 juin 2011, p. 955
- ↑ a, b, c, d, e, f et g Arrêté du ministre de l’Intérieur du 15 juillet 2011, Journal officiel de la République tunisienne, n°53, 19 juillet 2011, pp. 1259-1260
- ↑ Arrêté du ministre de l’Intérieur du 4 août 2011, Journal officiel de la République tunisienne, n°59, 9 août 2011, p. 1448
- ↑ Arrêté du ministre de l’Intérieur du 12 août 2011, Journal officiel de la République tunisienne, n°61, 16 août 2011, p. 1548
- ↑ a, b, c et d Arrêté du ministre de l’Intérieur du 19 août 2011, Journal officiel de la République tunisienne, n°63, 23 août 2011, p. 1602
- ↑ a, b, c, d et e Arrêté du ministre de l’Intérieur du 21 septembre 2011, Journal officiel de la République tunisienne, n°73, 27 septembre 2011, p. 1971
- ↑ Journal officiel de la République tunisienne – Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°156, 29 décembre 2011
- ↑ Journal officiel de la République tunisienne – Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°5, 12 janvier 2012
- ↑ a et b Journal officiel de la République tunisienne – Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°14, 2 février 2012
- ↑ (fr) « Fusion de neuf partis pour former le « Parti El Watani Ettounsi » », La Presse de Tunisie, 30 janvier 2012 [archive]
- ↑ Le Parti de l’avenir (حزب المستقبل) de Sahbi Basly avait été légalisé le 9 mars 2011 [archive].
- ↑ a, b et c Le Parti réformiste destourien (الحزبالإصلاحي الدستوري) de Mohamed Ben Saad, l’Alliance pour la Tunisie (التحالف من أجل تونس) de Karim Missaoui et l’Union populaire républicaine (الحزب الشّعبي الجمهوري) de Lotfi Mraihi avaient été légalisés le 22 avril 2011.
- ↑ Le Parti libre destourien tunisien démocratique (الحزب الحر الدستوري التونسي الديمقراطي) d’Abdelmajid Chaker avait été légalisé le 24 mai 2011.
- ↑ La Voix du Tunisien (صوت التونسي) d’Amor Bejaoui avait été légalisé le 9 août 2011.
- ↑ Le Mouvement progressiste tunisien (الحركة التقدمية التونسية) de Mustapha Touati avait été légalisé le 15 juillet 2011.
- ↑ Le Mouvement de la Tunisie nouvelle (حركة تونس الجديدة) de Mustapha Masmoudi avait été légalisé le 16 juin 2011.
- ↑ Le Parti de l’unité et de la réforme (حزب الوحدة والإصلاح) de Ezzedine Bouafia avait été légalisé le 19 mai 2011.
- ↑ Journal officiel de la République tunisienne – Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°19, 14 février 2012
- ↑ a et b Journal officiel de la République tunisienne – Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°23, 23 février 2012
- ↑ (fr) « Le Parti Pirate Tunisien obtient son visa après des mois d’attente », Business News, 13 mars 2012 [archive]
- ↑ a et b Journal officiel de la République tunisienne – Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°33, 17 mars 2012
- ↑ (fr) « Parti El Amen, le choix du juste milieu », La Presse de Tunisie, 21 mars 2012 [archive]
- ↑ L’Alliance nationale pour la paix et la prospérité (التحالف الوطني للسلام و النماء) de Skander Rekik a été légalisé le 22 avril 2011, le Parti Tounes El Karama (حزب تونس الكرامة) de Lazhar Baly le 28 avril 2011 et Al Amana (الأمانة) de Fethi Laâyouni le 30 mai 2011.
- ↑ (fr) « Le parti salafiste le Front de la Réforme obtient son visa », Tuniscope, 10 mai 2012 [archive]
- ↑ Journal officiel de la République tunisienne – Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°38, 29 mars 2012
- ↑ « La Voie démocratique et sociale, une nouvelle coalition conduite par Ahmed Brahim », Tunis Tribune, 2 avril 2012 [archive]
- ↑ Le mouvement Ettajdid (حركة التجديد) d’Ahmed Brahim, héritier du Parti communiste tunisien, a été fondé le 14 septembre 1993.
- ↑ Le Parti tunisien du travail (حزب العمل التونسي) a été légalisé le 28 avril 2011 selon« Autorisation pour 4 nouveaux partis », Attounissia, 5 mai 2011 [archive] ; il avait auparavant absorbé deux autres partis, le Mouvement de la citoyenneté et de la justice (حركة المواطنة والعدالة) de Jamel Tlili (légalisé le 19 mai 2011) et le Parti du centre démocratique de Jawhar Ben Frej, selon Imededdine Boulaâba, « Tunisie – Partis politiques : Le Parti du Travail Tunisien intègre deux partis ! », Webmanagercenter, 26 août 2011 [archive].
- ↑ Journal officiel de la République tunisienne – Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°42, 7 avril 2012
- ↑ Journal officiel de la République tunisienne – Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°42, 7 avril 2012, p. 2210
- ↑ La direction collégiale inclut Oussama Chelbi, cité en premier, Slim Amamou et Khaled Amami.
- ↑ Ahmed Néjib Chebbi demeure le leader informel du parti : il mène les tractations avec les autres partis et fixe les orientations.
- ↑ Le Parti démocrate progressiste (الحزب الديمقراطي التقدمي) de Maya Jribi a été légalisé le 12 septembre 1988, le Parti républicain (الحزب الجمهوري) d’Abdelaziz Belkhodja le 14 mars 2011, Afek Tounes (آفاق تونس) de Mohamed Louzir le 28 mars 2011, Al Irada (الإرادة) de Mohamed Lotfi Lejri le 19 mai 2011, le Mouvement Bledi (حركة بلادي) de Kamel Louhichi le 19 mai 2011 et le Parti pour la justice social-démocrate (حزب العدالة الاجتماعي الديمقراطي) d’Amine Manai le 19 mai 2011.
- ↑ Journal officiel de la République tunisienne – Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°49, 24 avril 2012
- ↑ Journal officiel de la République tunisienne – Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°63, 26 mai 2012
- ↑ Journal officiel de la République tunisienne – Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°71, 14 juin 2012
- ↑ Journal officiel de la République tunisienne – Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°73, 19 juin 2012
- ↑ Journal officiel de la République tunisienne – Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°78, 30 juin 2012
- ↑ (fr) « Nidaa Tounes de Béji Caïd Essebsi autorisé », Business News, 6 juillet 2012 [archive]
- ↑ a, b et c Journal officiel de la République tunisienne – Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°81, 7 juillet 2012
- ↑ (ar) « Hezb Attahrir obtient la légalisation », Arrakmia, 17 juillet 2012 [archive]
- ↑ (ar) « Hizb Al-Rahma lors de sa première rencontre avec la presse : la Tunisie a besoin d’un gouvernement qui tienne ses promesses », Attounissia, 31 juillet 2012 [archive]
- ↑ a et b Journal officiel de la République tunisienne – Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°111, 3 novembre 2012
- ↑ Journal officiel de la République tunisienne – Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°94, 7 août 2012, p. 5200
- ↑ Le parti qui a tenu son congrès en juin 2012 a entériné le départ de son président Abdelmajid Chaker qui a rejoint l’Appel de la Tunisie et a supprimé le terme « démocratique » de son nom.
- ↑ Journal officiel de la République tunisienne – Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°105, 1er septembre 2012
- ↑ Journal officiel de la République tunisienne – Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°87, 21 juillet 2012, p. 4875
- ↑ a, b et c Journal officiel de la République tunisienne – Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°111, 15 septembre 2012
- ↑ Journal officiel de la République tunisienne – Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°117, 29 septembre 2012, p. 6210
- ↑ Journal officiel de la République tunisienne – Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°117, 29 septembre 2012, p. 6211
- ↑ Journal officiel de la République tunisienne – Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°118, 2 octobre 2012, p. 6270
- ↑ (fr) « Le Parti des libertés et des droits de l’homme obtient son visa », Tunis Afrique Presse, 22 novembre 2012 [archive]
- ↑ Riadh Ben Fadhel a été le principal animateur du Pôle démocratique moderniste puis le secrétaire général adjoint de la Voie démocratique et sociale.
- ↑ Journal officiel de la République tunisienne – Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°142, 27 novembre 2012
- ↑ (fr) « Tunisie. Autorisation de 158 associations, 86 partis et 122 publications »,Kapitalis, 25 juin 2011 [archive]
- ↑ (fr) « Tunisie – Création d’un nouveau parti politique, le « Mouvement démocrate tunisien » », Business News, 10 février 2011 [archive]
- ↑ (ar) « Le Parti de la liberté et de la solidarité présente sa demande de visa », Al Chourouk, 28 avril 2011
- ↑ (fr) « Tunisie – 111 partis autorisés et 162 autres refusés ! », Business News, 20 septembre 2011 [archive]
- ↑ Tunis Hebdo, 16 mai 2011[réf. incomplète]
Liens externes
Sur les autres projets Wikimedia :
- Partis politiques tunisiens, sur Wikimedia Commons
- (fr) Riadh Guerfali, « Le multipartisme d’État en Tunisie : la débâcle », Nawaat, 12 décembre 2002, publié sous le pseudonyme de Mohammed Ali Ben Mehdi dansHorizons maghrébins, n°46 « Réalités tunisiennes : L’État de manque ; politique, économie, société, culture », 2002, pp. 12-27
- [image] Mohamed-Ali Razgallah, « Partis politiques tunisiens. L’embarras du choix »,Fhimt.com, août 2011
- [image] Mohamed-Ali Razgallah, « Partis politiques tunisiens. Les coalitions »,Fhimt.com, août 2011
[afficher] Partis politiques des États d’Afrique
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